Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Femmes face à la crise sanitaire Covid-19 : visioconférence 13 mars 2021

A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes 2021, le réseau femmes de l’Atmf organise une visioconférence le samedi 13 mars de 10h à 12h sur :

 

«Femmes face à la crise sanitaire Covid-19»

 

 Femmes en première ligne :

  • Salima Boudjema-Intartaglia, assistante sociale et Laetitia Glize, infirmière «Equipe Mobile Santé Mentale Précarité, PASS du CH Montperrin»

 

La crise sanitaire et la santé des femmes :

  • Caroline Buissart coordinatrice de «Atelier Santé Ville»

 

Peut-on parler de recul des droits des femmes en raison de la crise ? :

  • Marie Paule Grossetete – Présidente de «Osez le féminisme» et coprésidente de la «CLEF»

 

 

Sous inscription une semaine avant. Contact: atmf13@yahoo.com ou 0952700982

 

Le lien pour accéder à la conférence sera transmis la veille aux personnes inscrites.

 

Un compte rendu de la conférence sera envoyé par la suite à tous les participant(es).

 

 

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Gilets Noirs cherchent 1er Ministre

 

Nous, artistes, intellectuel.les, universitaires, organisations, sommes solidaires du mouvement des gilets noirs. Nous nous faisons l’écho de leurs revendications et demandons au Premier ministre, Edouard Philippe, de les recevoir et de mettre en place les conditions d’une régularisation collective de tou.te.s. les exilé.e.s, sans papiers.

Fin automne 2018, alors que des hommes et des femmes ordinaires, ramené.es tous les trois, quatre ans à un rôle d’électeur ou d’électrice, bloquaient les ronds-points et s’emparaient de lieux dont ils étaient habituellement exclus ; tandis que le gouvernement faisait adopter sa loi «asile et immigration» encore plus offensive envers les immigré.e.s que les précédentes et qu’il portait les violences policières à leur comble ; nous, habitant.e.s des foyers, locataires de la rue de nationalités différentes et personnes solidaires, avons décidé de ne plus nous cacher, de crier haut et fort que l’«on n’a pas peur de la mort, on a peur de l’humiliation».

Nous avons quitté nos activités quotidiennes, nous nous sommes levé.e.s pour un toit et des papiers, nous nous sommes organisé.e.s. en un mouvement, les gilets noirs. Ce mouvement unit aujourd’hui des collectifs de lutte comme Droits devant !! ainsi que La Chapelle Debout.

Déterminé.e.s à ne plus attendre

Le 23 novembre, nous étions 400 à manifester contre les centres de rétention qui sont des prisons pour étrange.è.rs. Le 16 décembre, nous étions 720 personnes devant la Comédie-Française afin d’exiger un rendez-vous avec le ministère de l’Intérieur et revendiquer le droit à des papiers pour tou.te.s, à un logement digne et à la liberté de circuler et de s’installer. Le 31 janvier, après avoir obtenu un rendez-vous avec le cabinet du préfet, nous étions 1 500 à manifester devant la préfecture de Paris et y accompagner notre délégation. Le 19 mai, nous avons bloqué et occupé à 500 le terminal 2F de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, contre les déportations et pour exiger qu’Air France mette fin à sa collaboration avec l’Etat. Le 12 juin, nous avons occupé le siège de l’Elior à La Défense, le numéro 4 mondial en restauration collective, contre l’exploitation des sans-papiers par les patrons et pour exiger qu’Elior se retire des centres de rétention et arrête d’y faire travailler les sans-papiers contre eux-mêmes. Le 20 juin, avec nos camarades grévistes de Marseille et la CNT-S, nous avons envahi le conseil d’administration d’Elior Groupe.

Avec Droits devant!!, courant 2016 et 2017, nous avons occupé à quatre reprises des administrations du ministère du Travail (Inspection du travail, Direction générale du travail – DGEFP et Direccte) pour exiger la régularisation et l’égalité des droits pour tout.e.s les travailleur.euses sans papiers, notamment celles et ceux contraints de travailler au noir. Nous sommes en lien avec nos camarades gilets noirs qui occupent avec d’autres collectifs de sans-papiers, des syndicats et des associations, le site de Chronopost à Alforville.

