Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Communiqué de presse

Les associations démocratiques de l’immigration Maghrébine en France, ont appris avec un sentiment de révolte l’enlèvement par la services secrets marocains et puis l’expulsion injustifiable du militant Aymane BHIRI, membre de la jeunesse du Parti communiste ouvrier de Tunisie (PCOT) invité à participer au congrès du Parti Marocain « La Voix démocratique » qui aura lieu à la mi-juillet.

Les associations signataires dénoncent l’enlèvement et l’ expulsion abjecte d’Aymane qui, nous renvoie à des pratiques que nous croyions révolues.

Au moment ou les peuples Maghrébins aspirent à plus de liberté y compris à la liberté de circulation, les autorités Marocaines n’ont pas hésité encore une fois à bafouer cette aspiration de nos peuples à circuler librement dans nos pays du Maghreb.

Nous exigeons des autorités marocaines l’arrêt immédiat des pratiques de l’enlèvement qui perdurent dans ce pays.

Signataires :

FTCR (Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives)

AMF (Association des Marocains en France)

ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)

CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie)

ASDHOM (Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc)

FMVJ France ( Forum Marocain Vérité et Justice)

ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)

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1er Congrès National Constitutif des Travailleurs Immigrés du Maroc

Cher e s camarades et ami(e)s congressistes

L’ATMF vous salue très chaleureusement.

L’ATMF salue le travail acharné des hommes et des femmes migrants.

L’ATMF salue la résistance et le combat des migrantes et migrants au
Maroc, résistance et combat malgré les intimidations dont vous êtes victimes, malgré le traitement inhumain, malgré les arrestations et la violence des autorités marocaines, malgré la chasse à l’homme dont les migrant e s sont victimes, malgré la traque telle des bêtes sauvages, malgré la chasse au noir, les ratonnades et les expulsions violentes.

L’ATMF salue le courage et le soutien des associations marocaines, des défenseurs des droits de l’homme, qui ont toujours exprimé leur soutien et leur solidarité avec les migrant(e)s au Maroc.

L’ATMF salue l’acte fondateur de l’action syndicale posée par l’ODT, sa direction comme l’ensemble de ses militantes et militants, pour intégrer en tant que partie intégrante la lutte des travailleuses et travailleurs migrant(e)s, au sein du mouvement syndical marocain.

Nous en sommes fiers et cela nous honore tous.

Nous espérons et nous appelons solennellement l’ensemble des autres organisations syndicales ouvrières marocaines à organiser en leur sein la défense des travailleuses et des travailleurs sans distinction d’origine, de nationalité ou de religion.

Cela a été l’histoire que nous avons partagée, nous en tant que populations maghrébines à l’étranger, avec d’autres peuples et leurs forces démocratiques, pour exiger en Europe, l’égalité des droits et une citoyenneté à part entière. Il est donc simplement normal que le peuple marocain et ses forces démocratiques agissent vis à vis des migrants de la même manière ici au Maroc.

Nous avons tenu notre 11 ème congrès, le mois dernier à Paris avec pour slogan  » 30 années de lutte pour l’égalité des droits, citoyen n e à part entière, aujourd’hui plus que jamais ». Lors de ce congrès, nous avons adopté une motion sur les migrants qui appelait essentiellement à :

 l’arrêt immédiat des expulsions et de la chasse à l’homme

 le respect de la convention internationale des droits des migrants

 la liberté de circulation et d’installation partout et pour tous

 le respect de la dignité des migrantes, des migrants et de leurs enfants

 la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination dont sont victimes les migrants

 la maghrébinisation des revendications.

Comme vous le savez, des associations des migrants subsahariens, des associations marocaines, tunisiennes, algériennes, le forum social maghrébin et des associations de l’immigration en Europe, toutes ces forces organisent le 6/7 octobre à Oujda, une rencontre sur la situation des migrants et sur l’ouverture des frontières. Vous êtes donc d’ores et déjà cordialement et naturellement invités à participer à cette rencontre.

Nous vous saluons très fraternellement, et souhaitons les meilleurs résultats à vos travaux de ce premier congrès constitutif du collectif syndical des travailleurs immigrés au Maroc (CSTIM).

Le bureau national de l’ATMF

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APPEL A LA PARTICIPATION.

