Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Liberté pour les prisonniers palestiniens !

APRES SALAH HAMOURI, EXIGEONS LA LIBERATION DE MARWAN BARGHOUTI ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES QUI LUTTENT POUR LA LIBERATION DE LA PALESTINE

A la suite de son arrestation en Palestine en mars 2005, notre compatriote Salah Hamouri, a passé
7 ans en prison, jugé et condamné sans preuves ni aveux par un tribunal militaire israélien et sans que sa défense puisse être assurée selon les règles fondamentales du droit de la défense. Son arrestation, comme sa condamnation et son emprisonnement, étaient illégaux au regard du droit international car réalisés en territoire occupé par une puissance occupante. Le président Nicolas Sarkozy a toujours refusé de recevoir la famille de Salah et le Gouvernement français n’a rien fait pour sa libération, alors qu’il s’est démené pour le soldat franco-israélien, Guilad Shalit, caporal dans l’armée israélienne capturé au cours d’une opération militaire contre Gaza.
Il y a donc deux poids-deux mesures selon les origines des uns ou des autres, et selon que l’on appartienne à l’armée israélienne ou à la population palestinienne sous occupation.

Un fort mouvement de solidarité s’est levé pour soutenir Salah et obtenir sa libération. Aujourd’hui Salah est libre, après avoir purgé l’intégralité de sa peine mais le combat continue pour la Libération des Prisonniers Politiques, qui luttent contre l’occupation et la colonisation.

Depuis 1967, plus de 700 000 Palestiniens dont 10 000 femmes ont été arrêtés et détenus
dans des prisons en Israël, en vertu d’ordonnances militaires israéliennes.
Ce chiffre représente plus de 25 % de la population de la Cisjordanie et de Gaza.

L’accord conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien a permis, la libération en deux étapes
de 1027 prisonniers contre celle de Guilad Shalit. 477 prisonniers ont été libérés le 18 octobre 2011
et 550 autres le 18 décembre 2011.
Il s’agit là d’une victoire politique sans précédent de la Résistance palestinienne à un moment
où tous les regards sont tournés vers l’ONU à la suite la demande de l’Autorité Palestinienne
pour que la Palestine soit reconnue comme Etat souverain.
Mais 5000 prisonniers palestiniens – hommes, femmes et enfants – restent encore détenus
de façon tout à fait illégale dans les prisons israéliennes

Plus de 138 enfants âgés de moins de 18 ans en plus des cen­taines d’autres qui sont devenus des adultes depuis leur arrestation

10 femmes prisonnières sont encore détenues dans les prisons israéliennes de «  Hasharon », dans des conditions d’hygiène effroyables sans aucun respect pour leur spécificité en tant que femmes. Souvent agressées et humiliées par leurs gardiens lors d’attaques de nuits contre leurs cellules.

310 prisonniers le sont en détention administrative, procédure qui permet d’incarcérer sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

Sont également emprisonnés 27 par­le­men­taires et élus dont Marwan BARGHOUTI
Leurs conditions de détention ont été aggravées par la loi dite « Shalit »

Ces Palestiniens, détenus dans des prisons israéliennes en violation du Droit international,
le sont dans le cadre de l’occupation de leur pays, la Palestine, par Israël.

Les délits poursuivis devant les tribunaux militaires comprennent presque toutes les formes d’expression ou d’association civiques et politiques.
Toute participation à des manifestations contre le Mur est motif à arrestation et condamnation