Depuis novembre, nous, les gilets noirs, nous réunissons en petits groupes ou en grandes AG, où l’on parle en plusieurs langues, du soninké au peul et de l’arabe, du bambara au farsi. Nous nous organisons jour et nuit, non seulement pour obtenir des papiers, mais pour lutter contre le système qui produit des sans-papiers.

Face à cette mobilisation, l’Etat et la préfecture suivent leurs vieilles méthodes : épuiser le mouvement dans des négociations sans résultats où, comme au guichet, chacun.e serait un dossier à étudier au cas par cas. Pourtant, nous sommes, depuis déjà longtemps, déterminé.e.s à ne plus attendre. Nous continuerons notre combat dans les jours, les mois et les années à venir. Nous appelons à soutenir dans notre combat et dans nos prochaines actions :

toutes celles et ceux qui en ont marre de faire barrage contre l’extrême droite à chaque période électorale, qui sont persuadé.e.s que la lutte contre le racisme qui vient passe par le combat contre le racisme existant,

toutes celles et ceux qui ne peuvent pas supporter de voir qu’il y a eu plus de 10 000 morts en Méditerranée depuis 2014, de voir que les gens crèvent dans les rues, qui en ont marre de seulement le déplorer,

toutes celles et ceux qui considèrent que l’attente est une torture et que l’application du règlement de Dublin est un crime,

toutes celles et ceux qui sont scandalisé.e.s lorsqu’on apprend que les gens se suicident dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui ne peuvent plus voir les étranger.è.s enfermé.e.s, persécuté.e.s dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui savent que chaque déportation détruit une vie,

toutes celles et ceux qui pensent qu’aucun être humain n’est illégal,

toutes celles et ceux qui sont contre toute sorte d’exploitation des êtres humains,

toutes celles et ceux qui s’opposent aux guerres et aux pillages économiques,

toutes celles et ceux qui pensent que c’est seulement par notre combat et par l’union de nos forces que nous pourrons nous libérer de nos chaînes et vaincre les inégalités,

ensemble nous poserons les jalons d’une vie digne pour toutes et tous.

Nous vous invitons à signer la pétition en ligne et à soutenir en actes les gilets noirs pour l’obtention d’un rendez-vous avec le Premier ministre.

