ATMF Aix : La solidarité n’est pas un délit soutien à Florimond Guimard
Semaine d’action RESF en soutien à Florimond Guimard
du 15 au 22 octobre 2007
La semaine en détail sur RUSF
Oct
15
Semaine d’action RESF en soutien à Florimond Guimard
du 15 au 22 octobre 2007
La semaine en détail sur RUSF
Oct
8
06 OCTOBRE 2007
Nous,
Organisations de solidarité, réseaux nationaux et internationaux, groupes de base, des pays du Sud et du Nord oeuvrant dans le domaine du respect des droits fondamentaux des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés et dans le domaine du développement, réunis dans la ville d’Oujda le 06 octobre 2007 dans le cadre de la Conférence-meeting sur les violations des droits humains aux frontières, organisé sous l’égide du Manifeste Euro-africain
Rendons hommage à tous les morts sur les routes migratoires et en particulier à ceux qui ont perdu la vie lors des évènements de Ceuta et Melilla de l’automne 2005
Dénonçons les conditions infrahumaines dans lesquelles les migrants, sans cesse pourchassés et refoulés de part et d’autre de la frontière, tant par les autorités marocaines qu’algériennes, vivent relégués dans la périphérie d’Oujda.
Dénonçons les politiques d’externalisation de l’asile et la sous-traitance de la répression en matière de gestion des flux migratoires, responsables de tant de morts et de tant de souffrances.
Refusons la criminalisation des migrants et la répression qu’ils subissent au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes.
Condamnons les menaces et pressions que subissent les militants et les défenseurs des droits humains dans leurs activités quotidiennes de soutien aux migrants.
Rappelons notre adhésion au Manifeste de Rabat, adopté le 1er juillet 2006 lors de la Conférence non gouvernementale euro-africaine « Migrations, droits fondamentaux et liberté de circulation » et exigeons :
– Que toute la lumière soit faite sur les crimes commis dans les nuits du 28 au 29 septembre 2005 à Ceuta et du 5 au 6 octobre 2005 à Melilla, que soit établie la responsabilité des Etats marocains et espagnols dans ses évènements et que des poursuites soient engagées contre les auteurs et responsables de ces crimes,
– Que tous les gouvernements impliqués respectent les droits fondamentaux de la personne humaine et les obligations internationales découlant de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des conventions et pactes internationaux, pour tous et en tous lieux, notamment au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes,
.
– L’arrêt de toutes pressions, économiques ou politiques,notamment dans le cadre des Accords de Partenariat Economique de la part de l’Union européenne ou de ses Etats-membres, envers les pays d’origine et de transit pour imposer la sous-traitance de la gestion du contrôle des frontières de l’Europe et de celles tendant à transférer aux pays du Sud la charge de la sélection des réfugiés et de l’expulsion des migrants.
Oct
6
Marche silencieuse à la mémoire de Chunlan Liu, épouse Zhang.
Samedi 6 octobre à 14 h30 de la place de la Bastille (devant l’Opéra) à son domicile 41 Boulevard de la Villette, Paris 10.
À l’appel de ses amis, chinois résidents français, régularisés ou encore « sans papier » et de tous les humanistes de toutes nationalités
Oct
6
Tunisie : grève de la faim pour la liberté d’organisation
Rassemblement le samedi 6 octobre 2007
à 15 heures métro Belleville (Ligne 2)
Oct
3
Durant l’automne 2005, 11 personnes sont décédées suite aux tirs à balles réelles lancés contre des migrants tentant de franchir collectivement les grillages de Ceuta puis ceux de Melilla. Quelques jours plus tard, des centaines de migrants avaient été abandonnés dans des zones désertiques de l’est et du sud par les autorités marocaines, sans provisions ni eau suffisantes pour pouvoir survivre. Suivront alors des norias de cars et d’avions qui déplaceront les migrants d’une région à l’autre du Maroc, de camps militaires en camps de rétention, et en expulseront une partie, avec l’aide de leurs ambassades respectives, vers leurs pays d’origine.
