Association des Travailleurs Maghrébins de France
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1er anniversaire de Watch The Med – Alarmphone

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Après un an de fonctionnement, Watch The Med Alarmphone, système d’alerte et de sauvetage des migrants en mer auquel participe l’ATMF Strasbourg, a publié le communiqué suivant :

« Bien que nous nous confrontions à beaucoup de désespoir et de souffrance humaine lors de ces moments de détresse, nous avons aussi été inspiré-e-s un nombre incalculable de fois par la volonté de continuer
la lutte, de traverser la mer et de se déplacer ensuite vers les endroits désirés à travers l’Europe »

Elles ont grandi, sont devenues chaque jour plus fortes et plus visibles au cours des derniers mois : les incroyables luttes sociales et politiques des réfugié-e-s et des migrant-e-s pour la liberté de circulation. Traverser la Méditerranée dans de petits bateaux surpeuplés est l’un des aspects les plus dangereux de ces parcours de migration vers l’Union Européenne, alors même que son gouvernement maintient les voies sûres et légales fermées et grillagées.

Depuis avril dernier en particulier, notre Téléphone d’Alarme reçoit chaque jour des appels de personnes en détresse en mer, ou de leurs familles, communautés et ami-e-s. Nous tentons de nous assurer que leurs
appels soient entendus et que les opérations de sauvetage soient lancées. En Mer Méditerranée Centrale et de l’Ouest, tout comme dans la Mer Égée, nous avons été engagé-e-s dans des centaines de situations de
détresse et avons enregistré de graves violations des droits de l’Homme.

Aujourd’hui, le 11 octobre 2015, l’Alarmphone a soufflé sa première bougie. Nous avons volontairement choisi cette date pour lancer notre projet car elle correspond à l’anniversaire d’un naufrage qui a provoqué
la mort de plus de 200 personnes. La situation précaire du navire était connue, mais les autorités maltaises et italiennes était réticentes à l’idée de répondre rapidement à la détresse de plus de 400 personnes en
Méditerranée Centrale. Un an plus tard, nous avons lancé ce téléphone d’urgence, l’Alarmphone, en tant que hotline pour les personnes en détresse en mer lors de tentatives de traverser les frontières maritimes. Nous nous sommes posé la question : que se serait-il passé si les personnes présentes sur ce bateau avaient pu adresser un second appel à un téléphone indépendant grâce auquel une équipe de membres de la société civile puisse tirer le signal d’alarme et faire immédiatement pression sur les autorités pour mettre en place l’opération de sauvetage ?

Nous ne voulions pas rester plus longtemps sans rien faire alors que toujours plus de tragédies se déroulaient sous nos yeux, et nous ne voulions pas nous contenter de simplement accuser les autorités responsables après la mort de grands nombres de personnes. Nous avons décidé d’intervenir directement sur la zone de frontières la plus meurtrière du monde et de créer une ligne téléphonique active 24/7, gérée par un réseau transnational d’activistes et de groupes de migrant-e-s provenant de différents endroits des deux côtés de la Mer Méditerranée. Bien que nous n’ayons pas la capacité d’intervenir physiquement, puisque nous n’avons aucun navire à notre disposition, nous offrons des conseils et tirons le signal d’alarme lorsque des gens en situation de détresse immédiate ne sont pas rapidement sauvés, voire même se voient attaqués ou repoussés par les autorités des frontières
européennes.

Au cours de l’année écoulée, notre réseau d’activistes a grandi et nous sommes à présent plus d’une centaine de personnes, vivant dans différentes villes et pays. Nous avons obtenu le soutien de beaucoup de communautés de migrant-e-s, d’individus de la société civile ainsi que de militant-e-s et organisations de défense des droits de l’Homme. Nous collaborons également avec différents collectifs militants qui soutiennent les gens dans leur parcours vers et à travers l’Europe. Nous voulons remercier chacun d’entre eux, parce que nous avons appris énormément en nous engageant avec vous sur cette voie. Nous souhaitons remercier tout particulièrement nos jeunes ami-e-s Syrien-ne-s qui soutiennent courageusement chaque nuit les voyageurs en bateau et nous informent en cas de détresse.