Signataires : ABD AL MALIK rappeur, écrivain et réalisateur, Act Up-Paris, Action Antifasciste Paris-Banlieue, AFA, Eric ALLIEZ professeur des Universités, Paris 8, Santiago AMIGORENAréalisateur argentin, Aude ARAGO artiste chorégraphe et photographe, Syndicat ASSO SOLIDAIRES, Association Femmes Plurielles,Association Marocaine Des Droits Humains AMDH-Paris/IDF, Association des Travailleurs maghrébins de France, ATMF, Marine BACHELOT NGUYEN autrice et metteuse en scène, Etienne BALIBAR ancien professeur des Universités de Paris-Nanterre, Ludivine BANTIGNY historienne, MFC à l’Université de Rouen-Normandie, François BEGAUDEAU écrivain, acteur et réalisateur, Hourya BENTOUHAMI philosophe, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Mohammed BEN YAKHLEF élu municipal de Villeneuve-Saint-Georges, Emmanuelle Béart actrice, Arno BERTINA écrivain, Juliette BINOCHE actrice, David BOBÉE metteur en scène et directeur du CDN de Rouen-Normandie, Saïd BOUAMAMA Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nedjma BOUAKRA journaliste, Alima BOUMEDIENE THIERY avocate, Cécile BOURGADE enseignante, Louis BOYARD Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Brigade antinégrophobie, BAN, CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, CGT Info’com, Florian CHAVANON éditeur, Vanessa CODACCIONI MCF, Université Paris 8, Collectif de Défense des Jeunes du Mantois,Philippe CORCUFF maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, Alexis CUCKIER Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers, Gerty DAMBURY autrice et metteure en scène, Romaric DAURIER directeur du Phénix, scène nationale de Valenciennes, Laurence DE COCK historienne et essayiste, Collectif DÉSARMONS-LES !, Penda DIOUF autrice Direction du Théâtre de La Commune, CDN Aubervilliers, Suzanne DOPPELT auteur, Karima EL KHARRAZE auteure et metteuse en scène, EMMA, blogueuse féministe et anticapitaliste, Annie ERNAUXécrivaine, Jean-Baptiste EYRAUD porte-parole du DAL, Eric FASSIN sociologue, Université Paris 8, Gwen FAUCHOIS, Franck FISCHBACH, enseignant-chercheur, Strasbourg, Fondation FRANTZ FANON, Georges FRANCO, artiste peintre, Arnaud FRANÇOIS professeur à l’Université de Poitiers, département de philosophie, Florian GAITÉ, philosophe et critique d’art, Isabelle GARO enseignante en philosophie, Paris, Franck GAUDICHAUDenseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes, Ouissame GHMIMAT, militant des droits humains, Nacira GUÉNIF,sociologue, Professeure Université paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Eric HAZAN, éditeur, éditions La Fabrique, Odile HENRY, sociologue, Paris 8, Juan Camilo HERNANDEZ SANCHEZ musicien, Véronique HUBERT artiste, Collectif IRRÉCUPÉRABLES, La Compagnie JOLIE MÔME troupe de théâtre, Anne JOLLEThistorienne, Université de Poitiers, Maria KAKOGIANNI écrivaine, Anasse KAZIB cheminot SUD-Rail, Lalla KOWSKA RÉGNIERautrice et commerçante, Aude LALANDE bibliothécaire, Lila LAMRANI docteure en philosophie de l’Université Paris Sorbonne,Olivier LE COUR GRANDMAISON universitaire, Camille LOUIS philosophe et dramaturge, Michael LOWY directeur de recherches émérite, Armelle MABON historienne, Pascal MAILLARDuniversitaire et responsable syndical SNESUP-FSU, Patrice MANIGLIER philosophe, Sébastien MARTEL guitariste, Jean-Pierre MARTIN psychiatre, Xavier MATHIEU comédien et Ex porte-parole CGT des Conti, Madjid MESSAOUDENNE élu de Saint-Denis, Bénédicte MONVILLE élue d’opposition à Melun (BVAM), Conseillère Régionale d’Ile de france (groupe AES), Olivier NEVEUXuniversitaire, Stanislas NORDEY metteur en scène, Yves PAGÈSécrivain et co-directeur des Editions Verticales, Ugo PALHETAsociologue, MCF à l’université de Lille, PARIS D’EXIL, Parti des Indigènes de la République, PIR, Willy PELLETIER coordinateur de la Fonction Copernic, Evelyne PERRIN Conseil Scientifique d’ATTAC, Roland PFEFFERKORN sociologue, Université de Strasbourg et chercheur au CNRS, Manuel REBUSCHI enseignant-chercheur en philosophie, Université de Nancy, Matthieu RENAULT Université Paris 8, RESOME, Ulrike Lune RIBONI enseignante-chercheuse, Université Paris 8, Jonathan RUFF-ZAH UJFP, Marion SIEFERT metteuse en scène, Pauline SIMON artiste, Omar SLAOUTI militant antiraciste, Olivier STEINER écrivain, producteur de radio et chroniqueur, Rémy TOULOUSE, directeur littéraire, Editions La Découverte, Union juive française pour la paix (UJFP), Eleni VARIKAS professeur émérite, Françoise VERGÈS,politologue, militante féministe décolonisée antiraciste, Dror WARSCHAWSKI chercheur CNRS, Paris, Jacques Weber acteur, Caroline ZERKI maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil.

