Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Manifestons contre une politique européenne homicide et en faveur de profondes réformes en France

Un peu plus de six mois après l’élection d’une majorité parlementaire et d’un président de la République a priori supposés moins conservateurs que leurs prédécesseurs, que reste-t-il des espoirs de changements progressistes en matière de politique à l’égard des étrangers ? A dire vrai, le bilan est consternant. Et, sans fortes pressions populaires, il y a fort a parier que, pour l’essentiel, le gouvernement ne modifiera rien ou presque de la réglementation nationale xénophobe peaufinée par la droite au cours des dix dernières années et que, à l’échelle de l’Union européenne, il s’accommode sans sourciller d’une stratégie homicide de fermeture des frontières qui a déjà tué de l’ordre de 13 000 personnes entre 1988 et 2012 dans la seule Méditerranée. De même que l’obsession de « scores » présentés comme flatteurs dans le domaine des expulsions et des enfermements, ces milliers de vies perdues donnent la mesure du cynisme des Etats de l’Europe qui, pour éviter tout partage de leur richesse et de droits fondamentaux en principe moins bafoués qu’ailleurs, mènent désormais une véritable guerre aux migrants, avec les conséquences liées à toute guerre : des milliers de morts et de blessés.

Dans un pareil contexte, la Journée internationale des migrants, ce 18 décembre 2012, peut être l’occasion de secouer l’immobilisme et, à travers l’expression massive d’une indignation contre cette tuerie, exiger des changements enfin fondamentaux des politiques migratoires, à commencer par celle de la France. ?

Défendre le respect de la vie des migrantes et des migrants entraîne, en effet, quantité d’exigences supplémentaires qui, elles, touchent aux conditions d’existence et aux droits de celles et de ceux qui vivent parmi nous :

– les sans-papiers en attente de régularisations à ce points aléatoires qu’elles relèvent de la loterie ;

– les gagnant·e·s à cette loterie après paiement d’une taxe démesurée de près de 700 € héritée de la droite ;

– les familles condamnées à d’interminables séparations ou à des vies d’angoisses et de misère ;

– les femmes, les hommes et les enfants, en instance d’expulsion, qui subissent toujours un régime d’exception sans garantie d’accès à un juge avant leur éloignement ;

– les mineurs isolés étrangers souvent abandonnés à la rue alors que l’aide sociale à l’enfance a l’obligation de les protéger, ainsi que quantité de jeunes majeurs voués, par la même négligence, à rejoindre les rangs des sans-papiers ;

– les malades, auxquels des titres de séjour sont refusés sans considération des conditions de soin dans leur pays d’origine ;

– les demandeurs d’asile éjectés par la « mécanique du soupçon » ;

– toutes celles et tous ceux pour lesquels la non-signature de la Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille facilite le déni de certains de leurs droits fondamentaux ;

– les étrangers en situation régulière qui, en dépit d’une promesse de plus de trente ans, demeurent loin d’obtenir le droit de voter là où ils résident ;

– les personnes naturalisées et leurs enfants qui, en dépit de leur qualité de Français, subissent quantité de discriminations légitimées par le soupçon qui caractérise l’ensemble de la politique migratoire ;

– les milliers de Françaises, de Français, d’étrangères et d’étrangers parfaitement réguliers que la couleur de leur peau ou leur « faciès » expose à des violences et à des contrôles discriminatoires incessants auxquels le ministre de l’intérieur n’entend pas mettre fin ;

– celles et ceux que leur religion désigne, plus que jamais, à la vindicte publique, quelle que soit leur nationalité ;

– les Rroms d’Europe que la France traite comme des non-Européens, et les Roms français, que le démantèlement de leurs camps et l’absence de toute politique d’insertion stigmatisent comme indésirables ;

– et puis tous ces migrants et migrantes sur la route de l’exil, que des contrôles policiers aux frontières de Europe et toujours plus loin de son territoire, par le biais d’accords de sous-traitance avec des Etats tiers, condamnent à risquer jusqu’à leur vie.

Ces discriminations et ces violences forment un tout, que la Journée internationale des migrants doit contribuer à combattre. Elle peut être l’occasion d’un appel déterminé et massif à des réformes en profondeur soucieuses d’une égalité des droits effective et fondée sur le respect d’une liberté de circulation sans laquelle elle sera illusoire.

Pour ce changement de regard sur l’immigration et pour ces réformes urgentes…

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Paris le 18 décembre 2012

Rendez-vous avec vos lumières (lampes, lampions, torches, flambeaux, etc)
au métro Belleville à 18h30 pour une manifestation en direction de l’église Saint-Bernard !

