Association des Travailleurs Maghrébins de France
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FESTIVAL DU BOUT DES RIVES – 8EME EDITION DU 04 AU 14 DECEMBRE 2018

 

Dans le cadre de la 8 ème édition du Festival du bout des rives, ATMF Nancy a organisé le 4 décembre 2018 à Nancy  une Conférence/débat animé par Razika ADNANI  sur le thème « Islam, les défis de la réforme »

Razika ADNANI  : « On ne peut pas parler de réforme de l’Islam sans interroger les textes du Coran. Arrêtons avec les reformes tournées vers le passé ! »

Le débat était d’une grande qualité puisque la plus part des intervenants ont enrichis le débat par des questions variées et des réflexions judicieuses autour de la nécessité d’adapter l’Islam à notre époque et notamment interroger les textes sur la place de la femme musulmane et encore l’héritage tant décrié par les sociétés musulmane.

 

Projection du film « Dépaysés les chibanis en Meuse » de Kamel MAAD :

Synopsis :

Les Chibanis sont des travailleurs d’origine nord-africaine (maghrebins) arrivés en France dans les années 60. La France avait des besoins humains dans différents corps de métier (maçonnerie, bûcheronnage, mines,…) et notamment en Meuse.

Ce documentaire retrace 16 témoignages de Chibanis et leur parcours en Meuse. Il permet de comprendre pourquoi et dans quelles conditions ces hommes ont été accueillis et le respect qu’ils manifestent aujourd’hui à la France. C’est cette histoire qu’ils ont envie de transmettre…

Beaucoup d’émotion en regardant ces chibanis de la Meuse qui parlent de leurs vies de jeunes au bled et leur périple en France depuis les années 60 entre joie et amertume.

Soirée multiculturelle : Solistes syriens, flamenco, Danse égyptienne « Tanoura » et musique orientale/maghrébine « Chaabi »

Le vendredi 14 décembre : Clôture de la 8eme édition du festival du Bout des Rives organisé par l’ATMF de NANCY. Devant presque 300 personnes, la soirée multiculturelle était d’une grande qualité : Deux jeunes virtuoses syriens ont commencé la soirée en envoûtant les spectateurs par des airs d’une finesse indescriptible suivi du groupe flamenco qui nous a enchantés et transporté le temps du spectacle en Andalousie. Apres la pause, nous voilà ébahit par la Tanoura d’un pharaon venu du Caire, Bouchra, Halima, Jamal et Noureddine nous ont gratifié d’une prestation orientale et maghrébine en produisant des grands classiques qui ont fait danser grand et petit. Un grand merci à tous les artistes et à tous nos partenaires : France Syrie entraide et ALISCIA.

       

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Journée rencontre solidarité le 24 novembre 2018 à Aix en Provence

L’ ATMF d’ Aix en Provence vous invite à une rencontre le samedi 24 novembre 2018 à la salle de bois de l’aune, 1 rue bis place Scheolcher 13090 Aix en Provence.

PROGRAMME :

  • 16h30 :  Chant  contre le racisme : 

                                 – Duo   José LANDA et MAAFA

  • 17h00 :  Rencontre/débat

L’immigration au centre des débats politiques :

                                 – Nacer EL IDRISSI : ATMF

 

Mouvements populaires au Maroc :

                                 – Khalid JAMAÏ : Journaliste et Ecrivain Marocain

                                 – Boualam AZAHOUM  : ATMF / FCSMR France

 

  • 19H 30 : PAUSE / REPAS –  Boissons –  Gâteaux…
  • 21h00 :  Chants et musiques  avec le groupe JUKIN MAMAS
  • 22h00 :  Orchestre CHAABI

 

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Festival des solidarités

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Pour une éducation partagée

PACE/ATMF a organisé un séminaire dans le cadre de la semaine de la parentalité et du REAAP « Etre parent, une aventure! » ; le 14 novembre 2018  sous le thème de la Co éducation, Consacré à mettre en débat.
La co-éducation s’agit d’associer les parents aux actions éducatives entreprises par le personnel d’éducation à l’école.
La coéducation permet la coopération entre parents d’élèves et professionnels de l’éducation. Il est important aujourd’hui de donner toute sa place aux parents surtout ceux dit « éloignés » de l’école.
avec la  participation Mahfou Diouf Spécialiste en développement de pratiques professionnelles et sociales par la recherche-action. Il travaille pour Aide et Action, une ONG de solidarité internationale qui intervient dans 19 pays dont la France. Originaire du Sénégal, où il a travaillé plusieurs années, il est basé à la direction France-Europe, à Paris.