 

 

https://www.liberation.fr/debats/2019/06/27/gilets-noirs-cherchent-premier-ministre_1736092?fbclid=IwAR3wBSE5lQzy2YA9mFIbDfQF_bUnwzGlWgUlZMEC_04zGe43FMBjdgId5MM

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La caravane pour les droits des femmes

 A l’occasion de la journée des droits de femmes ATMF Argenteuil a lancé le 8 mars  de la caravane pour les droits des femmes, les adhérents et sympathisants de l’ATMF  ont répondu présent! La salle était comble, les Retrait’Actifs en grand nombre, l’espace femmes, les ASL, les jeunes, la permanence sociale etc.

Présence également en nombre de nos partenaires : Abdallah de l’ATMF de Gennevilliers, Conjugue, Maison pour tous, le Souffle, la CNL, la CGT, Khadija Tahri, la journaliste Natacha etc. Alima Boumediene et Zahia Boudiaf de APEL Egalité de Nantes.
 
 C’était très réconfortant de voir tout le monde à cette journée dédiée aux droits des femmes avec un petit clin d’Œil aux femmes algériennes qui ont appelé à une manifestation à la place de la République ce jour même.
Nous avons présenté brièvement la Caravane pour les droits des femmes, le réseau ATMF qui compte 20 associations membres à travers la France. L’importance à cibler par nos actions les femmes des quartiers populaires qui sont invisibilisées et n’ont pas l’occasion de prendre la parole.
Les interventions étaient de qualité, Fériel Lalami , membre de APEL Egalité Sociologue auteure du livre « les femmes algériennes contre le code de la famille » a surtout parlé du mouvement féminin en Algérie contre le 5ème mandat du président actuel, des luttes des femmes menées lors de la décolonisation et comment ces moudjahidats ont été écartées après la révolution….du patriarcat latent encore aujourd’hui et du code de la famille très rétrograde et en défaveur des femmes en Algérie.
Camilia Abci, Avocate spécialisée dans les violences faites aux femmes, a surtout évoqué le code de la famille en Algérie, au Maroc et les accords bilatéraux.
Ce qu’il faut retenir du point de vue de la juriste c’est que la nouvelle Moudawana est appliquée en France par le jeu du statut personnel ( voire qu’elle est plutôt favorable aux femmes marocaines en cas de divorce dans le sens où une compensation dite de consolation lui est attribuée en plus de la pension alimentaire..)  Pour les algériennes ce qu’il faut retenir c’est que lorsqu’une carte de séjour leur est attribuée une première fois, elles peuvent la conserver  sans aucune exigence de vie commune (exigée pour toutes les autres femmes étrangères).  Les services préfectoraux ne le savent pas forcément et donc il ne faut pas hésiter à se saisir des jurisprudences devant les tribunaux administratifs.
Le Film réalisée avec des adhérentes et usagères de notre association, le montage a été réalisé par Samir était une belle réussite! et un beau message de femmes courageuses qui font tout pour apprendre la langue, pour travailler etc. Les témoignages de Siham et de Satia étaient très forts.. Nous avons eu la visite du Sous-Préfet, de la Députée et du Maire.  Le Sous-Préfet dans sa prise de parole et après avoir visionné le film nous a promis de voir de plus près ces dossiers de femmes au cas par cas et encourage les femmes de se rapprocher de l’ATMF pour faire le lien. Par contre M. le Maire « se demande pourquoi les hommes allaient chercher des femmes au « Maroc » n’y a t-il pas assez de femmes ici? » 
Mme la Députée, encourage toutes les femmes à occuper l’espace publique et à fréquenter les associations comme PACE ATMF, elle félicite l’action de la caravane pour cette nouvelle édition, et il apparait urgent de travailler ensemble avec tous les acteurs associatifs et qu’il faut se constituer en réseau dans l’intérêt des habitants. Notons aussi  la visite éclair de Mme Libre et la cheffe de projet de la ville; également Fatima Amarir à la fin de l’évènement.

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Une Caravane des droits des femmes

La caravane des droits des femmes Conçue comme une manifestation itinérante, elle  amène à organiser des rencontres avec les acteurs locaux, les habitants au coeur des quartiers populaires dans plusieurs Régions et Départements de France dans le but de mener une réflexion plurielle sur l’égalité femme/homme, les politiques d’intégration et la place de la femme migrante dans notre société.

