Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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POUR EXIGER LA REHABILITATION DE TOUS LES ANCIENS EXILES ET REFUGIES POLITIQUES MAROCAINS

Malgré l’amnistie proclamée par Hassan II en juillet 1994,

Malgré les circulaires de 1998 et 1999, publiées par l’ancien Premier ministre Abderrahmane YOUSSOUFI, garantissant la réintégration dans leurs postes des détenus et exilés politiques exclus de leur travail à cause de leurs opinions politiques,
Malgré les engagements, il y’a 17 mois, de l’actuel ministre de l’éducation nationale marocain, Monsieur Habib EL MALKI, de résoudre les dossiers des anciens exilés et réfugiés politiques marocains, anciens fonctionnaires de son ministère,
Malgré les différentes rencontres entre l’Ambassade du Maroc et les ONG marocaines des droits humains en France au sujet des dossiers des anciens exilés,
Alors que l’Instance Equité et Réconciliation (IER) recommandait, dans son rapport final en novembre 2005, la réparation et la réhabilitation des victimes des atteintes graves aux droits de l’homme y compris celles de l’exil forcé,
Alors que, depuis plusieurs années les anciens exilés et réfugiés politiques marocains, anciens fonctionnaires de l’éducation nationale marocaine ont entrepris des démarches pour réintégrer leurs postes,

Le gouvernement marocain tergiverse à résoudre la situation des anciens exilés et réfugiés politiques.
Face aux atermoiements inadmissibles et irresponsables de la primature et du ministère de l’éducation nationale marocains et pour exiger le droit de la réintégration immédiate des anciens exilés à leurs postes,
Nous, exilés et réfugiés politiques marocains, anciens fonctionnaires de l’éducation nationale marocaine, soutenus par les ONG et les organisations politiques signataires, appelons tous les démocrates marocains et français à nous rejoindre au :

Rassemblement jeudi 4 mai à 18h 00
Devant l’Ambassade du Maroc
5 rue LE TASSE 75016 Paris
Métro Trocadéro

Signataires : Le groupe anciens exilés fonctionnaires de l’éducation nationale marocaine, ASDHOM, FMVJ-France, ATMF-nationale, ATMF-Gennevilliers, ATMF-Argenteuil, AMF-Nationale, AMF-paris, AMF-île de France, Institut BENBARKA, ACAT-France, MRAP, AFASPA, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), CGT, FSU, SNES, PCF, LCR, Parti avant garde démocratique socialiste, La voie démocratique, Le parti socialiste unifié

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Contre immigration jetable : manifestation du 1er mai

Toutes et tous derrière des banderoles contre l’« immigration jetable », dans les manifestations du 1er mai dans toute la France

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Non à l’immigration jetable : mobilisation générale pour la Journée nationale d’actions samedi 29 avril

RETOUR A DES VALEURS ARCHAÏQUES

Laisser passer la réforme revient à accepter le retour L’heure est particulièrement grave et la responsabilité qui incombe aux démocrates particulièrement lourde : la réforme de l’immigration sera examinée par l’Assemblée nationale à partir du 2 mai 2006.
Avec le projet de modification du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la France deviendra l’un des pays de pointe de l’« immigration utile », c’est-à-dire un pays où les étrangers deviendront des outils de la prospérité nationale, jetables après usage.
Si le projet est accepté, la France deviendra un pays où les étrangers se verront contester le droit de vivre en famille, de se marier, d’avoir des enfants, d’étudier, alors que ces droits fondamentaux constituent, avec le droit d’asile, ce que le gouvernement appelle l’« immigration subie ».
aux valeurs archaïques de l’inégalité des êtres humains selon leur origine ou la couleur de leur peau.

REFUS DU CPE ET REFUS DU CESEDA = MEME COMBAT

Laisser passer sans se révolter la réforme du CESEDA reviendrait à se placer en position de totale incohérence au regard du refus de CPE. La précarité à laquelle le gouvernement veut condamner les étrangers répond exactement au même utilitarisme économique que celui auquel il voulait condamner la jeunesse. Le projet de réforme ouvre la voie à un projet de société précaire pour tous, et condamne les sans-papiers à la clandestinité à vie.