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Yémen : briser le silence et faire cesser les livraisons d’armes

La guerre civile au Yémen est devenue depuis 2015 une guerre internationale, avec notamment l’intervention des forces armées de la coalition menée par l’Arabie Saoudite et
les Emirats Arabes Unis, dans les airs, sur terre et sur mer.
Plus que les combats, ce sont les attaques aériennes en particulier contre les civils et les infrastructures vitales, les hôpitaux, les marchés, les écoles, qui font des victimes par
milliers. La misère gagne, la malnutrition progresse, les secours essentiels destinés à ces populations ne leur parviennent qu’insuffisamment et irrégulièrement, malgré les
exhortations des Nations Unies pour des « corridors humanitaires». Les enfants sont les premières victimes de cette situation.
La France, comme d’autres pays, est un important fournisseur d’armes et de munitions qui sont utilisées dans la région, notamment par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. De
telles exportations d’armes sont régies par le Traité international sur le commerce des armes (TCA) qui a force de loi dans notre pays depuis sa ratification par le Parlement français le 2
avril 2014. Il précise que de telles exportations d’armes ne peuvent avoir lieu si celles‐ci servent à commettre des crimes de guerre, actes graves de violence contre les femmes et les
enfants, ou à en faciliter la commission (article 7 du traité).
La situation au Yémen a provoqué, dans de nombreux pays exportateurs d’armes vers les belligérants des débats et enquêtes, parlementaires notamment, sur les conditions
d’exportation et d’utilisation de ces armes, en Suède, aux Pays Bas, en Belgique, au Royaume
Uni, en Allemagne… ainsi qu’aux Etats‐Unis (non signataires du TCA). Le Parlement européen a voté une résolution dès novembre 2017 et s’est prononcé récemment pour la fin des
transferts d’armement vers l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.
Un tel débat doit aussi avoir lieu en France. De nombreuses organisations non gouvernementales dont les sections françaises d’Amnesty International, de Human Rights
Watch et de Handicap international, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Action contre la faim, etc. ont réclamé une commission d’enquête sur le
respect des engagements internationaux de la France dans le cadre de ses exportations
d’armes aux belligérants du conflit au Yémen. Une telle commission a été demandée par des dizaines de parlementaires de toutes opinions depuis avril 2018 (résolution 856).

Il n’a jusqu’à présent, pas été fait droit à leur demande, si ce n’est sous la forme très limitée d’une mission d’enquête.
Le groupe d’expert mandaté par l’ONU sur la violation des droits de l’homme au Yémen a rendu un rapport en septembre 2018 évoquant des crimes de guerre. Au terme de l’article 7‐ 7 du TCA,

la France se doit de réexaminer ses autorisations d’exportations d’armes et de munitions qui pourraient contribuer à ces crimes, en particulier aux Emirats Arabes Unis et à
l’Arabie Saoudite. Qu’en est‐il ?
Nous dénonçons le silence complice du gouvernement français. Nous demandons que la France conformément au dernier vote du Parlement Européen et au TCA,

en toute indépendance, cesse toute livraison d’armes aux belligérants, de même que toute maintenance des chars, avions et autres matériels livrés à ces pays par la France.
Nous exigeons qu’une enquête parlementaire soit ouverte quant à l’implication possible de soldats français dans le conflit.
Contre l’application par les belligérants d’une stratégie de la famine, nous demandons au gouvernement français de faire pression sur les belligérants pour qu’ils respectent les résolutions

de l’ONU quant à l’accès des secours humanitaires aux populations concernées, pour qu’ils cessent les combats et ouvrent des négociations immédiates.