ATMF Argenteuil a organisé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes  08 mars 2018, à l’espace Nelson Mandela, une rencontre avec la participation  KHADIJA RYADI militante marocaine des droits de l’homme, ancienne présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) Lauréate en 2013 du prix des Nations unies pour les droits de l’homme, FERROUDJA LAHBIB SAI présidente de l association APEL Égalité et MICHEL LOUP Présidente de l’association du côté des femmes .

Voir vidéo

 

   

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La Caravane pour l’Égalité et les droits des femmes.

L’Espace Femmes Citoyennes de l’ATMF a le plaisir de vous inviter à la rencontre-Débat  qui aura lieu dans le cadre de la Caravane Pour les Droits des Femmes :

Le  Jeudi 8 Mars 2018 au 82 Bd du Général Leclerc  à Argenteuil     À partir de 14h

Conçue comme une manifestation itinérante, la caravane pour les droits des Femmes, nous amènera à organiser des rencontres avec les acteurs locaux, les habitants au cœur des quartiers populaires dans plusieurs Régions et Départements de France dans le but de mener une réflexion plurielle sur l’égalité femme/homme, les politiques d’intégration et la place de la femme migrante dans notre société.

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2018/02/AfficheArgenteuil-1.pdf

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Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale 6-7 JANVIER 2017

Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale sera un moment populaire fort de la réappropriation de la mémoire de nos luttes au service de nos combats d’aujourd’hui. Organisé par le Réseau ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France),le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP) , avec le soutien du CEDETIM /IPAM ,de Sortir du colonialisme et de la Fondation Frantz Fanon.

 

APPEL pour un Moussem-Festival  de l’immigration et de la Tricontinentale

 Depuis plusieurs décennies, un vent mauvais souffle sur notre planète et en France avec des conséquences dramatiques, notamment sur les peuples des pays d’où nous (ou nos parents) sommes originaires. Les immigré(e)s et leurs enfants, qu’ils soient français ou non, en sont touché(e)s de plein fouet.

Sur le plan international la multiplication des guerres – de type néocolonial-  pour le pétrole et le pillage des matières premières stratégiques, conduit au chaos géopolitique et à l’éclatement de nations entières, à des centaines de milliers de réfugié(e)s, de déplacés (dont 49 millions d’enfants qui errent,  d’après l’UNICEF), de migrants qui risquent leurs vies pour le droit à… la survie ! Jamais notre monde n’aura été aussi scandaleusement générateur d’inégalités.

Ces inégalités scandaleuses et ces guerres dites de civilisation ont nourri et entretiennent des forces de la terreur comme Daech, qui prétendent faussement s’y opposer.

Un nouvel ordre colonial se met en place avec l’accaparement des terres des paysans par de grandes entreprises, la dette financière ou écologique, le brevetage du vivant, l’occupation de territoires comme la Palestine, le maintien de situations coloniales et le déni du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme le peuple kurde, ou comme le blocage d’une solution pacifique du conflit du Sahara occidental. En ce qui concerne la France, le colonialisme perdure en Kanaky, Polynésie, Mayotte, Guyane, Réunion, Martinique ou Guadeloupe, ainsi que le néocolonialisme dans le cas de la Françafrique, avec le maintien des bases militaires françaises ou du Franc CFA.

Le monde est dirigé par le capitalisme financiarisé et les Etats qui le portent au prix de la paupérisation des peuples de la Terre.

Sur le plan national, nous connaissons tous et trop les discriminations devenues ségrégatives mises en œuvre partout : dans les quartiers et les cités, des contrôles au faciès de la police, à l’embauche, à l’encontre des «chibanis(a) », des centaines de cheminots de la SNCF, des mineurs des Houillères, de ghettoïsation de populations entières, du droit de vote des étrangers mainte fois promis, jamais accordé.