C’est pourquoi l’UCIJ appelle :

– à une journée d’actions dans toute la France le samedi 29 avril (à Paris, une manifestation partira à 14 heures de la Place de la République, pour les autres villes, consultez l’agenda)

– à une présence visible, derrière des banderoles contre l’« immigration jetable », dans les manifestations du 1er mai dans toute la France

– à une manifestation nationale à Paris le samedi 13 mai

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Contre immigration jetable : Manifestation à Paris

Dans le cadre de la journée d’actions
Manifestation à Paris
le samedi 29 avril
14 heures de la Place de la République

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Contre immigration jetable : Journée nationale d’actions

Journée d’actions dans toute la France le samedi 29 avril

à Paris, une manifestation partira à 14 heures de la Place de la République

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L’UCIJ décline l’audience que Monsieur le ministre de l’Intérieur sollicite

=http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=316Monsieur le ministre de l’Intérieur nous demande de le rencontrer au sujet du projet de loi concernant l’immigration, que le Gouvernement soumet à la discussion de l’Assemblée nationale à partir du 2 mai 2006. Ce projet de loi n’est pas le premier que Monsieur Sarkozy veut faire voter, il vient après celui voté en novembre 2003 qui déjà a durci les conditions d’accueil et de vie des étrangers en France ; il vient après celui sur la validité des mariages. Il vient après la circulaire du 21 février dernier sur les conditions d’interpellation et d’expulsion des étrangers sans papiers proprement scandaleuse et qui accompagne des rafles massives partout en France pour atteindre les objectifs chiffrés d’expulsions que Monsieur le ministre de L’Intérieur a fixés à ses services…

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Journée nationale d’actions le samedi 29 avril

=http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=257L’heure est particulièrement grave et la responsabilité qui incombe aux démocrates particulièrement lourde : la réforme de l’immigration sera examinée par l’Assemblée nationale à partir du 2 mai 2006.

Avec le projet de modification du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la France deviendra l’un des pays de pointe de l’« immigration utile », c’est-à-dire un pays où les étrangers deviendront des outils de la prospérité nationale, jetables après usage.

Si le projet est accepté, la France deviendra un pays où les étrangers se verront contester le droit de vivre en famille, de se marier, d’avoir des enfants, d’étudier, alors que ces droits fondamentaux constituent, avec le droit d’asile, ce que le gouvernement appelle l’« immigration subie ».

RETOUR A DES VALEURS ARCHAÏQUES

Laisser passer la réforme revient à accepter le retour aux valeurs archaïques de l’inégalité des êtres humains selon leur origine ou la couleur de leur peau.

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Débat transnational sur l’immigration marocaine :

Lors de son discours du 6 novembre 2005, le roi envisage la mise en place d’un Haut Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (HCCME), ainsi que le droit de vote aux citoyens marocains à l’étranger.

Tout en prenant acte de ces mesures, qui répondent à une attente des citoyens marocains en migration, il est nécessaire d’engager une large concertation en ce qui concerne la mise en place du HCCME et une transparence en ce qui concerne l’exercice du droit de vote et d’éligibilité.

Ainsi, le mouvement associatif immigré a l’entière légitimité de participer à la définition et au rôle que doit jouer le HCCME.

Conférence-débat organisée le

Vendredi 14 avril 2006 à partir de 18h30

Salle Saint Bruno

9, Rue Saint Bruno – 75018 Paris

Métro: Barbès-Rochechouard ou La Chapelle

Afin d’élargir le débat sur ces questions, l’ensemble des associations démocratiques de l’immigration marocaine en Europe ou en rapport avec elle, ont créé le collectif « ALMOUNADARA ». Dans le cadre ce Collectif, nous appelons toutes les associations, les intellectuels, les syndicalistes et autres acteurs de l’immigration marocaine à participer au débat transnational sur l’immigration marocaine à l’échelle européenne.

La réussite de ce débat, large et ouvert à toutes les personnes et associations démocratiques, fera barrage à quiconque s’arroge le droit de représenter ou de parler au nom des citoyens marocains à l’étranger.

Le secrétariat du Collectif ALMOUNADARA France


Contact
: ATMF – 10 rue Affre 75018 Paris

01 42 55 91 82 – national@atmf.org

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La chasse aux enfants sans papiers est ouverte

Pétition nationale : nous les prenons sous notre protection !

mardi 11 avril 2006.

Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.

Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.

