Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Incendie meurtrier du 29 août 2005 : rassemblement

Du 4 rue du Roi Doré Mardi 29 août 2006 à 18h,
A l’angle de la rue de Turenne et de la rue du Roi Doré

Par respect pour les familles : pas de pancartes, pas de banderoles, pas d’autocollant syndicaux ou politiques

Fleurs bienvenues

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Un an après l’incendie meurtrier du 29 août 2005

Mardi 29 commémoration de l’incendie de la rue dorée

Les familles sinistrées du 4 rue du Roi Doré, organisent, un an après, la commémoration de l’incendie meurtrier qui, le 29 août 2005, a fait 7 morts et n’a toujours pas été élucidé.
Tous ceux qui le souhaitent sont invités à se joindre au :

Rassemblement commémoratif de l’incendie meurtrier
du 4 rue du Roi Doré Mardi 29 août 2006 à 18h,
A l’angle de la rue de Turenne et de la rue du Roi Doré

Par respect pour les familles : pas de pancartes, pas de banderoles, pas d’autocollant syndicaux ou politiques

Fleurs bienvenues

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10éme ANNIVERSAIRE DU COUP DE HACHE DE SAINT BERNARD

1996 – 2006
10ème Anniversaire du coup de hache de Saint Bernard

Manifestation Nationale A Paris

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1O ans après le coup de hache contre Saint-Bernard

MANIFESTATION NATIONALE POUR LA REGULARISATION
DE TOUS LES SANS PAPIERS

Le 23 août 1996, le gouvernement lançait ses CRS à l’assaut d’une église occupée et de familles qui revendiquaient dans le calme et l’unité leur régularisation et celle de tous les sans papiers. Mais loin d’intimider les sans papiers et de décourager la solidarité, le coup de hache contre la porte de Saint-Bernard, l’intervention brutale des CRS contre des femmes et des enfants déclenchent un énorme mouvement de soutien : la lutte exemplaire des sans papiers amène des milliers de citoyens à descendre dans la rue ; des cinéastes, des artistes, des intellectuels, de nombreuses professions se mobilisent ; les sans papiers s’organisent et se font entendre dans toute la France, préludant à la régularisation de quelques 80 000 personnes.
En rappelant aujourd’hui cette mobilisation exemplaire, symbole de la lutte des « sans-papiers », les collectifs et leurs soutiens veulent rappeler qu’ils restent une cible du gouvernement actuel comme de ceux qui ont précédé.

Les sans papiers ne sont pas dans la commémoration, mais dans l’actualité d’un combat !

Les différents gouvernements ont refusé le débat sur l’immigration et choisit de réprimer les sans papiers :
– les étrangers à qui on refuse le droit au séjour sont contraints de survivre dans des conditions précaires, victimes des patrons qui les exploitent impunément. Non seulement ils sont privés de droits élémentaires, mais les conditions de travail et de salaire auxquelles on les contraint aggravent la concurrence entre tous les salariés !
– la chasse aux sans-papiers s’accélère, rationalisée par la circulaire du 21 février, encouragée par des quotas toujours plus élevés. Célibataires, jeunes majeurs scolarisés, pères de famille : tous sont les victimes désignées des contrôles au faciès et des rafles qui se succèdent dans les quartiers !
– le ministre de l’Intérieur durcit encore la législation, avec l’objectif d’empêcher les familles de se rejoindre, les Français et les étrangers de s’aimer, les malades de se soigner, les sans papiers d’espérer une régularisation au bout de dix ans de présence, mais aussi de promouvoir une immigration jetable en ponctionnant les élites intellectuelles des pays pauvres…

Faute de pouvoir empêcher l’immigration, on l’utilise à pour récupérer les voix de l’extrême droite ou servir de bouc émissaire ; on réduit les sans papiers à la misère, on favorise les replis communautaires, on limite les chances d’intégration de tous, on aggrave le contrôle social et policier…

Une autre voie est possible : la solidarité français immigrés, la régularisation de tous !