Le 1er Juillet 2012 se tiendra à Rabat le 1er congrès national des travailleurs (es) migrants (es) du Maroc organisé par le Collectif des travailleurs immigrés du Maroc membre de l’Organisation Démocratique du Travail en sigle ODT sur les droits des travailleurs migrants et les membres de leurs familles sous le thème : « Nous aussi …, nous avons des droits … »

Cette rencontre a pour but d’étudier et d’analyser la situation des travailleurs (es) migrants (es) du Maroc.

Depuis de très nombreuses années ,les personnes migrantes venues des 4 coins du monde en général et particulièrement de l’Afrique sub – saharienne travaillent dans plusieurs secteurs de l’économie marocaine et participent au développement du tissu socio-économique du Royaume dans des domaines aussi variés que la construction, la communication, la restauration, l’hôtellerie, la pâtisserie, la boulangerie, l’enseignement (école privée), le ménage ( domestique), l’agriculture, la coiffure, la couture, la marbrerie, le sport, l’artisanat, etc.… Malheureusement, ils n’ont aucun droit et ne sont même pas protégés par la loi régissant les travailleurs selon la convention internationale sur les droits des travailleurs migrants et les membres de leur famille.

Les femmes travailleuses migrantes sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et aux mauvais traitements y compris la violence fondée sur ce genre.

Cette rencontre est aussi l’occasion de réfléchir sur la place des travailleurs (es) migrants (es) au sein de la société marocaine. La réflexion entend également aborder la question de l’immigration entre la politique migratoire et l’apport des migrants au développement des pays d’accueil (Royaume du Maroc).

Quatre axes seront développés au cours de ce congrès par les intervenants à savoir :

• les droits des travailleurs migrants selon les conventions internationales et la législation marocaine (code de travail marocain).

• Les effets de la politique migratoire sur les travailleurs (es) immigrés.

• Les femmes travailleuses migrantes et l’esclavage moderne (cas des domestiques).

• L’exploitation des migrants dans le travail précaire.

Après l’audition de ces thèmes, les congressistes poursuivront les travaux dans les ateliers autogérés sur les thématiques suivant :

1. le développement des capacités scolaires et sociales des enfants des migrants au Maroc.

2. Le Maroc riche de ses migrants.

3. La problématique des travailleurs immigrés du Maroc.

Le Collectif des Travailleurs Immigrés / ODT appelle tous les travailleurs, travailleuses, immigrés du Maroc, les organisations des droits humains et d’appui à l’immigration, des chercheurs universitaires, des étudiants, étudiantes, stagiaires, entrepreneurs, journalistes, refugiés, demandeurs d’asile, et toutes les personnes concernées de venir participer à ce 1er congrès pour débattre sur ces questions.

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Contact : 0659065030 & 0533812684

Marcel AMIYETO

Email : odt.travailleursimmigres@gmail.com

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RASSEMBLEMENT NON A L’EXPULSION HONTEUSE DE L’ANCIEN PREMIER MINISTRE LIBYEN BAGHDADI MAHMOUDI PAR LE GOUVERNEMENT TUNISIEN

Les associations et organisations politiques signataires attachées à la défense des libertés, de la démocratie et au respect des droits de l’Homme dénoncent vigoureusement l’extradition de l’ancien premier ministre libyen par le gouvernement tunisien contre la volonté expresse du président de la République tunisienne.

S’il est certain que Mahmoudi en tant que dirigeant de notoire de la dictature de Kadhafi est responsable d’innombrables crimes odieux commis contre le peuple libyen frère, il n’en demeure pas moins qu’il a droit comme tout un chacun a un procès équitable où les règles du droit sont appliqués et respectés ce qui n’est pas le cas actuellement.
De plus Mamoudi risque des mauvais traitements et la torture.

Passant outre les appels des organisations nationales et internationales des droits de l’Homme, le gouvernement a préféré faire courir de graves risques à une vie humaine et céder à des marchandages.

Le gouvernement a choisit de passer en force et de provoquer une crise morale, institutionnelle et politique et tourner le dos aux acquis de la révolution en matière de liberté, de démocratie et de respect des droits de l’Homme.

A l’occasion de la visite du Premier Ministre en France, les signataires appellent à un rassemblement et demandent qu’une délégation soit reçu pour exprimer de vive voix notre vive réprobation sur de tels pratiques qui ternissent l’image de la Tunisie.

