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Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.

Argenteuil, 21 juin 2018.
Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme condamne la France, 9 ans après.
 
            L’arrêt de la CEDH publié le 21 juin 2018, condamne l’Etat Français pour  « négligence » dans la mort de Monsieur Ali Ziri, suite à son interpellation par la Police Nationale à Argenteuil, le 9 juin 2009.  Cette condamnation est une victoire de notre combat pour la justice, actant l’évidence de la responsabilité policière dans le processus mortel de Monsieur Ziri, que beaucoup considèrent comme un lynchage.
La Cour Européenne condamne « l’attitude générale et le comportement des policiers », du commissariat d’Argenteuil, et déclare que « l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (qui garantit le droit à la vie) a été violé », ce qui acte en langage courant, que les policiers ont causé la mort de Monsieur Ziri par le pliage asphyxiant subi pendant de longues minutes dans le véhicule de police, alors qu’il était menotté dans le dos, et ensuite par son abandon sur le sol du commissariat. Rappelons qu’interpellé à 20h 35, il ne fut emmené à l’hôpital qu’après 22 h., et constaté en arrêt cardiaque à 22h. 45 par un médecin, alors que les 2 policiers qui l’accompagnaient « n’ayant pas de connaissances médicales pouvaient penser qu’il dormait ».
La Cour Européenne  inflige un désavoeu cinglant à la justice  française qui par 4 non-lieux successifs a couvert cette « négligence » de la vie de Monsieur Ziri. Elle relève que « le juge d’instruction n’a pas lui-même réalisé les actes d’enquête, confiant les interrogatoires des agents en cause et des témoins à l’IGPN ».  En effet les juges n’ont entendu ni les policiers interpellateurs, ni les témoins, ils n’ont pas visionné la video de l’arrivée au commissariat,  pas non plus organisé de reconstitution !
 Pour la famille et Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, le verdict de Cour Européenne est une réparation après les années de déni de justice de la France.  Cependant il n’éteint ni la souffrance, ni l’indignation profonde, ni le sentiment de révolte, que des vies puissent être « négligées » en France, en l’occurrence celle d’un « chibani », comme  le sont aux Etats-Unis  celles « qui ne comptent pas ».
     
Le combat continue contre le racisme, pour une société juste, fraternelle, de droits égaux pour tous et toutes, avec l’ensemble des collectifs de défense des victimes de violences policières et toutes « les petites gens », qui n’ont pas « lâché l’affaire », face aux  empêchements  des gouvernants  successifs pour l’étouffer.

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Argenteuil : un dernier espoir pour la famille d’Ali Ziri

images« On croyait l’affaire Ali Ziri terminée. Ce retraité algérien est mort le 11 juin 2009 à Argenteuil, deux jours après une arrestation houleuse par la police. Une première autopsie avait conclu à une « fragilité cardiaque » et confirmé la « forte alcoolémie » du sexagénaire. Une contre-expertise révéla finalement la présence de 27 « hématomes de 12 à 17 cm » sur le corps.

Après six années de procédure, la Cour de cassation a validé il y a un an le non-lieu prononcé par la cour d’appel de Rennes en décembre 2014 à l’encontre des policiers mis en cause. Mais l’affaire pourrait désormais rebondir devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). C’est en tout cas l’espoir de Stéphane Maugendre, l’avocat de la famille, qui a saisi la juridiction à l’été 2016, considérant que « l’Etat français n’a pas instruit correctement le dossier ». « La CEDH a transmis la requête à l’Etat français qui vient de répondre ne pas être favorable à un règlement amiable de cette affaire, explique le conseil. Je dois désormais transmettre mes observations. On devrait être convoqué pour une audience

Et l’avocat d’énumérer, selon lui, les manquements dans l’instruction : « J’avais demandé que les juges entendent eux-mêmes les policiers, qu’une reconstitution en présence des experts et des policiers ait lieu et que la bande-vidéo de l’arrivée au commissariat soit visionnée. Rien n’a été fait. La France a déjà été condamnée pour mauvaise instruction dans une affaire similaire. » Stéphane Maugendre espère ainsi que la cour s’appuiera « sur l’avis du dernier expert ». « Il avait déclaré qu’Ali Ziri était décédé suite à un arrêt cardiaque dû à un phénomène d’asphyxie causé par la technique du pliage (NDLR : qui consiste à faire pression sur le haut des cuisses afin que la tête soit sur les genoux) pratiquée par les policiers, rappelle-t-il. La cour exige une instruction impeccable lorsqu’une personne décède alors qu’ielle est entre les mains de la police. »

  Le Parisien.fr

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Soirée de clôture du Festival international du film des Droits de l’Homme à Strasbourg

L’ATMF Strasbourg vous invite à participer à la soirée de clôture du Festival International du Film des Droits de l’Homme (FIFDH). Dont le Collectif d’Ailleurs nous sommes d’ici (dont fait partie l’ATMF Strasbourg) est partenaire.