Ainsi, en guise de vacances, des milliers de jeunes et d’enfants joueront aux fugitifs, en vrai, avec ou sans leurs parents, guettant les bruits de pas à l’heure du laitier, tremblant à la vue d’un uniforme et vivant dans la hantise de perdre à jamais leur école, leurs enseignants, leurs copains. S’ils sont arrêtés, le grand jeu de leur été sera un petit rôle dans un film policier sordide : l’interpellation, seul ou en famille, les parents rudoyés, 48 heures de garde à vue dans une cellule de commissariat puis deux ou quatre semaines en rétention, crasse, bruit, violence et promiscuité assurés, et, pour finir, un aller-simple vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus, dont certains ne parlent pas (ou plus) la langue, papa-maman menottés, entravés comme des bêtes et attachés à leurs sièges.

A l’arrivée, ce sera pour la plupart l’extrême misère : pas de logement ou le bidonville, pas de travail et pas d’espoir d’en trouver. Des persécutions, parfois les plus atroces, contre ceux que la France a débouté du droit d’asile. Ils paieront pour les raisons pour lesquelles ils avaient fui et certains pour avoir dénoncé leurs tortionnaires à l’étranger. Pour les enfants, pas d’école, dans des pays où la scolarisation est un luxe. C’est ce gâchis qui se cache derrière les chiffres records d’expulsions annoncés avec satisfaction par le ministre de l’Intérieur : des milliers de vies propulsées dans l’indigence et parfois achevées sous la torture !

Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces adolescents et de leurs parents. Ils sont nos élèves, les copains de nos élèves ou de nos enfants. Ils ont commencé d’étudier dans ce pays, ils en parlent la langue, ils ont les mêmes joies et, hélas, des soucis bien plus grands que les camarades de leur âge. S’ils décident (ou, pour les plus jeunes, si leurs parents décident) d’échapper à une expulsion honteuse, nous les y aiderons comme nous avons aidé Rachel et Jonathan à Sens, Samuel à Pau, Ming et Wei-Ying à Evreux. Nous sommes solidaires de ceux qui les accueilleraient. S’ils demandent asile, nous ne fermerons pas notre porte.

Cela contrevient aux lois en vigueur. Mais l’enseignement que nous avons à dispenser à nos élèves ou l’éducation que nous devons à nos enfants ne peut pas être l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en mémoire les épisodes où face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix. Et où ne pas choisir était choisir de laisser faire. Et pas seulement dans les périodes de dictature. Rosa Parks, emprisonnée à Atlanta en 1951 pour avoir enfreint les lois ségrégationnistes aurait-elle dû se soumettre au prétexte que ces lois avaient été « démocratiquement » prises ? Le général Paris de la Bollardière, mis aux arrêts pour avoir dénoncé les tortures de l’armée française en Algérie, aurait-il dû se taire parce que la France était une démocratie ?

Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom

pour les signatures :http://www.educationsansfrontieres.org/

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Nouvelle arrivée de clandestins africains dans les îles Canaries

LOS CRISTIANOS, Iles Canaries (AP) – La police espagnole a interpellé mardi 52 Africains, des hommes, qui essayaient de rejoindre les îles Canaries (Espagne) dans une embarcation surchargée, ce qui porte à près de 200 le nombre d’immigrants qui ont risqué leur vie depuis ce week-end pour tenter de rejoindre l’Europe.

Leur arrivée à Los Christianos, une station balnéaire des Iles Canaries, a mis face à face des Africains partis de Mauritanie, qui se trouvent dans le dénuement le plus total, à des touristes aisés européens qui prennent des bains de soleil en bikinis sur la plage, ou en train de boire sur des terrasses de la bière ou d’autres boissons.

Selon des responsables de la Croix-Rouge, les candidats à l’immigration étaient fatigués et désorientés, mais la plupart en bonne santé. Trois d’entre eux étaient mineurs. Ils risquent toutefois d’être renvoyés dans leurs pays d’origine.

Les immigrants africains, silencieux, ont reçu des mains des secouristes des boissons et des gâteaux au terme de ce voyage qui, selon le Croissant-Rouge mauritanien, a fait plus d’un millier de morts depuis le début de l’année.

Les autorités des Iles Canaries se disent alarmées par la hausse dramatique du nombre d’Africains tentant de rejoindre l’archipel: 3.000 depuis le début de l’année, soit à peu près le même nombre que pendant toute l’année 2005. AP