Le Droit international stipule qu’il est illégal de détenir un citoyen du territoire occupé sur le territoire
de la puissance occupante, tout comme il interdit à l’occupant d’apporter des modifications sur
le territoire occupé, sauf pour le bien-être de la population.
Les conditions, d’arrestation et de détention, sont les mêmes, en violation quotidienne du droit humanitaire
et des droits humains :
les humiliations lors des fouilles notamment, les coups, les mauvais traitements, voire les tortures physiques et mentales sont des pratiques régulières. De même les punitions collectives, la mise à l’isolement et les mesures répres­sives.
Les femmes sont souvent mises dans des cellules avec des prisonnières israéliennes de droit commun qui les brutalisent
les conditions d’hygiène et sanitaires sont déplorables, les cellules insalubres. L’accès aux soins médicaux est réduit et la vie des prisonniers malades est en danger. La négligence médicale préméditée et organisée, fait partie de la politique répressive israélienne contre les prisonniers palestiniens et cela en dépit des lois et des conventions
La quasi-totalité des centres de détention des prisonniers palestiniens sont situés à l’intérieur d’Israël et la seule prison située dans les frontières de 1967 de la Cisjordanie, Ofer, se trouve dans une base militaire israélienne située du côté israélien du Mur et donc également inaccessible aux Palestiniens de Cisjordanie.
Les détenu/e/s sont privé/e/s de visites, y compris de leurs avocats ; les familles sont souvent sans nouvelles et ignorent parfois où sont détenus les leurs, régulièrement déplacés d’une prison à l’autre. Sans oublier les 459 prisonniers de la bande de Gaza, qui sont privés de visite familiale depuis 2007.
Les enfants peuvent être arrêtés dès l’âge de 12 ans. Ils sont condamnés de six mois à un an de prison pour jet de pierres, considéré comme « offense criminelle et atteinte à la sécurité », mais cela peut être beaucoup plus. Ils subissent directement la violence de l’incarcération. Ils sont exploités (obligation de travailler) et opprimés de façon inhumaine (humiliation et torture), ce qui constitue une violation des lois et des traités internationaux qui interdisent la détention des enfants. Certains partagent la cellule de détenus israéliens de droit commun, ce qui est également interdit par la Convention des droits de l’enfant
Régulièrement des cen­taines de pri­son­niers pales­ti­niens mènent des grèves de la faim pour protester contre leurs conditions de détention et pour le respect de leurs droits
DES SANCTIONS POLITIQUES,  DIPLOMATIQUES ET ECONOMIQUES
DOIVENT ETRE PRISES, TANT QUE LES DROITS HUMAINS, HUMANITAIRES
ET LE DROIT INTERNATIONAL SERONT BAFOUES PAR LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN

COLLECTIF GENNEVILLOIS POUR LA PALESTINE :
ATMF, ATTAC 92, CGT, Comité France Palestine, FASE, Gennevilliers pour Tous, NPA, PCF

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Communiqué – Amina Filali

Nous, Femmes du réseau ATMF profondément choquées par le drame qui vient de toucher Amina Filali, jeune Marocaine de 16 ans violée, puis mariée de force à son agresseur, ne lui laissant aucune autre alternative que de se donner la mort pour échapper à son bourreau. Ni la loi, ni même ses parents ne l’ont protégée !

Ce drame a suscité en nous beaucoup d’émotions et de colère et c’est pour cela que :

-*Nous dénonçons l’article 475 du code pénal qui a permis à un criminel d’échapper à sa peine en légalisant le viol par le biais du mariage !

-* Dénonçons fortement le système patriarcal au Maroc renforcé par une loi rétrograde et arbitraire, où la femme marocaine est maintenue dans un statut de mineure éternelle vouée à servir ses parents et ensuite son mari sous couvert de l’utilisation démagogique de la religion, permettant ainsi de renforcer l’asservissement de la femme et son aliénation !

-* Nous soutenons toutes les femmes victimes de violences et particulièrement les mouvements des femmes marocaines en lutte pour acquérir leurs droits !

-* Nous réclamons l’abrogation de l’article 475 du code pénal !
-* Nous exigeons de l’état Marocain le respect de la Convention internationale de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Convention ratifiée par de nombreux pays dont le Maroc et qui stipule dans son article 16 :

“1. Les Etats parties prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans toutes les questions découlant du mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assure, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme :
2. Les fiançailles et les mariages d’enfants n’auront pas d’effets juridiques et toutes les mesures nécessaires, y compris les dispositions législatives, seront prises afin de fixer un âge minimal pour le mariage et de rendre obligatoire l’inscription du mariage sur un registre officiel.”

Nous exprimons notre solidarité pleine et entière avec les mouvements des femmes au Maghreb qui luttent pour la dignité et l’égalité des droits entre les sexes.

Fait à Paris le 20 Mars 2012

Fouzia HAMHAMI – Membre du Bureau National

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UN AUTRE MAGHREB EST POSSIBLE

Dans le cadre des préparatifs de la rencontre du 7 et 8 avril à Oujda (frontière maroco-algérienne), les associations de l’immigration* vous invitent à participer à la rencontre – débat sur la situation des migrants subsahariens au Maghreb et la question des frontières fermées entre l’Algérie et le Maroc.

RENCONTRE – DÉBAT

JEUDI 22 MARS 2012 de 19H à 21H

Bourse du Travail,

( 85 RUE CHARLOT
75003 PARIS
Métro : République – Filles du Calvaire)

Intervenants :

Fabien Didier Yéné, président du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), auteur de « Migrant au pied du mur »

Camille Sari, économiste, auteur de « Algérie-Maroc : quelles convergences économiques ? »

Willy Bayanga, président du Conseil des migrants-France.