Lorsque nous avons lancé l’Alarmphone, nous étions loin d’imaginer à quel point la situation des frontières maritimes de l’Europe allait devenir dramatique en 2015, avec plus d’un demi-million de personnes ayant traversé la mer à la fin septembre et avec, une fois de plus, plus de 3000 personnes disparues, noyées et mortes.

En avril, en une seule semaine, les naufrages en Méditerranée Centrale au large des côtes libyennes ont causé la mort de plus de 1200 personnes. Ces morts sont la conséquence directe de réticence de l’Europe en ce qui concerne la création d’une opération de sauvetage maritime adéquate et à grande échelle. Suite à cela, l’UE n’a pris aucune mesure pour empêcher ces morts et n’a fait qu’étendre sa politique de dissuasion en lançant une campagne militaire « anti-passeurs » du nom d’Eunavfor Med et en triplant le budget de l’opération Triton de Frontex, l’agence de contrôle des frontières de l’Europe. Plusieurs navires civils de sauvetage humanitaire, tels que
ceux de MSF, MOAS et Sea-Watch ont tenté de combler ce vide et ont sauvé des milliers de vies.

Au cours des mois d’été, de plus en plus de personnes se sont noyées dans la Mer Égée, qui est devenue la route la plus fréquentée pour rejoindre l’Europe. Bien que les détroits en la Turquie et la Grèce soient petits, la mer, ses courants et la puissance des vents transforment parfois ces traversées en entreprises incroyablement dangereuses. Et pour ne rien arranger, nous avons plusieurs fois été témoins du fait que des unités cagoulées de surveillance de la frontière attaquent les navires de réfugié-e-s, menacent les passager-e-s, volent leur moteur et parfois même sabordent leurs bateaux. Des milliers de personnes continuent toutefois d’arriver sur les petites îles grecques, et le voyage vers leur destination n’a jamais été aussi rapide qu’il ne l’est aujourd’hui.

La passage actuellement le moins fréquenté est celui entre le Maroc et l’Espagne mais là encore, des douzaines de personnes y ont trouvé la mort. Plus souvent que de raison, la marine Marocaine intercepte par la force les embarcations précaires des voyageurs et les remmènent vers l’endroit dont ils cherchent à s’échapper.

Nous avons assisté des gens en situation de besoin immédiat lors de centaines de situations de détresse. Nous avons souvent été capables de localiser leurs bateaux à l’aide de coordonnées GPS, d’obtenir des informations sur leur situation d’urgence et d’offrir une assistance psychologique, puis de sonner l’alarme auprès des services de sauvetage responsables et de mettre de la pression afin que ceux-ci interviennent aussi vite que possible. Bien que nous nous confrontions à beaucoup de désespoir et de souffrance humaine lors de ces moments de détresse, nous avons aussi été inspiré-e-s un nombre incalculable de fois par la volonté de continuer la lutte, de traverser la mer et de se déplacer ensuite vers les endroits désirés à travers l’Europe.

Cet été de migration n’a pas encore pris fin, mais ce dont nous avons été témoins ces derniers mois est déjà réellement historique. Les déplacements de centaines de milliers de personnes ont provoqué la plus grande crise qu’ait connu le régime des frontières européennes à ce jour. Tandis que la politique européenne de dissuasion tend à transformer les traversées en une lutte pour la vie ou la mort, ces personnes mettent simplement en acte leur liberté de mouvement en désobéissant et en traversant les frontières les unes après les autres.
Même si les pays essayent d’opérer une résurrection de leurs frontières, en plaçant des forces de police et militaires le long de celles-ci et en construisant des grillages agrémentés de barbelés tranchant comme des rasoirs toujours plus hauts, ils échouent à bloquer ces mobilités humaines. Ces voyageurs sont les membres les plus récents de l’Europe et ils la changeront et la transformeront pour toujours. Des milliers de citoyen-ne-s Européen-ne-s les ont accueilli et ont lutté en solidarité pour des passages et des arrivées sûres, pour des droits et des logements et contre la répression et les expulsions.

