Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Assassinat raciste de Hichem Miraoui

Le sang versé par l’extrême droite coule avec la complicité du pouvoir politique

Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, a été exécuté en pleine rue à Puget-sur-Argens, victime d’un crime raciste revendiqué par un militant fasciste, auteur de vidéos haineuses et de publications ouvertement racistes. Une seconde personne, d’origine turque, a été grièvement blessée. Ce crime n’est pas un fait divers. C’est un acte politique. C’est un meurtre nourri par un climat de haine, de stigmatisation systématique des immigrés, des musulmans et des quartiers populaires. C’est un crime encouragé par les discours politiques, amplifié par des complicités médiatiques.

Nous accusons.

Nous accusons les gouvernements successifs qui, loin de protéger les personnes ciblées par le racisme, ont au contraire créé les conditions de leur mise en danger.

Nous accusons les responsables politiques, comme le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui valide les collectifs identitaires, et le Premier ministre François Bayrou, qui reprend les thèses de « submersion migratoire » chères à l’extrême droite.

Nous accusons les éditorialistes et médias dominants qui servent de caisse de résonance à la haine, à la xénophobie, à l’islamophobie, avec une complaisance criminelle.

Nous accusons les pouvoirs publics d’avoir laissé prospérer, voire protégé, des groupuscules fascistes violents, au lieu de les dissoudre et de les combattre frontalement.

Ce crime n’est ni une surprise, ni un accident. Il est le fruit d’un racisme systémique, institutionnel et organisé. Il s’inscrit dans une escalade de violences racistes documentées, banalisées, tolérées. Il intervient après des attaques contre des mosquées, des agressions de militants, des manifestations fascistes à visage découvert. Il intervient dans une France où les victimes du racisme sont suspectées, où les crimes racistes sont minimisés, où les forces de l’ordre répriment les mobilisations antiracistes mais laissent les néonazis défiler.

Ce qui s’est passé à Puget-sur-Argens n’est que l’avant-goût d’un projet d’épuration raciale prôné par une extrême droite décomplexée, et désormais soutenue, dans les faits, par le pouvoir politique.

Nous refusons le silence, l’indignation feinte et les condamnations molles. Nous exigeons des actes, immédiatement :

  • La reconnaissance politique du caractère raciste de l’assassinat de Hichem Miraoui comme crime terroriste d’extrême droite.
  • La dissolution sans délai des groupes et collectifs fascistes, y compris ceux qui bénéficient aujourd’hui de relais institutionnels.
  • La mise en accusation des responsables politiques qui ont légitimé ou soutenu ces discours haineux, ainsi qu’un audit indépendant sur leurs complicités.
  • La mise en place d’un fonds d’urgence pour les victimes du racisme et leurs proches.
  • La fin des politiques racistes et sécuritaires qui servent d’alibi aux violences structurelles.

Le fascisme ne passera pas.

Le racisme tue.

Le discours haineux des politiques est complice.

Nous n’oublierons pas Hichem Miraoui.

Nous n’oublierons pas toutes les victimes du racisme, du fascisme et de la haine.

Conseil d’Administration – 04 juin 2025

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À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes

Rassemblement le 1er mai 2024

de 11h à 12h

au Pont du Carrousel – 75001 Paris

 

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National. La haine raciste fomentée par le FN a armé les mains de ses assassins.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celle de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir de la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.

Et c’est dans le contexte d’un processus d’extrême droitisation créée par la banalisation des idées racistes, que cette commémoration a lieu. Sous prétexte de la diffusion du racisme dans notre société, le débat des européennes se polarise une fois de plus, encore aujourd’hui, autour du foulard, de la laïcité, du séparatisme, du périple migratoire, du communautarise, de l’assistanat, de la sécurité et de l’ordre républicain.

Ces surenchères sont portées par des chefs d’état, des ministres, des leaders politiques, des médias et non par les mouvements sociaux. Ces derniers ont pour préoccupations : le pouvoir d’achat, la redistribution, la dégradation du système éducatif et du système de santé.

