Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Haro sur les maghrébins âgés !! Communiqué

La « réforme  » des retraites, véritable régression sociale, touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Premiers impactés, les immigrés le sont, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.

 

Discrètement et sans débat un amendement de la droite sur la loi a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français sous peine de perte des droits. Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.

 

Ne nous y trompons pas : si elle vise toutes les personnes retraitées y compris les françaises, celles qui achètent des villas au Maroc, au Portugal sont rarement éligibles à ce minima social. Les premières ciblées sont les personnes âgées migrantes n’ayant pas suffisamment cotisé pour avoir une retraite décente, autrement dit les plus précaires.

 

Et ce alors même que le président Macron déclarait le 14 avril 2023, à la délégation de 9 anciens combattants reçue à l’Elysée, qu’il se réjouissait que le versement de leur allocation ne soit plus soumis à la condition de résidence en France. Une contradiction et un traitement discriminant : pour les uns réparation d’une injustice et pour les autres assignation à résidence.

 

Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de supprimer des droits. Gageons en effet qu’ils ne seront pas informés de ces exigences nouvelles et que de contrôles de plus en plus stricts leur feront perdre leur droit à la première occasion.

 

Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire et réclament que ces personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.

 

Paris,23 avril 2023

 

Association des Travailleurs Maghrébins de France – ATMF

www.atmf.org

Groupe d’Information et de Soutien des Immigré.e .s -GISTI

www.gisti.org

 

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Festival Migrations 2019

Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’association sociale et sportive DU Bassin Houiller (ABH ), de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France et du Carreau-Scéne Nationale de Forbach et de l’EST mosellan. Ce festival a pour but de faire découvrir à un public le plus large possible les cultures qui composent le Bassin Houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et, plus largement, de notre pays.

  

  

 

 

 

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Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

ATMF Aix en Provence a organisé  Samedi 24 novembre 2018, une rencontre/ débat sur le thème  Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

La première partie de la conférence était sur L’immigration au centre des débats politiques animée par Nacer El IDRISSI président de l’ATMF national.

et la seconde partie était  à propos des mouvements populaires au Maroc animée par halid JAMAÏ, journaliste et écrivain marocain et Boualam AZAHOUM, de l’ATMF /  FCSMR France.

Lien reportage ANONYMALTV : https://www.facebook.com/ANONYMALTV/videos/vb.327115284125943/275575236647872/?type=2&theater 

  

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FESTIVAL DU BOUT DES RIVES – 8EME EDITION DU 04 AU 14 DECEMBRE 2018

 

Dans le cadre de la 8 ème édition du Festival du bout des rives, ATMF Nancy a organisé le 4 décembre 2018 à Nancy  une Conférence/débat animé par Razika ADNANI  sur le thème « Islam, les défis de la réforme »

Razika ADNANI  : « On ne peut pas parler de réforme de l’Islam sans interroger les textes du Coran. Arrêtons avec les reformes tournées vers le passé ! »

Le débat était d’une grande qualité puisque la plus part des intervenants ont enrichis le débat par des questions variées et des réflexions judicieuses autour de la nécessité d’adapter l’Islam à notre époque et notamment interroger les textes sur la place de la femme musulmane et encore l’héritage tant décrié par les sociétés musulmane.

 

Projection du film « Dépaysés les chibanis en Meuse » de Kamel MAAD :

Synopsis :

Les Chibanis sont des travailleurs d’origine nord-africaine (maghrebins) arrivés en France dans les années 60. La France avait des besoins humains dans différents corps de métier (maçonnerie, bûcheronnage, mines,…) et notamment en Meuse.

Ce documentaire retrace 16 témoignages de Chibanis et leur parcours en Meuse. Il permet de comprendre pourquoi et dans quelles conditions ces hommes ont été accueillis et le respect qu’ils manifestent aujourd’hui à la France. C’est cette histoire qu’ils ont envie de transmettre…

Beaucoup d’émotion en regardant ces chibanis de la Meuse qui parlent de leurs vies de jeunes au bled et leur périple en France depuis les années 60 entre joie et amertume.

Soirée multiculturelle : Solistes syriens, flamenco, Danse égyptienne « Tanoura » et musique orientale/maghrébine « Chaabi »

Le vendredi 14 décembre : Clôture de la 8eme édition du festival du Bout des Rives organisé par l’ATMF de NANCY. Devant presque 300 personnes, la soirée multiculturelle était d’une grande qualité : Deux jeunes virtuoses syriens ont commencé la soirée en envoûtant les spectateurs par des airs d’une finesse indescriptible suivi du groupe flamenco qui nous a enchantés et transporté le temps du spectacle en Andalousie. Apres la pause, nous voilà ébahit par la Tanoura d’un pharaon venu du Caire, Bouchra, Halima, Jamal et Noureddine nous ont gratifié d’une prestation orientale et maghrébine en produisant des grands classiques qui ont fait danser grand et petit. Un grand merci à tous les artistes et à tous nos partenaires : France Syrie entraide et ALISCIA.

       

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« Exil des Mémoires, Mémoires de l’Exil »

Le vendredi 26 janvier, Calima Rend hommage aux vieux immigrés du Haut Rhin par une exposition intitulé « Eil des Mémoires, Mémoires de l’Exil » qui  est le fruit de plus d’une année de travail de rencontre d’échange avec ces chibanis. une exposition pensé, photographié et réalisé par Calima

   

 

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Une rencontre avec les résidents des foyers Adoma

 

ATMF Gennevilliers a participé, le 17 octobre 2017, à la réunion des résidents des trois foyers  de Gennevilliers ( Chandon, Brenu et Chausson) qui continuent à réclamer des solutions concrètes à leurs problèmes de logements.