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Premiers signataires :

Associations

– Acort (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie)
– ADTF (Association démocratique des Tunisiens en France)
– ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France)
– Association des Marocains de France (AMF)
– Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne)
– Collectif de vigilance Paris 12 pour les droits des étrangers
– Droits Devant !!
– Les efFRONTé-e-s
– Émancipation, tendance intersyndicale
– Fasti (Fédération des associations de solidarité avec les travailleur.euse.s immigré.e.s)
– Femmes Egalité
– Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s)
– Mouvement du Christianisme Social
– Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)
– RCI (Réseau Chrétien Immigrés)
– RESF (Réseau Education sans frontières
– Ucij (Uni/e/s contre une immigration jetable)

Organisations syndicales

– Fédération SUD Education
– Union syndicale Solidaires

Formations politiques

– Les Alternatifs
– Convergences et Alternatives
– FASE (Fédération pour une Alternative sociale et écologique)
– Front de Gauche
– Gauche anticapitaliste
– Gauche unitaire
– NPA (Nouveau parti anticapitaliste)
– PCF (Parti communiste français)
– PCOF (Parti communiste des ouvriers de France)
– Parti de Gauche
– République et Socialisme

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« La Violence, l’Univers Carcéral et les Prisonniers Politiques au Maroc »

Le combat du Mouvement marocain du 20 Février pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale ne saurait faiblir. La mobilisation n’a pas cessé malgré les intimidations, la répression et l’emprisonnement des militantes et des militants qui manifestent pacifiquement pour leur liberté et leur dignité.

Le pouvoir marocain, fidèle à sa politique anti-populaire et anti-démocratique, continue à museler les voix libres des militantes et des militants et à étouffer toute aspiration à la liberté et au changement démocratique.

Le Mouvement marocain du 20 Février Paris/IDF :

– Réaffirme son soutien et exprime sa totale solidarité avec les prisonnièr(e)s politiques au Maroc et condamne la répression systématique du régime marocain,

– Dénonce les jugements préfabriqués par l’appareil judiciaire marocain qui cherche à briser la détermination des militantes et militants libres qui luttent pour un Etat de droit.

Dans le cadre de la campagne d’information et de sensibilisation, pour la libération des détenu(e)s politiques, nous appelons toutes les militantes et tous les militants, engagé(e)s à exprimer pacifiquement leur indignation face à l’injustice que subissent plus de 170 détenu(e)s politiques, dont 70 emprisonnés depuis le 20 Février 2011, victimes de leurs engagements pour la démocratie au Maroc et contre la dictature opprimante du Makhzen.

A cet effet, nous vous invitons à une conférence/débat sur les détenu(e)s politiques suivie d’une projection et d’une soirée artistique le 01 Décembre 2012 à 18H au 33 Rue des Vignoles 75020 Paris.


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Mobilisons-nous, pour soutenir la lutte du peuple marocain pour le droit de vivre dans un pays de dignité, d’égalité, de liberté et de justice sociale.

Vive le mouvement du 20 Février, vive la lutte du peuple Marocain.

mvt20fevrierparisidf@gmail.com

Premiers signataires :

Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF) – Confédération nationale du travail (CNT)- La Voie Démocratique Paris – Association Marocaine des Droits Humains Paris/IDF (AMDH-PARIS/IDF) – L’inter-collectif de soutien aux luttes des peuples du monde arabe (Inter-Co)- Sortir du Colonialisme, La coordination de soutien au mouvement de 20 février – Bruxelles, Pour une alternative révolutionnaire (Badil Tawri), Le Comité de soutien au Mouvement du 20 Février – Montpellier, FCSME, Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association des Marocains en France (AMF)….

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Luttes des femmes maghrébines contre les violences faites aux femmes au Maghreb et dans l’immigration

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Le débat aura lieu à la MAIRIE DU 10ème ARRONDISSEMENT – salle des fêtes 72, RUE DU FAUBOURG ST MARTIN 75010 Paris
Metro Gare de l’est ou République


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Intervenantes:

– Feriel LALAMI, politologue, sociologue et militante des droits des femmes .

– Amina KHALID, présidente de l’ AMFP- MAROC

– Latifa Ben Rezig, juriste, spécialiste du code de la famille tunisien

– Suzy Rotjman , CNDF

débat modéré par: F. HAR et S. AKROUF

Contact: atmfparis75@yahoo.fr

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Solidarité avec les travailleurs mineurs de la région de Ouarzazate et leurs leaders

Depuis plusieurs mois les mineurs marocains de la région de Ouarzazate (Sud du Maroc) mènent une lutte acharnée contre les conditions d’exploitation imposées par le patronat des mines, qui n’est autre que le consortium des sociétés minières dont le propriétaire est la famille royale du Maroc ! Les arrestations des travailleurs et de leaders syndicaux de la CDT (Confédération Syndicale du Travail) qui les soutiennent se multiplient et prennent un tournant grave.

Vendredi 16 novembre, le secrétaire général adjoint de la CDT de Ouarzazate, le camarade Hamid Majdi, par ailleurs élu municipal de la ville et membre de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), vient d’être arrêté à Marrakech pour officiellement « présence de drogue dans sa voiture » ! Depuis, il a été relâché sous caution dimanche 18 novembre, avant son passage devant les tribunaux. Le camarade Majdi est connu pour son intégrité et sa combativité pour les droits sociaux et humains.

Cette tentative de criminalisation des luttes des travailleurs et de leurs leaders est odieuse. Elle s’inscrit dans le droit fil des pratiques mafieuses connues de longue date de la part de la police marocaine. La dernière en date est celle infligée au camarade Camara Laye, coordinateur du Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), poursuivi pour motif fallacieux « trafic de cigarettes et d’alcool » !

