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Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale 6-7 JANVIER 2017

Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale sera un moment populaire fort de la réappropriation de la mémoire de nos luttes au service de nos combats d’aujourd’hui. Organisé par le Réseau ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France),le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP) , avec le soutien du CEDETIM /IPAM ,de Sortir du colonialisme et de la Fondation Frantz Fanon.

 

APPEL pour un Moussem-Festival  de l’immigration et de la Tricontinentale

 Depuis plusieurs décennies, un vent mauvais souffle sur notre planète et en France avec des conséquences dramatiques, notamment sur les peuples des pays d’où nous (ou nos parents) sommes originaires. Les immigré(e)s et leurs enfants, qu’ils soient français ou non, en sont touché(e)s de plein fouet.

Sur le plan international la multiplication des guerres – de type néocolonial-  pour le pétrole et le pillage des matières premières stratégiques, conduit au chaos géopolitique et à l’éclatement de nations entières, à des centaines de milliers de réfugié(e)s, de déplacés (dont 49 millions d’enfants qui errent,  d’après l’UNICEF), de migrants qui risquent leurs vies pour le droit à… la survie ! Jamais notre monde n’aura été aussi scandaleusement générateur d’inégalités.

Ces inégalités scandaleuses et ces guerres dites de civilisation ont nourri et entretiennent des forces de la terreur comme Daech, qui prétendent faussement s’y opposer.

Un nouvel ordre colonial se met en place avec l’accaparement des terres des paysans par de grandes entreprises, la dette financière ou écologique, le brevetage du vivant, l’occupation de territoires comme la Palestine, le maintien de situations coloniales et le déni du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme le peuple kurde, ou comme le blocage d’une solution pacifique du conflit du Sahara occidental. En ce qui concerne la France, le colonialisme perdure en Kanaky, Polynésie, Mayotte, Guyane, Réunion, Martinique ou Guadeloupe, ainsi que le néocolonialisme dans le cas de la Françafrique, avec le maintien des bases militaires françaises ou du Franc CFA.

Le monde est dirigé par le capitalisme financiarisé et les Etats qui le portent au prix de la paupérisation des peuples de la Terre.

Sur le plan national, nous connaissons tous et trop les discriminations devenues ségrégatives mises en œuvre partout : dans les quartiers et les cités, des contrôles au faciès de la police, à l’embauche, à l’encontre des «chibanis(a) », des centaines de cheminots de la SNCF, des mineurs des Houillères, de ghettoïsation de populations entières, du droit de vote des étrangers mainte fois promis, jamais accordé.

Simultanément, nous assistons également à une offensive idéologique inédite depuis plusieurs décennies. Des débats sur l’« identité nationale » à celui sur le « Burkini » en passant par celui sur la « déchéance de la nationalité », par les discours sur nos « ancêtres les gaulois » ou sur « les Rroms n’ont pas vocation à s’intégrer », etc., une même logique se dévoile : celle d’un racisme explicite décomplexé masqué par les thématiques de « l’identité », de la « laïcité », du « droit des femmes » qui seraient menacées par l’immigration, par les réfugiés, par les musulmans,  etc. Nous sommes bien en présence de la construction d’un « bouc émissaire » servant d’écran à la régression sociale et à la précarisation généralisée qui se met en place pas à pas.

C’est pourquoi, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Tricontinentale qui a été un moment d’espoir pour les générations de nos parents et de nos grands-parents, des peuples du monde,  nous voulons transmettre la pensée rebelle et le souffle qu’elle nous a légués.

Les signataires (collectifs et individuels) appellent à l’organisation d’un « Moussem-festival de l’immigration et de la Tricontinentale » les 6 et 7 janvier 2018 à Gennevilliers. Il s’agit de bâtir en commun un festival populaire ambitieux alliant la richesse des cultures et des arts dans leurs particularités d’une part ; des forums d’échanges et de débats sur la situation actuelle de nos luttes et de nos résistances d’autre part. Des prises de position forcément plurielles et communes à la fois, sont à l’ordre du jour plus que jamais pour une visibilité sociale et politique des questions qui nous concernent et dont nous refusons d’être que des enjeux.