C’est bien le racisme d’en haut qui engendre celui d’en bas. Comme dit Bourdieu, « Ce racisme de l’intelligence est un racisme de classe dominante, qui produit un discours de justification de leurs propres privilèges et de l’ordre social qui domine ».

Le racisme comme idéologie et comme rapport social, montre qu’une partie des classes populaire et laborieuses a basculé dans la haine de l’immigration et de ses descendants, les considérant à l’origine de tous ses maux.

Ce ne sont pas les immigrés et leurs descendants le problème.

Ce sont ceux qui font le choix de ne pas s’attaquer à ce qui produit de la précarité.

Ceux qui font le choix de ne pas toucher à la structure du système inégalitaire, tout en donnant l’illusion d’agir contre un bouc-émissaire : l’immigration, les musulmans, les réfugiés…

Ceux qui remettent en cause les acquis sociaux

Ceux qui bafouent la démocratie

Ceux qui violentent les manifestants

Ceux qui criminalisent la solidarité avec le peuple palestinien

 Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes, aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons la lutte contre les rapports sociaux racistes, base de l’idéologie raciste et de division, la lutte contre toutes les formes de racisme.

Le combat contre le racisme impose le combat contre l’exploitation, comme le combat contre l’exploitation exige le combat contre le racisme.

Ce n’est qu’en s’engageant avec résolution, toutes et tous que nous rendons justice à Brahim Bouarram et à toutes les victimes des violences racistes et des violences des classes dominantes.

 

Signataires :

ATMF, LDH, MRAP, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, AMDH-Paris, APCV, ATF, AFA-Paris, Attac Paris Centre, COPAF, Comité Vérité et Justice Ali ZIRI, CRLDHT, CEDETIM/IPAM, CORENS (Collectif Régional pour la Coopération Nord-Sud – Hauts de France), CIBELE (Collectif Régional pour la Coopération Nord-Sud – Ile de France), CIVCR (Collectif Ivryen contre le racisme), DAL, Droit devant ,FASTI, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, FTCR, FUIQP, GISTI, L’ACORT, Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, RAAR, REMCC, Rejoignons-Nous, Résister Aujourd’hui, UJFP, UTAC, UTIT,

Le Sneps.pjj.FSU, Union Syndicale Solidaires, EELV, Ensemble!, La France Insoumise, Génération.s, PCF, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale, PCOF, NPA

 

 

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À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes

Rassemblement le 1er mai 2022  de 11h à 12 h, à Paris, au Pont du Carrousel

 

Le 1er  mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.

 

Brahim Bouarram,

La mémoire et le présent

 

La mémoire qui nous rappelle, qu’au nom d’une nation identitaire, la haine tue.

La mémoire qui nous appelle au devoir de la lutte contre l’idéologie fasciste et sa banalisation.

Le présent qui nous enseigne que les passages aux actes racistes, toujours plus nombreux, menacent.

Le présent qui fait, encore et encore, de l’immigration et de ses descendants français, un péril pour l’identité, la culture et le système social.

 

Un présent fait, chaque jour, chaque heure, chaque instant, d’agressions, de violences et d’humiliations à l’encontre de cette partie des Français d’en bas et de leurs enfants, suscitées par certains médias et le pouvoir politique.

 

Un système politico-médiatique qui n’a cessé, ne cesse et ne cessera de promouvoir les thèses du « grand remplacement », du « séparatisme », promettant à cette partie du peuple l’assimilation dans les meilleurs des cas, dans les pires, la répression d’un supposé ennemi intérieur ou la déchéance de la nationalité et l’expulsion, produisant ainsi un sentiment de peur à son égard.

 

Le matraquage ainsi mené autour d’une conception identitaire de la nation, faisant des habitants des quartiers populaires des étrangers au peuple et à ses valeurs, source de toutes les difficultés sociales des classes populaires et de la nation, a pour objectif de dévoyer la colère des classes populaires. Les causes de la dégradation des conditions de vie seraient d’ordre identitaire et civilisationnel et non social et économique.