RASSEMBLEMENT
LE JEUDI 28 JUIN 2012 à 18 heures

Sortie du métro St François Xavier (ligne 13)

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Premiers signataires : ADTF – AIDDA – ATNF – CETUMA – Collectif 3C – CRLDHT – Familia Tounsa – FILIGRANES – FTCR – MASSAR / France – Mouvement Citoyen des Tunisiens en France (MCTF) – MOPAD / FRANCE – PCOT – PARTI EL JAMHOURI / FRANCE – Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC) – UTAC – UTIT – VÉRITÉ ET JUSTICE POUR FARHAT HACHED

Soutenu par : Les Alternatifs – ATMF – FASE – Le Manifeste des Libertés – PCF – PCOF

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APPEL DES ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS POLITIQUES DÉMOCRATIQUES TUNISIENNES

POUR L’ARRÊT DES EXACTIONS DES SALAFISTES ET DES NERVIS ET CONTRE LES MENACES EXERCÉES SUR LES LIBERTÉS EN TUNISIE

POUR LA DÉFENSE DES LIBERTÉS INDIVIDUELLES

CONTRE LA GUERRE DE RELIGION IMPOSÉE PAR LES SALAFISTES

Paris le 13 juin 2012,

Les associations et organisations politiques démocratiques tunisiennes en France, appellent à un rassemblement, prés de l’Ambassade de Tunisie pour condamner les violences perpétrées simultanément, ces deux derniers jours, par des nervis et des groupes extrémistes religieux.

Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, les salafistes et les nervis ont détruit et lacéré des œuvres d’art, jugées blasphématoires, lors d’une exposition intitulée « le Printemps des Arts » au palais d’Abdellia, à la Marsa.

Les violences se sont ensuite propagées, dans les quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage et le Kram, semant la panique et le désarroi durant la nuit. Elles ont également atteint les gouvernorats de Jendouba, Sousse, Monastir et Tatouine. Suite à quoi, un couvre-feu nocturne a été institué à Tunis et dans quatre régions.

Ces groupes se sont aussi attaqués au Tribunal de Tunis à Essejoumi, où ils ont incendié le bureau du procureur. A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes salafistes ont incendié le siège régional du syndicat U.G.T.T. (Union Générale Tunisienne du Travail) et les sièges de trois partis politiques : le parti communiste des ouvriers de Tunisie, le mouvement des patriotes démocrates et le parti républicain. Il faut rappeler que les groupes salafistes accompagnés de casseurs, ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées. Ces groupes bénéficient depuis plusieurs mois, d’une réelle impunité, et ce malgré la gravité de leurs actes.

Les signataires de cet appel dénoncent ces actes graves, attentatoires aux libertés et à la démocratie qui surviennent après l’appel, relayé par des chefs salafistes tunisiens, du chef d’al-Qaïda, Aymen Adhawahiri, au soulèvement des Tunisiens pour l’instauration de la Charia en Tunisie.

Ils condamnent ceux qui appellent à l’affrontement religieux et qui utilisent illégalement les mosquées comme bases arrière, pour propager leurs discours haineux.

Les signataires exigent du gouvernement, la prise de mesures urgentes, pour neutraliser ces semeurs de troubles, violents et intolérants, qu’ils soient d’ailleurs, salafistes ou casseurs au service des contre-révolutionnaires, et qui s’attaquent à tous ce qui ne partagent pas leurs convictions fascistes.

Nous mettons en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences organisées par des salafistes et des nervis, et lui rappelons qu’il est le garant de la sécurité de toutes les personnes et les biens.

Les signataires refusent que la Tunisie devienne un champ de bataille, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour le développement économique et réaffirment la nécessaire ouverture de notre pays, au reste du monde.

Les signataires appellent les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens de Tunisie ou à l’Étranger, ainsi que nos amis Maghrébins et Machrequins, Français et Européens qui se sont mobilisés avec nous pour chasser le dictateur Ben Ali, à se mobiliser encore une fois, pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie.

Cette mobilisation est urgente, pour contrecarrer les violences des salafistes, des casseurs et de leurs commanditaires et pour défendre les libertés ; de création, de croyance et d’expression, de presse, syndicale et associative.

– POUR L’ARRÊT DE LA VIOLENCE DES SALAFISTES ET DES NERVIS EN TUNISIE

– POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS ET DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

– POUR LES OBJECTIFS DE LA RÉVOLUTION : DIGNITÉ, TRAVAIL ET LIBERTÉ

VENDREDI 15 JUIN 2012 A PARTIR DE 18H30

Prés de L’AMBASSADE DE TUNISIE

PLACE ANDRE TARDIEU SORTIE DU METRO ST. FRANCOIS XAVIER (ligne 13)

– Premiers signataires:

Association Démocratique des Tunisiens en France (A.D.T.F.)

