AMMN : Temps de parole pour les femmes
Dans le cadre de l’action pour l’égalité Hommes/ femmes, l’AMMN organise :
10 mars : Un temps de parole pour les femmes
de 14 h à 18h
à la salle Jérôme de France à Douai.
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10
Dans le cadre de l’action pour l’égalité Hommes/ femmes, l’AMMN organise :
10 mars : Un temps de parole pour les femmes
de 14 h à 18h
à la salle Jérôme de France à Douai.
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Dès le 15 mars, la trêve hivernale des expulsions prend fin et les huissiers sont lâchés. En 2006, environ 140.000 ménages ont été visés par un jugement d’expulsion et pour plus de 10.000 familles, les préfets sur instruction du Ministère de l’Intérieur ont autorisé la police à expulser par la force. Le nombre de ménages condamnés à l’expulsion est en augmentation constante, du fait des loyers chers, de la spéculation immobilière et des difficultés grandissantes des ménages.
Alors que l’Assemblée vient de voter une loi pour le droit au logement opposable, qui restera très insuffisante et sans réel résultat sur la crise du logement, la reprise des expulsions sans relogement serait une véritable hypocrisie.
L’expulsion est une violence intolérable, qui jette des familles entières dans la spirale de l’exclusion et de la grande précarité : cette pratique brutale doit être bannie.
Nous appelons à faire échec aux expulsions, à résister et à s’y opposer dans les quartiers et à créer partout des réseaux de mobilisation contre les expulsions : il est toujours possible de lutter pour rester dans les lieux, ou être relogé décemment, même après l’expulsion…
Nous exigeons :
Des mesures d’urgence :
– l’arrêt des expulsions
– la réquisition immédiate des logements vacants en application de la loi de réquisition
– le relogement immédiat des familles et personnes hébergées dans des hôtels, des foyers ou logées dans des taudis.
– contre le logement cher : gel des loyers, revalorisation immédiate de l’APL de 20%, et des mesures pour contrer la spéculation immobilière.
Des mesures de fond pour lutter contre la crise du logement :
– la construction de 900.000 vrais logements sociaux en 5 ans, partout
– la mise en place d’un service public du logement, géré démocratiquement, pour garantir le droit au logement pour tous et toutes.
Contre la marchandisation du logement social :
– gel des démolitions à caractère spéculatif ou ayant pour objectif l’épuration sociale des habitants
– arrêt de la vente des logements sociaux, retour à la vocation sociale de tous les logements publics (SCIC..)
– arrêt de la déréglementation des loyers HLM, de la remise en cause des modes de financement (livret A), de la privatisation du statut des HLM et de leurs locataires.
Premiers signataires : AC !, ANECR, ATMF, ATTAC, CAL, CDSL, CGT-UD Paris) CNL, Collectif logement du 3ème , Coordination des groupes de femmes Egalité, COPAF, DAL, Direito a Habitacao, Droits Devant !!, Hacktivismes, Jeudi Noir, LDH-Fédération de Paris, Les mardi du logement 75, MACAQ, Marches Européennes, MNCP, MRAP, No Vox, RESOCI, Solidaires, Fédération Sud PTT, ZEP
Avec le soutien de : Alternative Libertaire, LCR, Les Alternatifs, Les Verts, Lutte Ouvrière, Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale, PCF
Mar
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Un collectif de cinéastes lance à partir du lundi 5 mars 2007 un film-pétition pour soutenir le combat des familles menacées d’expulsion.
Intitulé “LAISSEZ-LES GRANDIR ICI!”, ce film de 2mn10 donne la parole à des enfants de “sans papiers” qui se relaient à l’écran pour lancer un appel à régularisation de leurs familles.
Avec leurs mots d’enfants et d’adolescents ils disent la peur quotidienne d’être arrêtés ou de voir leurs parents expulsés.
Le film sera projeté dans les salles de cinéma à partir de mercredi 7 mars 2007 (salles d’Art et Essais, reseau MK2…) et 400 copies sont d’ores et déjà disponibles pour une diffusion nationale.
350 professionnels du cinéma ont apporté leur soutien à ce film, dont des grands noms du cinéma, qu’ils soient réalisateurs, producteurs, comédiens, techniciens.
Ce film est l’aboutissement de plusieurs mois de travail mené par un collectif de cinéastes et le Reseau Education Sans Frontières (RESF)
Il a été pensé et conçu avec des enfants en ateliers d’écriture, entouré par les cinéastes, des professeurs et des militants du RESF.
Leur texte, s’adresse à nous tous, il s’achève par: “LAISSEZ-NOUS GRANDIR ICI!”. Il servira de support à une pétition nationale “LAISSEZ-LES GRANDIR ICI!” qui sera lancée en même temps que le film partout en France.
