Anciens Combattants : Une mémoire glorifiée, un présent négligé
=http://www.atmf.org/spip.php?article789
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Pour une 3ème journée d’action sur les migrations le 7 Octobre 2006, dans toute l’Europe et ailleurs
« Au nom de la lutte contre l’immigration clandestine, les gouvernements mettent en oeuvre une politique de répression et d’externalisation aux frontières des pays riches, à travers des camps, des refoulements, des expulsions, et la sélection de la force de travail. » (extrait de l’Appel de Bamako (Mali) pour le respect et la dignité des migrants, adopté lors du Forum Social Mondial Polycentrique de janvier 2006)
Les politiques migratoires européennes transforment les migrants en « illégaux ». L’« externalisation », l’une des principales mesures de l’Union européenne contre les mouvements et les luttes des migrations, installe hors d’Europe, en Afrique et en Europe de l’Est, des camps et d’autres instruments de contrôle des migrations.
Lorsqu’en octobre 2005 des milliers de migrants et de réfugiés ont ensemble pris d’assaut les enceintes des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, ils ont rendu à cet instant visibles pour l’opinion publique les revendications fondamentales de liberté de circulation et d’égalité des droits.
Les réactions inhumaines et barbares, tirs mortels et expulsions de masse vers le désert, ont révélé le degré croissant de conflit et la crise des politiques migratoires européennes.
Ces politiques sont pourtant en permanence défiées, de « l’extérieur » comme de l’intérieur des frontières. A travers toute l’Europe se déroulent tous les jours des luttes sociales et politiques, des manifestations et des campagnes contre les camps et les expulsions, pour le droit d’asile, pour la régularisation, pour des droits et une citoyenneté européens fondés sur la résidence et non la nationalité, et contre l’exploitation des travailleurs migrants. Ces luttes dépassent largement une conception étroite de l’identité européenne.
Ce nouvel appel collectif pour une journée d’action fait suite aux mobilisations du 31 janvier 2004 et du 2 avril 2005, première et seconde journées d’action sur les migrations dans plus de 50 villes d’Europe. Au Forum Social Européen d’Athènes de mai 2006, les migrations ont pour la première fois été un axe thématique à part entière. Un large réseau d’initiatives liées aux migrations a décidé, lors de l’assemblée finale du FSE, d’aller plus loin et de coordonner des actions le 7 octobre 2006.
Tout en tenant compte des conditions spécifiques des différentes luttes sur le plan régional et national, cette journée d’action vise à construire la résistance à l’échelle européenne, voire transcontinentale. Notre mobilisation sera un premier pas vers des activés centralisées au niveau européen, dans l’idée d’une manifestation commune en 2007, à Bruxelles ou tout autre lieu de même importance. Nous voulons considérer l’Europe comme un tout, et non comme une somme de gouvernements nationaux.
La date d’octobre a été choisie en mémoire des événements de Ceuta et Melilla de 2005. Nous voulons construire une coopération avec les initiatives africaines. Un jour d’action simultané dans les villes d’Afrique et d’Europe contribuerait à la construction d’un axe sur les migrations au prochain Forum Social Mondial qui aura lieu à Nairobi (Kenya) en janvier 2007, suivant en celà l’appel de Bamako déjà cité : « De Bamako à Nairobi, nous proposons une année de mobilisation internationale pour le droit de toute personne à circuler librement dans le monde et à décider de son propre avenir (….) Enfin, nous proposons une journée mondiale de mobilisation qui pourrait se tenir dans les lieux symboles des frontières (aéroports, camps de détention, ambassades, etc. »
Nous voulons insister sur la dimension globale des luttes de migrants actuelles. Nous voulons lier notre journée d’action aux futures initiatives et mobilisations de masse des mouvements de migrants américains.
La 3ème journée d’action sera dirigée contre le déni des droits, contre la criminalisation des migrants et contre tous les contrôles des migrations, et portera des revendications précises dans le cadre de la liberté de circulation et d’établissement :
Pour la régularisation sans condition de tous les sans papiers en Europe et pour l’égalité des droits des migrants
Pour la fermeture de tous les centres de détention pour étrangers en Europe et ailleurs
Pour l’arrêt de toutes les expulsions et du processus d’externalisation
Pour déconnecter le permis de séjour du contrat de travail, et contre la « précarité ».
