Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Projection du film « Les enfants d’Arna »

Juliano Mer Khamis effectue entre les 6 avril et 7 mai 2006 une longue tournée européenne pour présenter son film « Les enfants d’Arna » et appeler à soutenir la reconstruction du Théâtre de la Liberté des enfants du camp de Jénine.

Le film, remarquable et plusieurs fois primé en tant que meilleur documentaire, relate l’expérience d’Arna, mère de Juliano (décédée en 1995) en direction des enfants du camp de Jénine lors de la première intifada, et décrit de manière émouvante l’engagement théâtral et le devenir de ces enfants.
Le théâtre animé par Arna a été détruit en 2002 lors des interventions meurtrières de l’armée israélienne.
Une fondation pour le Théâtre de la Liberté s’est fixée pour objectif la reconstruction de ce théâtre (nous vous invitons à visiter le site www.thefreedomtheatre.org pour en savoir plus).
Dès à présent un théâtre provisoire fonctionne et permet aux enfants de résister à leur situation quotidienne en s’éduquant à diverses expressions artistiques.

Lisa Braff, coordinatrice du planing de Juliano, l’association des Amis du Théâtre d’Al-Rowwad (théâtre mobilisant les enfants du camp de réfugiés d’Aïdda, à Béthléem), le Comité Solidarité Palestine du 18ème, l’UJFP, la GUPS, l’ATMF (et la liste n’est pas close !), accueilleront Juliano au cinéma « Les 3 Luxembourg » à Paris le vendredi soir 28 avril ; une projection du film sera suivie d’un débat avec Juliano.

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Trait d’Union : projection du film « Massaker »

L’association Trait d’Union, le café des images et le collectif Normandie Palestine vous invite
à la Diffusion du film « Massaker » de Monika Borgmann

Mardi 18 avril à 20H45 au Café des Images à Hérouville

Cette projection sera suivie d’un débat sur « les droits de l’homme au cinéma », avec Driss Elyazami, secrétaire générale de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
et membre de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) au Maroc.

lire le synopsis

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Journée nationale d’actions le samedi 29 avril

=http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=257L’heure est particulièrement grave et la responsabilité qui incombe aux démocrates particulièrement lourde : la réforme de l’immigration sera examinée par l’Assemblée nationale à partir du 2 mai 2006.

Avec le projet de modification du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la France deviendra l’un des pays de pointe de l’« immigration utile », c’est-à-dire un pays où les étrangers deviendront des outils de la prospérité nationale, jetables après usage.

Si le projet est accepté, la France deviendra un pays où les étrangers se verront contester le droit de vivre en famille, de se marier, d’avoir des enfants, d’étudier, alors que ces droits fondamentaux constituent, avec le droit d’asile, ce que le gouvernement appelle l’« immigration subie ».

RETOUR A DES VALEURS ARCHAÏQUES

Laisser passer la réforme revient à accepter le retour aux valeurs archaïques de l’inégalité des êtres humains selon leur origine ou la couleur de leur peau.

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Débat transnational sur l’immigration marocaine :

Lors de son discours du 6 novembre 2005, le roi envisage la mise en place d’un Haut Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (HCCME), ainsi que le droit de vote aux citoyens marocains à l’étranger.

Tout en prenant acte de ces mesures, qui répondent à une attente des citoyens marocains en migration, il est nécessaire d’engager une large concertation en ce qui concerne la mise en place du HCCME et une transparence en ce qui concerne l’exercice du droit de vote et d’éligibilité.

Ainsi, le mouvement associatif immigré a l’entière légitimité de participer à la définition et au rôle que doit jouer le HCCME.

Conférence-débat organisée le

Vendredi 14 avril 2006 à partir de 18h30

Salle Saint Bruno

9, Rue Saint Bruno – 75018 Paris

Métro: Barbès-Rochechouard ou La Chapelle

Afin d’élargir le débat sur ces questions, l’ensemble des associations démocratiques de l’immigration marocaine en Europe ou en rapport avec elle, ont créé le collectif « ALMOUNADARA ». Dans le cadre ce Collectif, nous appelons toutes les associations, les intellectuels, les syndicalistes et autres acteurs de l’immigration marocaine à participer au débat transnational sur l’immigration marocaine à l’échelle européenne.