Bamba, coordination 75.

Saddik Guitoune, coordination nationale Alif, CSP-92

Débat animé par Mouhieddine Cherbib

(En Hommage à Hédi Gulla, qui vient de nous quitter)

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* Association des Maghrébins de France (ATMF), Association des Marocains en France (AMF), Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Association des Tunisiens en France (ATF), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Collectif des communautés subsahariennes au Maroc, Elhogra, Manifeste des libertés, ATTAC, MRAP, FCMA, FCME, Coordination national des sans-papiers, Alif, CSP92, Immigration Démocratie Développement, Naoura -Belgique, Conseil des migrants-France, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens-PIF.

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Contacts :

Driss el-Kerchi (ATMF) : 0622504800

Mouhieddine Cherbib (FTCR) : 0615577914

Tewfik Allal (Manifeste des libertés) : 06 81 60 65 43

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Conférence sur « la femme au coeur des luttes »

« La femme au coeur des luttes pour la liberté,la démocratie,l’égaité et la justice sociale »

Avec N Gafsya et Fouzia Hamhami

Le 23 Mars 2012 à 18H30

A MALAKOFF, MVA 28 rue V Hugo

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ATMF BHL fête la Journée des Droits de la Femme

Dans le cadre de la Journée des Droits de la Femme, cette manifestation est organisée par les structures suivantes :

ATMF-BHL
Association PAIS de Saint-Avold

Avec le soutien de la
Délégation Régionale aux Droits des Femmes
Mairie de Saint-Avold

Voir le programme :

Historique du 8 mars

C’est le 8 mars 1910 que Clara ZETKIN, femme politique allemande, fit adopter au congrès de Copenhague une résolution proposant « que les femmes de tous les pays organisent une journée des femmes ».

En France, depuis le 8 mars 1982, cette journée est célébrée officiellement grâce à Yvette ROUDY, Ministre des Droits des Femmes.
C’est une journée de bilan, de sensibilisation, d’initiatives de toutes sortes et d’affirmation des revendications pour plus d’égalité entre les hommes et les femmes.
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Programme de l’après-midi du mardi 27 mars 2012
au Centre Socioculturel de Saint-Avold

14h00 : Accueil du public

14h15 : Mot d’introduction de la coordinatrice sociale de l’ATMF-BHL

14h20 : Témoignages d’apprenants sur leur vision de la place de la femme dans leur pays d’origine

14h35 : Quiz sur l’évolution des droits de la femme

15h05 : Intervention de Mme Hamhami, référente de l’espace femmes citoyennes de l’ATMF d’Argenteuil, sur l’évolution des droits des femmes et plus particulièrement des femmes immigrées turques et maghrébines

15h35 : Pot de l’amitié et gâteaux accompagnés de musiques du monde

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La Palestine, une situation coloniale au 21ème siècle

Le CNPJDPI participera à la marche anti-coloniale le samedi 17 mars 2012,

A Paris, départ m° Barbès à 14h – arrivée Pl. de la République

Le CNPJDPI

– condamne les agressions répétées contre la population palestinienne et notamment la dernière agression meurtrière provocatrice sur la bande de Gaza assiégée depuis Juin 2007

– condamne l’occupation et la colonisation des Territoires palestiniens

– Halte à l’occupation !

– Halte à la colonisation !

– Halte aux massacres de la population de Gaza !
Exigeons la levée du blocus israélien contre Gaza

Rendez-vous à 13h45
Au coin des deux Boulevard Barbès et Rochechouart

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ATMF Aix en Provence célèbre la journée de la femme

L’ATMF célèbre, comme chaque année, la Journée de la femme qui aura lieu
le samedi 10 mars 2012 à la salle Le Cèdre au Jas de Bouffan Aix en Provence
Vous trouverez en pièce jointe l’affiche contenant le programme de la journée.

Soyez nombreux et à bientôt

Le Coordinateur de l’ATMF
k. ISMAIL

voir le programme : <doc732|center>

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Argenteuil : L’Espace Femmes Citoyennes

A l’occasion de la journée mondiale de lutte pour les droits des femmes, l’ensemble des adhérentes de l’espace femmes citoyennes ont le plaisir de vous inviter au repas citoyen et solidaire le 8 mars 2012 de 12h à 14h30 à l’espace Nelson Mandela à Argenteuil.

Ce repas sera suivi le même jour, d’une rencontre-débat à 18h à l’espace Nelson Mandela sous le thème: « Femmes en lutte et citoyenneté » en présence de sociologues de qualité qui ont beaucoup travaillé la question du genre, nous vous proposons de venir vous ressourcer autour de cette thématique.