 

La campagne présidentielle est bien éloquente à cet égard.  Elle montre que, face à la crise de légitimité, le pouvoir et la classe dominante ont adopté une stratégie permettant la progression des courants d’idéologie raciste pour faire du deuxième tour, un duel entre Le Pen et Macron, s’assurant ainsi une victoire électorale certaine. 

 

Ces élections confirment une nette progression de l’adhésion aux idées de ce qu’on nomme, extrême droite. Elles montrent qu’une partie des classes populaires et laborieuses a basculé dans la haine de l’immigration et de ses descendants français, les considérant à l’origine de tous ses maux. L’illusion d’une supériorité que lui confère le sentiment d’une appartenance exclusive à une « nation supérieure » occulte le fait qu’elle se rende responsable de sa propre domination. 

La montée de l’extrême droite n’est pas le résultat d’une demande populaire d’autoritarisme, de racisme et de sécurité, mais bien le contraire. C’est le racisme distillé par les discours d’en haut qui conduit au racisme d’en bas. La responsabilité du pouvoir et des médias est criante.

 

Il ne peut y avoir d’intérêts homogènes d’une nation. Il y aura toujours, les intérêts des riches défendus par leurs représentants aux dépens des intérêts des classes populaires, dont font partie les immigrés et leurs enfants.

 

La paupérisation, la précarisation et la répression des mouvements sociaux continueront leur marche. Elles sont le fait et la volonté programmée des dominants et de personne d’autres.

 

La haine raciste est l’outil qui sépare ceux qui doivent s’unir, hier, aujourd’hui comme demain, pour construire un avenir commun, un avenir humain, un avenir de justice sociale et d’équité !

Ne nous trompons pas d’ennemi !  

 

C’est cette haine qui a ôté la vie à toutes les victimes des violences policières.

C’est cette haine qui a mis à mort Brahim BOUARRAM.

Et c’est, en nous engageant sur la voie résolue du combat contre l’idéologie fasciste,

En défendant les droits humains de tous, de l’immigration et de ses enfants,

Que nous resterons fidèles à la mémoire de Brahim, 

A ce qui doit faire notre humanité,

Toutes et tous ensemble.

 

Premiers signataires : 

ATMF, MRAP, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, ATF, COPAF, CRLDHTFASTI, Femmes Plurielles, FTCR, GISTI, L’ACORT, La Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, MDH-ParisREMCC, UJFP, UTAC, L’Union Syndicale Solidaires, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Collectif ALI ZIRI, UTIT

 

À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes – 1er mai 2022

 

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Gilets Noirs cherchent 1er Ministre

 

Nous, artistes, intellectuel.les, universitaires, organisations, sommes solidaires du mouvement des gilets noirs. Nous nous faisons l’écho de leurs revendications et demandons au Premier ministre, Edouard Philippe, de les recevoir et de mettre en place les conditions d’une régularisation collective de tou.te.s. les exilé.e.s, sans papiers.

Fin automne 2018, alors que des hommes et des femmes ordinaires, ramené.es tous les trois, quatre ans à un rôle d’électeur ou d’électrice, bloquaient les ronds-points et s’emparaient de lieux dont ils étaient habituellement exclus ; tandis que le gouvernement faisait adopter sa loi «asile et immigration» encore plus offensive envers les immigré.e.s que les précédentes et qu’il portait les violences policières à leur comble ; nous, habitant.e.s des foyers, locataires de la rue de nationalités différentes et personnes solidaires, avons décidé de ne plus nous cacher, de crier haut et fort que l’«on n’a pas peur de la mort, on a peur de l’humiliation».

Nous avons quitté nos activités quotidiennes, nous nous sommes levé.e.s pour un toit et des papiers, nous nous sommes organisé.e.s. en un mouvement, les gilets noirs. Ce mouvement unit aujourd’hui des collectifs de lutte comme Droits devant !! ainsi que La Chapelle Debout.