Les collectifs de sans papiers ont continué de se mobiliser avec courage et détermination, malgré des difficultés croissantes. L’action résolue de RESF a fait évoluer l’opinion : l’étranger n’est plus le clandestin, mais bien le copain des enfants, le parent d’élève, le voisin. Celle du collectif Unis Contre l’Immigration Jetable a montré qu’une dynamique de lutte unitaire trouvait de plus en plus d’écho.
Un mouvement de solidarité sans précédent a permis de faire reculer Sarkozy, d’abord sur les expulsions, ensuite en imposant quelques milliers de régularisation pendant l’été. Mais la circulaire du 13 juin a organisé une grande loterie où il y aura beaucoup plus de perdants que de gagnants, alors même que d’autres pays régularisent des centaines de milliers d’étrangers.
La première urgence est d’empêcher l’expulsion des milliers de familles à qui on a refusé la régularisation espérée et de tous ceux qui sont menacés : célibataires, couples sans enfant, jeunes majeurs, déboutés du regroupement familial ou du droit d’asile …

La lutte des Saint-Bernard est un exemple : c’est la mobilisation commune et unie des sans papiers eux-mêmes et, à leurs côtés, du plus grand nombre de citoyens, de forces politiques, syndicales, associatives qui doit permettre d’imposer la régularisation de tous et une autre politique de l’immigration, fondée sur les droits de la personne, donnant ainsi aux étrangers qui vivent ici et qui y resteront des conditions de vie plus dignes.

A l’appel des anciens de Saint-Bernard, pour la régularisation de tous les sans papiers, l’arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention, l’abrogation des lois anti-immigrés, le respect par la France des conventions internationales (droit d’asile, droit de l’enfant, droit de vivre en famille, droits des migrants) :

• Le 23 août 2006 à 11 h Conférence de presse devant l’Eglise Saint Bernard
• Le 26 août 2006 à 14 h Manifestation nationale
de l’Eglise Saint-Bernard à la Place de la République

A l’appel de : Collectif Saint Bernard – CSP 18ème – CSP Argenteuil – CSP 77 – CCSP 93 – les Alternatifs – Comité Actions Logement – DAL- Droits devant !! – LCR – LDH – le Monde des cultures dambé – MRAP – PCF – RESF – SOLIDAIRES – UCIJ – les Verts… (premiers signataires)

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Eglise de Saint Bernard : Dix ans après

Régularisation de tou(te)s les sans papiers

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L’insoutenable légèreté de l’être par Michèle Sibony

=http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=1701 – Irréalités
2 – Obscénités
3 – Scènes de la vie ordinaire

Michèle Sibony, membre éminent de l’UJFP, livre presque au jour le jour et sur le vif ses hauts-le-coeur, ses révoltes et aussi ses espoirs ténus.

Extrait : « Et ce qui sera pour moi le plus beau dans cette manif, et le plus subversif je le sais déjà, c’est qu’elle sera juive et arabe, elle et toutes les suivantes, et j’espère de tout mon cœur que chaque fois plus de Juifs et de Palestiniens d’Israël viendront ensemble de plus en plus nombreux de toutes les villes et les villages pour crier de plus en plus fort non à la guerre et oui au ta’ayush »…

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DIX ANS APRES LES « COUPS DE HACHE » DE SAINT BERNARD

Il y a dix ans, le 23 août 1996 au petit matin, plus de 1100 CRS donnaient l’assaut à l’église Saint Bernard occupée par des sans papiers exigeant d’être régularisés. Nous étions alors au 50ème jour de grève de la faim de dix sans papiers au sein de cette église. La violence de l’assaut avait vocation à faire peur et à intimider. Le gouvernement voulait mettre fin à la lutte des sans papiers en frappant brutalement les occupants, femmes et enfants compris. Ce vendredi 23 août, ce fut à « coups de hache » que les policiers enfoncèrent les portes de l’église. Dans la foulée de cet acte de barbarie gouvernementale, le gouvernement affrète deux avions militaires et un charter pour expulser de force 74 africains.

L’objectif est le même : terroriser les sans papiers et mettre fin à la lutte. L’échec du gouvernement est cependant complet : des dizaines de milliers de citoyens descendent dans la rue pour exprimer leur solidarité avec Saint Bernard.
Des personnalités et artistes se mobilisent pour soutenir les sans papiers. Des comités de sans papiers se forment dans de nombreuses villes de France. Depuis dix ans, l’anniversaire de cette triste date est devenu le symbole de notre lutte. Une lutte en continu, car depuis, les lois Chevènement, Sarkozy 1 en 2003 puis Sarkozy 2 en 2006 sont passées là, sans compter les multiples circulaires, comme celle du 21 février 2006 qui est un véritable abécédaire de comment piéger, arrêter et expulser un sans papier. La loi Sarkozy 2, dite loi de l’ « immigration kleenex » ou « immigration jetable », couronne l’ensemble du dispositif répressif contre les sans-papiers, avec l’objectif politique claire d’obtenir le vote des Français en 2007 : quasi-impossibilité du regroupement familial, suspicion sur les mariages, remise en cause du droit à la régularisation après 10 ans de présence sur le territoire français (ce qui condamne des milliers de sans papiers, à une « clandestinité » perpétuelle), le droit d’asile réduit quasiment à néant, etc.