A travers des initiatives et des mobilisations locales ou/et nationales, nous avons quatre  mois pour créer les conditions et les dynamiques d’un moment massif qui marque notre refus de l’inégalité. Une telle ambition est possible, elle est nécessaire. Le succès dépend de chacun(e) d’entre nous pour la mobilisation du plus grand nombre, pour faire de ce festival-Moussem un moment de la construction d’un grand mouvement pour la justice, l’égalité des droits, et le droit à l’égalité.

 

Signataires

 

    • Association des Travailleurs Magrébins de France (ATMF)
    • ACORT
    • AIDDA
    • Association Peoplekonsian
    • Attac
    • Association Femmes Plurielles
    • Association « Participation Citoyenne » (PACT/Paris
    • Association « Initiative, Emploi et citoyenneté » (IEC) (Etaples)
    • Association Promotion Vaulxtaire (Vaulx en Velin)
    • Association Rencontre et Dialogue (Roubaix), MRAP (Lille)
    • Association « Angue » (Lille)
    • Association « Tuttifrutti International » (Lille)
    • Associations des Mineurs Marocains du nord (AMMN)
    • Association « « Les Gesticulateurs Précoces » (Amiens)
    • Association « La réussite urbaine » (Rennes)
    • Association Nationale de Lutte contre la Francafrique (Montreuil)
    • Association « Contrevent » (Grenoble)
    • Association Cinécri(t) (Toulouse)
    • Association « Filles et Fils de la République » (Créteil)
    • Association Convergence Citoyenne Evryenne (CCI -Ivry-sur-Seine 94)
    • Association « sang pour sans » (Val de Marne)
    • Association « Le Paria » (Paris
    • Association Schebba « Maison de la femme » (Marseille)
    • Association Ancrages (Marseille)
    • Association Made in Bassens  Marseille en Action pour le développement et l’Echange (Marseille, quartier nord )
    • Association Franco-chilienne CORDILLERA (Villeneuve d’Ascq)
    • Amitiés et Echanges Culturels Internationaux (Montbéliard)
    • Association « Droits Ici Et Là-bas » (DIEL) (Paris)
    • Association des anciens travailleurs de Renault Billancourt Ile Seguin (ATRIS)
    • Arts et Culture des Deux Rives (ACDR) (Paris)
    • Association des Tunisiens en France (ATF)
    • Agence de promotion des cultures et du voyage (APCV)
    • Association France Palestine Solidarité Nord-Pas-de-Calais (AFPS)
    • Association des Palestiniens en Ile de France
    • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
    • Association « L’yeux Ouverts » (France)
    • Association Marocaine des Droits Humains Paris (AMDH Paris)
    • Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) Paris
    • Association Marocaine des Droits Humains Nord/France (AMDH Nord/France), Collectif Urgence notre police assassine (UNPA Paris Ile de France, Saint Quentin, Le Havre, Blois, Montigny-en-Gohelle, Pays Basque)
    • Association Survie (France)
    • Les Amis de Robespierre (ARBR Arras)
    • Association de solidarité et d’information d’Asccés aux droits des étrangers extra communautaire (ASIAD)
    • CRID
    • CEDETIM /IPAM
    • le Comité des Sans-papiers 59 (CSP 59)
    • le Comité des Sans-papiers 75 (CSP 75)
    • Coalition Internationale des Sans-papiers et Migrants (CISPM)
    • Le collectif algérien en France « Agir pour le changement et la démocratie en Algérie » (ACDA) (Paris)
    • Collectif de réflexion et d’action postcoloniale (CRAAP/Lyons)
    • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es (LDH)
      • Collectif « Justice et Vérité pour Ali Ziri » (Argenteuil)
    • Collectif 3C
    • Collectif Afrique (Lille)
    • Collectif Les mots sont importants (Paris)
    • Collectif Manouchian (Lille)
    • Collectif et Justice pour Babacar Gueye (Rennes), Confédération Syndicale des Familles CSF/ France, Réseau Indonésie France Ras l’front Isère
    • Comité « Vérité et Justice pour Adama » (Beaumont-sur-Oise)
    • Comité Justice & Libertés Pour Tous (Nanterre)
    • Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN)
    • Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien 34 (CCIPPP34)
    • Campagne BDS France – Montpellier
    • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),
    • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.)
    • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique)
    • Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (Bruxelles)
    • Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI)
    • Confédération 93 de lutte pour les sans papiers
    • Confédération Syndicale des Familles (CSF/France)
    • 9éme collectif des sans papiers
    • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) (Pays-Bas)
    • Editions Syllepses (Paris)
    • El Ghorba (Villeurbanne)
    • Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP)
    • Fondation Frantz Fanon International
    • Ferguson In Paris (Aulnay-sous-Bois)
    • France –Amérique Latine
    • Fédération des Associations des Marocains en France (AMF)
    • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s Immigré-e-s (FASTI)
    • Génération Palestine (Lille)
    • Groupe des Associations de Bagnolet (GAB
    • Inter-Collectif-Afrique (France)
    • Initiative Migration et Développement (IMIGRAD) (Bamako-Mali)
    • Identité plurielle (Tourcoing)
    • MRAP
    • NAOURA (Belgique)
    • Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) (Gironde)
    • Pas Sans Nous
    • Quartiers Nords/Quartiers Forts (Marseille)
    • Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture REMCC
    • Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD)
    • Sortir du colonialisme
    • Union syndicale Solidaires
    • T’OP ! Théâtre de l’Opprimé de Lille
    • L’Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC) (Paris)
    • Union Juive Française pour la Paix (UJFP
    • La Voix des sans-papiers (Bruxelles)
    • La Voix des femmes migrantes au Maroc (Maroc)
    • L’Institut Mehdi Ben Barka