Déterminé.e.s à ne plus attendre

Le 23 novembre, nous étions 400 à manifester contre les centres de rétention qui sont des prisons pour étrange.è.rs. Le 16 décembre, nous étions 720 personnes devant la Comédie-Française afin d’exiger un rendez-vous avec le ministère de l’Intérieur et revendiquer le droit à des papiers pour tou.te.s, à un logement digne et à la liberté de circuler et de s’installer. Le 31 janvier, après avoir obtenu un rendez-vous avec le cabinet du préfet, nous étions 1 500 à manifester devant la préfecture de Paris et y accompagner notre délégation. Le 19 mai, nous avons bloqué et occupé à 500 le terminal 2F de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, contre les déportations et pour exiger qu’Air France mette fin à sa collaboration avec l’Etat. Le 12 juin, nous avons occupé le siège de l’Elior à La Défense, le numéro 4 mondial en restauration collective, contre l’exploitation des sans-papiers par les patrons et pour exiger qu’Elior se retire des centres de rétention et arrête d’y faire travailler les sans-papiers contre eux-mêmes. Le 20 juin, avec nos camarades grévistes de Marseille et la CNT-S, nous avons envahi le conseil d’administration d’Elior Groupe.

Avec Droits devant!!, courant 2016 et 2017, nous avons occupé à quatre reprises des administrations du ministère du Travail (Inspection du travail, Direction générale du travail – DGEFP et Direccte) pour exiger la régularisation et l’égalité des droits pour tout.e.s les travailleur.euses sans papiers, notamment celles et ceux contraints de travailler au noir. Nous sommes en lien avec nos camarades gilets noirs qui occupent avec d’autres collectifs de sans-papiers, des syndicats et des associations, le site de Chronopost à Alforville.

Depuis novembre, nous, les gilets noirs, nous réunissons en petits groupes ou en grandes AG, où l’on parle en plusieurs langues, du soninké au peul et de l’arabe, du bambara au farsi. Nous nous organisons jour et nuit, non seulement pour obtenir des papiers, mais pour lutter contre le système qui produit des sans-papiers.

Face à cette mobilisation, l’Etat et la préfecture suivent leurs vieilles méthodes : épuiser le mouvement dans des négociations sans résultats où, comme au guichet, chacun.e serait un dossier à étudier au cas par cas. Pourtant, nous sommes, depuis déjà longtemps, déterminé.e.s à ne plus attendre. Nous continuerons notre combat dans les jours, les mois et les années à venir. Nous appelons à soutenir dans notre combat et dans nos prochaines actions :

toutes celles et ceux qui en ont marre de faire barrage contre l’extrême droite à chaque période électorale, qui sont persuadé.e.s que la lutte contre le racisme qui vient passe par le combat contre le racisme existant,

toutes celles et ceux qui ne peuvent pas supporter de voir qu’il y a eu plus de 10 000 morts en Méditerranée depuis 2014, de voir que les gens crèvent dans les rues, qui en ont marre de seulement le déplorer,

toutes celles et ceux qui considèrent que l’attente est une torture et que l’application du règlement de Dublin est un crime,

toutes celles et ceux qui sont scandalisé.e.s lorsqu’on apprend que les gens se suicident dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui ne peuvent plus voir les étranger.è.s enfermé.e.s, persécuté.e.s dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui savent que chaque déportation détruit une vie,

toutes celles et ceux qui pensent qu’aucun être humain n’est illégal,

toutes celles et ceux qui sont contre toute sorte d’exploitation des êtres humains,

toutes celles et ceux qui s’opposent aux guerres et aux pillages économiques,

toutes celles et ceux qui pensent que c’est seulement par notre combat et par l’union de nos forces que nous pourrons nous libérer de nos chaînes et vaincre les inégalités,

ensemble nous poserons les jalons d’une vie digne pour toutes et tous.

Nous vous invitons à signer la pétition en ligne et à soutenir en actes les gilets noirs pour l’obtention d’un rendez-vous avec le Premier ministre.