A côté de cette politique dite de « fermeté », M. Sarkozy, jouant de « ruse », recommandait de ne pas expulser les parents d’enfants scolarisés avant la fin de l’année scolaire (c’est-à-dire début juillet, mois connu par tous les français comme celui de tous les coups bas). Sa dernière circulaire « humaniste », concédée face à la mobilisation des parents et enseignants, avait fait naître l’espoir d’une large régularisation des parents d’enfants scolarisés tout au moins. Mais les désillusions sont arrivés très vite : avant même d’avoir enregistré toutes les demandes, M. Sarkozy a fixé les limites : la politique des quotas (« la France ne pouvant pas accueillir toute la misère du monde » !) est venue rappeler que la démagogie lepéniste a encore de beaux jours devant elle en France.

L’objectif est encore une fois le même : refouler les sans papiers dans la clandestinité, conforter un discours sécuritaire qui laboure sur les terres de Le Pen. Mais la lutte des sans papiers continue : pendant toute cette décennie les sans papiers ont continués à servir de « chair à patron » en tant que main d’œuvre sans aucun droit et sans aucun moyen de se défendre. Depuis 10 ans, des centaines de milliers de personnes ont continué à être traités comme des « parias » plongés dans la précarité absolue. Tout au long de ces années les sans papiers se sont aussi organisés et ont mené des luttes incessantes pour leurs droits. Les sans papiers sont debout. Les sans papiers refusent de se cacher. Les sans papiers luttent. Et, avec tous leurs soutiens, ils le rediront à l’occasion de la manifestation nationale pour Pour :

– la régularisation de tous les Sans Papiers avec la carte de 10 ans
– la libération et la régularisation des Sans Papiers en prison pour défaut de papier
– la fermeture des centres de rétention
– l’abrogation des lois Pasqua/Debré/Chevènement/Sarkozy/de Villepin
– le respect du droit d’asile

MANIFESTATION NATIONALE A PARIS
Régularisation de tous les sans papiers
PLACE DE CLICHY A 14H A L’EGLISE SAINT BERNANRD
SAMEDI 26 AOUT 06

coordination nationale – 25, rue François Miron, 75004, Paris – tél : 01.44.61.09.59 – fax : 01.44.61.09.35 – mail : coordnatsanspap@wanadoo.fr

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Compte rendu de mission dans le cadre d’une délégation européenne au Liban du 29/07/2006 au 03/08/2006

Mandaté par la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.), j’ai participé à une mission internationale d’informations et de solidarité avec le peuple libanais composée :

– D’une délégation de 16 français – (es), représentants les associations, organisations et partis suivants :
AAJ (association américaine de juristes) – AFD (alliance for Freedom and Dignity)
AFPS (association France-Palestine solidarité) – ALTERINTER – ALTERNATIVE CITOYENNE – Association de la fonction publique – CCIPPP (International civilian campaign for the protection of the Palestinian people) – CEDETIM-IPAM ( initiative pour un autre monde) – CRID (Collectif pour la Recherche, Information et développement) – CVPR (comité de vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient) – DROIT-SOLIDARITE/AIJD(association internationale des juristes démocrates) – FTCR (Fédération pour une Citoyenneté des Deux Rives) – LCR (Ligue communiste révolutionnaire) – Les VERTS – PCF (parti communiste français) – PSM (participation et Spiritualité Musulmane ) – UJFP (Union juive française pour la paix) –

– D’une délégation de 14 grecs, représentants (es), représentants les associations, organisations et partis suivants :
Association de la fonction publique – Barreau d’Athènes – mouvement anti guerre de Crète et de Grèce – réseau pour les droits sociaux et politiques – Synaspismos (parti de gauche) ; Forum social grec – Syndicat des enseignants du second degré – Union des médecins hospitaliers de Thessalonique – Union des travailleurs palestiniens en Europe

– Un sud africain : Syndicaliste de la COTUSU (Congress of South African Trade Unions), compagnon de prison de Nelson Mandela.