Association Interculturelle de production, de Diffusion et de
Documentation Audiovisuelles -(A.I.D.D.A.)

Association des Tunisiennes et des Tunisiens en Suisse

Association des Tunisiens du Nord de France (A.T.N.F.)

Collectif Culture – Création – Citoyenneté (Collectif 3C)

Collectif des Femmes Tunisiennes

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (C.R.L.D.H.T.)

Ettakatol / France

Courant Réformateur -P.D.P.

Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives ( F.T.C.R.)

Association Filigrane

Mouvement Citoyen des Tunisiens en France (M.C.T.F.)

Mouvement des Patriotes Démocrates (M.O.P.A.D. (Watad) /
France )

Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie ( P.C.O.T.)

Parti Républicain – Tunisie

Réseau Euro-Maghrébin Culture et Citoyenneté (R.E.M.C.C.)

Union des Tunisiens pour une Action Citoyenne (U.T.A.C.)

Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (U.T.I.T.)

W.D. 15

Avec le soutien de :

– Associations :

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (A.C.D.A.)

Association des Citoyens des Originaires de Turquie (A.C.O.R.T.)

Association Égalité Toulouse Mirail

Association Marocaine des Droits de l’Homme / Paris (A.M.D.H.)

Association des Marocains en France (A.M.F.)

Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraoui (A.F.A.P.R.E.D.E.S.A. / France)

Association de Soutien aux Droits de l’ Homme au Maroc (A.S.D.H.O.M.)

Association des Travailleurs Maghrébins en France (A.T.M.F.)

Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (C.E.D.E.T.I.M)

Centre Euro-Méditerranéen Migration et Développement (E.M.C.E.M.O. / Pays-Bas)

Collectif Nationale pour les Droits des Femmes

Comité International de Soutien aux Syndicats Autonome (C.I.S.A.)

Ensemble, Vivre, Travailler et Coopérer (E.V.T.C.)

Forum Citoyen -Monde Arabe (F.C.M.A).

Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains en Europe (F.C.S.M.E.)

Forum Palestine Citoyenneté

Inter-collectif de Solidarité avec les Luttes des Peuples du Monde arabe (Inter-Co)

Le Manifeste des Libertés

Ligue Française des Droits de l’ Homme (LDH)

Mouvement pour une Citoyenneté Active (M.C.A.)

Mouvement de la Paix

Na’oura / Bruxelles

Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’ Homme (R.E.M.D.H.)

SOS Migrants / Bruxelles

Vérité et justice Pour l’Algérie

Parti de la Voie Démocratique / Paris

– Syndicats :

C.F.D.T.

C.G.T.

Force Ouvrière

Union syndicale Solidaires.

U.N.S.A.

– Partis :

Les Alternatifs

Europe Écologie les Verts (E.E.L.V.)

Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (F.A.S.E.)

Gauche Unitaire (G.U.)

Nouveau Parti Anti-capitaliste (N.P.A.)

Parti Communiste Français (P.C.F.)

Parti de Gauche (P.G.)

Parti Socialiste (P.S.)

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Pour signer cette appel : t.benhiba@gmail.com

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1er Mai 2012 : lancement de la campagne de régularisation des sans papiers(e) au Maroc :  

C’est sous cette banderole et pour cette revendication que le CMM a manifesté aujourd’hui 1 mai 2012 depuis sa création en 2005, après la tragédie de Ceuta et Mélilia.

Plus de 160 personnes venues de Casa, Mohammedia, Temara-Rabat –Sale, Fès, Nador, Oujda femmes, enfants, hommes et des amis(e ) marocains ont défilé avec la classe ouvrière de la place Bab El Had jusqu’au Parlement. Là, des femmes sans -papières ont exhorte les parlementaires de tous les partis politiques représentant à l’Assemblée Nationale, pour rappeler leur responsabilité sur la situation de « survivance » de leur quotidien. En fait, elles ont repris l’essentiel du discours prononcé par le porte- parole de notre Conseil à la tribune syndicale avant le démarrage du défilé.

A cette occasion historique, nous saluons fraternellement les organisations syndicales ouvrières et les associations des droits humains pour leur solidarité active envers les migrants(e) au Maroc.
Nous saluons avec respect la lutte des peuples Marocain, Maghrébin et à travers le monde, contre les oligarchies économico-financières qui pillent les richesses de nos pays et nous poussent à l’errance, y compris par des guerres fratricides entre nos peuples avec la complicité coupable des gouvernants de nos pays.