Simultanément, nous assistons également à une offensive idéologique inédite depuis plusieurs décennies. Des débats sur l’« identité nationale » à celui sur le « Burkini » en passant par celui sur la « déchéance de la nationalité », par les discours sur nos « ancêtres les gaulois » ou sur « les Rroms n’ont pas vocation à s’intégrer », etc., une même logique se dévoile : celle d’un racisme explicite décomplexé masqué par les thématiques de « l’identité », de la « laïcité », du « droit des femmes » qui seraient menacées par l’immigration, par les réfugiés, par les musulmans,  etc. Nous sommes bien en présence de la construction d’un « bouc émissaire » servant d’écran à la régression sociale et à la précarisation généralisée qui se met en place pas à pas.

C’est pourquoi, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Tricontinentale qui a été un moment d’espoir pour les générations de nos parents et de nos grands-parents, des peuples du monde,  nous voulons transmettre la pensée rebelle et le souffle qu’elle nous a légués.

Les signataires (collectifs et individuels) appellent à l’organisation d’un « Moussem-festival de l’immigration et de la Tricontinentale » les 6 et 7 janvier 2018 à Gennevilliers. Il s’agit de bâtir en commun un festival populaire ambitieux alliant la richesse des cultures et des arts dans leurs particularités d’une part ; des forums d’échanges et de débats sur la situation actuelle de nos luttes et de nos résistances d’autre part. Des prises de position forcément plurielles et communes à la fois, sont à l’ordre du jour plus que jamais pour une visibilité sociale et politique des questions qui nous concernent et dont nous refusons d’être que des enjeux.

A travers des initiatives et des mobilisations locales ou/et nationales, nous avons quatre  mois pour créer les conditions et les dynamiques d’un moment massif qui marque notre refus de l’inégalité. Une telle ambition est possible, elle est nécessaire. Le succès dépend de chacun(e) d’entre nous pour la mobilisation du plus grand nombre, pour faire de ce festival-Moussem un moment de la construction d’un grand mouvement pour la justice, l’égalité des droits, et le droit à l’égalité.

 

Signataires

 