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Le Film « Qui a tué Ali Ziri ?  » de Luc Decaster sera projeté le mercredi 25 novembre 2015 à 20h à la Maison des Associations de Strasbourg* dans le cadre de ce festival.

Résumé du film :

Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. «Arrêt cardiaque d’un homme au coeur fragile», déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent « Justice et vérité » après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire. Au-delà d’une affaire de justice, Luc Decaster s’est attaché à représenter ce qu’une telle affaire suscite à l’intérieur d’une ville de banlieue ordinaire.
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La projection sera suivie d’un débat en présence de Fouzia HAMHAMI du Collectif « Justice et Vérité pour Ali Ziri« . La famille de Hocine Bouras sera également présente pour témoigner. Nous rappelons que Hocine Bouras a été tué d’une balle dans la tête, par un gendarme volontaire, lors de son transfert de Strasbourg vers Colmar le 26 août 2014.

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Rencontre avec Haytam Andaloussy, Auteur du livre « La Colère interdite »

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Synopsis : « Ali Ziri, un retraité de 69 ans, décède à l’hôpital suite à son interpellation par la police nationale. Le sexagénaire est peut-être victime d’une bavure policière. Un collectif de soutien à la famille est mis en place pour connaître la vérité et obtenir la justice sur cette affaire. C’est le combat du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri » que raconte ce livre. Inspirée d’un fait réel, l’histoire aborde la question des violences policières (…) »

 

Bonjour Haytam, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis un ouvrier en préretraite depuis 2012, par le biais du « décret amiante ». En effet, ce décret m’a permis, comme à de nombreux ouvriers de l’industrie et des chantiers navals, de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité. Cela m’a permis également de bénéficier de temps libre pour m’engager dans des activités bénévoles à l’ATMF.

 

Justement, quand et comment as-tu découvert l’ATMF ?

Je suis devenu membre de l’ATMF quand je l’ai découverte, au moment des grandes mobilisations qu’elle avait organisées pour Gaza en 2010. D’abord simple sympathisant, je suis devenu militant en 2011. Désormais, je suis membre du Conseil d’administration et du Bureau de l’ATMf Argenteuil, et membre du Conseil d’administration de l’ATMF National. A Argenteuil, je m’occupe surtout de l’aide aux devoirs, ainsi que de la permanence sociale avec un autre bénévole.

 

Quand as-tu entendu parler pour la première fois de l’affaire Ali Ziri ?

Hélas, lors de son décès, je n’en avais pas entendu parler et je ne connaissais pas encore l’ATMF. C’est à partir de 2011 que j’ai commencé à bien suivre cette affaire. Comme l’ATMF Argenteuil a vraiment pris les choses en main pour créer le collectif « Vérité et Justice pour Ali Ziri », j’ai pu m’impliquer.

 

A partir de là, tu as eu envie de raconter cela dans un livre ?

La rédaction du livre a vraiment commencé il y a un an. Après le pourvoi en Cassation de cette affaire, qui était inespéré pour nous, un membre du comité a proposé que l’on trouve un moyen pour laisser une trace de tout ce que l’on avait fait. J’ai tout de suite pensé à l’idée d’écrire un roman, plutôt que de simples comptes-rendus de nos actions. J’ai d’abord rédigé un chapitre que j’ai montré aux trois membres du collectif qui s’étaient engagés avec moi dans cette tâche, pour qu’ils me donnent leur avis. Après leur validation, j’ai continué à écrire tous les chapitres.

 

Comment les membres du collectif ont-ils participé à ce travail ?

La rédaction était un travail « en solo », puisque pour des raisons de style, je trouvais plus judicieux qu’il n’y ait qu’un seul rédacteur. L’ATMF a fait un gros travail en m’ouvrant non seulement ses archives, mais aussi en m’aidant à trouver des informations sur le sujet. Je me suis beaucoup entretenu avec les membres du collectif, pour qu’ils me racontent toutes les étapes de cette longue bataille, notamment des anecdotes. J’ai aussi profité de documents inédits compilés par Pierre, un ancien militant du NPA, qui a effectué un véritable travail « d’écureuil « ! En effet, il a gardé tout ce qu’il avait sur le sujet chez lui : tracts, affiches, coupures de presse… Et enfin, étant moi-même impliqué dans cette longue bataille judiciaire depuis plusieurs années, j’ai ajouté au récit mes souvenirs personnels.