Nous renouvelons notre appel, solennellement, à tous les épris (e) de justice et les démocrates au Maroc, au Maghreb, dans nos pays d’origine et partout dans le monde pour soutenir notre campagne de régularisation des sans papiers (e) au Maroc et dans tous les pays du Maghreb.

Nous n’acceptons plus la chasse à l’homme et la jungle urbaine que la police mène contre nous, partout, de jour comme de nuit.

Désormais à partir de ce 1er mai 2012, nous nous organisons en réseau de solidarité Sud-sud, Nord-sud. Car si aujourd’hui nous étions plus du triple de manifestant(e)s que ce que nous attendions, demain nous serons plus encore au Maroc, au Maghreb et ailleurs.

Dans la démarche de nos revendications et de nos objectifs essentiels :

1.Nous voulons porter plainte réelle et symbolique contre les Etats de l’Union Européenne pour « traitement dégradant et inhumain » commis sur les personnes et / ou sur les groupes de personnes ;

2.Nous voulons être régularisés légalement avec le respecte de nos droits fondamentaux ;

3.Nous voulons un moratoire immédiat contre les expulsions massives et / ou individuelles ;
4. Nous voulons que nos bébés et nos enfants abandonnés, nos femmes enceintes, et nos malades soient soignés comme tout être humain ;
5.Nous voulons que les ressortissants (e) obligés de se rendre à Dakhla tous le trois mois pour le cachet sur leurs passeports puissent le faire auprès des autorités locales;
6.Nous voulons une déclaration solennelle des chefs d’Etats maghrébins et africains en termes d’accueil et d’hospitalité, de générosité et de fraternité, pour l’accès à l’égalité des droits, pour toutes et tous, et pour le droit à la liberté de circuler et de s’installer pour tous.

Le conseil des Migrants – Maroc
Contact Marcel AMIYETO
Porte –parole
00212533812684
00212659065030

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Communiqué de presse

Azzedine Roussi a été arrêté en novembre dernier alors qu’il participait à une manifestation d’étudiants. Il a été condamné par le tribunal à une sentence de cinq mois de prison en plus d’une amende de 5 000 dirhams.

Il a commencé le 19 décembre 2011 une grève de la faim dans sa prison de Taza pour dénoncer l’injustice qu’il subit depuis son arrestation. Azzedine Roussi a été torturé et il a écrit une lettre, maintenant largement diffusée, dans laquelle il donne des détails sur le traitement que les forces de sécurité lui ont infligé.

Les interpellations du nouveau gouvernement par les différentes associations des droits de l’homme nationales et internationales afin de criminaliser l’usage de la torture, n’ont eu aucun effet et l’état de santé de l’étudiant marocain est maintenant profondément détérioré.
27 étudiants de Fes, Taza, Rachidia, Safi, Agadir, Essaouira … ont entamé une grève de la faim par solidarité avec Azzedine, pour protester contre leur condamnation arbitraire et dénoncer leurs conditions de détention (un des étudiants, Mohamed Ghaloud, a subi de graves sévices sexuels lors de son interrogatoire).
La vie de ces militants est aujourd’hui menacée, Il est urgent de réagir et d’exiger la libération des détenus politiques !

Les manifestations citoyennes (ouvriers, étudiants, chômeurs, …) dans plusieurs régions Marocaines et en particulier en ce moment dans la région du Rif se multiplient de jour en jour pour réclamer une vie décente, de la dignité et la liberté. Le Makhzen en place n’a d’autres réponses que la répression, l’emprisonnement, la torture, et les intimidations….

Le Bureau National de l’ATMF, réuni ce jour exprime son soutien et sa solidarité avec Azedine Roussi et tous les prisonniers politiques au Maroc.

L’ATMF rappelle la responsabilité directe des autorités marocaines quant aux conséquences dramatiques sur la santé de ces prisonniers.

ATMF Bureau National

Paris le 28/04/12

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Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe (Inter-co)

L‘inter-collectif est né à l’occasion des révolutions populaires des peuples du monde arabe. Il s’est formé dans le prolongement de collectifs de chaque pays concerné par ces mouvements.

L’inter-collectif a permis ainsi d’engager des actions de solidarité regroupant à la fois ces collectifs avec des associations, syndicats et partis politiques français.

Ces soulèvements populaires témoignent des aspirations profondes de ces peuples à la démocratie, à un État de droit, à la Justice sociale, la souveraineté, la dignité.