Les associations signataires regroupées dans le cadre du FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration), réunies à Paris le 17 novembre 2012, dénoncent avec vigueur ces pratiques d’un autre âge et réclament la levée des poursuites touchant notre camarade Hamid Majdi et tous les militants syndicalistes et travailleurs des mines de la région de Ouarzazate.

Nous exprimons notre totale solidarité avec la lutte des mineurs marocains et nous soutenons l’appel à la mobilisation lancé par les syndicats démocratiques marocains dans le cadre de la journée du mardi 20 novembre 2012.

Signataires :

AMF/ ATF/ ATMF/ FTCR/ ADTF/ ACORT/ ASDHOM / ACDA/ FCMA/ CSP92/ IDD/ UTIT/ CRLDHT/ N’AOURA Belgique / EMCEMO-Amsterdam/ MIGRATION SANTE/ FASTI/ « Coordination Régionale Rhône-Alpes de Solidarité avec les Sans Papiers /MANIFESTE DES LIBERTES/ ELGHORBA/ AFAPREDESA/ CORELSO/FEMMES PLURIELLES/ COLLECTIF DES COMMUNAUTES SUBSAHARIENNES AU MAROC/ ICI ET LA/ REMCC/ COLLECTIF 3C/ AIDDA/ MCTF/ APCV/ATTS Suisse/ UNIT/ FSQP/ CSP75/ ATTAC/ ASTU – ACTIONS CITOYENNES INTERCULTURELLES- Strasbourg/FCSME,/ Conseil des Migrants (Maroc)/ ODT (migrants Maroc)/UJFP

Contact : cherbib@gmail.com 0650520416 .

delkherchi@yahoo.fr 0622504800

Paris le 19 novembre 2012

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Solidarité avec les travailleurs mineurs de la région de Ouarzazate et leurs leaders

Depuis plusieurs mois les mineurs marocains de la région de Ouarzazate (Sud du Maroc) mènent une lutte acharnée contre les conditions d’exploitation imposées par le patronat des mines, qui n’est autre que le consortium des sociétés minières dont le propriétaire est la famille royale du Maroc ! Les arrestations des travailleurs et de leaders syndicaux de la CDT (Confédération Syndicale du Travail) qui les soutiennent se multiplient et prennent un tournant grave.

Vendredi 16 novembre, le secrétaire général adjoint de la CDT de Ouarzazate, le camarade Hamid Majdi, par ailleurs élu municipal de la ville et membre de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), vient d’être arrêté à Marrakech pour officiellement « présence de drogue dans sa voiture » ! Depuis, il a été relâché sous caution dimanche 18 novembre, avant son passage devant les tribunaux. Le camarade Majdi est connu pour son intégrité et sa combativité pour les droits sociaux et humains.

Cette tentative de criminalisation des luttes des travailleurs et de leurs leaders est odieuse. Elle s’inscrit dans le droit fil des pratiques mafieuses connues de longue date de la part de la police marocaine. La dernière en date est celle infligée au camarade Camara Laye, coordinateur du Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), poursuivi pour motif fallacieux « trafic de cigarettes et d’alcool » !

Les associations signataires regroupées dans le cadre du FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration), réunies à Paris le 17 novembre 2012, dénoncent avec vigueur ces pratiques d’un autre âge et réclament la levée des poursuites touchant notre camarade Hamid Majdi et tous les militants syndicalistes et travailleurs des mines de la région de Ouarzazate.

Nous exprimons notre totale solidarité avec la lutte des mineurs marocains et nous soutenons l’appel à la mobilisation lancé par les syndicats démocratiques marocains dans le cadre de la journée du mardi 20 novembre 2012.

Signataires :

AMF/ ATF/ ATMF/ FTCR/ ADTF/ ACORT/ ASDHOM / ACDA/ FCMA/ CSP92/ IDD/ UTIT/ CRLDHT/ N’AOURA Belgique / EMCEMO-Amsterdam/ MIGRATION SANTE/ FASTI/ « Coordination Régionale Rhône-Alpes de Solidarité avec les Sans Papiers /MANIFESTE DES LIBERTES/ ELGHORBA/ AFAPREDESA/ CORELSO/FEMMES PLURIELLES/ COLLECTIF DES COMMUNAUTES SUBSAHARIENNES AU MAROC/ ICI ET LA/ REMCC/ COLLECTIF 3C/ AIDDA/ MCTF/ APCV/ATTS Suisse/ UNIT/ FSQP/ CSP75/ ATTAC/ ASTU – ACTIONS CITOYENNES INTERCULTURELLES- Strasbourg/FCSME,/ Conseil des Migrants (Maroc)/ ODT (migrants Maroc)/UJFP

Contact : cherbib@gmail.com 0650520416 .

delkherchi@yahoo.fr 0622504800

Paris le 19 novembre 2012

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Discrimination au travail

Les étrangers sont les premiers à payer les pots cassés quand il s’agit de plans sociaux ou de licenciement.

Deux cas flagrants de cette discrimination au travail : les cheminots marocains de la SNCF. les plans sociaux de PSA.