Une conférence de presse annonçant la sortie du film aura lieu ce lundi 5 mars à 18h.
Nous souhaitons de toutes nos forces que ce travail soit vu et cet appel entendu le plus largement possible. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien!
Nous souhaiterions que vous adressiez ce mail sur toutes vos mailing list, à partir de ce lundi 5 mars mais pas avant 18h, puisque ce sera annoncé à ce moment là durant la conférence de presse.
Dès 18h, vous trouverez sur le site RESF (adresse plus bas) où il sera possible de voir le film, ainsi que l’appel à signer la pétition nationale
“LAISSEZ-LES GRANDIR ICI!”
Tous ensemble, nous pouvons être forts et lancer ce puissant mouvement d’opinion que toutes les familles que nous soutenons attendent pour obtenir enfin leur régularisation.
Nous comptons sur vous, ils comptent sur vous!
Merci au nom de tous.
Lily Margot, Brigitte Wieser, Richard Moyon et Pierre Cordelier
Pour le RESF
Pour signer la pétition nationale “LAISSEZ-LES GRANDIR ICI” à partir de 18h ce lundi 5 mars
www.educationsansfrontieres.org
Mar
6
Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »
Professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France
Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d’hommes et de femmes sans-papiers menacés d’expulsion.
Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.
A titre individuel ou au sein d’associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.
La décision de faire un film collectif s’est vite imposée à nous.
Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu’on appelle « sans-papiers ».
Avec l’accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d’écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.
Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.
Ces enfants doivent vivre parmi nous.
Il est aujourd’hui urgent d’affirmer :
Mar
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Le 8 Mars 2007
Salle de Bois de l’Aune
Aix en Provence
Consulter le programme
14h00 : Chanson berbère
Avec Fatiha Bouchich
14h30 : Danse rythmique Atelier gymnastique
15h00 : lecture de textes écrits par les femmes de l’Atelier Ecriture sur fond de musique luth
16h00 : Défilé de tenues traditionnelles de différentes origines
18h00 : Conférence/débat :
La femme immigrée face aux problèmes de la société française actuelle
Avec la participation de : Fouzia Maqsoud Présidente ATMF national et de Rafia Djaffar
19h30 : Concert avec la chanteuse HIND
Projection Documentaire de l’Association Anonymal
Stands Associations participantes
Expositions Travaux et œuvres réalisés par les adhérentes aux différentes associations
Vente de gâteaux traditionnels accompagnés de thé à la menthe ou boisson
Mar
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L’Association des Travailleurs Maghrébins de France vous invite à une
Le lundi 5 mars à 19h
21 ter rue Voltaire – 75 011 PARIS
Métro Rue des Boulets, ligne 9
En présence de Joseph Lépine et de Jérôme Valluy
Ce livre est le carnet de bord d’un migrant subsaharien, Jean-Paul Dzogou-Newo, avec son lot de souffrances physiques d’hostilité et de persécution. Ce récit est présenté par le père Joseph Lepine qui a recueilli Jean-Paul Dzogou-Newo alors qu’il était gravement blessé suite à une tentative de franchir les barrières de Melilla, il est préfacé par Jérôme Valluy universitaire spécialiste des questions des réfugiés et de l’asile.
Fév
7
=http://www.atmf.org/spip.php?article863
Jan
23
Circulaire du 21 février 2006 sur l’interpellation des personnes en situation irrégulière.Le Conseil d’Etat face à la circulaire sur la traque des sans-papiers
Mercredi 24 janvier 2007, le Conseil d’Etat va juger de la légalité de la circulaire du 21 février 2006 relative « aux conditions de l’interpellation d’un étranger en situation irrégulière ». Elle met, en réalité, en place un véritable manuel pour traquer les sans-papiers . Les ministres de l’intérieur et de la justice, signataires du texte, demandent à la police, sans le dire évidemment, de procéder à des contrôles au faciès en lui donnant les outils juridiques pour couvrir et légitimer ses actions, avec la complicité en premier lieu des procureurs de la République. Jamais une circulaire n’avait fait preuve d’un tel cynisme ; jamais un tel degré n’avait été atteint dans l’échelle de la violation des droits fondamentaux, s’agissant d’étrangers ou de personnes présumées l’être.