Signataires : ABD AL MALIK rappeur, écrivain et réalisateur, Act Up-Paris, Action Antifasciste Paris-Banlieue, AFA, Eric ALLIEZ professeur des Universités, Paris 8, Santiago AMIGORENAréalisateur argentin, Aude ARAGO artiste chorégraphe et photographe, Syndicat ASSO SOLIDAIRES, Association Femmes Plurielles,Association Marocaine Des Droits Humains AMDH-Paris/IDF, Association des Travailleurs maghrébins de France, ATMF, Marine BACHELOT NGUYEN autrice et metteuse en scène, Etienne BALIBAR ancien professeur des Universités de Paris-Nanterre, Ludivine BANTIGNY historienne, MFC à l’Université de Rouen-Normandie, François BEGAUDEAU écrivain, acteur et réalisateur, Hourya BENTOUHAMI philosophe, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Mohammed BEN YAKHLEF élu municipal de Villeneuve-Saint-Georges, Emmanuelle Béart actrice, Arno BERTINA écrivain, Juliette BINOCHE actrice, David BOBÉE metteur en scène et directeur du CDN de Rouen-Normandie, Saïd BOUAMAMA Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nedjma BOUAKRA journaliste, Alima BOUMEDIENE THIERY avocate, Cécile BOURGADE enseignante, Louis BOYARD Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Brigade antinégrophobie, BAN, CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, CGT Info’com, Florian CHAVANON éditeur, Vanessa CODACCIONI MCF, Université Paris 8, Collectif de Défense des Jeunes du Mantois,Philippe CORCUFF maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, Alexis CUCKIER Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers, Gerty DAMBURY autrice et metteure en scène, Romaric DAURIER directeur du Phénix, scène nationale de Valenciennes, Laurence DE COCK historienne et essayiste, Collectif DÉSARMONS-LES !, Penda DIOUF autrice Direction du Théâtre de La Commune, CDN Aubervilliers, Suzanne DOPPELT auteur, Karima EL KHARRAZE auteure et metteuse en scène, EMMA, blogueuse féministe et anticapitaliste, Annie ERNAUXécrivaine, Jean-Baptiste EYRAUD porte-parole du DAL, Eric FASSIN sociologue, Université Paris 8, Gwen FAUCHOIS, Franck FISCHBACH, enseignant-chercheur, Strasbourg, Fondation FRANTZ FANON, Georges FRANCO, artiste peintre, Arnaud FRANÇOIS professeur à l’Université de Poitiers, département de philosophie, Florian GAITÉ, philosophe et critique d’art, Isabelle GARO enseignante en philosophie, Paris, Franck GAUDICHAUDenseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes, Ouissame GHMIMAT, militant des droits humains, Nacira GUÉNIF,sociologue, Professeure Université paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Eric HAZAN, éditeur, éditions La Fabrique, Odile HENRY, sociologue, Paris 8, Juan Camilo HERNANDEZ SANCHEZ musicien, Véronique HUBERT artiste, Collectif IRRÉCUPÉRABLES, La Compagnie JOLIE MÔME troupe de théâtre, Anne JOLLEThistorienne, Université de Poitiers, Maria KAKOGIANNI écrivaine, Anasse KAZIB cheminot SUD-Rail, Lalla KOWSKA RÉGNIERautrice et commerçante, Aude LALANDE bibliothécaire, Lila LAMRANI docteure en philosophie de l’Université Paris Sorbonne,Olivier LE COUR GRANDMAISON universitaire, Camille LOUIS philosophe et dramaturge, Michael LOWY directeur de recherches émérite, Armelle MABON historienne, Pascal MAILLARDuniversitaire et responsable syndical SNESUP-FSU, Patrice MANIGLIER philosophe, Sébastien MARTEL guitariste, Jean-Pierre MARTIN psychiatre, Xavier MATHIEU comédien et Ex porte-parole CGT des Conti, Madjid MESSAOUDENNE élu de Saint-Denis, Bénédicte MONVILLE élue d’opposition à Melun (BVAM), Conseillère Régionale d’Ile de france (groupe AES), Olivier NEVEUXuniversitaire, Stanislas NORDEY metteur en scène, Yves PAGÈSécrivain et co-directeur des Editions Verticales, Ugo PALHETAsociologue, MCF à l’université de Lille, PARIS D’EXIL, Parti des Indigènes de la République, PIR, Willy PELLETIER coordinateur de la Fonction Copernic, Evelyne PERRIN Conseil Scientifique d’ATTAC, Roland PFEFFERKORN sociologue, Université de Strasbourg et chercheur au CNRS, Manuel REBUSCHI enseignant-chercheur en philosophie, Université de Nancy, Matthieu RENAULT Université Paris 8, RESOME, Ulrike Lune RIBONI enseignante-chercheuse, Université Paris 8, Jonathan RUFF-ZAH UJFP, Marion SIEFERT metteuse en scène, Pauline SIMON artiste, Omar SLAOUTI militant antiraciste, Olivier STEINER écrivain, producteur de radio et chroniqueur, Rémy TOULOUSE, directeur littéraire, Editions La Découverte, Union juive française pour la paix (UJFP), Eleni VARIKAS professeur émérite, Françoise VERGÈS,politologue, militante féministe décolonisée antiraciste, Dror WARSCHAWSKI chercheur CNRS, Paris, Jacques Weber acteur, Caroline ZERKI maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil.