Ces cheminots sont privés des droits dont bénéficient leurs collègues français au motif de leur nationalité étrangère : montant des retraites, absence du statut de cheminot…

Pourtant, ces travailleurs étaient soumis aux taches les plus dures et aux emplois les plus ingrats.

Chez PSA, les ouvriers étrangers sont les premiers à faire les frais de la fermeture des sites de production. On revit les mêmes scenarios des années 80 : licenciements massifs, reclassement incertain.

Autour de cette question l’ATMF organise un débat le :

Jeudi 22 novembre à 18 heures

Bourse du travail

Rue Lamartine 92230 Gennevilliers


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Intervenants :

– J.P Mercier : délégué syndical PSA Aulnay sous bois.

– Benhamou Yannick : Syndicaliste cheminot retraité de
Strasbourg.

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Contacts :

— MOUBINE Abdallah : 06.14.14.07.28

— LAAYARI Saïd : 06.03.71.07.88

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Contre les discriminations envers les migrants âgés

Aux discriminations dont sont trop souvent l’objet les populations migrantes dans notre pays, s’ajoutent des discriminations spécifiques envers les plus âgées d’entre elles.
Alors que leur contribution à la production de richesses et de services en France s’est déployée des années durant, souvent dans des conditions difficiles, des pratiques vexatoires, stigmatisantes, voire discriminantes persistent aujourd’hui encore, en direction des migrants âgés.
Cette situation concerne 1,7 millions de personnes originaires du Maghreb ou d’Afrique de l’Ouest, dont 45 000 résident dans les foyers de travailleurs migrants1, qui pour certains sont dans un état de vétusté avancé et inadaptés à l’accueil d’une population vieillissante. A cela s’ajoute l’abandon du suivi social par les gestionnaires de FTM ou de résidences sociales.
Les indicateurs en matière de santé sont alarmants pour les migrants âgés en foyer de travailleurs mais également ceux qui vivent en habitat diffus et particulièrement les femmes. Elles se retrouvent souvent très isolées dans des conditions sociales et sanitaires extrêmement précaires.
De plus, l’interprétation très restrictive des textes sur le séjour alterné des retraités migrants entre la France où ils conservent un logement en général très sommaire (7m² dans certains foyers) et leur pays, où se trouvent leurs dernières attaches familiales, aboutit à la confiscation de leur carte vitale et à la suppression de leurs aides au logement (APL) voire d’autres prestations.

C’est avec un zèle administratif inhabituel que des caisses de retraite envoient des agents au domicile de ces personnes, pour contrôler leur passeport, leurs relevés bancaires…

Partout sur le territoire depuis des mois et même des années, les retraités migrants font, de la part des administrations publiques, l’objet de tracasseries pouvant aller jusqu’au harcèlement, aboutissant à les priver de leurs droits élémentaires.
Un jugement récent de la Halde2 rend en partie compte de cette situation.

Oui, pour les migrants âgés, en matière de santé, de logement, de droits sociaux, beaucoup reste à faire.

Une nouvelle séquence politique s’est ouverte avec l’élection de François Hollande. Il est temps d’agir !

Élu(e)s locaux et régionaux écologistes et de gauche, responsables associatifs, responsables syndicaux, citoyen(ne)s… alertons le gouvernement sur le système inhumain qui s’est progressivement mis en place.

Face à cette situation, nous appelons à :

• l’arrêt du harcèlement et des contrôles discriminatoires contre les migrants âgés

• la suspension des poursuites et l’annulation des redressements indus

• au respect des textes et leur application avec discernement et humanité, dans le respect de la dignité des migrants âgés

• la reconnaissance du droit fondamental d’aller et venir sans suspension des droits sociaux en France

• l’assouplissement des conditions d’obtention de la nationalité française pour les vieux migrants résidant en France

Il convient maintenant de développer une politique globale de solidarité, pour garantir un réel accès au droit commun pour tous.

Des collectifs nationaux se sont mis en place, portant des plateformes de revendication marquées de bon sens et d’humanité. Il est urgent de mettre un terme à cette situation en bloquant les procédures abusives par un moratoire, et par l’ouverture, au niveau national et local, de négociations sur la base des propositions inter-associatives formulées à Perpignan le 29 juin dernier.
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Pour SIGNER L’APPEL, veuillez vous adresser à Claude Reznik et Halima Menhoudj : appel.migrantsages@gmail.com

Parmi les premiers signataires :