L’Union européenne n’a quand à elle jamais reconnu la moindre responsabilité dans ces événements pourtant dictés par ses mesures ultra sécuritaires de contrôles de ses frontières, frontières qui se déplacent de plus en plus au sud au fur et à mesure de ses pressions sur les pays de transit et de départ.
Deux ans après, aucune enquête permettant de faire la lumière sur ces événements n’a été rendue publique, les victimes demeurent anonymes et la répression continue a s’abattre sur les migrants, en atteste les arrestations et refoulements de décembre 2006 et la répression aux abords du CAMPUS de la ville de OUJDA en Juillet 2007.
7 octobre,journée internationale de solidarité avec les personnes migrantes
C’est en référence à ces évènements tragiques que le Forum Social Européen (Athènes, mai 2006), le Forum Social Mondial sur les Migrations (Madrid, juin 2006) et la Conférence non gouvernementale euro-africaine (Rabat, juillet 2006) ont appelé à faire du 7 octobre une journée internationale de mobilisation pour les droits des migrants.
Pour nous, associations et organisations travaillant au Maroc, cette journée de solidarité sera d’abord une journée d’hommage aux victimes de cette « guerre aux migrants » que nous refusons, qui s’est déroulée aux abords de Ceuta et Melilla et se poursuit à OUJDA et au large des îles Canaries et des côtes africaines. Elle sera une journée de mobilisation pour le respect effectif des droits de l’homme aux frontières. Elle sera notamment :
* une journée de solidarité avec tous les migrants morts aux frontières terrestres et maritimes
* une journée de solidarité avec tous les migrants refoulés du Maroc et avec l’ensemble des migrants aujourd’hui retenus sur le sol marocain ou dans d’autres pays de transit du fait de la fermeture des frontières européennes et des pressions exercées par l’UE sur ces pays pour qu’ils prenne en charge la gestion des flux migratoires, sous-traitance de l’UE que nous dénonçons
* une journée de solidarité avec les réfugiés et demandeurs d’asile empêchés par la politique européenne d’externalisation du droit d’asile, de déposer leur demande auprès du pays de leur choix et qui ne bénéficient au Maroc ni des droits, ni de la protection qui leur sont dus.
* une journée de solidarité avec les migrants sans-papiers expulsés par les polices européennes vers les ports et aéroports Africains.
* Une journée de solidarité pour que l’ensemble des droits des migrants, tels qu’ils sont déclinés dans les textes internationaux soient appliqués, et en particulier pour que le droit, consacré par l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « de quitter tout pays, y compris le sien » soit respecté.
Nous rappellerons notre adhésion au Manifeste de Rabat, adopté lors de la Conférence non gouvernementale euro-africaine « Migrations, droits fondamentaux et liberté de circulation » et nous soulevons en particulier la nécessité pour les autorités marocaines et espagnoles, ainsi qu’européennes de :
– Mener une enquête impartiale et publique sur le déroulement des évènements de la nuit du 28 au 29 septembre à Ceuta et du 5 au 6 octobre à Melilla et d’enclencher des poursuites contre les auteurs et responsables de ces crimes
– Veiller au respect inconditionnel des droits fondamentaux de la personne humaine, tels qu’ils sont reconnus dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, pour tous et en tous lieux, ainsi qu’à l’ensemble des droits compris dans les Conventions spécifiques relatives aux réfugiés et aux migrants,
– Mettre fin à toute politique sécuritaire anti-migratoire et non respectueuse des droits de la personne et en particulier à la criminalisation des migrants,
– L’arrêt de toutes pressions, économiques ou politiques, de la part de l’Union européenne ou de ses Etats-membres, envers les pays « tampons » comme le Maroc et en particulier la fin immédiate de toute mesure de sous-traitance de la gestion du contrôle des frontières de l’Europe et de celles tendant à transférer aux pays du Sud la charge de la sélection des réfugiés et de l’expulsion des migrants.