Dans l’attente de vous accueillir, acceptez nos salutations respectueuses.

Invitations en pièces-jointes

Pour l’ATMF:
Fouzia HAMHAMI
Référente espace femmes citoyennes
Tél:0139804540

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Une marche aura lieu à Place Kléber à Strasbourg

A l’occasion de la date anniversaire de la révolution syrienne et tout en espérant y fêter la victoire du peuple syrien sur la dictature, La coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne, vous invite à manifester votre solidarité lors de la journée mondiale de la révolution syrienne qui sera organisée dans de nombreuses villes à l’étranger et en Syrie
Sur la lancée des révolutions arabes, le peuple syrien lutte depuis un an pour réclamer pacifiquement son droit à la démocratie. Chaque jour apporte son lot d’exactions commises par le pouvoir en place où arrestations et exécutions sommaires, tortures physiques et mentales n’épargnent personne. Face à l’horreur, le peuple Syrien fait montre d’un héroïsme inouï en continuant, toujours plus nombreux à descendre dans la rue dans l’ensemble du pays et jusqu’au cœur de la capitale pour réclamer la chute du régime.

Depuis le 3 février, la répression s’est accrue avec le bombardement quotidien de la ville de Homs. A cela s’ajoute la propagande du régime toujours plus cynique à travers les médias du monde entier.
Si l’ONU est empêché d’intervenir à cause des double vétos russes et chinois, nous, peuples du monde entier pouvons manifester notre solidarité avec le peuple syrien. C’est pour toutes ces raisons que nous vous appelons à une manifestation organisée par la coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne, en partenariat avec des sympathisants du peuple syrien et des syriens de la société civile toutes tendances confondues qui souhaitent la chute du régime dictatorial et sanguinaire et l’instauration d’une démocratie.

La coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne

Cet appel à manifester est soutenu par : ASFS Alsace, ATMF Strasbourg et MRAP Strasbourg

Merci de faire circuler autour de vous de la manière la plus large possible et merci pour votre participation et votre soutien.

http://strasbourg.atmf.org/Manifestation-a-Strasbourg-pour-la

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APPEL URGENT A TOUS LES RESIDENTS DES FOYERS DE TRAVAILLEURS IMMIGRES !

I. Pas « d’élection » ni de « négociation » bidon avec Adoma, sans la satisfaction des revendications des résidents et de leur coordination !

Nous en appelons à la responsabilité personnelle de chaque résident, pour refuser catégoriquement de signer, de cautionner ou de participer de près ou de loin, aux prétendues élections qu’Adoma s’apprête à imposer dans les foyers de force ou par magouille, clientélisme ou clanisme, ou tout à la fois, pour mettre en place son conseil de concertation fantoche ;

Nous attirons l’attention personnelle de chaque résident sur les dangers que représentent, pour nous tous, la farce de ce conseil de concertation où Adoma ne se concerte qu’avec elle-même. Il est taillé sur mesure pour les intérêts strictement financiers, de rentabilité, sur et dans le dos des résidents ;

Nous informons tous les résidents que la farce multi-dangereuse de ces élections fabriquées-maison et de ce conseil de concertation d’Adoma est un échec et qu’il est refusé par une très grande partie des résidents des foyers Adoma dans toute la France ; leurs comités contestent son fondement, sa légalité, son irrégularité et surtout ses conséquences sur la légitime représentativité réelle de défense des résidents ;

Nous précisons que le conseil de concertation d’Adoma, même s’il est légal-elle en fait dans la pratique un instrument de casse systématique de toute forme d’organisation adulte, responsable et citoyenne des résidents et de leurs comités

Nous soulignons, au crayon rouge, que le « protocole électoral » constitue lui-même la source du rapport inégal, du rapport dominant-dominé, dans la mesure où il stipule l’inégalité des représentants qui le composent en faveur de la direction Adoma et lui donne unilatéralement la présidence-imposée et non démocratique(puisque indigène !).

Nous insistons à nouveau auprès de tous les résidents pour refuser cette mascarade et de rejoindre les revendications, la mobilisation et l’union de tous les comités et les coordinations qui ont les mêmes problèmes, les mêmes intérêts et les mêmes buts de droit, de dignité et de justice contre les textes de fond d’Adoma qui formatent des foyers prisons.