David ABEL Adjoint au Maire de Romans (Drôme) ; Cécile ALAVOINE-BERTHAUD Conseillère municipale ; Aline ARCHIMBAUD Sénatrice de Seine-Saint-Denis ; Dominique ATTIA Conseillère municipale de Montreuil ; Nadia AZOUG Conseillère Régionale Ile-de-France ; Bally BAGAYOKO Vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis et Adjoint au Maire de Saint-Denis ; M.Régine BARDOUX Conseillère Municipale ; Francine BAVAY Conseillère régionale IDF ; Murielle BENSAID Conseillère municipale de Montreuil ; Stéphane BELTRAN Conseiller municipal de Montreuil ; Malika BENARAB ATTOU Eurodéputée ; Léla BENCHARIF Vice-présidente de la Région Rhône-Alpes ; Tarek BEN HIBA Conseiller régional d’IDF ; Jean BERTHINIER Adjoint au Maire de Villeurbanne ; Jean-Pierre BIGORGNE Conseiller municipal de Kemper ; Michel BOCK Conseiller régional IDF ; Corinne BOUCHOUX Sénatrice de Maine et Loire ; Véronique BOURDAIS Adjointe à la maire de Montreuil ; Jacques BOUTAULT Maire de Paris 2ème ; Daniel BRETON Adjoint au Maire de Jargeau (Loiret) ; Jean-Louis CALMETTE Adjoint au Maire de Decazeville ;
Gérald CALZETTONI Adjoint au Maire de Romainville ; Muriel CASALASPRO Adjointe à la Maire de Montreuil ; Jean-Marie CHOSSON Adjoint au maire de Romans ; Dominique CLOAREC Conseillère municipale de Levallois ; Claude COLIN Adjoint au maire de Corbas ; Emmanuelle COSSE Vice-présidente du conseil régional d’IDF ; Chantal DUCHENE Adjointe au maire d’Ivry sur Seine ; Mustapha ELHAMDAOUI Conseiller municipal de Strasbourg ; Rémi FARGEAS Adjoint au Maire de Saint-Ouen ; Régis GODEC Adjoint au Maire de Toulouse ; Claire GROVER Adjointe au Maire Paris 2ème ; Christian GUYONVARC’H Conseiller régional de Bretagne ; Pierre HEMON Adjoint au Maire de Lyon ; Joel LABBE Sénateur ; Nasser LAJILI Conseiller municipal de Gennevilliers ; Patrice LECLERC Conseiller général Hauts de Seine ; Claire LEFEBVRE Adjointe au Maire de Fresnes ; Catherine LEMORTON Députée de la Haute-Garonne ; Virginie LE TORREC Adjointe au Maire de Saint-Denis ; Corinne LUXEMBOURG Conseillère municipale ; Halima MENHOUDJ Adjointe à la Maire de Montreuil ; Martine MONSEL Adjointe au maire de Gennevilliers ; Daniel MOSMANT Adjoint à la Maire de Montreuil ; Philippe MUSSI Conseiller régional PACA ; Marie-Claude NOEL Conseillère municipale de Bordeaux ; Patrick ODIARD Adjoint au Maire de Lyon (8ème art) ; Jacques PERREUX Conseiller régional d’IDF ; Jean-François PELLISSIER Vice-président du Conseille régional d’IDF ; Christiane PESCI Conseillère municipale de Bagnolet ; Patrick PETITJEAN Conseiller municipal à Montreuil ; Catherine PILON Adjointe à la Maire de Montreuil ; Eric PIOLLE Conseiller Régional ; Pierre-Yves PIRA Conseiller municipal de Lambersart les Alternatifs ; Claude REZNIK Adjoint à la Maire de Montreuil ; Michel RIBAY Adjoint au Maire de Saint-Denis ; Olivier RICHARD Conseiller municipal de Romans sur Isère ; Manuel SIMON Conseiller municipal de Sarrebourg ; Djamila SONZOGNI Conseillère Régionale Alsace ; Slimane TIR Conseiller municipal de Roubaix ; Corinne TISSIER Conseillère municipale de Besançon ; Fabienne VANSTEENKISTE Adjoint à la maire Montreuil ; Dominique VOYNET Maire de Montreuil ; Hélène ZEIDENBERG Adjointe à la maire de Montreuil
Nasser ACHOUR Président de l’association Place Publique ; Mireille ALPHONSE Vice-présidente de l’ONG ADER ; Christophe AMANY Directeur de publication du site www.ekodafrik.net l’information des cultures afro du Grand Lyon ; Ak ATIA La FAPIL Méditerranée ; Luc ANTOINE Citoyen ; Association AMPIL ; Tawfik ANOUS EL ALAOUI Citoyen ; Janie ARNEGUY Militante ; Cristine AUCLERE Comédienne ; Aïcha AZI Présidente de l’association Franco-Algérienne ; Natalie BERAUD Citoyenne ; Patrice BARDET Militant ; Marguerite BERGEMER Militante ; Andrée BEUSCHAERT Citoyenne ; Frédéric BLANC Citoyen ; François BONNES Vice-président d’ATTAC17 ; Alain BONICEL Citoyen ; Saïda BOUKHEMAL Présidente de l’association Les Trempofilms ; Martine BROUSSY Citoyenne ; Jacques BUISSON Consultant environnement ; Palmyre BURGALETA LE MRAP ; Sophie CAUX-LOURIE Militante ; Olivier CHANTEREINE Citoyen ; Malika-Sandrine CHARLEMAGNE Membre de l’ATMF ; Collectif pour l’avenir des foyers ; Collectif SNCF Droit à la différence ;. Jacqueline DARTIGUES LDH et RESF ; Raymond DEBORD Militant et Editeur du site internet Militant ; Christiane DEDRYVER Militante ; Harba DJENNET citoyen ; Claire DE RASILLY Citoyenne ; Henri DESCALZO Militant ; Danielle DERIAZ militante ; kamel DJEBBAR Militant ; Kamel FASSATOUI responsable communauté EMMAUS ; Sylvia FILIPE DA SILVA militante ; Jean FRANVILLE Citoyen ; Jacques FONTAINE Les Alternatifs ; Dr Jean-Claude GUIRAUD Président d’honneur C.C.P.S et Vice-président F.N.A.S.A.T ; Taoufik KARBIA Président de l’ALIFS ; El Arabi Rachid Saaida LAKRIMI Citoyen ; Stéphane LAVIGNOTTE Militant ; Driss ELKHERCHI Président de l’ ATMIF ; Yann FRADIN Directeur général d’association d’insertion ;
Désirée FRAPPIER Citoyen ; Françoise HAAS Citoyenne ; Camille HAKOUNE Citoyenne ; Kamel HAMADACHE Militant ; Michel HOARE le COPAF ; Tega Abdel ILAHH Co-fondateur et porte parole du mouvement laïque de la diversité ; Danielle JOUAIRE Citoyenne ; Mohamed KHAIDER Président du CCFA (Comité de Coordination des Foyers Adamo-Sonacotra) ; Mustapha KHARMOUDI Ecrivain ; Moncef LABIDI Directeur d’association café social ; Sylvère LABIS Président d’association ; Catherine LAUDEMAINE Assistante sociale à Montpellier ; Annick Louise LE CALVE Citoyenne ; Claudine LAYRE Militante ; Liliane LECLERC citoyenne ; Théo LE FAOU Militant associatif ; Le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ; Suzanne MALLET Citoyenne ; Myriam MATARI Avocate au barreau de Lyon ; Chloé MENNESSIER Citoyenne ; Yamina MERAKCHI Présidente de l’association le Patio des Aînés ; Mustapha MOHAMMADI Président de la FRACHI PACA ; Nasser MOHAMEDI Citoyen ; Denise MONPEYSSEN Citoyen ; Micheline MOULIN Coordinatrice des travailleurs sans Papiers de l’UD CGT 92 ; Pierre NOUZAREDE Militant et syndicaliste CGT ; Catherine PAGENAUD ancienne gestionnaire d’établissements ADOMA et ARALIS ; Paule PLUQUET Citoyenne ; Marcella QUEMENER retraitée ; Sylvie RABIE Citoyenne ; Caroline RIERA-DARSALIA Citoyenne ; Roselyne ROLLIER RESF Montreuil ; Marie-Claude SALICETI Citoyenne ; Patrice SALOMON Accueillant social ; Danielle SEVERIN citoyenne ; Bruno SULLI Association l’Autre regard à Naintré (Vienne) ; Esra TAT Responsable développement éco-habitat ; Pierre THIVEND Citoyen ; Anne-Marie THIBOUT Présidente section LDH Montreuil Romainville ; Marie TOUSSAINT Militante ; Claire TYMEN RESF ; Martine VERNIER Citoyenne ; Franck VIGEE Citoyen ; Christina WAGNER Militante (Deux Sèvres Poitou) ; Michel WILSON Vice-président de l’association le Patio des Aînés …