L’Alarmphone a un an et nous souhaiterions pouvoir dire qu’il est inutile de continuer notre travail car il existerait des passages d’entrée sûrs pour celles et ceux qui s’échappent pour diverses raisons.

Mais comme ceci n’appartient pas au futur proche et que le régime des frontières cherche à trouver de nouvelles manières de violemment exclure ces personnes en mouvement, nous promettons de continuer cette lutte.
Nous nous comprenons en tant que mouvement pour la justice globale et appelons dans cette perspective la campagne ‘Ferries not Frontex’, la liberté de circulation pour tou-te-s, des voies sûres et légales vers
l’Europe et une culture de l’accueil envers celles et ceux qui arrivent.
Nous voudrions remercier toutes celles et tous ceux qui ont soutenu l’Alarm Phone au cours de l’année passée, politiquement et socialement, par leur adhésion et leurs donations. Nous voudrions en particulier
remercier :

Les centaines de réfugié-e-s qui nous ont appelé depuis les bateaux : votre confiance et votre courage ont été des dons pour nous. C’est votre détermination qui nous anime et nous permet de continuer la lutte.
Father Mussie Zerai ;

– tous les réseaux des activistes Syrien-ne-s ; Nawal Soufi et toute son équipe ;

– le collectif de Macédoine et tous ceux qui font un travail semblable au nôtre et nous inspirent par leurs connaissances et leur engagement.
– Tous les braves pêcheurs qui ont sauvé des centaines de personnes en détresse dans les eaux turques et grecques ;

– nos ami-e-s de Sea-Watch ; les équipes de Médecins Sans Frontières et de MOAS.
– Tous les équipages de cargos qui n’ont pas hésité à réagir rapidement aux appels de SOS et ont fourni leur aide, même s’ils n’étaient pas équipés ou entraînés pour conduire des opérations de sauvetage.
– Les membres des centres d’opérations de sauvetage de la garde-côte et ceux qui ont pris la mer et ont fait de leur mieux pour sauver les migrant-e-s et les réfugié-e-s en détresse et qui, au contraire de certains de leur collègues, n’ont pas pris part à des pratiques violentes et inhumaines telles que les refus de sauvetage, les refoulements, les attaques et autres interceptions.

Nous remercions également tou-te-s nos ami-e-s qui ont partagé avec nous leurs propres expériences de traversée de la mer sur des bateaux : échanger avec vous nous a permis de beaucoup mieux comprendre l’ensemble
de la situation. Et tou-te-s les innombrables ami-e-s qui ont offert leur soutien aux membres de nos équipes de permanence lorsqu’il leur fallait quelqu’un à qui parler. Enfin, toutes celles et tous ceux qui luttent chaque jour pour la liberté de circulation.

Pour terminer, nous sommes toujours heureux-ses de recevoir des dons pour notre projet.

Forschungsgesellschaft Flucht & Migration
Sparkasse der Stadt Berlin
IBAN: DE68 10050000 0610024264
BIC: BELADEBEXXX
Catchword: WatchTheMed-AP
Contact pour informations : wtm-alarm-phone(att)antira.info

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17 octobre 1961 – 17 octobre 2015 : 54 ème Anniversaire – Vérité et Justice à Strasbourg

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Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

54 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie, Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps : 

– que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état

– que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie vantant les « mérites de la colonisation » soit redéfinie sur des bases totalement différentes

– que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps

 que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962

que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens

– que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme et l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens et citoyennes, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières : Ali ZIRI, Brahim Bouarram…

Dès le massacre de Sétif (1945), des militant-e-s anticolonialistes s’opposèrent de manière intransigeante à la politique colonialiste de leur propre gouvernement. Aujourd’hui, au moment où un Front national de plus en plus menaçant, mais aussi une partie de la droite voudraient imposer leur vision colonialiste et raciste, notre devoir de mémoire est de mieux faire connaître cette histoire et de refaire vivre cet internationalisme, en s’opposant aujourd’hui  à toutes les guerres impérialistes françaises et en revendiquant le droit de circulation et d’installation en France de toutes celles et tous ceux qui fuient la misère et la guerre créées par la politique meurtrière de notre gouvernement.