Les procureurs doivent « organiser des opérations de contrôles ciblées, par exemple à proximité des logements foyers et des centres d’hébergement ou dans des quartiers connus pour abriter des personnes en situation irrégulière » ; les préfectures, avec le soutien des agents, doivent envisager des interpellations au guichet sur la base de convocations décrites comme « loyales » (modèles à l’appui) ; la police est invitée à se rendre au domicile des personnes et opérer différemment selon que celui ou celle qui ouvre la porte « n’est pas à l’évidence la personne recherchée » ou « est susceptible d’être concernée » ; les directeurs et gestionnaires de foyers ou de centres d’hébergement sont fortement incités à collaborer avec les préfectures et la police pour dénoncer les occupants sans papiers…
Depuis son entrée en vigueur, cette circulaire a suscité un regain des contrôles « ciblés » sur la base de réquisitions du procureur de la République, un développement des interpellations musclées au domicile des personnes et le renouveau, dans certaines préfectures, d’arrestations au guichet qui avaient pourtant disparu. Plusieurs organisations (Syndicat de la magistrature, Gisti, Ligue des droits de l’homme, FASTI et MRAP…) ont saisi en mars 2006 la haute juridiction administrative d’un recours aux fins d’annulation de la circulaire. Il revient au Conseil d’Etat de mettre en échec ce texte et ces pratiques discriminatoires qui mettent à mal l’Etat de droit.
Soyons nombreux mercredi 24 janvier 2007 (14 h) au Conseil d’Etat pour dire non à cette chasse organisée aux sans-papiers dans le mépris de la loi.
RENDEZ-VOUS A 13 H 30 DEVANT L’ENTREE DU CONSEIL D’ETAT
(1, Place du Palais-Royal à Paris).
Signataires : 9ème Collectif des Sans-Papiers – ACER – Association des Etudiants d’origine Malgache – ALIF – Les Alternatifs – ATMF – Autremonde – CGT – la Coordination 93 de lutte pour les Sans Papiers – la Coordination des Groupes de Femmes Egalité – Copaf – Droits devant !! – FASTI – FTCR – GISTI – Initiatives et Actions citoyennes pour la Démocratie et le développement – LCR – Ligue des Droits de l’Homme – MRAP – Le mondes des Cultures Dambe – PCF – PCOF – Ras l’Front – Réseau Education Sans Frontières – RETSEF – Sud Education – Syndicat de la Magistrature – UNEF – Union Syndicale Solidaires – Les Verts
Jan
8
Une opération policière de grand envergure engageant différentes forces de l’ordre (police, « auxiliaires de sécurité », « forces auxiliaires » et gendarmerie…) dans des rafles et déplacements d’exilés d’Afrique noire a été réalisée au Maroc à partir du 23 décembre 2006. Ces rafles et déplacements forcés ont concernés des Africains noirs, majoritairement chrétiens, aux situations juridiques très variables au regard du droit du séjour : des sans-papiers, des personnes en situation régulière (passeport + visa non périmés), des demandeurs d’asile enregistrés auprès du HCR et des réfugiés reconnus par le HCR. Les papiers de ces personnes ont fréquemment été confisqués ou détruits par les forces de l’ordre.
Ces opérations se sont accompagnées de maltraitances policières, notamment matraquages, blessures et humiliations. Ont été raflés des femmes enceintes et des femmes avec enfants en bas âge. Le nombre de victimes pouvait être estimé entre 439 à 479 personnes en provenance de Rabat (248), de Nador (environ 60) et de Laâyoune (de 131 à 171). Transportés en autocars à travers tout le Maroc, les victimes ont été abandonnées, généralement dans les douze heures suivant leur arrestation, par groupes de quelques dizaines en différents points, séparés de plusieurs kilomètres, le long de la frontière maroco-algérienne non loin de la ville d’Oujda. Sous la menace de coups de fusils tirés en l’air, les exilés ont été contraint par les forces marocaines d’avancer vers l’Algérie puis ont été refoulés par les forces algériennes tirant également des coups de fusils en l’air. Après dix heures de calvaire entre les deux armées la plupart des exilés ont pu rejoindre leur pays de résidence habituelle, le Maroc, en trouvant des hébergements provisoires dans les banlieues d’Oujda ou sur le camp informel situé à l’orée de la forêt et du campus universitaire de cette ville, capital du Maroc oriental. Les associations Médecins sans Frontières (MSF Espagne), Association Béni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS, Maroc), Forum Réfugiés (France) et le Comité d’Entraide International (Maroc) ont apporté l’essentiel de l’aide humanitaire (couvertures, vêtements, nourriture, médicaments et ont été soutenu sur le terrain par l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) et ATTAC-Maroc. De 200 à 300 personnes sont contraintes de dormir par terre à des températures nocturnes proches de zéro degré. Plusieurs personnes ont du être hospitalisées. Le Croissant Rouge Marocain de la Wilaya d’Oujda qui indiquait le 18 décembre 2006 lors d’un colloque à l’Université Mohammed I détenir un stock d’un millier de couvertures destinées à cette population ne les avait toujours pas livrées le 08.01.2007. La Préfecture de Police de la ville d’Oujda s’opposaient encore, à cette date, au retour de la plupart des victimes dans leurs domiciles d’origine à Rabat, Nador et Laâyoune.
Jan
6
=http://www.atmf.org/spip.php?article855