Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Travailleurs marocains en France

Travailleurs marocains en France, mémoire restituée

Deuxième édition, revue et corrigée de « de l’immigration à la citoyenneté, itinéraire d’une association maghrébine en France : l’ATMF. 1960 -2003 »

Zakia Daoud. Éditions Tarik, collection Témoignages. 2003

Livre disponible à l’ATMF

Extrait : « 1er mai 2002, le matin… En marge des grandes manifestations de ce fameux entre-deux-tours des élections présidentielles, 2000 personnes sont massées sur le pont du Carroussel à Paris, pour commémorer la mémoire de Brahim Bouarram, ce jeune Marocain jeté dans la Seine le 1er mai 1995 par des nervis sortis du cortège du Front National et amenés par lui en car de la région de Reims.

Une rangée de policiers, casqués et armés de matraques ferment les grilles du Louvre pour éviter toute interférence avec le cortège du FN, de l’autre côté de la Seine, vers Opéra.

L’atmosphère est recueillie, rythmée par une chanson du groupe Zebda. Des militants portent des banderoles au nom de la mémoire, d’autres serrent dans leurs bras les gerbes de fleurs que, tout à l’heure, à l’instar de ce qu’avait fait François Mitterrand à l’époque, ils vont jeter dans la Seine à l’endroit même où Brahim y a été précipité.

Sur la plateforme improvisée d’un véhicule, Ali el Baz, le président de l’Association des Travailleurs Marocains de France (ATMF) et Nourredine Mahloul, son coordinateur national, cèdent la parole au maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui, ceint de son écharpe tricolore, promet une énième fois, la pose d’une plaque, à Noël Mamère, des Verts, à M. Aounit, du MRAP, aux délégués de Ras l’Front et d’autres organisations antiracistes. L’amie de Brahim Bouarram, celle que, justement, il attendait en déambulant sur les quais, ce fameux 1er mai d’il y a 7 ans, témoigne […] »

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