Pour signatures associatives
Août
30
La violence et les centaines de CRS et de gardes mobiles engagés n’ont pas suffi à briser la résistance des expulséEs et de leur soutien, pour ne pas être éparpillés.. Ils ont alors obtenu leur hébergement provisoire dans un gymnase mis à disposition par la mairie de Cachan ce qui leur permet de continuer à lutter ensemble .
La détermination et le courage des mères de familles ont été décisifs : elles connaissent déjà la précarité, l’exiguïté et l’éloignement, voire l’insalubrité des « hôtels » proposés. De plus il a été rapporté que des expulsés ayant accepté « l’hôtel » ont été interpellés par la police. Plusieurs dizaines d’entre eux sont enfermés, menacés d’expulsion, de prison.
Avec les expulsés, le Comité de soutien composé de personnalités, d’élus, d’associations, d’organisations syndicales, politiques et de citoyens. exigent du Préfet et du gouvernement :
La libération des expulsés interpellés,
le relogement décent et durable de tous les expulsés et dans l’attente la réquisition de logements vacants.
La régularisation des sans-papiers.
Le respect de la scolarisation des enfants.
Une table ronde d’urgence avec le Préfet, et si nécessaire le gouvernement, les représentants des expulsés, les différentes composantes du Comité de soutien et les élus.
10 ans après Saint Bernard, la lutte des sans papiers continue, et un an après les incendies meurtriers de taudis parisiens, la crise du logement, les discriminations racistes et la précarité se sont aggravées.
A l’appel du comité de soutien :Les 1000 de Cachan, AC !, AITEC, AMES, APEIS, ATTAC, Cimade, Comité des sans-logis, Collectif des sans papier de St Bernard, CGT, CNL 94, DAL, Droits Devant !!, FCPE, FSU, GISTI, IACD,LDH, MRAP, Réseau IPAM, RESF, RESOCI, SOLIDAIRES, ZANADOAN … LCR, PCF, Verts, les alternatifs, et de nombreux élus du Conseil Général et de municipalités environnantes..
Août
29
Du 4 rue du Roi Doré Mardi 29 août 2006 à 18h,
A l’angle de la rue de Turenne et de la rue du Roi Doré
Par respect pour les familles : pas de pancartes, pas de banderoles, pas d’autocollant syndicaux ou politiques
Fleurs bienvenues
Août
28
Mardi 29 commémoration de l’incendie de la rue dorée
Les familles sinistrées du 4 rue du Roi Doré, organisent, un an après, la commémoration de l’incendie meurtrier qui, le 29 août 2005, a fait 7 morts et n’a toujours pas été élucidé.
Tous ceux qui le souhaitent sont invités à se joindre au :
Par respect pour les familles : pas de pancartes, pas de banderoles, pas d’autocollant syndicaux ou politiques
Fleurs bienvenues
Août
26
1996 – 2006
10ème Anniversaire du coup de hache de Saint Bernard
Manifestation Nationale A Paris
Août
24
MANIFESTATION NATIONALE POUR LA REGULARISATION
DE TOUS LES SANS PAPIERS
Le 23 août 1996, le gouvernement lançait ses CRS à l’assaut d’une église occupée et de familles qui revendiquaient dans le calme et l’unité leur régularisation et celle de tous les sans papiers. Mais loin d’intimider les sans papiers et de décourager la solidarité, le coup de hache contre la porte de Saint-Bernard, l’intervention brutale des CRS contre des femmes et des enfants déclenchent un énorme mouvement de soutien : la lutte exemplaire des sans papiers amène des milliers de citoyens à descendre dans la rue ; des cinéastes, des artistes, des intellectuels, de nombreuses professions se mobilisent ; les sans papiers s’organisent et se font entendre dans toute la France, préludant à la régularisation de quelques 80 000 personnes.
En rappelant aujourd’hui cette mobilisation exemplaire, symbole de la lutte des « sans-papiers », les collectifs et leurs soutiens veulent rappeler qu’ils restent une cible du gouvernement actuel comme de ceux qui ont précédé.