ACDA ‐ AFD international ‐ ATMF ‐AIDL – ATTAC ‐ CEDETIM ‐ Collectif ni
Guerre ni état de guerre – CRLDHT ‐ EELV –Ensemble ‐ Femmes plurielles ‐

Fondation Frantz Fanon – Forum Palestine Citoyenneté ‐ FTCR – GDS ‐
Génération.s ‐ IPAM – Médecins du monde ‐ MRAP ‐ Nouvelle Donne ‐ NPA‐
Observatoire des armements ‐ PCF‐ PCOF – PIR ‐ PRCF‐ PG – Salam for Yémen ‐
Solidaires – SumOf US – Survie ‐ UJFP
Signatures personnelles :
Etienne Balibar Philosophe‐ Jean‐Paul Chagnollaud Professeur émérite des
universités ‐ Pierre Barbancey Grand reporter à l’Humanité ‐Edwy Plenel
Journaliste ‐ Denis Sieffert Journaliste ‐ Alain Gresh Directeur du journal Orient
XXI ‐ ‐ Pouria Amirshahi directeur Politis ‐ Daniel Mermet journaliste écrivain –
Bernard Dreano président du Cedetim – Kaddour Hadadi (HK) Musicien –
Gilbert Achcar Sociologue ‐ Catherine Samary économiste ‐ Franck
Gaudichaud, enseignant‐chercheur ‐ Alain Massé Ancien directeur Radio
France‐ Sébastien Nadot député LREM – Clémentine Autain députée – Jacques
BOUTAULT, maire du 2e arrondissement de Paris ‐ François Burgat Directeur de
recherches CNRS ‐ Rony Brauman Ex‐président de MSF ‐ Ludivine
Bantigny Historienne ‐ Patrick Viveret Philosophe ‐ Marie Christine Vergiat
Députée européenne ‐ Gérard Filoche GDS ‐ Pierre Khalfa Economiste membre
de la Fondation Copernic ‐ Tarek Benhiba Président de la FTCR ‐ Claude
Touchefeu Conseillère municipale de Toulouse, GDS ‐ Jean‐Yves Lalanne Maire
de Billère, GDS ‐ Francis Sitel Ensemble ‐ Roland Merieux Ensemble ‐ Michel
Bock maire adjoint honoraire de Guyancourt ‐ Frederic Brun ‐ Nabil Ennasri
Chercheur ‐ Olivier le Cour Grandmaison Universitaire ‐ Abderrahim Afarki
Bibliothécaire ‐ Abraham Behar Président de l’Association française des
médecins pour la prévention de la guerre nucléaire ‐ Monseigneur Jacques
Gaillot ‐ Christine Poupin Porte‐parole du NPA ‐ David Cormand Secrétaire
national EELV ‐ Pierre Laurent, sénateur, secrétaire national du PCF ‐ Lana
Sadeq Presidente du forum Palestine Citoyenneté ‐ Noha Khalaf Historienne ‐
Annie Lahmer Conseillère régionale EELV – Abdessalam Kleiche EELV ‐ Marie‐
Claude Simeone‐Senelle Directrice de recherche émérite au CNRS ‐ Pascal
Durand Député européen ‐ Anne Regourd Chercheuse CNRS ‐ Gérard Mordillat
Ecrivain ‐ Jean‐Luc Lecoq Député membre de la commission des Affaires
Etrangères ‐ Christine Prunaud, sénatrice, membre de la commission des
Affaires Etrangères ‐ Olivier Besancenot NPA ‐ Sonia Dayan Herzbrun
Professeure émérite ‐ Judith Bernard Journaliste ‐ Stathis Kouvélakis Professeur
en philosophie politique ‐ Philippe Gorcuff Enseignant‐chercheur ‐ Gustave
Massiah Militant altermondialiste ‐ Magali Sansonetti Gestionnaire CNRS ‐
Jeanne Zerner Administratrice CNRS ‐ Tahar Meddour CNRS ‐ Christian Chanard
Informaticien CNRS ‐ Claude Rilly Chercheur CNRS ‐ Mouhieddine Cherbib
CRLDHT ‐ Philippe Lamberts Député européen ‐ Bodil Valero Députée
européenne ‐ Sadek AlSaar Président Salam for Yémen ‐ Claire Monod
Conseillère régionale ‐ Yves Contassot Conseiller de Paris ‐ Dalal Abu Saud
Kleiche Ingénieure pédagogique e‐learning ‐ Martha Mundy Anthropologue ‐
Renée Le Mignot Coprésidente du MRAP ‐ Michèle Sibony UJFP – Abdelmajid
Mrari Directeur région MENA AFD International – Alima Boumediane Avocate
et ancienne parlementaire –

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Massacre judiciaire !