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Il faut mettre fin aux taxes injustes et déraisonnables dues par les personnes étrangères

Dans quelques jours au Sénat va se jouer une bataille décisive pour mettre fin aux taxes injustes qui frappent des milliers de personnes étrangères.

Aujourd’hui, la délivrance d’un premier titre de séjour peut coûter plus de 700 euros. Ce montant est exorbitant, surtout pour des personnes en situation de grande précarité et qui ne souhaitent qu’une chose : régulariser leur situation administrative pour ne pas enfreindre la loi. Il représente un handicap et un frein puissant à l’insertion, en faisant peser sur les personnes les plus précaires, car tout juste régularisées, une somme démesurée par rapport à leurs revenus.

Dans nos permanences, il est devenu très fréquent de rencontrer des gens qui ne peuvent pas payer ces sommes. Ces personnes n’ont souvent d’autre solution que d’emprunter de l’argent auprès de leurs proches, ou de faire appel aux associations caritatives ou aux centres communaux d’action sociale ; il est anormal, injuste et contre-productif que ce soit les étrangers nouvellement arrivés, en situation sociale précaire ou fragile, les associations ou les services sociaux qui soient ainsi chargés de financer la politique d’intégration.

Cette situation résulte de la loi de finances pour 2012 qui, en plus d’augmenter le montant des taxes dues par les personnes étrangères vivant en France, a introduit le principe du paiement de 110 euros au moment de la demande de titre de séjour, non remboursable en cas de rejet de la demande. Il s’agit d’un véritable droit d’entrée dans la procédure, inédit jusqu’alors.

Des sénateurs ont tenté de mettre fin à ces injustices lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2012 en juillet dernier mais le ministre du Budget leur a demandé de retirer leurs amendements, s’engageant à ce que la question soit réglée par la loi de finances pour 2013.

Ce moment est venu.
Or, le projet de loi de finances pour 2013 voté par l’Assemblée nationale est largement insuffisant :
– il propose de baisser de 105 euros le montant de la taxe OFII due au moment de la première délivrance d’un titre de séjour ;
– et un amendement voté par les députés diminue de 60 euros la part du droit de visa de régularisation à acquitter au moment de la demande de titre de séjour. Mais le montant global de cette taxe, de 340 euros, reste inchangé, son paiement n’ayant été que décalé dans le temps.