Quelle démarche as-tu suivie pour écrire ce livre ? Quelle était ta « philosophie » dans tes recherches et la rédaction de ce roman ?

Je voulais que ce roman aille au-delà du drame terrible vécu par les proches d’Ali Ziri. Ce livre parle de cela, bien sûr, mais aussi d’histoires d’hommes et de femmes qui se sont engagés pour la justice et la vérité. Ce livre constitue un hommage à toutes ces personnes – connues ou anonymes – qui se battent contre les violences policières.

De plus, j’ai tenté de replacer les circonstances de la mort d’Ali Ziri et de notre lutte dans un contexte bien particulier : depuis 2009, il y a eu de nombreuses échéances électorales, qui ont tourné autour des mêmes thématiques (immigration, islam, terrorisme, violences dans les cités…) avec des amalgames et un traitement qui n’a fait que créer un climat anxiogène. Aujourd’hui, les familles de religion musulmane, et plus particulièrement les mamans, ont peur et sont stigmatisées.

Finalement, ce roman est une dénonciation du racisme ambiant et de tout ce que l’on fait subir à une population dite « issue de l’immigration ».

 

Ton roman est préfacé par Monseigneur Jacques Gaillot. Qui est-ce ?

Monseigneur Gaillot est un religieux engagé dans plusieurs causes, notamment la défense des sans-papiers et des sans-logis, et la lutte contre les violences policières. Il s’est beaucoup investi dans la lutte pour la vérité sur la mort d’Ali Ziri, c’est d’ailleurs lui qui a dévoilé la plaque apposée à son nom à Argenteuil.

Sa position de « prêtre rebelle » lui a d’ailleurs valu une mise au placard par l’Eglise : il a été nommé évêque de Partenia. Si vous ne connaissez pas cet endroit, c’est normal ! Ce diocèse a disparu au Ve siècle et nul ne connaît sa localisation exacte… Cette mise au placard a eu lieu juste après son coup de gueule contre les lois sur l’immigration passée alors que Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur. Officiellement, cette nomination dans un diocèse fantôme est due à son opposition à la doctrine de l’Eglise… Cet évêque est quelqu’un d’original, très humain et qui ne craint pas la vindicte de l’opinion. Il m’a non seulement fait le plaisir d’accepter de préfacer mon livre, mais je lui dois aussi l’idée de mettre des sous-titres à chaque chapitre. Il y en a un par exemple, que j’ai intitulé « une larme d’eau douce dans un océan salé ». Il est dédié à toutes les personnes, comme Fouzia et Liliane à Argenteuil, qui apportent un peu de douceur dans un monde de grande détresse.

 

Et pour finir, comment peut-on se procurer ton roman ?

Il est disponible sur le site de l’éditeur, Edilivre, et sera bientôt disponible sur les sites principaux des libraires en ligne : Fnac.com, Chapitre.com, Amazon…

La solution la moins onéreuse consiste à passer par l’ATMF Argenteuil pour bénéficier d’un prix (15 euros au lieu de 17,5).

 

La Colère interdite, Edilivre, Saint-Denis, 2015, 214 pages.

Propos recueillis par Alice Gagnant

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Sixième anniversaire de la mort d’Ali Ziri

Rassemblement le vendredi 12 juin à partir de 20h30 (Esplanade Europe, Dalle du Val d’Argenteuil)

Le 18 mai dernier, la Cour d’appel de Rennes a relaxé les policiers, incriminés dans la mort de Zyed et Bouna. 10 ans après, la justice dit aux familles que la police n’y est pour rien dans la mort de leurs enfants.

C’est la même cour d’appel de Rennes qui, le 12/12/2014, a confirmé le non-lieu pour les policiers dans la mort d’Ali Ziri, non-lieu que la Cour de Cassation avait remis en cause pour défaut d’instruction !

La liste des morts aux mains de la police ne cesse de s’allonger, celle des non-lieux de policiers aussi !

Les policiers sont-ils définitivement au-dessus des lois et rendus intouchables par le pouvoir des juges ?

