Evenements de Ceuta : Rassemblement
Rassemblement devant l’ambassade d’Espagne, 22, Avenue Marceau. 75008 PARIS.
vendredi 30 octobre, à 18h
Métro Alma-Marceau, ligne 9
Sep
30
Rassemblement devant l’ambassade d’Espagne, 22, Avenue Marceau. 75008 PARIS.
vendredi 30 octobre, à 18h
Métro Alma-Marceau, ligne 9
Sep
30
Monsieur José Luis Rodriguez Zapatero, Premier ministre Espagnole et Monsieur Driss Jettou, Premier ministre marocain, se sont félicités des résultats réalisés au niveau de la lutte contre l’immigration clandestine, le jour même où cinq migrants d’origine subsaharienne ont été sauvagement tués par des balles en caoutchouc tirées par des agents de sécurités.
D’après les témoignages recueillis par l’Afvic, les autorités ont utilisé des moyens humains et matériels qui dépassent l’ampleur de l’événement. des tirs de feu, des bombes lacrymogène et une alerte général a été lancée au niveau de la région.
Alors que nous nous attendions a une enquête Maroco-Espagnole pour délimiter les responsabilité, les sécuritaires se sont lancés dans une chasse sans pitié contre les migrants au niveau deux cotés de la frontière. Plus de 1000 agents de sécurités, des hélicoptères et plus de 60 voitures ont été mobilisés. Vu la situation actuelle, les Ongs sur place n’ont pas pu présenter les aides humanitaires. Plus de 600 migrants se trouvent actuellement isolés du reste du monde sans vivres, sans médicament. Les appels parvenus à l’AFVIC, confirme un besoin urgent en produit alimentaires et médicaments
AFVIC affirme que les événements de CEUTA sont le plus grand témoignage de l’échec de l’approche sécuritaire, le SIVE ne peut en aucun cas stopper les flux migratoires au contraire il fait affronter les migrants à plus de risque et engraisse les mafia de trafic humains.
AFVIC fait part à l’opinion publique de son inquiétude vis à vis de la situation dramatique conséquentes des graves violations des droits de l’homme enregistrés dans cette Zone de non droit, condamne ce mépris à la vie humaine, et appelle à une mobilisation générale pour dénoncer ce drame humanitaire.
Sep
24
C’est avec une profonde inquiétude et une immense colère que le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et SOS disparu(e)s ont appris que des familles de disparu(e)s constantinoises ont été sauvagement tabassées et embarquées par la police ce jeudi 22 septembre.
Aujourd’hui, à Constantine, le président Bouteflika tenait meeting dans le stade Ramdane Ben Abdelmalek concernant le projet de Charte sur la paix et la réconciliation nationale qui sera voté par référendum le 29 septembre prochain. Les familles de disparu(e)s qui habituellement se réunissent tous les jeudis devant le cabinet de la wilaya, situé à 200 mètres du stade, ont décidé de s’y rendre et de demander audience au Président pour s’entretenir de la situation de leurs proches disparus.
Les familles se sont alors retrouvées face aux agents des forces de l’ordre, en uniformes et en civils, qui les ont violemment réprimées, en présence de témoins et de journalistes. Elles ont été tabassées – en se prenant des dizaines de coups de pied et de coups de poing – et insultées. Parmi elles, Monsieur Bellatrèche, président des familles, ainsi que Madame Saker et cinq autres mères de disparus ont été embarquées par la police et emmenées au commissariat central afin d’être auditionnées. A l’heure actuelle, elles se trouvent toujours détenues à l’intérieur du commissariat, sans aucun fondement. Ces femmes âgées de 60 à 75 ans ont l’habitude de se réunir pacifiquement pour demander vérité et justice pour les disparu(e)s : c’est une véritable honte qu’elles aient été traitées de cette manière. C’est une atteinte grave et inexcusable à leur droit de s’exprimer librement
Après l’arrestation de Monsieur Arab et les harcèlements subis par le bureau d’Alger, après la perquisition sans mandat effectuée au bureau d’Oran et les menaces proférées à l’égard de sa secrétaire, Fatima Nekrouf, ce sont désormais les familles de disparu(e)s de Constantine qui sont inquiétées, harcelées et arrêtées.
Le CFDA et SOS disparu(e)s demandent la libération immédiate des familles de Constantine et exigent que cessent immédiatement les pratiques d’intimidations et les pressions exercées envers les familles.