– Un autrichien : représentant le Forum social autrichien, et membre du Jubilee South Africa (Cancellation of debt), Antiracist and anti Apartheid Organizations

La délégation française s’est constituée sur la base d’un mémorandum (joint en annexe) qui a été remis à nos interlocuteurs libanais.

Nous nous sommes rendu au Liban par Damas et par la route du nord qui passe par Tripoli, les autres accès ayant été bombardé.

Notre programme s’est déroulé de la façon suivante :

I RENCONTRE AVEC LES PARTIS LIBANAIS

Rencontre avec les partis libanais qui soutiennent la résistance : Hezbollah, Parti Communiste Libanais, Parti du peuple, 3ème force (Sélim EL HOSS), mouvement des patriotes libres (Michel Aoun). Ils nous ont tous réaffirmés qu’ils soutenaient la résistance qui avait pour unique but de récupérer les territoires libanais occupés par Israël depuis 1967 (les fermes de Chabaa et des tels avoisinants), la libération des 4 prisonniers libanais détenus en Israël et le respect de la souveraineté du Liban territoriale, maritime et aérienne. Ces revendications sont soutenues par la majorité du peuple libanais ainsi que son gouvernement. Les partis nous ont aussi affirmé qu’ils soutenaient le plan en 7 points de sorti de crise adoptée par le gouvernement libanais à l’unanimité. Ce plan demande l’arrêt immédiat et sans conditions des bombardements israéliens, la libération des prisonniers et la restitution des territoires libanais occupés. Ces trois points ainsi que la création d’une commission d’enquête internationale sur les massacres de Cana constituent des préalables pour l’application des points suivants comme la remise des cartes des emplacements des mines israéliennes, l’application effective du cessé le feu libano – israélien de 1949 et le positionnement de l’armée libanaise sur la frontière sud. Les partis nous ont remerciés de notre visite et nous ont demandé de maintenir les pressions sur nos gouvernements afin qu’ils adoptent des positions plus favorables aux intérêts du peuple libanais.

II PARTICIPATION A UN RASSEMBLEMENT A BEYROUTH

Nous avons participé à un rassemblement spontané au centre de Beyrouth dénonçant le massacre de Cana et contre la venue de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice. Pour la première fois un gouvernement arabe a refusé de rencontré un ministre états-uniens Des manifestants en colère se sont attaqués aux locaux de l’ONU, d’autres ont essayé de rentrer dans le palais gouvernemental. Les forces de l’ordre ont montré beaucoup de sympathie pour les manifestants.

III VISITE DU QUARTIER BOMBARDE DE HARET HREIK

Nous avons visité le quartier de Haret Hreik de la banlieue sud de Beyrouth ravagée par des bombardements. Haret Hreik est devenu devenue une ville fantôme composée de ruines étendues sans aucune âme qui vive. Les destructions sont impressionnantes. Nos accompagnateurs nous affirmés que les bombardements étaient ciblés sur des quartiers et villages chiites (hormis les infrastructures et routes qui se trouvent aussi en zone chrétienne ou sunnite) ce qui avait pour conséquence de provoquer le déplacement massif des populations chiites.

IV VISITE DE L’HOPITAL RAFIK HARIRI

Nous avons visité l’hôpital Rafik HARIRI qui accueille des blessés des bombardements. Une mère alitée et son mari nous ont dis que leurs deux enfants morts lors du bombardement de leur maison étaient toujours sous les décombres et n’ont pu être enterrés jusqu’à cette heure. Ils nous ont affirmé qu’il n’y avait aucune arme et aucun combattant dans leur maison. Ils nous ont aussi dis qu’un hélicoptère israélien était resté en stand by au-dessus de leur maison bombardée pendant près d’une heure empêchant ainsi les secours de s’approcher.

V VISITE D’UNE ECOLE ACCUEILLANT DES DEPLACES

Nous avons visité une école qui accueille des déplacés. De nombreuses familles et beaucoup d’enfants attendent avec une grande angoisse la date du 15 septembre qui verra la rentrée scolaire car ils ne savent pas où aller. On commence à parler de village de tentes et cela rappelle les mauvais souvenir de 1948 lors du déplacement des palestiniens.