      

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Les semaines de l’égalité 2017

Le 21 septembre 2015, le Conseil des prud’hommes de Paris a rendu sa décision sur le plus massif et le plus long procès contre les discriminations en France. Cette décision est historique : 842 cheminots marocains, c’est-à-dire 842 familles ont été reconnues et rétablies en droit. D’abord le droit à leur dignité.
Désormais ils ne sont plus considérés comme étant inférieurs à leurs collègues français. Ensuite le droit à l’égalité. Ils ont désormais le même statut de cheminots. Enfin, ils ont obtenu une réparation financière pour compenser les discriminations dont ils ont été victimes en matière de déroulement de carrière, de calcul de retraite, d’accès à la formation, d’accès aux soins et de facilités de circulation, ainsi que le remboursement des frais de justice. (la SNCF a fait appel depuis, et la délibération des juges est prévue pour janvier 2018))
Dans chaque page du jugement, la SNCF a été déboutée, condamnée et la nature de sa pratique jugée discriminatoire reconnue par un tribunal. 40 ans de discriminations qui touchent la vie et la santé de 2000 cheminots, parce qu’ils ont un infra-statut et parce qu’ils sont immigrés.

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Des morts sans sépulture

 

                                                     Un jour d’octobre 1961, la Seine a rougi d’un crime d’Etat.
Depuis, dans le silence et l’obscurité de ce même Etat, des femmes et des hommes meurtris par leur dignité arrachée se souviennent. Chaque 17 du dixième mois de chaque année, ils se retrouvent sur un pont qui enjambe la mémoire de l’eau.
Avec des fleurs à la main, avec le regard perdu au loin pour laisser réémerger ces morts sans sépulture, ils et elles témoignent. De pont en pont, d’Argenteuil à Nanterre, de Colombes à Gennevilliers, ils tissent les souvenirs avec le fil de la justice.
Rien, pas même le temps qui emporte les chibanis et les chibanias, ne dissout l’horreur perpétrée par l’Etat français. Rien, parce que tout nous y renvoie : des crimes policiers qui visent d’abord les enfants héritiers de l’immigration aux meurtres de milliers de migrants, organisés chaque année par la France et les autres gouvernements de l’Union Européenne. Des migrants qui fuient la misère et la guerre orchestrées par l’Occident.
Hier la Seine, aujourd’hui la Méditerranée, à son tour devenue le plus grand cimetière sans sépulture.
Rien ne nous fera oublier car tout fait écho au prix payé par ces Algériens et Algériennes qui se battaient pour l’indépendance.
 Rien ne nous fera oublier car d’autres peuples sous d’autres latitudes se battent pour la même indépendance et subissent les mêmes crimes racistes coloniaux, impérialistes.
 Rien ne nous fera oublier car sur les murs d’Argenteuil, l’affiche de monsieur Ali Ziri, même défraîchie avec le temps, résiste aux vents mauvais. Ali, 69 ans, tué par la police nationale un jour de printemps 2009, avait 20 ans ce jour d’automne 1961. Il savait ce que la police avait fait, il n’imaginait pas ce qu’elle ferait encore tant d’années plus tard. Là encore, lorsqu’il s’agira de condamner la police nationale, ses proches entendront la justice prononcer : « non-lieu ».
D’hier à aujourd’hui, nous poursuivons ce chemin de larmes et de recueillement car la douleur gronde encore dans nos corps. Mais nous poursuivons ce chemin de dignité en exigeant la reconnaissance de ces crimes d’Etat et la condamnation de l’Etat.
Nous ne voulons plus de ces plaques de rues, de places ou de ces frontons d’écoles et autres institutions d’Etat portant le nom d’esclavagistes et de colonialistes.
                   Il est temps de rendre hommage à celles et ceux qui ont mis leur vie au service de la lutte pour l’égalité et la dignité.
                                                 Ce 17 octobre, nous le ferons pour eux, parce qu’ils nous ont faits.
Argenteuil, 1er octobre 2017.
17 octobre 1961

17 octobre 2017     
Collectif citoyen « 17 octobre 1961 » d’Argenteuil, pour la 56 ème commémoration.
Mardi 17 Octobre 2017 à Argenteuil.

A 19h, Hommage aux morts sur le Pont d’Argenteuil.

A 20h, Projection du film « Les balles du 14 Juillet 1953»
de Daniel Kupferstein à la Maison des jeunes,
3 rue des Gobelins.

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Migrant-e-s âgé-e-s, les oublié-e-s de l’histoire

 

 

LES MIGRANT−E−S ÂGÉ−E−S, font partie de l’Histoire de France. Elles/Ils questionnent en miroir de par leurs trajectoires, les conditions de vie qui leur ont été faites ou sont faites, la relation que la société française entretient avec les groupes et les populations dominés en gé-néral. Sans ou avec peu de droits, mis au banc, invisibles… une relégation permanente, une déshumanisation et une atteinte fondamentale de l’intégrité de femmes et d’hommes qui ont construit avec leur force de travail, leur énergie et leurs rêves, la France d’hier et aujourd’hui ! Cette rencontre croise – de manière critique et ouverte – les regards de témoins, d’historiens, d’anthropologues, d’artistes, de juristes et d’acteurs associatifs et militants tout en proposant des pistes de réflexion et d’intervention pour un traitement égalitaire et une réelle reconnais-sance des « migrant-e-s âgé-e-s », et des personnes âgées en général.

 

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Migrant-e-s âgé-e-s, les oublié-e-s de l’histoire