 

 

https://www.liberation.fr/debats/2019/06/27/gilets-noirs-cherchent-premier-ministre_1736092?fbclid=IwAR3wBSE5lQzy2YA9mFIbDfQF_bUnwzGlWgUlZMEC_04zGe43FMBjdgId5MM

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MARCHE POUR LES DROITS DES JEUNES ÉTRANGERS 

Nous, jeunes étrangers, vivant, étudiant, travaillant depuis plusieurs années en France, sommes en danger d’être à la rue et expulsés.
 La préfecture nous refuse de plus en plus catégoriquement le droit au séjour, aux études, au travail Ils exigent des papiers impossibles à obtenir. Ils contestent l’authenticité des documents de nos pays et refusent systématiquement de prendre en compte ceux obtenus. Ils ne tiennent pas compte des soutiens que nous recevons de nos éducateurs, enseignants, employeurs Nous , jeunes étrangers, demandons la délivrance de titres de séjour avec droit au travail pour pouvoir vivre dignement.
 JEUDI 13 JUIN 2019 Départ à 14h du lycée du Castel Rassemblement à 16h devant la préfecture
Un collectif de jeunes étrangers soutenus par Le Collectif soutien asile nord 21 :
 Amnesty international Semur en Auxois-CCFD Terre solidaire – Emmaüs Planay – Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur Seine et Montbard Auxois- MJC André Malraux de Montbard – RESF – Secours catholique Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants: ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire Cimade / Ligue de l’enseignement

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Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Le texte de l’ATMF lu le 19 février 2019, lors du rassemblement contre l’instrumentalisation de la lutte anti-raciste.

 » Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Un climat nauséabond est de nouveau en train d’être distillé au sein de la société française pour détourner les luttes sociales de leurs objectifs et pour instaurer des amalgames et instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme et le racisme.

Le gouvernement Macron et certaines élites politiques cherchent à discréditer par tous les moyens un mouvement social inédit : celui des gilets jaunes qui exprime le ras-le-bol de la population face à une politique qui enrichit encore plus les riches et appauvrit les pauvres. Pour chercher à discréditer ce mouvement il n’y a pas mieux que de donner le beau rôle à l’extrême droite en la considérant à l’origine de ce mouvement, alors qu’elle surf sur les malheurs des classes laborieuses, et de mettre en avant certaines déclarations et actes isolés xénophobes et antisémites.

De plus, un amalgame insupportable est en cours à travers des déclarations de députés et du gouvernement qui veulent criminaliser toutes expressions critiques du sionisme en l’assimilant à une forme d’anti-sémitisme. Ils veulent faire passer des positions coloniales en redorant le blason d’une idéologie d’apartheid et de ségrégation.