Ces régimes issus du nationalisme arabe sont à bout de souffle. Certains ont cédé comme la Tunisie, l’Égypte et le Yémen par la poussée populaire ou sous les bombardements de l’OTAN en ce qui concerne
la Libye. D’autres, comme la Syrie, résiste en employant la force et en menant une répression féroce dans un contexte régional où se confrontent des stratégies de puissance mêlées à des contradictions
idéologiques et religieuses. L’Arabie Saoudite et le Qatar sont intervenus pour casser militairement le soulèvement au Bahreïn. Dans d’autres pays, comme au Maroc ou en Algérie, l’exigence démocratique
reste puissante, même si en l’état, elle n’a pas encore trouvé de débouchés politiques.

L’inter-collectif soutient tous ces mouvements démocratiques dans le monde arabe. Il s’oppose à toute intervention étrangère. Il appuie toutes les forces progressistes dans ces pays face aux nouveaux pouvoirs qui tenteraient de s’en prendre aux libertés publiques et individuelles et notamment aux droits des
femmes.

Cette situation nouvelle qui prévaut dans cette région nous interpelle tous. Quelle politique devra développer la France dans cette région du monde ?
Et d’abord, en cette année 2012, celle des 50 ans de l’Indépendance de l’Algérie et des 100 ans du Protectorat français sur le Maroc, la France se doit de reconnaître sa responsabilité dans les crimes d’Etat
dans toute la période du colonialisme perpétués contre les peuples de la région.

Nous avons extrait cinq questions qui se rattachent aux grands domaines de la politique française et aux
attentes de ces peuples :

– La question palestinienne

– La Syrie

– La politique d’immigration

– Les relations économiques

– Les questions du nucléaire au Moyen-Orient

1. La question palestinienne

C’est le coeur de toutes les problématiques du Proche-Orient et de la conflictualité régionale et internationale.
Vous engagerez-vous pour que la France prenne des initiatives pour en finir avec la politique de colonisation et d’occupation des territoires palestiniens menée par Israël ?
Prendrez-vous des initiatives, et lesquelles, pour que la France reconnaisse l’État de Palestine, à coté de l’État d’Israël, un État palestinien souverain, dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, et l’application de la résolution 194 qui prône le droit au retour des réfugiés ?
Soutiendrez-vous l’entrée de plein droit de l’État palestinien aux Nations-Unies ?

2. La Syrie

La situation en Syrie reste dramatique, un an après le début des premières manifestations contre le régime de Bachar El Assad.
La menace d’une guerre civile grandit de jour en jour, qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le peuple syrien entraînant le Liban dans cette spirale meurtrière, et pousser à une intervention militaire étrangère.
Face à cette situation et à l’impasse actuelle, l’opposition reste divisée et ne parvient pas à se rassembler face au pouvoir. Les différents courants de l’opposition, même si ils sont divisés sur les modalités et les stratégies, restent unanimes pour exiger la fin du régime de Bachar El assad.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, quant à lui, reste incapable de surmonter ses divisions.
Quelles initiatives, quelles actions envisageriez-vous afin de mettre un terme à la violence ? Quelles interventions la France pourrait-elle envisager pour la recherche d’une solution politique qui épargne le
peuple syrien de nouvelles violences et permette d’assurer un changement de régime ?

3. Politique d’immigration

Plusieurs pays des rives sud de la Méditerranée, comme la Tunisie, le Maroc, la Libye ont passé des
accords avec l’Union européenne pour assurer le contrôle des flux migratoires provenant de leur pays, des pays du Sahel, et des populations chassées par la misère et les violences.
Par son dispositif, FRONTEX, l’Union européenne s’est assurée, contre des aides financières, de l’engagement de plusieurs de ces gouvernements pour la mise en oeuvre de cette politique de refoulement
aux conséquences souvent tragiques.
Que préconisez-vous comme politique en matière du droit à la circulation des personnes et de l’accueil des migrants en France ?