Les familles de disparu(e)s continueront à mener leur combat pour la Vérité et la Justice jusqu’au bout, que ce soit à Alger, Oran , Constantine ou partout ailleurs dans le pays.
Alger, le 22 septembre 2005
Pour le Collectif : Nassera Dutour, porte parole
Pour SOS Disparus : Fatima Yous, Présidente.
Contact presse : SOS Disparu(e) -Tel/Fax : 021 71 97 39 – 078 38 71 89
Sep
24
LA NUIT CONTRE L’OUBLI
Le 24 septembre 2005
Place de la République. Paris
A partir de 18 heures
Sep
18
C’est avec une vive inquiétude et une profonde colère que le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et SOS disparu(e)s ont accueilli les harcèlements, les menaces, et les atteintes aux droits de l’homme que les familles de disparu(e)s ont subi ces jours derniers à l’approche du référendum du 29 septembre concernant le projet de charte sur la paix et la réconciliation nationale.
Le 14 septembre dernier, Monsieur Arab, père de disparu et membre de SOS Disparus, a été embarqué par quatre policiers lors du rassemblement qui se tient tous les mercredis devant la Commission Nationale Consultative pour la Promotion et la Protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Place Adis Ababa à Alger. Après avoir passé trois heures en garde à vue, il a été déféré devant le parquet le jeudi 15 septembre au motif qu’il distribuait « des tracts de nature à nuire à l’intérêt national » (article 96 du code pénal) et a été mis en liberté conditionnelle compte tenu de son âge. Il doit se présenter au commissariat tous les mercredis et sera entendu dans une audition le 25 de ce mois. Cet homme âgé de 75 ans a été pris pour détention d’un tract qui demande simplement vérité et justice pour les disparus et qui ne reflète que l’expression des revendications pacifiques et légitimes des familles de disparus.
Par ailleurs, la présidente de SOS Disparus, Fatima Yous a reçu des appels anonymes lui conseillant de quitter immédiatement le territoire algérien, si elle souhaitait protéger les familles, le bureau d’Alger et son personnel. Un autre des membres du bureau de SOS Disparus, Hacène Ferhati est contacté sans arrêt depuis jeudi 15 septembre, jour et nuit, d’abord par SMS, d’un seul mot «Hacène», puis par une voix au téléphone qui se moquait en disant : « ils ne t’ont pas encore pris ? ». Ce harcèlement continue aujourd’hui encore !
Le bureau d’Alger est certes inquiété mais celui d’Oran subit aussi depuis plusieurs semaines des pressions quotidiennes. La secrétaire du bureau, Fatima Nekrouf, a été contactée par téléphone déjà début septembre. Quelqu’un lui a affirmé qu’elle allait disparaître, comme son père a disparu. On lui avait demandé auparavant de remettre tous les dossiers des familles et elle avait refusé. Son père Nekrouf Abdelkader, avocat et militant des droits de l’Homme a été arrêté en 1997 et a disparu depuis.
Le 17 septembre, trois policiers en civils sont venus au bureau d’Oran et sont revenus ce matin. Ils ont fouillé le bureau de fond en comble. Ils n’ont présenté ni mandat de perquisition ni carte. Ils ont interrogé Fatima Nekrouf sur qui elle était et sur le travail qu’elle effectuait dans ce bureau. Après une 1/2heure de recherche, ils sont repartis les mains vides.
Le CFDA et SOS disparu(e)s s’insurgent contre ces pratiques d’intimidations et ces pressions qui ont pour but de déstabiliser les familles : l’approche du référendum semble être un argument déterminant pour les autorités algériennes dans leur volonté de répression de la société civile qui lutte pour le respect des droits de l’homme et contre l’impunité.
Les familles de disparu(e)s ne céderont pas à ces menaces : elles sont déterminées à mener leur combat jusqu’au bout dans leur quête de vérité et justice.
Alger, le 18 septembre 2005
Pour le collectif : Nassera Dutour – Porte-parole
Pour SOS Disparus : Fatima Yous – présidente
Sep
17
Le 15 septembre 1999, le Président Bouteflika humiliait les familles de Disparu(e)s par cette phrase : « Les Disparus ne sont pas dans mes poches ! ». C’était la veille du référendum sur la Concorde civile.