VI RENCONTRE AVEC LES ASSOCIATIONS

Nous avons aussi rencontré des représentants du monde associatif libanais et palestinien : association du barreau de Beyrouth, front démocratique de libération de la Palestine, le réseau Samidoun, le réseau de la société civile pour la liberté et la vie et l’organisation des droits civils pour la vie. La discussion a porté sur le coté pratique de la nature du soutien qu’ils sont en droit d’attendre de notre part. Cette réunion a permis l’adoption, sur notre proposition, de l’appel de Beyrouth qui appelle à une journée internationale de mobilisation et d’action le samedi12 août 2006 sur la base de deux revendications : 1) l’arrêt immédiat et inconditionnel des bombardements au Liban et a gaza ; 2) non a l’agression americano-israelienne au Liban. Cette rencontre a été abrégée car les amis libanais devaient se rendre à un sit in de protestation contre le massacre de Cana.

VII RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Nous avons rencontré le président de la République libanais Emile Lahoud Ces responsables politiques et institutionnels étaient en phase avec les analyses et positions des partis et associations que nous avons rencontrés.

VIII CONFERENCE DE PRESSE

Une conférence de presse a été organisée dans l’hôtel à où nous résidons. Il n’y a eu que trois télévisons et un journal.

IX RENCONTRE AVEC LE REPRESENTANT DE L’UNION EUROPEENNE

Nous avons aussi eu une rencontre avec l’ambassadeur de l’Union Européenne. Nous lui avons remis notre mémorandum. Nous sommes fortement intervenus pour dénoncer la passivité de l’Union Européenne face aux drames libanais.

X RENCONTRE AVEC UN RESPONSABLE DE LA GAUCHE DEMOCRATIQUE LIBANAISE

Deux membres de la délégation ont rencontré un responsable de la gauche démocratique libanaise. Ce responsable a fait part de divergences avec les autres formations qui soutiennent la résistance en particulier sur la responsabilité du Hezbollah dans la guerre actuelle.

XI RENCONTRE AVEC DES JURISTES LIBANAIS

Une rencontre a eu lieu avec des juristes libanais pour étudier les modalités pratiques à la mise sur pieds de commissions d’enquêtes pour déterminer et qualifier les crimes de guerres commis par Israël dans son agression contre le Liban.

XII RENCONTRE AVEC UN RESPONSABLE DU HEZBOLLAH

Une partie de la délégation a rencontré un responsable du Hezbollah. Ali Elfayadh nous a déclaré « que le Hezbollah était pour le traçage de frontières définitives avec la Syrie et l’échange d’ambassades… Les armes du Hezbollah ne sont pas éternelles elles sont aux services de la résistance dont les objectifs sont la récupération des terres occupées par Israël les Fermes de Chebaa, la libération des prisonniers libanais et le respect de la souveraineté du Liban, elles ne seront jamais utilisées contre des libanais ». Il nous a affirmé le soutien du Hezbollah pour le plan en 7 points de Signora. Il a aussi déclaré que leurs positions concernant la Palestine découlaient du soutien et non d’une volonté de se battre à la place des palestiniens : La libération de la Palestine concerne les Palestiniens.
Devant le peu de temps qui nous était imparti et la nécessité d’approfondir nos connaissances quant à la nature, l’originalité de ce mouvement et la place qu’il occupe dans scène complexe libanaise et régionale où plusieurs aspects s’entrechoquent (le plan américain d’un nouveau moyen orient, colonialisme israélien, hégémonisme, religions etc.) j’ai proposé de continuer ces discussions intéressantes à Paris dans un cadre maîtrisé qu’il faudrait trouver. Malgré les difficultés je reste persuadé que seul un dialogue approfondi et sans concession permettra d’aller au fond des choses et d’apporter des réponses concrètes à cette situation explosive. . Ali Elfayadh a donné son accord.

XIII RENCONTRE AVEC UN DIRIGEANT DU FDPLP ET VISTE DU CAMP DE CHATILA

Une rencontre avec un dirigeant du FDPLP a porté sur l’analyse de la situation vue du coté palestinien ainsi que leurs conditions dramatiques de vie. Relativement épargné au début, les camps palestiniens ont fini par être bombardé aussi. Un camp du sud Liban a reçu une bombe qui est tombée près du seul four qui fabriquait du pain et ce, juste après qu’il ait du augmenter sa production pour faire face à l’arrivée des libanais qui se sont réfugiés dans les camps palestiniens !