Nous appelons toutes les organisations et toutes les personnes désireuses de se joindre à cet appel à :
Une conférence meeting sur les violations des droits humains aux frontières, le samedi 6 octobre dans la ville de OUJDA à partir de 15h
Un rassemblement d’hommage aux victimes de Ceuta et Melilla et à l’ensemble des victimes aux frontières, le samedi 6 octobre 2007 à 22h, devant le CAMPUS de OUJDA
Pour tout contact mail : conferencemigrations@gmail.com (ou) hicham.baraka@gmail.com
TEL: +212 67 71 65 23
Le comité de suivi.
Sep
26
Vendredi 21 septembre, Chulan Zhang Liu, chinoise résidant en France, est décédée après s’être défenestrée lors d’un contrôle de police boulevard de la Villette à Paris.
Cette mort tragique, qui a été dissimulée tout le week-end, n’est pas un malheureux accident dû au hasard. C’est la cinquième défenestration d’un étranger sans papiers en deux mois. La mort de Madame Zhang Liu est la conséquence d’une politique inutile et dangereuse qui se met en place contre les étrangers en situation irrégulière.
Les lois se multiplient pour fermer toutes les voies à la régularisation, et ôter aux personnes le droit de vivre en famille.
On veut imposer des tests ADN à l’usage exclusif des immigrants. On met en place des fichiers classant les personnes selon leur origine ethnique. Le droit d’asile est de plus en plus menacé. Le gouvernement somme les préfets de faire du chiffre et de remplir des quotas d’expulsion. Les rafles se multiplient, les gens n’osent plus sortir, circuler, aller travailler. Les jeunes partent à l’école la peur au ventre. La peur et l’absence de perspective conduisent à des gestes désespérés, qui peuvent se reproduire.
Nous ne pouvons pas admettre cette politique discriminatoire et violente, qui provoque des drames. Combien de morts faudra-t-il pour que s’arrêtent les contrôles, les perquisitions, les arrestations et les expulsions ? La politique du chiffre doit cesser. Les étrangers doivent être accueillis dans le respect des droits fondamentaux de la personne, conformément aux principes de la République et des conventions internationales, ce ne sont ni des délinquants ni des criminels.
Les signataires demandent solennellement au ministre de l’immigration de cesser de fixer aux préfets des quotas de reconduite aux frontières, politique du chiffre aux conséquences inévitablement dramatiques.
le mercredi 26 septembre 2007
Premiers signataires : ACORT-RACORT, ALIF, ATMF, AUTREMONDE, CIMADE, CEDETIM, Coordination des Groupes de femmes Egalité, CSP 11, 19e, CSP Montreuil, FASTI, FCPE, FTCR, GISTI, LDH, MRAP, RACORT, RESF, UCIJ, CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, UNSA-EDUCATION, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, LCR, MJS, PCF, PCOF, PS, LES VERTS, Le Maire de Paris…
Sep
11
mardi 18 sept – 18 heures
place Pdt Edouard Herriot – métro Assemblée nationale
Le Gouvernement de M. Sarkozy soumet le 18 septembre à la discussion de l’Assemblée nationale un nouveau projet de loi relatif à « a maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile ».
Durant la précédente législature trois lois ont déjà été votées, 26 novembre 2003 sur l’immigration, 10 décembre 2003 sur le droit d’asile et enfin le 24 juillet 2006 sur le Code de l’entrée et du séjour des étrangers en France et du droit d’asile (CESEDA). En 4 ans, la procédure de regroupement familial a ainsi été modifiée par deux lois, mais aussi par deux décrets (17 mars 2005 et 8 déc. 2006), trois circulaires (17 janv. 2006, 27 déc. 2006 et 22 fév. 2007) et un arrêté (28 sept. 2006).
Le présent projet restreint encore le droit des étrangers !
En ce qui concerne le regroupement familial, il institue notamment un contrôle préalable de la connaissance de la langue française, l’obligation pour obtenir une carte de séjour de retourner dans le pays d’origine pour déposer la demande (même si la personne est rentrée légalement en France avec par exemple un visa touristique), il permet d’augmenter le niveau de ressources nécessaires jusqu’à 1,2 fois le SMIC, il renforce les menaces de suspension des allocations familiales via un nouveau « contrat d’accueil et d’intégration » familial….