Six ans plus tard, un référendum va être soumis au peuple algérien le 29 septembre 2005 lui demandant de voter pour le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Selon les autorités algériennes, le dossier des Disparu(e)s sera alors définitivement fermé.
Aujourd’hui, le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) est à une phase décisive dans sa quête de vérité et justice pour tous les disparu(e)s de la « sale guerre » : des milliers de victimes de ces années sanglantes veulent obtenir réparation et la possibilité de pouvoir enfin vivre en paix. Nous les comprenons car nous aussi, familles de Disparu(e)s, portons en notre chair les stigmates de cette guerre terrible. Nous souhaitons cependant leur dire que ce texte, publié le 15 août par le gouvernement et que les Algériens s’apprêtent à voter, ne prône que l’oubli et l’impunité des coupables au détriment de la vérité et de la justice, racines essentielles d’une société enfin unifiée.
Ensemble, rejoignons la « Caravane contre l’Oubli », composée de familles de disparus, de victimes de tortures et de massacres et de défenseurs des droits de l’Homme, tous venus d’Algérie. Rassemblés sous des tentes, ils seront accompagnés de photographes, de musiciens et d’intellectuels algériens et français pour partager un moment émouvant et convivial.
Ensemble, soutenons le combat des familles de Disparu(e)s en Algérie pour affirmer:« Non à l’oubli et à l’impunité ; Oui, à la Vérité et à la Justice ».
Premiers signataires : Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Amnesty International (AI), Action des Chrétiens contre la Torture (ACAT), Ligue française des Droits de l’Homme (LDH), Association des Tunisiens de France (ATF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Comité International pour la démocratie et la Paix en Algérie (CIPA), Les Verts, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM), Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADM), Ligue pour la Défense des Droits de l’Homme en Iran (LDDHI), Mouvement de Soutien aux Libanais Détenus Arbitrairement (SOLIDA), Comité des Parents enlevés ou Disparus au Liban, Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT), Mairie d’Aubervilliers, Monsieur Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement de Paris, Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Union Syndicale Solidaires, Afrique XX1, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Fondation Matoub Lounes…
C’est pourquoi le Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie organise :
Contact : yn.dutour@wanadoo.fr
Sep
13
=http://www.atmf.org/spip.php?article540
Sep
12
Le Maroc connaît depuis quelques mois une montée pernicieuse et extrêmement dangereuse d’un racisme ordinaire abject et intolérable, aussi bien dans certains médias écrits que audio-visuels; racisme orienté principalement contre des étrangers venant de pays d’Afrique subsaharienne et se trouvant aujourd’hui en situation »administrativement irrégulière » parmi nous. Ceci est indigne des valeurs et de l’histoire de notre pays ainsi que des principes qui doivent faire de nous une société d’égalité, de justice, de tolérance et de progrès.
Pour faire face à une telle dérive nous, signataires ci-dessous, demandons:
1/ Une condamnation sans équivoque de tous les comportements, tous les écrits et tous les messages à connotation raciste de quelque origine qu’ils proviennent.
2/ Demandons l’adoption d’une loi criminalisant de tels comportements, écrits et messages quel qu’en soit le support et quelle que soit la peronne ou la communauté visée, en raison de sa couleur, de son appartenance ethnique, de ses valeurs culturelles ou de sa religion.
les signatures doivent être envoyées à :
plate-forme_l@samizdat.net
En précisant : Nom, prénom, profession et ville
Sep
9
Rassemblement
place du Président Mithouard, Métro Saint-François Xavier
près de l’ambassade de Tunisie
vendredi 9 septembre à 18h30
Pour le respect des droits fondamentaux
Pour l’indépendance de la justice
Pour le retour à la démocratie
En Tunisie
Sep
8
– Libertés bafouées
– Défenseurs des droits de l’Homme, journalistes, universitaires persécutés
– Associations indépendantes réprimées
– Ligue tunisienne des droits de l’Homme interdite de congrès
A l’appel de :
la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH),
la Ligue française des droits de l’Homme (LDH),
le Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),
Reporters sans Frontières (RSF),
le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH),
le Syndicat de la magistrature (SM),
le Syndicat des avocats de France (SAF),
l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT),
la Fondation France Libertés,
le Parti communiste français (PCF),
les Verts.
Pour le respect des droits fondamentaux
Pour l’indépendance de la justice
Pour le retour à la démocratie
En Tunisie