4. Relations économiques

L’Union européenne et la France ont contracté de nombreux accords avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.
Tous les accords économiques ont été d’inspiration libérale, entraînant privatisation, baisse des dépenses publiques, exonérations fiscales et sociales, pression sur les salaires et les droits sociaux…
Les conséquences sociales ont été lourdes pour les peuples : chômage massif des jeunes, bas salaires, absence de protection sociale…
Par ailleurs, plusieurs de ces pays supportent encore aujourd’hui un poids financier considérable correspondant au montant de la dette, contractée par les anciens dirigeants, comme en Tunisie et en Égypte.
Quelle politique développerez-vous en matière de relations économiques entre la France, l’Union européenne et ces pays ?
Êtes-vous d’accord avec la proposition avancée par de nombreuses associations de la société civile, des syndicats pour un moratoire de la dette afin d’en examiner l’origine, moratoire pouvant aller jusqu’à son
annulation pour la partie de celle-ci reconnue comme n’ayant été profitable qu’aux membres du pouvoir déchu ?

Quelles mesures prendrez-vous pour obliger les sociétés, dont le siège social est en France, à respecter les droits syndicaux et sociaux dans le monde arabe ?

5. Moyen-Orient : Zone dénucléarisée

Faire du Moyen-Orient, une zone dénucléarisée est un objectif adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, dont la France.
Or, aujourd’hui, existe à la fois un risque de prolifération avec les tentatives supposées de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et de l’autre Israël qui possède un arsenal nucléaire conséquent.
Par ailleurs, d’autres pays seraient en mesure de se lancer dans le processus d’accession à la puissance nucléaire comme la Turquie, l’Arabie Saoudite ou l’Égypte.
Que préconisez-vous pour engager une action afin d’éliminer tout risque de prolifération et pour la suppression de tout arme nucléaire existante dans cette région ? D’une manière plus générale, quelle est votre position sur l’existence du nucléaire français et les actions à mener pour favoriser un désarmement nucléaire au plan mondial ?

NB: Le questionnaire adressés aux candidats à l’élection présidentielle 2012.
À Mesdames :
Eva Joly
Nathalie Arthaud
et à Messieurs :
Philippe Poutou
Jean-Luc Mélenchon
François Hollande
François Bayrou
Nicolas Sarkozy

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UN AUTRE MAGHREB EST POSSIBLE

Dans le cadre des préparatifs de la rencontre du 7 et 8 avril à Oujda (frontière maroco-algérienne), les associations de l’immigration* vous invitent à participer à la rencontre – débat sur la situation des migrants subsahariens au Maghreb et la question des frontières fermées entre l’Algérie et le Maroc.

RENCONTRE – DÉBAT

JEUDI 22 MARS 2012 de 19H à 21H

Bourse du Travail,

( 85 RUE CHARLOT
75003 PARIS
Métro : République – Filles du Calvaire)

Intervenants :

Fabien Didier Yéné, président du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), auteur de « Migrant au pied du mur »

Camille Sari, économiste, auteur de « Algérie-Maroc : quelles convergences économiques ? »

Willy Bayanga, président du Conseil des migrants-France.

Bamba, coordination 75.

Saddik Guitoune, coordination nationale Alif, CSP-92

Débat animé par Mouhieddine Cherbib

(En Hommage à Hédi Gulla, qui vient de nous quitter)

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* Association des Maghrébins de France (ATMF), Association des Marocains en France (AMF), Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Association des Tunisiens en France (ATF), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Collectif des communautés subsahariennes au Maroc, Elhogra, Manifeste des libertés, ATTAC, MRAP, FCMA, FCME, Coordination national des sans-papiers, Alif, CSP92, Immigration Démocratie Développement, Naoura -Belgique, Conseil des migrants-France, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens-PIF.

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Contacts :

Driss el-Kerchi (ATMF) : 0622504800

Mouhieddine Cherbib (FTCR) : 0615577914

Tewfik Allal (Manifeste des libertés) : 06 81 60 65 43

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CONTRE LES ATTAQUES DE LA CENTRALE SYNDICALE

L’ATMF se joint à l’appel de soutien à l’UGTT et à la condamnation des agressions dont elle a été victme.
L’ATMF, tout en dénonçant ces agressions, et en exigeant leur arrêt, demande le respect de toutes les formes d’expression démocratique en Tunisie.
L’ATMF exige le respect des libertés fondamentales et particulièrement la liberté syndicale dont le droit de grève fait partie intégrante et la liberté d’expression.
L’ATMF demande aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités et de protéger les syndicalistes de l’U.G.T.T. des attaques de ces milices aux ordres de la contre révolution qui veut la saborder.

ATMF – Bureau National
Paris 26.02.2012

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Paris, le 25 février 2012

L’Union générale tunisienne du travail (U.G.T.T.) subit depuis quelques jours des attaques de milices intégristes et salafistes ayant eu pour cibles les locaux de la centrale syndicale à travers le pays dont le siège national à Tunis.