A l’occasion de ce 54e  anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Le 17 octobre 2013, Strasbourg s’est dotée d’une place du 17 octobre 1961, dédiée à la mémoire des victimes de la répression sanglante. Cette place est la concrétisation de la proposition du Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».

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Signataires :

Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici », ATMF, Attac Strasbourg, CCA, CGT Pôle Emploi Alsace, Ensemble ! 67, IJAN, JEA, La Feuille de chou, Le Président des Amis du peuple kurde en Alsace, MJCF 67, NPA 67, PCF 67, Solidaires Alsace, SUD EDUCATION, UEC Strasbourg, UJFP- Alsace. 

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Rassemblement : Samedi 17 Octobre 2015 à 17h au Pont du Corbeau Strasbourg, suivi d’une marche vers la Place du 17 Octobre 1961.

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Commémoration de l’évacuation de l’église Saint Bernard à Strasbourg

Le collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici » (dont fait partie l’Atmf) a organisé un rassemblement samedi 22 août à 15 h, place Kléber à Strasbourg, pour commémorer l’évacuation des sans papiers réfugiés dans l’église Saint Bernard à Paris.

 

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Marche blanche pour Hocine Bouras, victime de violences policières

Vérité et Justice pour Hocine Bouras – marche blanche 30/8 à Colmar

L’ATMF section du Bas-Rhin est présente à la marche blanche qui est organisée ce dimanche par la famille de Hocine, en sa mémoire et exiger vérité et justice.

Nous rappelons que Hocine Bouras a été tué d’une balle dans la tête, par un gendarme volontaire, lors de son transfert de Strasbourg vers Colmar le 26 août 2014.

La marche a débuté 14h à Colmar au Parking de La Manufacture. Un rdv est donné par la famille au Foyer Saint-Paul après la marche.

STOP AUX BAVURES

STOP AUX VIOLENCES POLICIÈRES

VÉRITÉ ET JUSTICE

Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel de la famille pour une marche blanche en mémoire de Hocine Bouras.

Photos de MK

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Rassemblement à Strasbourg pour soutenir deux étudiants étrangers menacés d’OQTF

Le jeudi 16 juillet, une soixantaine de personnes dont cinq membres de l’ATMF Strasbourg, se sont réunies devant la préfecture de Strasbourg pour demander la régularisation de 2 étudiants (un tunisien et une marocaine), menacés de devoir quitter le territoire français.
Une délégation a été reçue par la préfecture. 2 jours après le préfet de la région Alsace a décidé d’accorder à Rajeb une carte de séjour pour études. La mobilisation commence donc à porter ses fruits. Cependant la situation d’Aïcha demeure critique, puisque aucune régularisation n’est envisagée pour elle. C’est pourquoi une pétition de soutien a été lancée, avec l’objectif de récolter 2000 signatures !
Merci de continuer à signer et à faire signer !
 
*Aïcha est un pseudonyme destiné à préserver l’identité de cette étudiante. 
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Soutien de l’ATMF Strasbourg à la Flottille de la Liberté III

Lundi 28 juin au matin, une flottille de quatre navires transportant des militants afin de briser le blocus israélien de la Bande de Gaza a été intercepté par l’armée israélienne.

La veille, l’ATMF Strasbourg, l’UJFP et le CJACP avaient appelé à un rassemblement de soutien à Strasbourg.

Photos, Mohamed Ketbach

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Les préparatifs de la mobilisation à l’ATMF Strasbourg

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Le terrorisme frappe encore. Rassemblement à Strasbourg

Le vendredi 26 juin, suite aux séries d’attentats ayant frappé simultanément la France, la Tunisie et le Koweït, l’ATMF Strasbourg a appelé à un rassemblement en hommage aux victimes.

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Le terrorisme frappe encore. Et cette fois dans plusieurs pays en simultané !

3 pays ont été touchés ce matin par le terrorisme : France, Tunisie, Koweït. La perte humaine est lourde !

En France l’attaque contre l’usine en Isère a fait un mort et plusieurs blessés.

Une mosquée de Koweït City a été attaquée par un kamikaze et faisant plus de 15 morts et plusieurs blessés.