Comme aux USA, la justice disculpe la police ! Les citoyens ne peuvent accepter ni ce fonctionnement de la police, ni ce fonctionnement de la justice.

La famille d’Ali Ziri et le Collectif Vérité et Justice continuent le combat, un nouveau pourvoi en Cassation a été engagé.

Nous continuerons à crier Vérité et Justice pour Ali Ziri !

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Pour découvrir cette soirée de mobilisation :

https://www.youtube.com/watch?v=cqU5Hmdj8Ik

 

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Soutenez le documentaire « Qui a tué Ali Ziri ? »

Le réalisateur Luc Decaster a suivi pendant cinq années l’affaire Ali Ziri, chibani décédé suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil en juin 2009. A travers cette affaire, il interroge sur les autres histoires de violences policières et interroge la « justice particulière » mise en place lorsque des policiers sont en cause. Sans soutien financier, ce film ne pourra être projeté : c’est pourquoi l’équipe qui l’a réalisé lance aujourd’hui une levée de fonds afin de permettre sa sortie et sa projection.

« Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil,Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise. L’autopsie révèle alors 27 hématomes et la mort par asphyxie suite à l’utilisation d’une technique d’immobilisation interdite depuis 2003.

 Durant cinq années, le cinéaste Luc Decaster a filmé le combat de tous ceux qui refusent le procès bâclé, après cette mort que certains considèrent comme un lynchage.

Pourquoi ce film ?

 La recherche et le questionnement autour des conditions de la mort de cet homme sont à l’origine du film. Trop de questions subsistent, alors que trois juges d’instruction se sont succédé sur le dossier :

Pourquoi les juges refusent-ils de faire une reconstitution des faits ?

Pourquoi refusent-ils de visionner l’enregistrement de la caméra de surveillance du commissariat ?

Pourquoi refusent-ils d’auditionner les témoins civils présents au commissariat ce soir-là ? »

Pour soutenir le film « Qui a tué Ali Ziri ? », rendez-vous sur la page : http://www.kisskissbankbank.com/qui-a-tue-ali-ziri-une-histoire-et-un-film-etouffes

 

Ali Ziri

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ILS VEULENT ENTERRER LA VERITE !

Suite au décès de Monsieur Ali Ziri, 69 ans, mort à Argenteuil, le 11 juin 2009,

Suite à « un arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui dorsal »,
dit l’Institut médico-légal de Paris, le 24 juillet 2009,

Suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil, 2 jours avant, le 9 juin 2009, avec son
ami Arezki Kerfali,

Suite au « manque de discernement des policiers interpellateurs qui n’étaient pas sans conséquence
sur l’état de santé de Monsieur Ziri » et suite au « traitement inhumain et dégradant », selon l’avis
de la C.N.D.S., dont ont été victimes les deux sexagénaires,

Suite au refus des juges d’instruction d’auditionner les policiers interpellateurs,

Et suite à la plainte pour outrage déposée par ces mêmes policiers contre Monsieur Kerfali, victime
pourtant, et témoin du drame, appelé ainsi à comparaître au tribunal de Pontoise, le jeudi 8 mars 2012 à 9 heures,

Suite au non-lieu requis par le Parquet de Pontoise le 6 janvier 2012, dans « l’affaire Ali Ziri »,

Suite à l’injonction du Préfet du Val d’Oise faite à la mairie d’Argenteuil de bien vouloir procéder au retrait de la plaque en hommage à Ali Ziri, posée par le collectif avec le soutien appuyé, faut-il le rappeler, de la municipalité, le 14 janvier 2012,

Suite enfin à la dépose de cette plaque commémorative par cette même municipalité, le 1er février 2012,

Le collectif « Vérité et Justice » pour Ali Ziri, composé d’une trentaine d’organisations politiques, syndicales et associatives, et de citoyens, appelle à une marche de protestation,

le samedi 11 février 2012, à 14 heures, qui partira du parc de la mairie d’Argenteuil en direction de la Sous-préfecture.

SOYONS NOMBREUX !

Non, la vérité ne peut et ne doit pas être enterrée !
Le collectif Ali Ziri

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L’Etat ordonne le retrait d’une plaque en hommage à Ali Ziri

Suite aux pressions de syndicats de police, le préfet
du Val-d’Oise a ordonné hier au maire d’Argenteuil de
retirer une plaque, déposée le 14 janvier 2012 par un
collectif, en mémoire d’Ali Ziri, un retraité algérien,
décédé en juin 2009 après son interpellation.

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