Le ministre du Budget a affirmé devant l’Assemblée nationale que le gouvernement diminuait d’un tiers les taxes dues par les étrangers au moment de la première demande. Pourtant, au final, la délivrance d’un premier titre de séjour peut coûter aujourd’hui plus de 700 euros, et l’actuelle rédaction du projet de loi de finances 2013 ne conduit qu’à une réduction de 105 euros.

C’est pourquoi nos associations demandent au gouvernement et aux sénateurs :
– La suppression définitive du principe du paiement d’une taxe au moment de la demande de titre de séjour ;
– Une baisse significative des taxes ni raisonnables, ni justes, exigées des personnes étrangères vivant en France.

Le 13 novembre 2012

Premiers signataires :
ACORT, Act Up-Paris, l’AFVS, AIDES, AMF, ARCAT, l’association démocratique des Tunisiens en France, ATD Quart Monde, ATMF, ATTAC, le CATRED, la Cimade, le Comede, le COVIAM, Créteil Solidarité, la FASTI, la Fédération de l’Entraide Protestante, la Fédération SUD Education, Femmes Egalité, la FTCR, le GISTI, la LDH, le MRAP, le RAJFIRE, le Réseau chrétien–Immigrés, RESF, Solidarité Sida, le Syndicat de la Médecine Générale, l’Union syndicale Solidaires

Avec le soutien des partis :
les Alternatifs, la FASE, la Gauche anticapitaliste, le NPA, le Parti de Gauche, le PCOF

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Pour la libération du coordinateur du CMSM et la fin de la répression ciblée contre des membres d’associations de migrants au Maroc

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Les organisations soussignées exigent la libération du coordinateur du Conseil des migrants subsahariens au Maroc et l’abandon des poursuites engagées contre lui.

Elles dénoncent la répression ciblée qui s’abat sur les responsables des organisations de migrants au Maroc depuis quelques jours.

Camara Laye, ancien président et actuel coordinateur du Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM) a été arrêté à son domicile dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 octobre à minuit, et placé en garde-à-vue au commissariat du 3ème arrondissement de Rabat. Son avocat s’est vu refuser l’autorisation de le rencontrer, en violation du code de procédure pénale et malgré les assurances qui lui avaient été données par le magistrat de permanence au parquet du Tribunal
de Première instance de Rabat. Camara réside régulièrement au Maroc sous couvert d’une carte d’immatriculation. Nous sommes inquiets et craignons que cette arrestation vise à l’empêcher de poursuivre son engagement pour la défense des droits des migrants au Maroc, y compris à travers des poursuites pour une affaire de droit commun fictive, comme cela c’est déjà produit par le passé pour de nombreux militants des droits de l’homme ou opposants.

Cette arrestation fait suite à plusieurs incidents graves nous alarmant :
– menaces directes proférées contre le futur secrétaire général de l’ODT-Travailleurs Immigrés le 10 juin dernier ;
– double « cambriolage » de l’appartement d’un militant du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) en l’espace de quinze jours, et vol de son ordinateur ;
– intervention violente de la police accompagnée de « baltagia » (« voyous ») dans un foyer où se trouvaient notamment des membres de l’ALECMA mercredi dernier 17 octobre après-midi à Hay El Farah à Taqadoum. Bilan : 2 blessés, 3 interpellations, vol d’effets personnels
(passeports, argent, ordinateurs, caméras, et même des vêtements et des matelas) et menaces à peine voilées en partant (« à demain » !) ;
– arrestation du secrétaire général d’ALECMA samedi dernier 20 octobre 2012 matin à son domicile. Placé en garde à vue au commissariat du 3ème arrondissement, il a été libéré dimanche 21 octobre 2012.

Ces actions interviennent dans un contexte de répression croissante contre les migrants depuis un an (harcèlement, rafles et déportations accompagnées d’exactions, violences, racket, tant
dans les grandes villes que dans les environs des présides occupés…) légitimée par les discours stigmatisant de responsables politiques (notamment le député USFP, Abdelhadi Khairate, et le ministre PPS de l’emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail) et d’une certaine presse (Assabah, Almassae, …)1.

Mais un contexte également marqué par la mobilisation, l’organisation et la visibilité croissantes des migrants : CMSM, CCSM, ODT-TI, ALECMA. Par ex :
– participation à la manifestation du 1er mai puis création du premier syndicat de travailleurs migrants au sein d’une confédération syndicale marocaine (ODT-TI) ;
– organisation d’une manifestation à Taqadoum devant le commissariat puis les ambassades pour dénoncer le développement des attaques racistes, l’impunité des auteurs en l’absence d’enquête et demander aux représentations diplomatiques d’assumer leur responsabilité de protéger leurs ressortissants puis création de l’association ALECMA à Taqadoum ;
– nombreuses actions du CMSM et du CCSM, notamment mission CMSM-GADEM, puis rédaction d’une note conjointe ;
– participation nombreuse et active des migrants et de leurs organisations au forum des
migrants organisé à Oujda par le Forum social Maghreb les 6 et 7 octobre 2012.

