Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Commémoration du 17 octobre 1961 : 46ème anniversaire du massacre – Vérité et justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui vient de leur être imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là et les jours qui suivirent des centaines de ces manifestants furent tués par des policiers aux ordres de leurs supérieurs. Des milliers ont été arrêtés, emprisonnés, torturés, nombre d’entre eux ont été refoulés en Algérie.

46 ans après, la vérité est en marche mais la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, en particulier dans la Guerre d’Algérie et dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elle a entraîné, ni dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Malgré cela, aujourd’hui, certains osent continuer à parler des ‘bienfaits de la colonisation’, et des honneurs ‘officiels’ sont rendus aux criminels de l’OAS.

Récemment, le gouvernement a annoncé la création d’une ‘Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie’, en application de l’article 3 de cette loi du 23 février 2005 qui voulait inciter les enseignants à parler des ‘aspects positifs de la colonisation’. Une telle Fondation risque d’être sous la coupe des associations nostalgiques qui demandent aux historiens de se plier à la mémoire de certains témoins. Alors qu’en réalité, les historiens ont besoin d’accéder librement aux archives, d’échapper au contrôle des pouvoirs et des groupes de pression et de travailler ensemble entre les deux rives de la Méditerranée.

La recherche de la vérité s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme cela s’est fait pour la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie. Ce n’est qu’à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de ressortissants d’origine maghrébines ou des anciennes colonies.

Pour exiger :

– la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français les 17 et 18 octobre 1961

– la liberté d’accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens

– le développement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien et international

Rassemblement mercredi 17 octobre 2007 à 18h30

au Pont Saint-Michel à Paris

Là où tant de victimes ont été jetées à la Seine il y a 46 ans.

La Chorale Populaire de Paris apportera son concours.

Organisations Signataires : 17 Octobre contre l’Oubli, ACCA (Association des Combattants de Cause Anticoloniale),ATMF(Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de la Mémoire, CEDETIM (Centre d’Initiatives et de solidarité Internationale), IPAM (Initiative pour un autre monde), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement de la PAIX, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), PCF (Parti Communiste Français), Union Syndicale Solidaires.

Paris, le 5 octobre 2007.

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ATMF Aix : La solidarité n’est pas un délit soutien à Florimond Guimard

Semaine d’action RESF en soutien à Florimond Guimard

du 15 au 22 octobre 2007

La semaine en détail sur RUSF

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Commémoration des évènements de Ceuta et Melilla

Violations des droits humains aux frontières

06 OCTOBRE 2007

Nous,
Organisations de solidarité, réseaux nationaux et internationaux, groupes de base, des pays du Sud et du Nord oeuvrant dans le domaine du respect des droits fondamentaux des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés et dans le domaine du développement, réunis dans la ville d’Oujda le 06 octobre 2007 dans le cadre de la Conférence-meeting sur les violations des droits humains aux frontières, organisé sous l’égide du Manifeste Euro-africain

Rendons hommage à tous les morts sur les routes migratoires et en particulier à ceux qui ont perdu la vie lors des évènements de Ceuta et Melilla de l’automne 2005

Dénonçons les conditions infrahumaines dans lesquelles les migrants, sans cesse pourchassés et refoulés de part et d’autre de la frontière, tant par les autorités marocaines qu’algériennes, vivent relégués dans la périphérie d’Oujda.

Dénonçons les politiques d’externalisation de l’asile et la sous-traitance de la répression en matière de gestion des flux migratoires, responsables de tant de morts et de tant de souffrances.

Refusons la criminalisation des migrants et la répression qu’ils subissent au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes.

Condamnons les menaces et pressions que subissent les militants et les défenseurs des droits humains dans leurs activités quotidiennes de soutien aux migrants.

Rappelons notre adhésion au Manifeste de Rabat, adopté le 1er juillet 2006 lors de la Conférence non gouvernementale euro-africaine « Migrations, droits fondamentaux et liberté de circulation » et exigeons :

– Que toute la lumière soit faite sur les crimes commis dans les nuits du 28 au 29 septembre 2005 à Ceuta et du 5 au 6 octobre 2005 à Melilla, que soit établie la responsabilité des Etats marocains et espagnols dans ses évènements et que des poursuites soient engagées contre les auteurs et responsables de ces crimes,

– Que tous les gouvernements impliqués respectent les droits fondamentaux de la personne humaine et les obligations internationales découlant de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des conventions et pactes internationaux, pour tous et en tous lieux, notamment au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes,
.
– L’arrêt de toutes pressions, économiques ou politiques,notamment dans le cadre des Accords de Partenariat Economique de la part de l’Union européenne ou de ses Etats-membres, envers les pays d’origine et de transit pour imposer la sous-traitance de la gestion du contrôle des frontières de l’Europe et de celles tendant à transférer aux pays du Sud la charge de la sélection des réfugiés et de l’expulsion des migrants.