L’U.G.T.T. considère que l’objectif poursuivi par ces «agressions orchestrées et systématisées contre l’intégrité de la plus ancienne des organisations de la société civile tunisienne » est de nuire à la centrale syndicale, de ternir son image aux yeux de l’opinion publique et de jeter le discrédit en l’accusant de bloquer l’économie du pays par son soutien aux mouvements sociaux.

Les attaques contre la centrale syndicale ont commencé à la suite de la grève générale des agents municipaux, par des dépôts d’immondices devant les locaux syndicaux puis par des tentatives d’incendie, de mise à sac et de dégradations des sièges des ses sections locales et régionale de Fériana, Le Kef, Kairouan, Monastir et Menzel Bouzelfa. L’U.G.T.T. est pleinement dans son rôle, celui de défendre les droits des travailleurs et travailleuses tunisien(ne)s dans leur lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le lui reprocher relève d’une volonté d’étouffer l’action syndicale dont elle est le garant.

L’U.G.T.T. a dénoncé ces dérives et a «averti contre les dangers de monter l’opinion publique contre l’U.G.T.T. par certaines parties au pouvoir qui visent à instaurer une nouvelle dictature dans le pays et à tous les niveaux ». Ces attaques constituent une mise en cause du droit de grève, droit constitutionnel, et de la lutte des travailleur(se)s pour l’amélioration de leur condition et en vue de la satisfaction de leurs revendications légitimes.

Ces attaques contre l’U.G.T.T. font partie d’un processus et ont été précédées par des campagnes médiatiques de déstabilisation subies par la centrale syndicale depuis le 14/01/2011. Elles font partie d’un processus d’incrimination des luttes sociales et des agressions répétées des diplômés chômeurs, des journalistes, des médias, d’universitaires, des intellectuels, des organisations démocratiques et de mise en cause du droit de manifestation. Cela montre la volonté délibérée des forces de la contre révolution de saboter le processus démocratique issu de la Révolution tunisienne et de mettre en cause les acquis du peuple tunisien.

Il n’y a plus de doute, ces agressions systématiques des forces du progrès et de la démocratie ont pour seul objectif la mise au pas du peuple tunisien et de la société civile démocratique et en particulier l’U.G.T.T.

Nous, signataires :

Ø Dénonçons le silence assourdissant du gouvernement et certaines de ses composantes qui se rendent complices et comptables de la dégradation du climat social et politique dans le pays.

Ø Exigeons l’arrêt des agressions contre l’U.G.T.T. et demandons le respect de toutes les formes d’expression démocratique en Tunisie.
Ø Nous exigeons aussi le respect des libertés fondamentales et particulièrement la liberté syndicale dont le droit de grève fait partie intégrante et la liberté d’expression.
Ø Demandons aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités et de protéger les syndicalistes de l’U.G.T.T. des attaques de ces milices aux ordres de la contre révolution qui veut la saborder.

Premiers signataires :
ADTF – ATF – CRLDHT – Dynamique Citoyenne des Tunisiens à L’Etranger (DCTE) – Ettajdid / France Ettakatol/France – FTCR – MCTF – PCOT/France –PDP/France – PTT/France – UTIT-IdF –

METTING DE SOUTIEN à L’U.G.T.T.

JEUDI 1er MARS 2012 à 18H30

Salle jean Jaurès, Bourse du Travail 3 rue du Château d’eau – Métro République

Avec la présence d’un membre dirigeant de l’U.G.T.T.

https://picasaweb.google.com/114600362942396530293/CONTRELESATTAQUESDELACENTRALESYNDICALEUGTT#

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« Hommage à la mémoire de Abdelkrim Alkhattabi, symbole de la lutte du peuple marocain »

A l’occasion du premier anniversaire du mouvement 20 Février
le mouvement marocain du 20 février Paris-île de France
vous invite à une

Projection du film « Abdelkrim & la guerre du rif » suivie d’un débat.

Invité : Abdellah El Baroudi – Artiste, écrivain, exilé en France depuis 1965 et militant dans le Mouvement du 20 février

A la Maison de la Vie Associative (MVA) de Malakoff
28 rue Victor Hugo
Malakoff (92)
Métro Malakoff-Plateau-de-Vanves
Tram-T3 Didot

Organisé par le Mouvement marocain du 20 février – Paris-île de France.

mvt20fevparisidf@gmail.com

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