    • Association des Travailleurs Magrébins de France (ATMF)
    • ACORT
    • AIDDA
    • Association Peoplekonsian
    • Attac
    • Association Femmes Plurielles
    • Association « Participation Citoyenne » (PACT/Paris
    • Association « Initiative, Emploi et citoyenneté » (IEC) (Etaples)
    • Association Promotion Vaulxtaire (Vaulx en Velin)
    • Association Rencontre et Dialogue (Roubaix), MRAP (Lille)
    • Association « Angue » (Lille)
    • Association « Tuttifrutti International » (Lille)
    • Associations des Mineurs Marocains du nord (AMMN)
    • Association « « Les Gesticulateurs Précoces » (Amiens)
    • Association « La réussite urbaine » (Rennes)
    • Association Nationale de Lutte contre la Francafrique (Montreuil)
    • Association « Contrevent » (Grenoble)
    • Association Cinécri(t) (Toulouse)
    • Association « Filles et Fils de la République » (Créteil)
    • Association Convergence Citoyenne Evryenne (CCI -Ivry-sur-Seine 94)
    • Association « sang pour sans » (Val de Marne)
    • Association « Le Paria » (Paris
    • Association Schebba « Maison de la femme » (Marseille)
    • Association Ancrages (Marseille)
    • Association Made in Bassens  Marseille en Action pour le développement et l’Echange (Marseille, quartier nord )
    • Association Franco-chilienne CORDILLERA (Villeneuve d’Ascq)
    • Amitiés et Echanges Culturels Internationaux (Montbéliard)
    • Association « Droits Ici Et Là-bas » (DIEL) (Paris)
    • Association des anciens travailleurs de Renault Billancourt Ile Seguin (ATRIS)
    • Arts et Culture des Deux Rives (ACDR) (Paris)
    • Association des Tunisiens en France (ATF)
    • Agence de promotion des cultures et du voyage (APCV)
    • Association France Palestine Solidarité Nord-Pas-de-Calais (AFPS)
    • Association des Palestiniens en Ile de France
    • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
    • Association « L’yeux Ouverts » (France)
    • Association Marocaine des Droits Humains Paris (AMDH Paris)
    • Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) Paris
    • Association Marocaine des Droits Humains Nord/France (AMDH Nord/France), Collectif Urgence notre police assassine (UNPA Paris Ile de France, Saint Quentin, Le Havre, Blois, Montigny-en-Gohelle, Pays Basque)
    • Association Survie (France)
    • Les Amis de Robespierre (ARBR Arras)
    • Association de solidarité et d’information d’Asccés aux droits des étrangers extra communautaire (ASIAD)
    • CRID
    • CEDETIM /IPAM
    • le Comité des Sans-papiers 59 (CSP 59)
    • le Comité des Sans-papiers 75 (CSP 75)
    • Coalition Internationale des Sans-papiers et Migrants (CISPM)
    • Le collectif algérien en France « Agir pour le changement et la démocratie en Algérie » (ACDA) (Paris)
    • Collectif de réflexion et d’action postcoloniale (CRAAP/Lyons)
    • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es (LDH)
      • Collectif « Justice et Vérité pour Ali Ziri » (Argenteuil)
    • Collectif 3C
    • Collectif Afrique (Lille)
    • Collectif Les mots sont importants (Paris)
    • Collectif Manouchian (Lille)
    • Collectif et Justice pour Babacar Gueye (Rennes), Confédération Syndicale des Familles CSF/ France, Réseau Indonésie France Ras l’front Isère
    • Comité « Vérité et Justice pour Adama » (Beaumont-sur-Oise)
    • Comité Justice & Libertés Pour Tous (Nanterre)
    • Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN)
    • Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien 34 (CCIPPP34)
    • Campagne BDS France – Montpellier
    • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),
    • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.)
    • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique)
    • Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (Bruxelles)
    • Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI)
    • Confédération 93 de lutte pour les sans papiers
    • Confédération Syndicale des Familles (CSF/France)
    • 9éme collectif des sans papiers
    • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) (Pays-Bas)
    • Editions Syllepses (Paris)
    • El Ghorba (Villeurbanne)
    • Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP)
    • Fondation Frantz Fanon International
    • Ferguson In Paris (Aulnay-sous-Bois)
    • France –Amérique Latine
    • Fédération des Associations des Marocains en France (AMF)
    • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s Immigré-e-s (FASTI)
    • Génération Palestine (Lille)
    • Groupe des Associations de Bagnolet (GAB
    • Inter-Collectif-Afrique (France)
    • Initiative Migration et Développement (IMIGRAD) (Bamako-Mali)
    • Identité plurielle (Tourcoing)
    • MRAP
    • NAOURA (Belgique)
    • Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) (Gironde)
    • Pas Sans Nous
    • Quartiers Nords/Quartiers Forts (Marseille)
    • Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture REMCC
    • Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD)
    • Sortir du colonialisme
    • Union syndicale Solidaires
    • T’OP ! Théâtre de l’Opprimé de Lille
    • L’Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC) (Paris)
    • Union Juive Française pour la Paix (UJFP
    • La Voix des sans-papiers (Bruxelles)
    • La Voix des femmes migrantes au Maroc (Maroc)
    • L’Institut Mehdi Ben Barka

     

    http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

  • http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

 

 

 

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La journée de lutte contre les violences faites aux femmes

A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes le 25/11/2017 , l’ATMF d’Aix en Provence a participé avec le collectif 13 des droits des femmes à une rencontre avec les aixois et les aixoises autour de la condition féminine et nomment les violences faites aux femmes. C’était l’occasion pour beaucoup de gens, hommes, femmes et jeunes de poser des questions et d’échanger autour des différentes formes de violences et l’urgence de les éliminer.

 

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2017: Enfin, en finir avec les violences contre les femmes

 

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Action du 25 novembre 2017. Place Jeanne D’Arc, 14h/17h.

 

Action organisée par les associations suivantes:

Osez le féminisme13!

Femmes Forum Méditerranée

Mouvement du nid

Planning familial

LDH

SOS femmes 13

ATMF13

et avec la participations des jeunes de Unis-cités.