En ce qui concerne le droit d’asile, il tire les conséquences de la création du ministère de Monsieur Hortefeux au triste nom de « ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement » en soumettant l’OFPRA, chargé de gérer le droit d’asile, à la politique de l’immigration.
Ainsi les lois récentes vont dans le même sens : restreindre le regroupement familial – immigration prétendument « subie » -, sélectionner l’entrée de travailleurs en fonction des besoins du marché de travail et les jeter dès qu’ils ne sont plus nécessaires – immigration dite « choisie » – et enfin restreindre l’exercice du droit d’asile. Mais cette diarrhée législative, alors même que les précédentes lois n’ont pas été mises complètement en œuvre, conduit légitimement à se poser la question des motivations réelles du gouvernement : la répétition des réformes ne vise-t-elle pas davantage à flatter les réflexes racistes et xénophobes dans la population et à exacerber la division des salariés qu’à actualiser le droit ?
Un pays se juge à la façon dont il accueille les étrangers sur son sol !
Alors que se multiplient les contrôles policiers dans les entreprises et jusqu’aux domiciles, les rafles dans la rue, alors que des familles sont séparées par les expulsions, ne restons pas sans réagir !
VENEZ, FAITES VENIR VOS AMIS à l’ASSEMBLEE NATIONALE
mardi 18 septembre à 18 heures
Signataires :
* UCIJ / Uni(e)s contre l’immigration jetable
* RESF / Réseau Education sans frontière
* CSP / Collectifs de sans papiers d’Ile de France
Sep
6
Les associations signataires exigent :
• La libération immédiate des 7 pêcheurs tunisiens détenus depuis le 8 août, parce qu’ils sauvèrent la vie à 44 migrants à la dérive au large de Lampedusa. Ils risquent d’être condamnés jusqu’à 15 ans de prison
• Le respect des conventions internationales maritimes de recherche et de sauvetage
• Le renforcement des interventions de secours des migrants en fuite vers l’Europe et la pleine reconnaissance du droit d’asile
• L’abolition de la loi italienne sur l’immigration bossi-fini, basée sur la violation des droits humains et civils, qui cause la clandestinité et l’illégalité des migrants, notamment avec le décret interministériel n° 14, juillet 2003
• L’arrêt immédiat des missions de Frontex, instruments des politiques européennes de répression et mort contre les migrants
Des 7 pêcheurs tunisiens détenus à Agrigento
Vendredi 7 septembre 2007 à 18 heures
Devant l’ambassade d’Italie
51 rue de Varenne 75007 PARIS
Métro : Varenne (ligne 13)
Premiers signataires : l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Association de Marocains en France (AMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des Travailleurs Magrébins en France(ATMF), Centre d’Etudes et d’Initiatives de Solidarité Internationale (CEDETIM), Comité pour le Respect des Libertées et des Droits de L’Homme en Tunisie (CRLDHT) Communication and Advocacy Officer Defence for Children International (DCI), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (GISTI), Initiatives Pour un Autre Monde (IPAM), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), , Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Union Syndicale Solidaire (SUD), Réseau Education Sans frontières (RESF), ……………………………
Sep
6
103 eurodéputés ont signé cet appel (liste ci-après)
Mercredi 4 août, dans le trait de mer entre Tunis et Lampedusa, deux bateaux de pêche tunisiens, régulièrement inscrits au département maritime de Monastir, ont sauvé 44 immigrés, dont 11 femmes et 2 enfants, peu de minutes avant que leurs canot coulaient, en les transférant dans le port plus près et sûr, l’île de Lampedusa.
Les sept pêcheurs qui composaient l’équipage des deux bateaux ont été arrêtés avec l’accusation de recel à l’immigration clandestine et à la traite d’êtres humains.
Il est clairement évident que l’acte d’accusation est le résultat d’une erreur approximative due à une mauvaise interprétation de la loi.