Les sans papiers ne sont pas dans la commémoration, mais dans l’actualité d’un combat !
Les différents gouvernements ont refusé le débat sur l’immigration et choisit de réprimer les sans papiers :
– les étrangers à qui on refuse le droit au séjour sont contraints de survivre dans des conditions précaires, victimes des patrons qui les exploitent impunément. Non seulement ils sont privés de droits élémentaires, mais les conditions de travail et de salaire auxquelles on les contraint aggravent la concurrence entre tous les salariés !
– la chasse aux sans-papiers s’accélère, rationalisée par la circulaire du 21 février, encouragée par des quotas toujours plus élevés. Célibataires, jeunes majeurs scolarisés, pères de famille : tous sont les victimes désignées des contrôles au faciès et des rafles qui se succèdent dans les quartiers !
– le ministre de l’Intérieur durcit encore la législation, avec l’objectif d’empêcher les familles de se rejoindre, les Français et les étrangers de s’aimer, les malades de se soigner, les sans papiers d’espérer une régularisation au bout de dix ans de présence, mais aussi de promouvoir une immigration jetable en ponctionnant les élites intellectuelles des pays pauvres…
Faute de pouvoir empêcher l’immigration, on l’utilise à pour récupérer les voix de l’extrême droite ou servir de bouc émissaire ; on réduit les sans papiers à la misère, on favorise les replis communautaires, on limite les chances d’intégration de tous, on aggrave le contrôle social et policier…
Une autre voie est possible : la solidarité français immigrés, la régularisation de tous !
Les collectifs de sans papiers ont continué de se mobiliser avec courage et détermination, malgré des difficultés croissantes. L’action résolue de RESF a fait évoluer l’opinion : l’étranger n’est plus le clandestin, mais bien le copain des enfants, le parent d’élève, le voisin. Celle du collectif Unis Contre l’Immigration Jetable a montré qu’une dynamique de lutte unitaire trouvait de plus en plus d’écho.
Un mouvement de solidarité sans précédent a permis de faire reculer Sarkozy, d’abord sur les expulsions, ensuite en imposant quelques milliers de régularisation pendant l’été. Mais la circulaire du 13 juin a organisé une grande loterie où il y aura beaucoup plus de perdants que de gagnants, alors même que d’autres pays régularisent des centaines de milliers d’étrangers.
La première urgence est d’empêcher l’expulsion des milliers de familles à qui on a refusé la régularisation espérée et de tous ceux qui sont menacés : célibataires, couples sans enfant, jeunes majeurs, déboutés du regroupement familial ou du droit d’asile …
La lutte des Saint-Bernard est un exemple : c’est la mobilisation commune et unie des sans papiers eux-mêmes et, à leurs côtés, du plus grand nombre de citoyens, de forces politiques, syndicales, associatives qui doit permettre d’imposer la régularisation de tous et une autre politique de l’immigration, fondée sur les droits de la personne, donnant ainsi aux étrangers qui vivent ici et qui y resteront des conditions de vie plus dignes.
A l’appel des anciens de Saint-Bernard, pour la régularisation de tous les sans papiers, l’arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention, l’abrogation des lois anti-immigrés, le respect par la France des conventions internationales (droit d’asile, droit de l’enfant, droit de vivre en famille, droits des migrants) :
• Le 23 août 2006 à 11 h Conférence de presse devant l’Eglise Saint Bernard
• Le 26 août 2006 à 14 h Manifestation nationale
de l’Eglise Saint-Bernard à la Place de la République
A l’appel de : Collectif Saint Bernard – CSP 18ème – CSP Argenteuil – CSP 77 – CCSP 93 – les Alternatifs – Comité Actions Logement – DAL- Droits devant !! – LCR – LDH – le Monde des cultures dambé – MRAP – PCF – RESF – SOLIDAIRES – UCIJ – les Verts… (premiers signataires)
Août
21
Régularisation de tou(te)s les sans papiers
Août
17
Il y a dix ans, le 23 août 1996 au petit matin, plus de 1100 CRS donnaient l’assaut à l’église Saint Bernard occupée par des sans papiers exigeant d’être régularisés. Nous étions alors au 50ème jour de grève de la faim de dix sans papiers au sein de cette église. La violence de l’assaut avait vocation à faire peur et à intimider. Le gouvernement voulait mettre fin à la lutte des sans papiers en frappant brutalement les occupants, femmes et enfants compris. Ce vendredi 23 août, ce fut à « coups de hache » que les policiers enfoncèrent les portes de l’église. Dans la foulée de cet acte de barbarie gouvernementale, le gouvernement affrète deux avions militaires et un charter pour expulser de force 74 africains.