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Marche silencieuse à la mémoire de Chunlan Liu, épouse Zhang.

Marche silencieuse à la mémoire de Chunlan Liu, épouse Zhang.

Samedi 6 octobre à 14 h30 de la place de la Bastille (devant l’Opéra) à son domicile 41 Boulevard de la Villette, Paris 10.

À l’appel de ses amis, chinois résidents français, régularisés ou encore « sans papier » et de tous les humanistes de toutes nationalités

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Rassemblement pour la liberté d’organisation en Tunisie

Tunisie : grève de la faim pour la liberté d’organisation

Rassemblement le samedi 6 octobre 2007

à 15 heures métro Belleville (Ligne 2)

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ATMF de Sens : Quinzaine contre le racisme

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Ceuta et Melilla, deux ans après

Durant l’automne 2005, 11 personnes sont décédées suite aux tirs à balles réelles lancés contre des migrants tentant de franchir collectivement les grillages de Ceuta puis ceux de Melilla. Quelques jours plus tard, des centaines de migrants avaient été abandonnés dans des zones désertiques de l’est et du sud par les autorités marocaines, sans provisions ni eau suffisantes pour pouvoir survivre. Suivront alors des norias de cars et d’avions qui déplaceront les migrants d’une région à l’autre du Maroc, de camps militaires en camps de rétention, et en expulseront une partie, avec l’aide de leurs ambassades respectives, vers leurs pays d’origine.

L’Union européenne n’a quand à elle jamais reconnu la moindre responsabilité dans ces événements pourtant dictés par ses mesures ultra sécuritaires de contrôles de ses frontières, frontières qui se déplacent de plus en plus au sud au fur et à mesure de ses pressions sur les pays de transit et de départ.

Deux ans après, aucune enquête permettant de faire la lumière sur ces événements n’a été rendue publique, les victimes demeurent anonymes et la répression continue a s’abattre sur les migrants, en atteste les arrestations et refoulements de décembre 2006 et la répression aux abords du CAMPUS de la ville de OUJDA en Juillet 2007.

7 octobre,journée internationale de solidarité avec les personnes migrantes

C’est en référence à ces évènements tragiques que le Forum Social Européen (Athènes, mai 2006), le Forum Social Mondial sur les Migrations (Madrid, juin 2006) et la Conférence non gouvernementale euro-africaine (Rabat, juillet 2006) ont appelé à faire du 7 octobre une journée internationale de mobilisation pour les droits des migrants.

Pour nous, associations et organisations travaillant au Maroc, cette journée de solidarité sera d’abord une journée d’hommage aux victimes de cette « guerre aux migrants » que nous refusons, qui s’est déroulée aux abords de Ceuta et Melilla et se poursuit à OUJDA et au large des îles Canaries et des côtes africaines. Elle sera une journée de mobilisation pour le respect effectif des droits de l’homme aux frontières. Elle sera notamment :

* une journée de solidarité avec tous les migrants morts aux frontières terrestres et maritimes
* une journée de solidarité avec tous les migrants refoulés du Maroc et avec l’ensemble des migrants aujourd’hui retenus sur le sol marocain ou dans d’autres pays de transit du fait de la fermeture des frontières européennes et des pressions exercées par l’UE sur ces pays pour qu’ils prenne en charge la gestion des flux migratoires, sous-traitance de l’UE que nous dénonçons
* une journée de solidarité avec les réfugiés et demandeurs d’asile empêchés par la politique européenne d’externalisation du droit d’asile, de déposer leur demande auprès du pays de leur choix et qui ne bénéficient au Maroc ni des droits, ni de la protection qui leur sont dus.
* une journée de solidarité avec les migrants sans-papiers expulsés par les polices européennes vers les ports et aéroports Africains.
* Une journée de solidarité pour que l’ensemble des droits des migrants, tels qu’ils sont déclinés dans les textes internationaux soient appliqués, et en particulier pour que le droit, consacré par l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « de quitter tout pays, y compris le sien » soit respecté.