     

    http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

  • http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

 

 

 

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Anciens combattants : pensions militaires de retraite

Pour bénéficier d’une pension militaire de retraite, il faut remplir 1 des 2 conditions : soit

1)Un service de 15 ans dans l’armée française

2)Avoir effectué 5 ans de service mais avoir été reconnu invalide

A partir du 1er janvier 2011, les intéressés peuvent faire une demande en recommandé avec accusé de réception au :

Secrétariat Général pour l’Administration (SGA)
sous- direction des pensions
5, place de Verdun
17016 La Rochelle

Les pièces à produire sont :

Pour les intéressés :

Pièces exigées pour une demande de révision d’une pension civile ou militaire de retraite d’un ayant droit:
– une demande signée par son auteur ou si celui-ci ne peut la signer, la demande doit porter son empreinte légalisée ;
– un acte de naissance du militaire ou du fonctionnaire mentionnant la filiation ;
– l’acte ou les actes de naissance du ou des enfants qu’il a élevés ;
– un certificat de vie récent ;
– un certificat de résidence récent ;
– une copie d’une pièce d’identité en cours de validité ;
– la fiche de renseignements remise par l’administration ;
– une copie du titre de pension ou à défaut la dernière quittance ;
– en cas de changement de nom : une justification du nouvel état-civil.

Pour les épouses :

Pièces exigées pour une demande de révision d’une pension civile ou militaire de retraite d’un ayant cause :
– une demande signée par son auteur ou si celui-ci ne peut la signer, la demande doit porter son empreinte légalisée ;
– l’acte de naissance du militaire ou du fonctionnaire, mentionnant la filiation, dont le demandeur est l’ayant cause ;
– l’acte de naissance de ou des épouses mentionnant la filiation ;
– l’acte ou les actes de naissance du ou des enfants du militaire ou du fonctionnaire ayant droit mentionnant la filiation ;
– un certificat de vie récent ;
– un certificat de résidence récent ;
– une copie d’une pièce d’identité en cours de validité du demandeur ;
– la fiche de renseignements remise par l’administration ;
– une copie du titre de pension ou à défaut la dernière quittance ; en cas de changement de nom : une justification du nouvel état-civil,
et, pour les seuls conjoints :
– un certificat de non-remariage ou de mariage, de non-concubinage ;
– un certificat de non-séparation de corps et de non-divorce ;
ou, pour les conjoints remariés après le décès du militaire ou du fonctionnaire :
– l’acte de mariage avec le nouveau conjoint mentionnant la date d’inscription sur les registres d’état civil ;
– un certificat de non-séparation de corps et de non-divorce d’avec le nouveau conjoint.