La réussite de ce débat, large et ouvert à toutes les personnes et associations démocratiques, fera barrage à quiconque s’arroge le droit de représenter ou de parler au nom des citoyens marocains à l’étranger.

Le secrétariat du Collectif ALMOUNADARA France


Contact
: ATMF – 10 rue Affre 75018 Paris

01 42 55 91 82 – national@atmf.org

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La chasse aux enfants sans papiers est ouverte

Pétition nationale : nous les prenons sous notre protection !

mardi 11 avril 2006.

Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.

Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.

Ainsi, en guise de vacances, des milliers de jeunes et d’enfants joueront aux fugitifs, en vrai, avec ou sans leurs parents, guettant les bruits de pas à l’heure du laitier, tremblant à la vue d’un uniforme et vivant dans la hantise de perdre à jamais leur école, leurs enseignants, leurs copains. S’ils sont arrêtés, le grand jeu de leur été sera un petit rôle dans un film policier sordide : l’interpellation, seul ou en famille, les parents rudoyés, 48 heures de garde à vue dans une cellule de commissariat puis deux ou quatre semaines en rétention, crasse, bruit, violence et promiscuité assurés, et, pour finir, un aller-simple vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus, dont certains ne parlent pas (ou plus) la langue, papa-maman menottés, entravés comme des bêtes et attachés à leurs sièges.

A l’arrivée, ce sera pour la plupart l’extrême misère : pas de logement ou le bidonville, pas de travail et pas d’espoir d’en trouver. Des persécutions, parfois les plus atroces, contre ceux que la France a débouté du droit d’asile. Ils paieront pour les raisons pour lesquelles ils avaient fui et certains pour avoir dénoncé leurs tortionnaires à l’étranger. Pour les enfants, pas d’école, dans des pays où la scolarisation est un luxe. C’est ce gâchis qui se cache derrière les chiffres records d’expulsions annoncés avec satisfaction par le ministre de l’Intérieur : des milliers de vies propulsées dans l’indigence et parfois achevées sous la torture !

Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces adolescents et de leurs parents. Ils sont nos élèves, les copains de nos élèves ou de nos enfants. Ils ont commencé d’étudier dans ce pays, ils en parlent la langue, ils ont les mêmes joies et, hélas, des soucis bien plus grands que les camarades de leur âge. S’ils décident (ou, pour les plus jeunes, si leurs parents décident) d’échapper à une expulsion honteuse, nous les y aiderons comme nous avons aidé Rachel et Jonathan à Sens, Samuel à Pau, Ming et Wei-Ying à Evreux. Nous sommes solidaires de ceux qui les accueilleraient. S’ils demandent asile, nous ne fermerons pas notre porte.

Cela contrevient aux lois en vigueur. Mais l’enseignement que nous avons à dispenser à nos élèves ou l’éducation que nous devons à nos enfants ne peut pas être l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en mémoire les épisodes où face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix. Et où ne pas choisir était choisir de laisser faire. Et pas seulement dans les périodes de dictature. Rosa Parks, emprisonnée à Atlanta en 1951 pour avoir enfreint les lois ségrégationnistes aurait-elle dû se soumettre au prétexte que ces lois avaient été « démocratiquement » prises ? Le général Paris de la Bollardière, mis aux arrêts pour avoir dénoncé les tortures de l’armée française en Algérie, aurait-il dû se taire parce que la France était une démocratie ?

Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom

pour les signatures :http://www.educationsansfrontieres.org/

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Nouvelle arrivée de clandestins africains dans les îles Canaries

LOS CRISTIANOS, Iles Canaries (AP) – La police espagnole a interpellé mardi 52 Africains, des hommes, qui essayaient de rejoindre les îles Canaries (Espagne) dans une embarcation surchargée, ce qui porte à près de 200 le nombre d’immigrants qui ont risqué leur vie depuis ce week-end pour tenter de rejoindre l’Europe.