Nous rappellerons notre adhésion au Manifeste de Rabat, adopté lors de la Conférence non gouvernementale euro-africaine « Migrations, droits fondamentaux et liberté de circulation » et nous soulevons en particulier la nécessité pour les autorités marocaines et espagnoles, ainsi qu’européennes de :

– Mener une enquête impartiale et publique sur le déroulement des évènements de la nuit du 28 au 29 septembre à Ceuta et du 5 au 6 octobre à Melilla et d’enclencher des poursuites contre les auteurs et responsables de ces crimes

– Veiller au respect inconditionnel des droits fondamentaux de la personne humaine, tels qu’ils sont reconnus dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, pour tous et en tous lieux, ainsi qu’à l’ensemble des droits compris dans les Conventions spécifiques relatives aux réfugiés et aux migrants,

– Mettre fin à toute politique sécuritaire anti-migratoire et non respectueuse des droits de la personne et en particulier à la criminalisation des migrants,

– L’arrêt de toutes pressions, économiques ou politiques, de la part de l’Union européenne ou de ses Etats-membres, envers les pays « tampons » comme le Maroc et en particulier la fin immédiate de toute mesure de sous-traitance de la gestion du contrôle des frontières de l’Europe et de celles tendant à transférer aux pays du Sud la charge de la sélection des réfugiés et de l’expulsion des migrants.

Nous appelons toutes les organisations et toutes les personnes désireuses de se joindre à cet appel à :

Une conférence meeting sur les violations des droits humains aux frontières, le samedi 6 octobre dans la ville de OUJDA à partir de 15h

Un rassemblement d’hommage aux victimes de Ceuta et Melilla et à l’ensemble des victimes aux frontières, le samedi 6 octobre 2007 à 22h, devant le CAMPUS de OUJDA

Pour tout contact mail : conferencemigrations@gmail.com (ou) hicham.baraka@gmail.com

TEL: +212 67 71 65 23

Le comité de suivi.

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LE CHIFFRE TUE!

Vendredi 21 septembre, Chulan Zhang Liu, chinoise résidant en France, est décédée après s’être défenestrée lors d’un contrôle de police boulevard de la Villette à Paris.

Cette mort tragique, qui a été dissimulée tout le week-end, n’est pas un malheureux accident dû au hasard. C’est la cinquième défenestration d’un étranger sans papiers en deux mois. La mort de Madame Zhang Liu est la conséquence d’une politique inutile et dangereuse qui se met en place contre les étrangers en situation irrégulière.

Les lois se multiplient pour fermer toutes les voies à la régularisation, et ôter aux personnes le droit de vivre en famille.

On veut imposer des tests ADN à l’usage exclusif des immigrants. On met en place des fichiers classant les personnes selon leur origine ethnique. Le droit d’asile est de plus en plus menacé. Le gouvernement somme les préfets de faire du chiffre et de remplir des quotas d’expulsion. Les rafles se multiplient, les gens n’osent plus sortir, circuler, aller travailler. Les jeunes partent à l’école la peur au ventre. La peur et l’absence de perspective conduisent à des gestes désespérés, qui peuvent se reproduire.

Nous ne pouvons pas admettre cette politique discriminatoire et violente, qui provoque des drames. Combien de morts faudra-t-il pour que s’arrêtent les contrôles, les perquisitions, les arrestations et les expulsions ? La politique du chiffre doit cesser. Les étrangers doivent être accueillis dans le respect des droits fondamentaux de la personne, conformément aux principes de la République et des conventions internationales, ce ne sont ni des délinquants ni des criminels.

Les signataires demandent solennellement au ministre de l’immigration de cesser de fixer aux préfets des quotas de reconduite aux frontières, politique du chiffre aux conséquences inévitablement dramatiques.

le mercredi 26 septembre 2007

Premiers signataires : ACORT-RACORT, ALIF, ATMF, AUTREMONDE, CIMADE, CEDETIM, Coordination des Groupes de femmes Egalité, CSP 11, 19e, CSP Montreuil, FASTI, FCPE, FTCR, GISTI, LDH, MRAP, RACORT, RESF, UCIJ, CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, UNSA-EDUCATION, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, LCR, MJS, PCF, PCOF, PS, LES VERTS, Le Maire de Paris…

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Rassemblement devant l’Assemblée Nationale contre le nième projet de loi sur l’immigration

mardi 18 sept – 18 heures
place Pdt Edouard Herriot – métro Assemblée nationale

Le Gouvernement de M. Sarkozy soumet le 18 septembre à la discussion de l’Assemblée nationale un nouveau projet de loi relatif à « a maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile ».