Les sept pêcheurs tunisiens auraient mérité des honneurs pour avoir sauvé la vie à 44 naufrages plutôt que une procédure pénale, entamé le 14 Août.
Malgré les nombreux témoignages et l’intérêt de l’ambassade tunisienne, les pêcheurs continuent à rester en prison et le procès pourrait se conclure avec une condamnation jusqu’à 15 ans de détention.
En outre, suite à cet événement, dans la Méditerranée on a eu des cas répétés de bateaux qui, pour ne pas risquer la prison de l’équipage, ont omis de secourir des bateaux chargés des migrants qui coulaient, malgré toutes les règles élémentaires de mer.
Nous faisons appel aux Juges d’Agrigento à préciser clairement sur le cas, afin d’éviter la condamnation des 7 pêcheurs tunisien ; en cas contraire cela risquerait de représenter un précédent dangereux qu’il compromettrait le principe de solidarité en mer.
Nous faisons aussi appel à la Commission européenne et au gouvernement italien, afin de modifier immédiatement les lois en vigueur pour empêcher la criminalisation de ceux qui procèdent à un sauvetage en mer de tous les naufragés, inclus ceux qu’on appelle « immigrés illégaux ».
Nous vous invitons tous à participer à la manifestation, prevue pour vendredi 7 septembre à Agrigente, en signe de solidarité aux sept pêcheurs tunisiens.
Nous vous demandons de souscrire cet appel.
PROMOTERS:
Catania Giusto, Napolitano Pasqualina, Flautre Helene, Fava Claudio
MEPs
Wurtz Francis
Frassoni Monica
Morgantini Luisa
Roure Martine
Cocilovo Luigi
Onesta Gerard
Adamou Adamos
Agnoletto Vittorio
Aita Vincenzo
Aubert Marie-Helene
Auken Margrete
Battilocchio Alessandro
Beer Angelika
Berlinguer Giovanni
Brie Andrè
Buitenweg Kathalijne Maria
Burzai Bernadette
Cappato Marco
Carlotti Marie- Arlette
Carnero Gonzalez Carlos
Casaca Paulo
Cashmann Michael
Castex Françoises
Chiesa Giulietto
Correia Fausto
De Brun Barbie
De Groen Els
De Michelis Gianni
Demetriou Panayotis
Evans Jil
Figuereido Ilda
Flasarova Eva
Gomes Ana
Gottardi Donata
Gruber Lilli
Guardans Ignasi
Guerreiro Pedro
Guidoni Umberto
Hammerstein David
Harms Rebecca
Hassi Satu
Hazan Adeline
Henin Jacky
Horaccek Milan
Hutchinson Alain
Jens Holm
Kaufmann Silvia-Yvonne
Kohlicek Jaromir
Kusstatscher Sepp
Lambert Jean
Lambrinidis Stavros
Lapo Pistelli
Lavarra Vincenzo
Lichtenberger Eva
Liotard Kartika
Lipietz Alain
Locatelli Pia
Losco Andrea
Madeira Jamila
Markov Helmut
Mastalka Jiri
Mc Donald’s Mari Lou
Meijer Erik
Meyer Willy
Moreno Sanchez Javier
Musacchio Roberto
Navarro Robert
Occhetto Achille
Ozdemir Cem
Panzeri Pier Antonio
Papadimoulis Dimitri
Patrizia Toia
Pfluger Tobias
Portas Miguel
Ransdorf Miroslav
Remek Vladimir
Rizzo Marco
Romeva Raul
Ruehle Heide
Sacconi Guido
Sbarbati Luciana
Schidt Frithjof
Segelstroem Inger
Seppanen Esko
Sondegaard Soren
Staes Bart
Stroz Daniel
Susta Gianluca
Svensonn Eva Britt
Triantaphillides Kyriacos
Uca Feleknas
Van Lancker Anne
Veneto Armando
Veraldi Donato
Voggenhuber Johannes
Wagenknecht Sahra
Zdanoka Tatjana
Zimmer Gabriele
Zingaretti Nicola