En Tunisie, ce sont 2 hôtels au bord de la plage à Sousse qui a été visé par les terroristes. Ces derniers ont tués plus de 27 personnes. On dénombre plusieurs blessés.

Ces attaques terroristes en ce vendredi et en plein mois de ramadan prouvent encore une fois que cela n’a rien à voir avec l’Islam.

 

Nous condamnons et dénonçons ces tueries. Nous présentons nos sincères condoléances aux familles et proches.

Nous disons attention aux amalgames instrumentalisés qui risquent de se propager !

 

L’ATMF section du Bas-Rhin appelle les strasbourgeois à nous rejoindre ce soir à 19h, place Kléber pour un rassemblement de soutien aux familles des victimes.

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Conférence-débat de l’ATMF Strasbourg sur la Tunisie

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Tunisie : La Révolution face aux fondamentalismes

Maison des associations – Strasbourg, Jeudi 25 juin

Avec Mohamed Amami, auteur de « La révolution face à la mondialisation des fondamentalismes contemporains »

Jeudi 25 juin à 20 heures à la maison des associations (place des orphelins) à Strasbourg.

conférence organisée par l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) et Alternative libertaire Alsace

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« Face à l’exacerbation du fondamentalisme islamique obscurantiste et régressif, au fondamentalisme néo libéral usurpateur et colonialiste et au fondamentalisme d’une gauche sociale et ( ou ) nationaliste centralisatrice et substitutive, le processus révolutionnaire déclenché en Tunisie ( 2010-2011 ), et propagé dans toute la région arabe s’est heurté à une entreprise infranchissable de manœuvres de récupération qui a trouvé, d’abord, aux syndicats et dans les partis ouvriers, puis dans les ONG dites de la société civile, un pilier solide qui a tout fait pour court-circuiter ce processus et le remplacer par un soi-disant « processus démocratique » qui limite les tâches révolutionnaires en une restauration des régimes en place.

Le courage des jeunes révoltés, des citoyens des régions et des secteurs populaires marginalisés n’a pas suffi à démanteler les vieilles structures et à émanciper le peuple du joug de l’État et du système capitaliste pilleur. L’absence d’une stratégie révolutionnaire réfléchie, d’un programme d’action déterminé et d’une capacité organisationnelle efficace et tranchante en est la cause principale.

Néanmoins elle a ouvert une perspective réelle de débats, d’études et de remise en cause des stéréotypes du 20ème siècle qui continuent à infecter les mouvements révolutionnaires depuis la catastrophe de l’instauration puis du délitement du modèle soviétique monolithique et totalitaire, principal entrave au développement d’autres horizons révolutionnaires depuis presque un siècle.

Ce livre souhaite contribuer à ce débat et à ce dépassement de l’ère de stagnation et de désarroi. Il essaie de capter les inventions populaires inédites pour penser le processus révolutionnaire du 21ème siècle »

Une trentaine de personnes ont assisté à la conférence.

Photos : Mohamed Ketbach

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Journée contre les violences policières – ATMF Strasbourg

Le 20 juin, l’ATMF Strasbourg a été invitée par le Centre autonome Molodoï à tenir une table de presse lors d’une journée sur les violences policières organisées par l’AFA.

 