XIV RENCONTRE AVEC LE SECRETAIRE GENERAL DU PCL

Nous avons aussi rencontré le secrétaire général du parti communiste libanais Haddadé, dans ses locaux du PCL. Il nous a, entre choses, déclaré que la résistance au Liban face à l’occupation israélienne avait été initiée par les communistes en 1982. Nous avons constaté une grande similitude d’analyse politique de la situation avec le Hezbollah. Il nous a déclaré que « le Hezbollah avait deux visages : celui de la résistance et celui du fondamentalisme et que tous ceux qui le combattaient n’en voulaient en fait qu’à son visage résistant et puissent s’accommoder avec son coté fondamentaliste ». Nous lui avons demandé, malgré les contraintes imposées par les événements tragiques du Liban de programmer des visites en Europe et dans les villes arabes pour porter la parole de la résistance le plus loin possible et le plus poches des gens qui ont en besoin. Il a promis de réfléchir à cette proposition.

XV RENCONTRE AVEC LE REPRESENTANT DE NABIH BERRI

Nous avons rencontré le chef du groupe parlementaire du mouvement chiite Amal qui représentait du président du parlement Nabih Berri. Nous lui avons remis le mémorandum Il nous a fait dans une brève allocution des efforts déployés par Berri pour appliquer le plan en sept points du gouvernement libanais. Le Premier ministre s’est excusé de ne pouvoir nous recevoir à cause de son emploi du temps.

XVI RENCONTRE AVEC LE JOURNALISTE JOSEPH SAMAHE

Nous avons eu un entretien avec le célèbre journaliste Joseph Samahé qui vient de fonder un nouveau journal El Akhbar (les informations) il était inquiet sur les conséquences politiques de l’après guerre au vu des divergences entre les partisans du soutien à la résistance et les autres. Il s’agit d’une nouvelle période qui s’ouvre aux conséquences importantes et imprévues pour le Liban, la région et le monde arabe. Nous lui avons demandé de nous aider à organiser, le plus tôt possible, un concert de soutien en Ile-de-France avec Marcel Khalifa et Zyad Rahabani et d’autre. Il a promis de nous aider.

XVII RENCONTRE AVEC DES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE

Rencontre à Jounieh avec un avocat qui a assumé des fonctions internationales pour la défense des droits de l’homme et l’ancienne directrice du mouvement social libanais. Ils ont exprimé des critiques sur la responsabilité politique du Hezbollah dans la crise actuelle ainsi que sur le blocage des représentations libanaises basées sur le clientélisme et les féodalités locales.

XVIII RENCONTRE AVEC LE RESPONSABLE DU JOURNAL ASSAFIR

Rencontre avec le patron du quotidien Essafir. Il a aussi exprimé son inquiétude sur la période post guerre. Nous avons rencontré des femmes journaliste, la rédactrice en chef nous a fait part de sa décision de voir dorénavant toutes les photos insoutenables qui fixent les horreurs de la guerre. « Il faut voir toutes ces horreurs on ne peut plus se dérober

XIX REMISE DE LA COLLECTE

La somme récolté pendant la manifestation à Paris du samedi 21 juillet 2206 a été remise au collectif d’association « Samidoun ».

XX IMPRESSIONS ET QUESTIONNEMENTS

Cette Guerre effroyable qui a déjà tué plus de 1100 personnes, déplacée un million de personnes, mis le Liban à genoux, détruit presque tous les ponts, repose d’une manière forte et urgente la question du droit des peuples à disposer d’eux même et du droit à la résistance et au respect de la souveraineté nationale face à l’agression coloniale d’Israël. Elle nous questionne sur la contradiction que peuvent avoir nos engagements en faveur de notre combat pour la promotion d’une Méditerranée de paix de démocratie et de coexistence avec le suivisme et l’alignement de la politique étrangère l’Union Européenne sur les positions américaines. Le Liban est notre partenaire car voisin de l’Europe et les USA sont loin, nous n’avons pas les mêmes intérêts.