Durant la précédente législature trois lois ont déjà été votées, 26 novembre 2003 sur l’immigration, 10 décembre 2003 sur le droit d’asile et enfin le 24 juillet 2006 sur le Code de l’entrée et du séjour des étrangers en France et du droit d’asile (CESEDA). En 4 ans, la procédure de regroupement familial a ainsi été modifiée par deux lois, mais aussi par deux décrets (17 mars 2005 et 8 déc. 2006), trois circulaires (17 janv. 2006, 27 déc. 2006 et 22 fév. 2007) et un arrêté (28 sept. 2006).

Le présent projet restreint encore le droit des étrangers !

En ce qui concerne le regroupement familial, il institue notamment un contrôle préalable de la connaissance de la langue française, l’obligation pour obtenir une carte de séjour de retourner dans le pays d’origine pour déposer la demande (même si la personne est rentrée légalement en France avec par exemple un visa touristique), il permet d’augmenter le niveau de ressources nécessaires jusqu’à 1,2 fois le SMIC, il renforce les menaces de suspension des allocations familiales via un nouveau « contrat d’accueil et d’intégration » familial….

En ce qui concerne le droit d’asile, il tire les conséquences de la création du ministère de Monsieur Hortefeux au triste nom de « ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement » en soumettant l’OFPRA, chargé de gérer le droit d’asile, à la politique de l’immigration.

Ainsi les lois récentes vont dans le même sens : restreindre le regroupement familial – immigration prétendument « subie » -, sélectionner l’entrée de travailleurs en fonction des besoins du marché de travail et les jeter dès qu’ils ne sont plus nécessaires – immigration dite « choisie » – et enfin restreindre l’exercice du droit d’asile. Mais cette diarrhée législative, alors même que les précédentes lois n’ont pas été mises complètement en œuvre, conduit légitimement à se poser la question des motivations réelles du gouvernement : la répétition des réformes ne vise-t-elle pas davantage à flatter les réflexes racistes et xénophobes dans la population et à exacerber la division des salariés qu’à actualiser le droit ?

Un pays se juge à la façon dont il accueille les étrangers sur son sol !

Alors que se multiplient les contrôles policiers dans les entreprises et jusqu’aux domiciles, les rafles dans la rue, alors que des familles sont séparées par les expulsions, ne restons pas sans réagir !

VENEZ, FAITES VENIR VOS AMIS à l’ASSEMBLEE NATIONALE
mardi 18 septembre à 18 heures

Signataires :

* UCIJ / Uni(e)s contre l’immigration jetable
* RESF / Réseau Education sans frontière
* CSP / Collectifs de sans papiers d’Ile de France

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Rassemblement pour la Libération des 7 pêcheurs tunisiens détenus à Agrigento

Les associations signataires exigent :

• La libération immédiate des 7 pêcheurs tunisiens détenus depuis le 8 août, parce qu’ils sauvèrent la vie à 44 migrants à la dérive au large de Lampedusa. Ils risquent d’être condamnés jusqu’à 15 ans de prison

• Le respect des conventions internationales maritimes de recherche et de sauvetage

• Le renforcement des interventions de secours des migrants en fuite vers l’Europe et la pleine reconnaissance du droit d’asile

• L’abolition de la loi italienne sur l’immigration bossi-fini, basée sur la violation des droits humains et civils, qui cause la clandestinité et l’illégalité des migrants, notamment avec le décret interministériel n° 14, juillet 2003

• L’arrêt immédiat des missions de Frontex, instruments des politiques européennes de répression et mort contre les migrants

Rassemblement pour la Libération

Des 7 pêcheurs tunisiens détenus à Agrigento

Vendredi 7 septembre 2007 à 18 heures

Devant l’ambassade d’Italie

51 rue de Varenne 75007 PARIS

Métro : Varenne (ligne 13)


Premiers signataires
: l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Association de Marocains en France (AMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des Travailleurs Magrébins en France(ATMF), Centre d’Etudes et d’Initiatives de Solidarité Internationale (CEDETIM), Comité pour le Respect des Libertées et des Droits de L’Homme en Tunisie (CRLDHT) Communication and Advocacy Officer Defence for Children International (DCI), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (GISTI), Initiatives Pour un Autre Monde (IPAM), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), , Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Union Syndicale Solidaire (SUD), Réseau Education Sans frontières (RESF), ……………………………