Leur arrivée à Los Christianos, une station balnéaire des Iles Canaries, a mis face à face des Africains partis de Mauritanie, qui se trouvent dans le dénuement le plus total, à des touristes aisés européens qui prennent des bains de soleil en bikinis sur la plage, ou en train de boire sur des terrasses de la bière ou d’autres boissons.

Selon des responsables de la Croix-Rouge, les candidats à l’immigration étaient fatigués et désorientés, mais la plupart en bonne santé. Trois d’entre eux étaient mineurs. Ils risquent toutefois d’être renvoyés dans leurs pays d’origine.

Les immigrants africains, silencieux, ont reçu des mains des secouristes des boissons et des gâteaux au terme de ce voyage qui, selon le Croissant-Rouge mauritanien, a fait plus d’un millier de morts depuis le début de l’année.

Les autorités des Iles Canaries se disent alarmées par la hausse dramatique du nombre d’Africains tentant de rejoindre l’archipel: 3.000 depuis le début de l’année, soit à peu près le même nombre que pendant toute l’année 2005. AP

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TUNISIE : Maître Abbou est en danger

Communiqué de presse

Les militants de l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) suivent avec la plus grande inquiétude l’évolution dramatique de l’affaire Mohamed Abbou.

Maître Abbou est incarcéré depuis plus d’un an dans la prison du Kef où il purge une peine de trois ans et demi, pour avoir publié sur Internet un article où il compare les prisons tunisiennes à celle d’Aboughrib. Il a entamé une grève de la faim le 11 mars dernier pour protester contre les mauvais traitements tant physiques que psychologiques dont il fait l’objet de la part de ses codétenus de droit commun ainsi que de la part des agents pénitentiaires.

Le 23 mars dernier, son épouse Samia Abbou n’a pas pu le voir quand elle s’est rendue à la prison le jour de la visite ; le motif invoqué était que Me Abbou était puni ! Madame Abbou s’était dit très inquiète. Son inquiétude s’est avérée juste lors de sa visite jeudi 30 mars : Me Abbou est arrivé très affaibli par sa grève, ne tenait pas debout et ne pouvait marcher qu’en prenant appui. Il a fini par s’évanouir à la fin d’une visite entrecoupée par les agents pénitentiaires qui voulaient l’empêcher de rendre compte des sévices dont il fait l’objet.

Madame Samia Abbou est quant à elle continuellement confrontée aux tracasseries de la police politique tunisienne.

Les nouvelles qui nous parviennent sur l’état de santé de maître Abbou ne sont guère rassurantes. Nous tenons les autorités tunisiennes pour responsables de toute atteinte à son intégrité physique ou morale et de toute dégradation que subirait sa santé.

Nous affirmons, notre soutien à la famille Abbou et à madame Samia Abbou, que nous avions accueillie, lors de l’audition organisée par l’ATMF de Strasbourg et le groupe de la Gauche unitaire au Parlement européen. Nous apportons notre soutien total aux démocrates tunisiens et aux organisations de défense des droits humains en Tunisie ainsi que notre solidarité avec les détenus politiques.

Nous exigeons du pouvoir tunisien la libération Me Abbou et de tous les détenus politiques tunisiens et l’arrêt définitif des pressions et des agressions à l’encontre des citoyens et de tous les militants pour les libertés et les droits humains en Tunisie.

Fait à Paris le 04 avril 2006

La présidente, Fouzia Maqsoud

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NON A L’IMMIGRATION JETABLE

le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable

www.contreimmigrationjetable.org
vous invite au grand rassemblement

NON A L’IMMIGRATION JETABLE
dimanche 2 avril entre 13h et 19h
Place de la République
Paris

www.contreimmigrationjetable.org

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NON A L’IMMIGRATION JETABLE

le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, vous invite au grand rassemblement

NON A L’IMMIGRATION JETABLE
dimanche 2 avril entre 13h et 19h
Place de la République
Paris

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Drame des migrants subsahariens : Un crime organisé, pensé et financé par l’Union Européenne