Suite au massacre judiciaire du  26 juin 2018 pendant lequel  de lourdes condamnations allant de 3 ans à 20 ans de prisons ferme ont été  prononcé à l’encontre des militant du Hirak du Rif au Maroc.

Notre association appel à un rassemblement de  solidarité le Samedi 7 juillet à la place Voltaire à ASNIERES  à  17h, et invite les citoyen(ne)s de la ville à joindre leurs voix à la notre afin de denoncer ce procés unique.

Par ailleurs une rencontre publique se tiendra  le jeudi  12 juillet à la salle  » Denise EMERY » à l’espace Des Grésillions à 18h30, et ce  afin de sensibiliser et mobiliser les citoyen(ne)s  de la ville, ainsi  que celui d’apporter son soutien au mouvement social du Rif.

Pour rappel, ces militants arrêtés entre le mois de mai et juillet 2017 à El Houceima dans la province du Rif au nord du Maroc, n’ont commis aucun délit sauf celui d’avoir participé au mouvement populaire et pacifique, que la région a connu apres la mort tragique du jeune poissonier Mohcine Fekri, broyé dans une benne à ordures, alors qu’il tentait de reccuperer sa marchandise le 28 octobre 2016.

Depuis le Rif a connu un mouvement qui ne cesse de soulever l’admiration des hommes et des femmes libres dans le monde, mais qui à travers ce procés révéle la veritable nature du régime au Maroc.

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HALTE A L’IMPOSTURE

 

 

COMMUNIQUE

 

Après les arrestations arbitraires dans des conditions équivoques et inhumaines, puisque des cas de tortures psychologiques et physiques avérés, au point de provoquer des décès, ont été constatés. Des procès fallacieux ont été fabriqués de toutes pièces pour aboutir, après des mois d’emprisonnement, à un semblant de jugement. Des sentences absurdes et iniques ont été prononcées, distribuant des années carcérales à l’encontre d’innocents manifestants, allant jusqu’à 20 ans, dont le seul reproche n’est autre que de manifester pacifiquement et civiquement pour revendiquer des droits légitimes, d’ordre social et économique pour une région délaissée.

Le jugement fallacieux prononcé par la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca ce mardi 26 juin 2018, rappelle la sinistre période des années de plomb. Celle d’un pouvoir makhzenien despotique et dictatorial. Les lourdes peines prononcées à l’encontre de manifestants pacifiques enlèvent le reste du vernis pseudo démocratique d’un pouvoir qui se veut libéral et moderne.

Un bref rappel des faits montre le visage cynique et arbitraire du pouvoir. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique/ Hirak qui s’est constitué, suite à l’assassinat du vendeur de poisson, le martyr  Mouhcine FIKRI, 28 octobre 2016, dans la ville d’Al Hoceima pour se généraliser à toute la région du RIF, au Nord du Maroc. Avec des soutiens à travers tout le pays. Les revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique du Rif , dont la construction d’un hôpital oncologique. Pour venir au bout de la glorieuse résistance de la région, durant les années 1920, les colonialismes franco-espagnols et leur acolyte, le pouvoir makhzenien, ont fait usage de gaz toxiques provoquant la mort et des suites cancérigènes pour les survivants et leurs descendances. A côté d’un hôpital, le Hirak demande la construction d’écoles, des lycées et un centre universitaire pour permettre à leurs enfants d’étudier et la mise en place d’une infrastructure permettant à la région du Rif d’avoir un niveau de développement convenable. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement populaire et pacifique, HIRAK, le pouvoir makhzenien employa la main forte, en envoyant une armada de son système répressif. Non pas pour assurer la sécurité des manifestations pacifiques, mais pour mettre la région en état de siège, en terrorisant les populations pacifiques et en arrêtant à la pelle les manifestations, avec l’usage de commandos durant la nuit et de les transporter d’Al Hoceima aux prisons de Casablanca, à plus de 500 km de distance. Tout cela, avec sa panoplie d’exactions, allant jusqu’à la torture et autres sévices durant des mois. Des procès ont été fomentés et des peines lourdes en dehors des règles d’une justice équitable, ont été prononcées. D’autres procès arbitraires sont en préparation et qui concernent des manifestants dans différentes régions, ainsi que leurs soutiens à travers le pays, vont suivre. Ceci, sans oublier, bien sûr, les journalistes détenus pour leurs opinions exprimées en ce qui concerne le HIRAK.  .