Elle nous questionne sur les articulations nécessaires à trouver entre les valeurs des droits de l’homme que nous portons et l’obligation de soutenir la résistance à l’oppression israélienne et la défense de la souveraineté nationale des peuples de la région. Il ne s’agit pas de renoncer à être présent dans les lieux de dialogues avec les institutions, mais d’être plus audible plus ferme et plus précis dans nos analyses. De même qu’il ne s’agit pas de renoncer à notre dénonciation de tous les crimes et atteintes aux droits de l’homme et à la démocratie mais de replacer ces critiques dans le contexte historique et politique. Nous devons refuser le parallélisme illusoire qu’on veut nous imposer qui renverrait dos à dos, l’agresseur Israël et les agressés Palestine, Liban et Syrie.

La résolution 1559 défendue par Israël ! est au cœur de cette sixième guerre, elle n’a pris en compte que le seul aspect de la présence syrienne au Liban en occultant les autres. Une solution juste et durable passe par une solution régionale globale.
Enfin elle nous questionne sur le soutien immoral, aveugle et meurtrier des USA à la politique coloniale israélienne et son discours de plus en plus théorique sur son attachement à la démocratie dans la région. La démocratie ne s’importe pas sur les cannons des chars.

Nous devons poser ces questions entre nous mais aussi et surtout avec nos amis qui militent avec nous dans les différents réseaux (droits de l’homme, euro-med, tunisien, maghrébin, arabe, immigration, antilibéral, altermondialiste). Ne soyons pas des acteurs passifs des chocs des civilisations que veut nous imposer Bush et Ben Laden et consorts.

Tarek BEN HIBA le 9 août 2006.

Mémorandum de la délégation internationale de solidarité présente au Liban le 29 juillet 2006.
Nous, représentants de partis politiques, d’associations et de mouvements anti-guerre, altermondialistes, signataires ci-après :

– Considérons l’agression israélienne contre le Liban comme une nouvelle tentative d’instaurer l’hégémonie mondiale des EU. Le président Bush parle d’un Nouvel ordre mondial et d’un Grand Moyen Orient. L’épisode précédent de cette stratégie a consisté à envahir l’Irak et à l’occuper, il s’est transformé en une catastrophe sans limites dont le peuple irakien paye le prix en vies humaines et en destructions massives.
*Nous appelons au départ immédiat des troupes d’occupation de l’Irak.

– Considérons que la négligence délibérée de la question palestinienne a conduit à la situation explosive actuelle et qu’elle engendrera d’une façon permanente une violence multiforme tant qu’une solution juste et négociée ne verra pas le jour.
*Nous appelons à la tenue d’une conférence internationale pour la Palestine.
*Nous appelons à l’envoi d’une force de protection et d’interposition internationale en Palestine.
*Nous appelons à l’application des résolutions internationales concernant la Palestine, et en premier lieu desquelles la résolution de l’assemblée générale des NU de juillet 2004, qui fait suite à l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice de Lahaye (9 juillet 2004) qui condamne sans équivoque le mur construit par Israël en Palestine et demande sa destruction.

– Condamnons l’agression israélienne sur le Liban qui a atteint des limites de violence inimaginables.
* Nous appelons à l’arrêt immédiat et inconditionnel des bombardements,
* et à une médiation internationale en vue de l’échange des prisonniers.
Tout le reste est affaire des Libanais et ne peut en aucun cas être géré par l’ingérence extérieure, surtout quand cette ingérence s’appuie sur l’outil de l’agression israélienne.

– Exprimons notre solidarité avec le peuple Libanais et notre indignation face à sa souffrance et aux dégâts que subit son pays.
* Nous appelons à des poursuites juridiques internationales pour condamner le crime commis et à des mesures de réparation et d’indemnisation pour le Liban.

Tarek Benhiba

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SALE TEMPS POUR LES REFUGIES AU MAROC

=http://www.atmf.org/spip.php?article771

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Journée internationale d’action le Samedi 12 août 2006

Pour dire non à l’agression américano-israélienne au Liban et exiger l’Arrêt inconditionnel et immédiat des bombardements au Liban et Gaza

A Paris Manifestation samedi 12 août à 15H30 place du Châtelet

Et également, rassemblements tous les mercredis à 18h30 , Place de l’Opéra, Paris.

Voir également : appel pour ARRÊT IMMÉDIAT ET INCONDITIONNEL DES BOMBARDEMENTS !
RESPECT DES DROITS DES PEUPLES PALESTINIEN ET LIBANAIS !