Notre association l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) qui lutte depuis toujours aux côtés des forces démocratiques et progressistes de France et de par le monde dénonce toutes les tentatives d’amalgame et d’instrumentalisation de la lutte anti-raciste, et réaffime plus que jamais son attachement et sa lutte universelle et continue pour l’égalité des droits sans distinction d’origine, de confession ou de couleur. »

 

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Festival Migrations 2019

Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’association sociale et sportive DU Bassin Houiller (ABH ), de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France et du Carreau-Scéne Nationale de Forbach et de l’EST mosellan. Ce festival a pour but de faire découvrir à un public le plus large possible les cultures qui composent le Bassin Houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et, plus largement, de notre pays.

  

  

 

 

 

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Encore une fois, l’Elue du rassemblement National (Ex. FN) a vomi sa HAINE contre l’ATMF d’Aix en Provence au dernier Conseil Municipal d’Aix en Provence …Lire l’article du journal la Provence en date de 01 février 2019 ci joint.

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CONTRE LA RÉPRESSION! POUR LA LIBERTÉ DE MANIFESTER  !

                                                                                                                                                     Mardi 29 janvier, Manifestation vers l’Assemblée
 à 18h Fontaine St-Michel – M° St-Michel

 

 Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, tirs tendus de Flash-Ball et de grenades de désencerclement, nassages et interpellations, détentions préventives, plus de 1000 condamnations, des centaines de blesséEs, certainEs mutiléEs…

Depuis novembre, la criminalisation et la répression des gilets jaunes, des lycéenNEs, des habitantEs des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugiéEs, des étudiantEs, des sans logis, des syndicalistes, des militantEs … et du mouvement social en général s’accentuent.

De plus, le gouvernement annonce pour début février l’adoption d’une nouvelle loi liberticide : création d’un fichier de manifestantEs, interdiction individualisée de manifester et assignation à résidence, fouilles et palpations à l’entrée des manifestations,  pénalisation des personnes qui participent à une manifestation non déclarée…)

Pour exiger :

– le retrait du projet de loi « répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester ;

– l’abandon des poursuites à l’encontre des victimes de la répression policière et leur indemnisation ;

– l’interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (flash-balls, grenades de désencerclement…) ;

– l’arrêt et la fin de l’impunité des violences policières

 

Premiers signataires : ACORT, AMDH Paris-IDF, Amelior, ASSO-Solidaires, ATTAC, ATMF, Campagne BDS France, Cedetim-IPAM, CNAFAL, CNDF, CNT-FTE, Collectif des Universitaires contre les violences policières, Collectif Faty Koumba, Collectif habitants urgence 31, Comité Adama, Comité Montreuil Palestine, Coordination Pas sans nous, CRLDHT, CVDT, DAL, DIDF-France, DIEL, Droits devant !, Emancipation Tendance Intersyndicale, La Fanfare Invisible, Fédération MRAP Paris, Fédération Solidaires Etudiant-e-s, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, Fondation Copernic, FTCR, Identité plurielle, Instants Vidéo et Numériques, LDH Paris 18, Marche des Solidarités, UJFP, UTAC, Sud PTT, SNJ, SNJ-CGT, Union Syndicale Solidaires, Sud Industrie…

Ainsi que : Alternative Libertaire, Ecolo, EELV, Ensemble!, Gauche Démocratique et Sociale, Coopérative Ecologie Sociale, Décroissance IDF, NPA, Parti de Gauche, PCOF, POID…

 

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Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

ATMF Aix en Provence a organisé  Samedi 24 novembre 2018, une rencontre/ débat sur le thème  Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

La première partie de la conférence était sur L’immigration au centre des débats politiques animée par Nacer El IDRISSI président de l’ATMF national.

et la seconde partie était  à propos des mouvements populaires au Maroc animée par halid JAMAÏ, journaliste et écrivain marocain et Boualam AZAHOUM, de l’ATMF /  FCSMR France.

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