Les organisations signataires dénoncent :

  • L’usage des sévices psychologiques et physiques, qui font partie de la torture
  • Les sentences des peines fallacieuses prononcées à l’encontre des manifestants pacifiques du HIRAK
  • Le retour aux pratiques des années de plomb, à savoir la répression généralisée
  • L’approche sécuritaire comme unique système politique

Elles apportent:

  • Le soutien aux luttes sociales des masses populaires dans les villes et dans les zones marginalisées
  • La solidarité aux détenus politiques au Maroc et exige leur libération immédiate

Elles appellent à deux RASSEMBLEMENTS :

Le VENDREDI 29 juin à 18h30, devant l’ambassade du Maroc à Paris. Métro, Trocadéro

Le SAMEDI 30 juin à 16h00, sur l’esplanade des droits de l’homme à Trocadéro à Paris, Métro : Trocadéro

PARIS, jeudi le 28 juin 2018

 

LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES:

  1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)
  2. Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
  3. Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
  4. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  5. Comité de Soutien au Mouvement Rifain ( CSMR | Paris)
  6. AMDH Paris/IDF
  7. Association TAMAYNUT (France)
  8. Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE
  9. Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
  10. La Voie Démocratique (Région Europe)
  11. Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
  12. Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
  13. Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
  14. Association des parents et amis des disparus au Maroc – (APADM)
  15. Association TIDI – France
  16. Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière

 

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Communiqué

 

 

Suite au verdict du procès des militants du Hirak du Rif dans la nuit 25 au 26 juin 2018, après 9 mois de procédure sans que les critères minimaux de justice et du droit de la défense n’aient été respectés, des peines ubuesques ( 1 à 20 ans de prison) avec des chefs d’inculpation pléthoriques et imaginaires, l’ATMF se déclare scandalisée de cette condamnation de militants qui n’ont rien fait d’autre que de lutter pacifiquement pour les droits les plus élémentaires et les plus légitimes (droit à l’éduction, à la santé, à la mobilité, au travail et culturels).

C’est le retour, de la pire des manières, des années de plomb que d’aucuns ont pu croire révolues. L’ATMF dénonce la répression des mouvements sociaux et la criminalisation des militants, des syndicalistes, des artistes et journalistes (Jerada, Zagora…)

Nous exigeons la libération immédiate de ces prisonniers et la satisfaction des revendications du Hirak, ainsi que la libération de tous les autres prisonniers et l’abandon de toutes les poursuites.

Nous exhortons les opinions publiques internationales et les institutions des droits de l’homme (ONU) à œuvrer et se mobiliser pour contraindre le régime du Maroc à cesser la répression, respecter les droits de l’Homme et se conformer au traitées et conventions internationales qu’il a ratifiées.

L’ATMF réaffirme son soutien au Hirak du Rif. Elle appelle tous ses millitantEs, ses associations membres  et tous ceux qui œuvrent pour les Droits de l’Homme à soutenir les familles des prisonniers et à se joindre à toutes les mobilisations et les manifestations en cours en France et en Europe : Paris, Lille Strasbourg, Montpellier, Genève, Bruxelles, Espagne, Pays-Bas…

Paris 29/06/2018

ATMF

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Des figues en Avril

Dans le cadre de son cycle Cinéma de L’Immigration ATMF Gennvilliers  a programmé  Mercredi 20 juin à 20h30,  le dernier film de Nadir DENDOUNE « Des figues en Avril » au cinéma Jean Vigo.
Ce film hommage à sa maman Messaouda Dendoune est le récit de toute personne qui fait face à l’exil, avec des mots simples mais surtout vrais,Nadir nous fait renter tout en pudeur dans l’intimité de cette femme courage,à l’image de nombreuses femmes immigrées qui comme dit le proverbe kabyle » Femmes montagnes de patience ». construisent tout les jours une autre France.
Beaucoup de monde sont venus pour voir  ce film qui est parti avec peu de moyens et qui fait le tour de la France depuis sa sortie.