Contact: Marie-Paule Grossetete , Osez le féminisme13, 0660631124

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #DénonceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences masculines contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et au moins autant de filles mineures.

Les violences masculines prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement de rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, violences économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays.

Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France. On estime à 84000 par an le nombre de femmes de 18 à 75 ans victimes de viols ou tentatives de viol ; ces femmes se sentent si peu aidées et protégées que seulement 10% d’entre elles portent plainte.

Il est temps que la société prenne enfin la mesure de ce que subissent les femmes en termes de violences en vertu du système patriarcal, dont le maintien représente un véritable joug. Il est temps d’exiger une véritable volonté politique pour un changement global et en profondeur. La mise en place d’une politique publique de grande ampleur ne pourra se faire sans un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous soutenons toute loi-cadre et toute démarche sociétale contre les violences et le sexisme qui incluent :

* l’application des lois existantes, le renforcement et/ ou réexamen de l’arsenal juridique pour le rendre plus efficace : contre l’impunité et pour une véritable protection de la victime.

* la prévention et l’éducation à l’égalité et au respect dès le plus jeune âge ;

* la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Pour, enfin, en finir avec les violences masculines.

Le 25 novembre, nous vous invitions à venir pour que l’action se place aussi dans la vraie vie et parce que construire le futur est le rôle de chacune et de chacun d’entre nous.

Collectif Aixois pour l’Egalite femmes-hommes.

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Continuons de renforcer l’HIRAK du Rif

 

Communiqué

Le comité de soutien du mouvement rifain Ile de France (CSMR-idf) et l’ATMF, ont pris la décision de renforcer la défense des prisonniers politiques rifains, en désignant Maître Marie Dosé, avocate à la cour à Paris, pour rejoindre les avocats de la défense au Maroc.

Maître Dosé est au Maroc depuis lundi, accompagnée de Mohamed Ouachekradi.

Maître Dosé a obtenu hier, du ministère de la justice au Maroc, l’autorisation de rendre visite aujourd’hui mercredi 12 juillet à la militante et artiste SALIMA ZIANI (Silya), dans sa prison à Casablanca.

Maître Dosé rejoint ainsi la défense de Silya.

 

Paris le 12 juillet 2017

Le CSMR-idf et l’ATMF

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la caravane ATMFienne Pour les Droits des Femmes.

 

La Caravane pour les droits des femmes avait démarré d’Argenteuil tôt le matin du 25 mars, en passant par Gennevilliers en route vers l’ATMF de Sens,en tout 8 caravanières et caravaniers : Mokhtar,Nidal,  Souad et moi pour Argenteuil, Abdallah Moubine, Aida, Samia et Mina pour Gennevilliers tout le voyage s’est déroulé dans une belle ambiance au son du Bendir…La Caravane pour les Droits des femmes est arrivée au local de l’ATMF de Sens,  accueillis par les ami(e)s Larbi, Séverine, Claudie, Régine et Yacoub…environ  30 personnes présentes de l’espace femmes.
Nous avons passé une très belle après-midi riche en réflexions autour des violences faites aux femmes après le visionnage du film « L’emprise » de Claude-Michel Rome suivi d’un débat qui a mis en relief  comment un espace de solidarité féminine comme il en existe à l’ATMF permet de délier les langues et d’en parler, ce qui constitue une première étape pour les victimes,leur faire prendre conscience et réagir…Larbi a souligné le rôle éducateur des mères en rapport avec le genre dès leur jeune âge. Séverine nous a livré un témoignage très émue sur son vécu de femme victime de violences conjugale, le fait d’en parler l’avait beaucoup aidé, aujourd’hui elle en parle pour encourager les autres victimes…
Nous avons terminé cet événement par une ​​collation délicatement préparée par les femmes de l’ATMF de Sens dont notre camarade  Naima et d’autres…encore merci à tous et à toutes pour l’accueil chaleureux de cette première étape de la Caravane pour les droits qui sera reconduite l’année prochaine..
Cet événement a été couvert par la presse locale.
Je vous envoie quelques photos et une vidéo mémorable de notre périple dans l’Yonne!

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