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« Le 17 juin 2007, Lamine Dieng, 25 ans a été étouffé par la police lors d’une interpellation, alors qu’il est maintenu au sol, menotté dans le dos, pieds sanglés, et emmené dans un fourgon de police où il décède. Un non-lieu en faveur des policiers a été prononcé le 24 mai 2014. Le 26 août 2014, c’est Hocine Bouras qui perd la vie d’une balle dans la tête à Colmar alors qu’il était menotté dans un véhicule de gendarmerie. Ces noms viennent rallonger la liste bien trop longue des personnes « mortes pour rien » dans les mains de la police. Aujourd’hui, les familles réclament vérité et justice, et nous voulons leur apporter du soutien dans ce combat. Pour cela nous vous invitons à se rencontrer pour cette journée du 20 juin 2015 au Centre Autonome Jeune Molodoï pour soutenir et continuer de mener les luttes contre les crimes policiers et les lois sécuritaires. Parce que nous refusons d’ignorer et d’isoler la mort de Hocine Bouras. Que (nous) fait la police ? Elle contrôle, elle humilie, elle réprime, elle blesse, elle enferme, et encore trop souvent, elle tue. Parce que lorsque la police assassine, la justice acquitte, ce qui garantit l’impunité des policiers et laisse multiplier le nombre des vies volées. Quoiqu’on en dise, l’ordre policier est celui de l’insécurité sociale, celui servant l’ordre sexiste, raciste et colonial Républicain. Parce que nous ne sommes pas dupes que l’intensification des lois sécuritaires ( toujours plus de police, toujours plus armée et donc toujours plus violente et omniprésente ) va de paire avec attaques contre les droits sociaux et surveillance généralisée de chacun et chacune. Les marchands de peur font bien leur travail, surtout  dans ce contexte de crise globale, pour réprimer les luttes sociales, brutaliser et emprisonner et/ou expulser les sans-papier.e.s, les Rroms, les plus démuni.e.s, les militant.e.s, les révolté.e.s, les jeunes des quartiers populaires. Pourtant, le 18 mai 2015, lors de l’annonce des relaxes des policiers qui ont 10 ans auparavant provoqué la mort de Zyed et Bouna, des rassemblements et des mobilisations ont eu lieu dans de nombreuses villes pour affirmer que les luttes contre la hagra policière ne sont pas terminées.

Comme pour Zyed et Bouna, Lamine Dieng, Rémi Fraisse et tou.te.s les autres, Bouras Hocine, on n’oublie pas, on ne pardonne pas !
Que crève l’État policier et ses permis de tuer !

Au programme du 20 juin au Centre Autonome Jeune Molodoï : rencontre avec des associations locales et des collectifs qui s’intéressent à ces questions, tables de presse et info-kiosques. Une exposition et des vidéos permettront de partager des outils d’information sur les (mé-)faits policiers. Les Éditions La Pigne seront également présents pour présenter la réédition de Souscription pour l’édification d’un monument au Policier Inconnu de Maurice Rajsfus. La « friterie du progrès » sera aussi présente pour régaler les éventuelles fringales (pour celles et ceux qui ne jeûnent pas). Dès 14h, l’association Genepi propose une rencontre avec Laurent Jacqua qui interviendra sur les ERIS, ces équipes d’intervention en prison. A 17h30, Mogniss Abdallah (qui a fondé l’agence de contre-information Im’média en 1983 et a écrit Rengainez on arrive! – Chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la hagra policière et judiciaire (des années 1970 à aujourd’hui)- )  partagera ses recherches et expériences sur les luttes contre les violences racistes et sécuritaires. Cette rencontre qui remettra cette journée dans une perspective de mémoire des luttes permettra de discuter avec la famille de Hocine Bouras sur les solidarités que nous pourrons construire dans le cadre de cette affaire, et au-delà, contre toutes les formes de dominations policières. Elle sera aussi l’occasion de rendre hommage à Hocine Bouras, « mort pour rien » parmi tant d’autres.

La solidarité est notre arme, soyons nombreux.ses au Centre Autonome Jeune Molodoï  le 20 juin 2015 à Strasbourg ! »

 

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Journée d’information sur les migrants de l’ATMF Strasbourg

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L’ATMF Strasbourg propose une journée d’actions et d’informations sur les migrants et les disparus en mer, les 30 et 31 mai au local de l’ATMF National, à Paris.

Programme :

Samedi 30 mai :

-de 15h à 17h : déploiement de la banderole portant les noms des 17306 personnes mortes en essayant de rentrer dans la forteresse de l’Europe au Forum européen des Alternatives

– à 19h : Réunion d’information sur la plate-forme Alarm Phone

– à 20h15 : projection du documentaire « Boza » de Wallid Fellah, sur des parcours de sans papiers

Samedi 30 mai et dimanche 31 mai :

– de 23h à 7h : permanence de Watch The Med Alarm Phone

 

Plus d’informations sur Watch the Med

Pour un bilan, deux mois après la mise en place du Watch The Med Alarm Phone 

 

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