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NOUS SOUTENONS LES 3 DE BRIANCON OUI à L’ASILE, NON A LA LOI COLLOMB

Nous serons tous une « bande organisée » autour des militant.e.s de la Solidarité.

Le 21 avril les militants d’un groupe d’extrême-droite suprématiste « Génération Identitaire », a mis en scène au col de l’Echelle (05) une opération de « blocage des frontières » entre la France et l’Italie, interdisant l’accès à des personnes épuisées par un trajet en montagne, les mettant ainsi potentiellement en danger. Cette action fut largement diffusée sur les réseaux sociaux à renfort de commentaires xénophobes

Le lendemain, une manifestation de 150 habitants des vallées frontalières, engagés dans la solidarité concrète avec les migrants transitant dans cette région, traversent symboliquement la frontière de Clavière jusqu’à Briançon, pour protester contre la militarisation de la frontière et la non prise en charge des personnes mineures ou en demande d’asile par les autorités. La gendarmerie française effectue alors 6 interpellations arbitraires. Trois personnes seront relâchées et trois autres sont en liberté provisoire, en Savoie et à Marseille. Elles sont poursuivies pour « avoir par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France de plus d’une vingtaine d’étrangers, avec cette circonstance que les faits ont été commis en bande organisée », elles risquent selon la loi française jusqu’à 10 ans de prison, assortie de 750 000 euros d’amende.

Le jugement a été renvoyé au 31 mai 2018.

A travers cette accusation c’est la solidarité humaine et toute forme d’assistance y compris à personnes en danger qui est ainsi considérée comme un délit passible de prison de très longue durée mais c’est aussi le déni pur et simple du droit d’asile et donc de séjour, lequel est une obligation conventionnelle de la France.

Devant une telle répression et atteinte à la conscience humaine nous sommes et nous nous sentons tous des montagnards, nous accompagnons depuis des siècles ceux qui doivent impérativement traverser la frontière pour se mettre à l’abri, protéger leur vie et leur liberté. Les montagnes par leurs innombrables sentiers nous aident.

Nous continuerons à le faire. Nous revendiquons notre aide comme légitime. Nous déclarons illégitime la loi qui nous incrimine, parce que contraire à la fraternité et au devoir universel des hommes au secours d’autres hommes en détresse. En mer comme sur terre: nous déclarons que nous continuerons à porter secours à ceux qui ont besoin de nos sentiers.

Personne n’est clandestin. Dans nos montagnes, il n’y a que des hôtes de passage. Cet appel est signé en Italie et en Suisse comme en France.

Cette hospitalité, nous nous rassemblerons: pour la réaffirmer en même temps que notre soutien aux trois inculpés de Briançon.

LE DIMANCHE 27 MAI, A PARTIR DE 15H30, PLACE DE LA REPUBLIQUE, A PARIS

Comité de soutien des Trois de Briançon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap à la suite de la pétition rassemblant 3000 signatures initiées par Erri de Luca (http://firmaperitre.blogspot.fr/)

Premiers signataires: Comité de soutien aux trois de Briancon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap, ADA – Accueil Demandeurs d’Asile (Grenoble), Association femmes plurielles, ATMF, Auberge des Migrants, Cercle Louis Guilloux, CGT Educ’action académie de Versailles, Collectif Accueil Migrants Valfleury, Collectif Outils du soin, Collectif Réfugiés du Vaucluse, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COPAF, DAL, Ecologie Sociale, EELV, ENSEMBLE !, FERC CGT, FTCR, GISTI, Jarez Solidarités, Justice et Libertés 67, LDH-PACA, Les Ami.e.s de la Roya, Ligue des Droits de L’Homme, Mouvement Ecolo, MRAP, MRAP 84, PCF, PG, POID, République et Socialisme, RESF, RESF 23, RESF 48, Résistance sociale, Solidaire, UD CGT Paris, …