L’objectif est le même : terroriser les sans papiers et mettre fin à la lutte. L’échec du gouvernement est cependant complet : des dizaines de milliers de citoyens descendent dans la rue pour exprimer leur solidarité avec Saint Bernard.
Des personnalités et artistes se mobilisent pour soutenir les sans papiers. Des comités de sans papiers se forment dans de nombreuses villes de France. Depuis dix ans, l’anniversaire de cette triste date est devenu le symbole de notre lutte. Une lutte en continu, car depuis, les lois Chevènement, Sarkozy 1 en 2003 puis Sarkozy 2 en 2006 sont passées là, sans compter les multiples circulaires, comme celle du 21 février 2006 qui est un véritable abécédaire de comment piéger, arrêter et expulser un sans papier. La loi Sarkozy 2, dite loi de l’ « immigration kleenex » ou « immigration jetable », couronne l’ensemble du dispositif répressif contre les sans-papiers, avec l’objectif politique claire d’obtenir le vote des Français en 2007 : quasi-impossibilité du regroupement familial, suspicion sur les mariages, remise en cause du droit à la régularisation après 10 ans de présence sur le territoire français (ce qui condamne des milliers de sans papiers, à une « clandestinité » perpétuelle), le droit d’asile réduit quasiment à néant, etc.
A côté de cette politique dite de « fermeté », M. Sarkozy, jouant de « ruse », recommandait de ne pas expulser les parents d’enfants scolarisés avant la fin de l’année scolaire (c’est-à-dire début juillet, mois connu par tous les français comme celui de tous les coups bas). Sa dernière circulaire « humaniste », concédée face à la mobilisation des parents et enseignants, avait fait naître l’espoir d’une large régularisation des parents d’enfants scolarisés tout au moins. Mais les désillusions sont arrivés très vite : avant même d’avoir enregistré toutes les demandes, M. Sarkozy a fixé les limites : la politique des quotas (« la France ne pouvant pas accueillir toute la misère du monde » !) est venue rappeler que la démagogie lepéniste a encore de beaux jours devant elle en France.
L’objectif est encore une fois le même : refouler les sans papiers dans la clandestinité, conforter un discours sécuritaire qui laboure sur les terres de Le Pen. Mais la lutte des sans papiers continue : pendant toute cette décennie les sans papiers ont continués à servir de « chair à patron » en tant que main d’œuvre sans aucun droit et sans aucun moyen de se défendre. Depuis 10 ans, des centaines de milliers de personnes ont continué à être traités comme des « parias » plongés dans la précarité absolue. Tout au long de ces années les sans papiers se sont aussi organisés et ont mené des luttes incessantes pour leurs droits. Les sans papiers sont debout. Les sans papiers refusent de se cacher. Les sans papiers luttent. Et, avec tous leurs soutiens, ils le rediront à l’occasion de la manifestation nationale pour Pour :
– la régularisation de tous les Sans Papiers avec la carte de 10 ans
– la libération et la régularisation des Sans Papiers en prison pour défaut de papier
– la fermeture des centres de rétention
– l’abrogation des lois Pasqua/Debré/Chevènement/Sarkozy/de Villepin
– le respect du droit d’asile
MANIFESTATION NATIONALE A PARIS
Régularisation de tous les sans papiers
PLACE DE CLICHY A 14H A L’EGLISE SAINT BERNANRD
SAMEDI 26 AOUT 06
coordination nationale – 25, rue François Miron, 75004, Paris – tél : 01.44.61.09.59 – fax : 01.44.61.09.35 – mail : coordnatsanspap@wanadoo.fr
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