Au vu de ces éléments, il apparaît évident que l’arrestation de Camara Laye participe d’une démarche continue d’intimidation et de répression à l’encontre des migrants à l’œuvre au Maroc depuis plusieurs mois. Nous demandons l’arrêt de cette répression et la libération immédiate de Camara Laye.

Signature des associations :
Maroc : Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), Association de lutte contre l’émigration clandestine au Maroc (ALECMA), Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), Forum Asile Migration, Forum des Alternatives
Maroc (FMAS), Observatoire marocain des libertés publiques, Action Jeunesse, Organisation démocratique du travail – Maroc (ODT), Organisation démocratique des travailleurs immigrés– Maroc (ODT-I), Institut de formation des agents de développement (IFAD), Fonds d’appui à la dynamisation des organisations communautaires de base (FADOC), Association Rencontre Méditerranéenne Pour l’Immigration et le Développement (ARMID), Femmes pour l’égalité et la démocratie Maroc, Réseau Amazighe pour la Citoyenneté – Azetta, Réseau marocain pour la défense du droit à la santé = droit à la vie, Observatoire national des droits au travail, Pateras de la vida, ATTAC Maroc, Réseau des Associations du Nord du Maroc pour le Développement et la Solidarité (Chabaka), Al Khaïma

Réseaux internationaux :
Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH), Migreurop, Afrique-Europe-Interact

Autres pays :
Groupe de recherche et d’actions sur les migrations en Afrique Centrale (GRAMI AC) – Cameroun, Conseil des migrants de France, Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Association des Réfugiés Sans Frontières – Cameroun (ARSF), Association des refoulés d’Afrique centrale au Mali (ARACEM), Fluechtlingsrat Hamburg (Conseil de Réfugiés de Hambourg), Association « Movimento dei Senza Voce » (Suisse), Fondation Conseil Jeune, membre du GRAMI AC (Cameroun), Ligue des droits de l’homme Belgique, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives – France (FTCR), Comité pour le respect des libertés en Tunisie (CRLDHT), CNCD-11.11.11 – Belgique, SOS Migrants – Belgique, Na’oura Groupe Solidarité Belgique Maroc – GSBM, La Cimade – France, Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés – France (FASTI), Stiftung :do, Hamburg (Allemagne), Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Initiative démocratie développement – France (IDD), Rete Primo Marzo – Italie, Associazione Giù le frontiere – Italie, Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH), Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) – France, Associazione di promozione sociale ARCI – Italie, comité local du Sénégal de la Charte Mondiale des Migrants, Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) – Algérie, Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), Les Alternatifs solidarités écologie féminisme autogestion – France, Cooperazione Internazionale Sud Sud (CISS) – Italie, Centre d’étude et de recherche sur la migration de l’Afrique subsaharienne (CERMAS) – Pays-Bas, Association des Marocains en France (AMF), Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) – France, borderline-europe e.V. (Allemagne), Yambi Africa asbl, Belgique, Asociacion pro derechos humanos de Andalucia (APDHA), Confédération général du Travail – Andalousie (CGT-A),

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1 Cf. notamment les communiqués du GADEM de septembre 2011 : http://www.gadem-asso.org/Les-forces-de-l-ordre-marocaines,125 et novembre 2011 : http://www.gadem-asso.org/Les-forces-de-l-ordre-marocaines, les rapports et communiqués de l’AMDH, de l’ABCDS et de MSF et la note d’analyse conjointe CMSM-GADEM de septembre
2012 : http://www.gadem-asso.org/Recrudescence-de-la-repression,142.

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Contact : GADEM – contact@gadem-asso.org – +212 (0)537 72 78 78 ou +212 (0)6 52 45 22 07

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Mehdi Ben Barka pour la vérité et la justice

L’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante et le SNES – FSU appellent à un rassemblement à sa mémoire

47 années de silence, ça suffit

– La recherche de la vérité doit progresser en France et au Maroc.

– Les raisons et les complicités d’états doivent cesser d’entraver l’action de la justice.

Le lundi 29 Octobre 2012 à 18H00

Boulevard Saint-Germain face à la Brasserie LIPP
Métro : Saint-Germain-des-Prés
Agrandir le plan

Avec le soutien de :
Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des
Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADAM), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc
(ASDHOM), Association des Marocains de Belgique pour les Droits de l’Homme (AMBDH), Forum Marocain Vérité et
Justice – France ( FVJ-France), Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED), Parti
Socialiste Unifié en France (PSU), Association Française Amitié Solidarité Peuples Afrique (AFASPA), La Voie
Démocratique en France, Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS Fédération Europe), L’association Sortir
du Colonialisme, La Fondation Frantz Fanon, Le Parti de Gauche, Parti Communiste Français (PCF) ,…

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« Ce qui importe c’est la définition des pouvoirs et des responsabilités devant le peuple, et la mise en place d’institutions authentiquement populaires » Mehdi Ben Barka
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Appel_29_Octobre_2012_Mehdi-Ben-Barka :

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L’intervention de la famille BEN BARKA du rassemblement à Paris devant la Brasserie LIPP :
– Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=DqOJPKuXAKQ&noredirect=1

– Fichier en pdf : <doc819|center>