II. Voici nos revendications ignorées depuis 10 ans !

1. La satisfaction des revendications des résidents et de leurs représentants, foyer par foyer sous le contrôle d’un huissier ou d’un avocat en raison de la perte de confiance irrévocable, dans tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés depuis plus de 10 ans ;

2. La réhabilitation immédiate de la dignité et des droits des résidents en général et ,encore plus immédiatement, les résidents âgés ou malades-notamment par leur relogement dans l’habitat social adapté, avec le droit sans tracasseries administratives d’être rejoints y compris en foyer par leurs épouses ou la personne de leur choix ;

3. La re-négociation sur le même pied d’égalité entre la coordination des résidents et ADOMA du règlement intérieur, les contrats de résidence, de l’attribution des chambres et l’ensemble des aspects qui touchent à la gestion et/au fonctionnement et à la vie et relations sociales dans les foyers.

4. La fin du racket systématique commis sur le montant du loyer ,en ne fournissant aucune, aucune prestation comprise dans ce montant exorbitant de plus de 2000 euros pour un appartement collectif et presque 300 E pour un cagibi.

5. Le départ sans délai des soi-disants personnels d’encadrement qui ont semé depuis 15 ans au moins, la corruption et l’anesthésie des personnes, institué un statut d’indigénat et de pachas,…

6. La garantie de la sécurité physique et matérielle des personnes et du bâtiment par des mesures négociées avec les résidents, dans un cadre d’ensemble des comptes, des travaux, de l’attribution des chambres, des parties communes, de l’hygiène,…

7. L’intervention d’un Cabinet d’audit au choix des résidents et à la charge d’Adoma, pour constater les dégâts humains et matériels causés par l’abandon de ses obligations ;l’insalubrité, les décharges publiques, les poubelles entassées dans Les cours de foyers, les antennes relais (plus que juteuses pour Adoma) sur leur tête…et la guerre aux punaises et des insectes de toutes sortes jour et nuit dans toutes les chambres…

8. La mise à disposition et la réparation immédiate de ce que nous payons chaque mois, ascenseurs,l’électricité,réchauds,frigidaires,lavabos, bagageries, parties communes, éponges, serpillières, balais, vitres cassées, serrures, clés, fuites de pluie,…et un(e) responsable pendant la journée-payée- qu’on ne voit que pour encaisser les loyers ou provoquer les membres du comité de résidents.

III Pour une coordination de résistance et de combat :

Nous, résidents et leurs comités élus démocratiquement et leurs représentants de confiance, malgré des années de travail de sape et division, de dénigrement et d’ignorance savamment et massivement orchestré par des gestionnaires d’Adoma et d’autres ; après plusieurs consultations des résidents en assemblée générale et en concertation avec notre avocat ce dimanche 26 février 2012 et avec les délégations des comités de résidents des foyers (1000 personnes de 4 foyers) :Gennevilliers, Esso, Chandon, Le Coq, Aftam, le115, et en lien avec des camarades de Clichy, Colombes, Asnières, Champigny, Orléans – pour le moment- , nous décidons :

1. De nous constituer juridiquement en coordination de lutte pour la défense des résidents des foyers par la mobilisation d’un nouveau type de rapport de force,public et pour pouvoir aller en justice contre les pratiques et la politique d’Adoma ,dans le cadre d’une stratégie d’inspiration syndicale ;

2. De nous fédérer et d’unir nos actions, nos échanges et nos analyses, avec d’autres coordinations et comités de résidents en région parisienne, à Paris, en Ile de France ou en Province, avec une réunion inter-foyers dans les plus brefs délais.

3. De faire appel à la solidarité active de toutes les associations militantes et organisations syndicales, des juristes et des politiques, dès lors qu’ils respectent la légitimité de nos revendications et l’autonomie de ceux qui les vivent au quotidien depuis des décennies.

Avec les résidents des foyers, nous comptons sur votre solidarité active, vous, organisations syndicales ouvières, associations de l’immigration, de solidarité et humanitaires, médias, comme vous nous l’avez toujours exprimé.

Nous sollicitons votre signature de cet appel dans les meilleurs délais car nous sommes sous pression quotidienne de l’offensive que mène actuellement ADOMA.

Merci, avec nos amitiés militantes.

POUR INFORMATION : – Le 1er ministre ,le ministre de la santé, le ministre du logement, préfectures, mairies, la Cour des comptes, Mii los, les groupes du sénat et de l’Assemblée nationale, les groupes parlementaires de lU.E, les autorités des pays d’origine, la HALDE.

La coordination des résidents des foyers ADOMA

A Gennevilliers le 28 février 2012.

Contacts : 0762360435 ; ou 0606816830