Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Conférence débat : Nous sommes tous des sémites !

Nous sommes tous des sémites ! Possibilités et impossibilités d’une alliance.
Conférence débat organisée par l’ATMF et l’UJFP

Vendredi 20 janvier 2006
à 19 heures précises
Salle St-Bruno
9, rue St-Bruno
75018 PARIS (M° Barbès)

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NOUS SOMMES TOUS DES SÉMITES !

Le conférencier, auteur d’un livre sur le sujet, nous parlera du concept de Sémite, du rôle de l’occident chrétien dans la séparation du Juif et de l’Arabe, et nous dira en quoi le colonialisme et le néocolonialisme représentent la continuité de cette histoire, et quel est le potentiel politique d’une résistance à cette dernière.

Conférence-débat avec :
Gil ANIDJAR

Enseignant à l’Université Columbia, New York. Auteur du livre « The Jew, the Arab: A History of the Enemy » (Le Juif, l’Arabe : une histoire de l’ennemi).

Vendredi 20 janvier 2006
à 19 heures précises
Salle St-Bruno
9, rue St-Bruno
75018 PARIS (M° Barbès ou chapelle)
P.A.F. : 2 €


Organisé par :


UJFP
(Union Juive Française pour la Paix), tél. 01 42 02 59 76, ujfp@filnet.fr, www.ujfp.org et
ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), tél. : 01 42 55 91 82, national@atmf.org, www.atmf.org

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NAPLOUSE : SON SAVON, SON HISTOIRE, SON ESPOIR

PRODUCTION DE DARNA FI NAPLOUSE :

C’est DARNA, maison des associations créée en mai 2005 par Youssef Haji pour venir en aide aux jeunes de la ville, avec des salles de réunion, des formations, des ordinateurs, un restaurant social… qui a eu l’idée d’exporter du savon de Naplouse et de donner ainsi du travail aux artisans et aux producteurs d’huile d’olive. De 35 savonneries avant la Nakba en 1948, il n’en reste plus que trois actuellement, après les destructions de l’armée israélienne, l’étranglement de l’économie palestinienne par les bouclages incessants, les difficultés de circulation et d’exportation, y compris vers la Jordanie.

UN SAVON NATUREL D’UNE QUALITE EXCEPTIONNELLE :

Ce savon est entièrement naturel. Il comprend 72 % d’huile d’olive palestinienne, aucun produit pharmaceutique, résiste à l’usure, lave bien… et ne fond pas. La cuisson se fait au rez-de-chaussée dans une grande cuve appelée « halla » ou « qidra ». Les ouvriers versent l’huile d’olive et la mélangent, pendant trois jours, avec de la soude et de l’eau. Sous la cuve, on allume un feu, traditionnellement alimenté par des noyaux d’olive. Une fois le mélange prêt, il est monté au premier étage et versé sur le sol appelé « mafrach », où il sèche pendant une journée avant d’être quadrillé en petits carrés avec un fil, puis tamponné à la marque de la savonnerie. Il est ensuite découpé et empilé en de savantes pyramides appelées « tananîr » mises à sécher 15 jours au moins avant l’étape emballage.

NAPLOUSE D’HISTOIRE ET D’ESPOIR :
Les Cananéens l’appelaient Schem, les Romains lui ont donné le nom de Flavia Neapolis, les Ottomans Nablus, Aujourd’hui ses habitants l’appellent « la grande prison », cette ville palestinienne étant celle qui subit le plus durement les bouclages et la répression de l’occupant.

UNE VILLE SIX FOIS MILLENAIRE :

Naplouse, la commerçante, l’industrieuse, est aussi célèbre pour la beauté de sa vieille ville. La fabrication du savon y remonte à plus de 1000 ans, la recette de la knafé, gâteau délicieux de Naplouse, s’y transmet de génération en génération, les étudiants de l’université Al Najah continuent, entre deux couvre-feux, à étudier et rêver comme tous les jeunes, les chants de Fadwa Touquan, pionnière de la poésie arabe au féminin du début du siècle et native de Naplouse, courent encore sur la ville avec leurs paroles d’astres et de liberté et d’envol.

UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET MEMORIEL :

Les savonneries séculaires constituent en outre un patrimoine architectural et mémoriel au cœur de la vieille ville, avec leurs bâtiments spécifiques, comprenant de larges fenêtres au premier étage pour le séchage et une pièce centrale, la Dîwâniyya qui servait de lieu d’assemblée aux notables de la ville. C’est par exemple dans la savonnerie Shak’a. que fut prise la décision de lancer la grande grève contre l’occupant britannique de la Palestine, en 1936.

Le savon de Naplouse représente la permanence d’un savoir-faire traditionnel. Le Cheikh al Rabûh al Dimashqî, mort en 1327 écrivait : « Naplouse est une ville où il fait bon se promener (…) Dieu très haut et tout-puissant l’a comblée de l’arbre béni, l’olivier, et son huile est transportée dans les régions égyptiennes, et du Levant et au Hedjaz (…) dans des caravanes, (…) et on en fait un savon délicat, transporté jusque dans les îles de la Méditerranée. ». Le procédé de fabrication du savon de Naplouse a même été rapporté par les Croisés jusqu’en Europe et notamment dans la ville de Marseille.

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Rencontre pour les libertés en Tunisie

vendredi 16 décembre 2005 à partir de 18h00
A la bourse de travail de saint-denis

9-11 rue Génin – Saint Denis

Métro Saint Denis – Porte de Paris (ligne 13)


Plus d’infos

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Rencontre pour les libertés en Tunisie

Dans le cadre des échanges autour du mouvement du 18 octobre et ses conséquences en faveur de la lutte pour les droits et les libertés en Tunisie, nous vous invitons à nous rejoindre pour exprimer ensemble notre rejet de la dictature en Tunisie et apporter notre soutien à la lutte du peuple tunisien pour ses droits, sa liberté et sa dignité.

* Pour la liberté d’expression et d’information

* Pour la liberté d’organisation politique et associative

* Pour la libération de tous les prisonniers politiques et la promulgation d’une loi d’amnistie générale

Rencontre
vendredi 16 décembre 2005 à partir de 18h00
A la bourse de travail de saint-denis
9-11 rue Génin – Saint Denis
Métro Saint Denis – Porte de Paris

En présence de personnalités politiques et associatives qui ont participé à la grève de la faim du 18 octobre :

* Ahmed Néjib Chebbi, secrétaire général du parti démocratique progressiste (PDP)

* Hamma Hammami, porte parole du parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT)

* Abderraouf Ayadi, vice-président du congrès pour la République (CPR)

* Lotfi Haji, président du syndicat des journalistes tunisiens (SJT)

* Samir Dilou, responsable des relations extérieures de l’association internationale de soutien au prisonniers politiques (AISPP)

* Ayachi Hammami, porte parole du comité de soutien à Me Mohamed Abbou

Et de personnalités indépendantes et dirigeants de partis d’opposition et d’associations :

* Radhia Nasraoui, présidente de l’association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT)

* Sihem Ben Sedrine, porte parole du conseil national pour les libertés (CNLT)

* Naziha Rjiba (Oum Ziad), présidente de l’observatoire national de la liberté d’édition et d’expression

* Sana Ben Achour, universitaire et coordinatrice du comité national de soutien de la grève de la faim du 18 octobre

* Abdessatar Ben Moussa, bâtonnier de l’ordre des avocats tunisiens

* Khémaïs Chammari, membre du collectif 18 octobre pour les droits et les libertés

* Mustapha Ben Jâafar, secrétaire général du forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL)

* Béchir Essid, porte parole des unionistes Nassériens et ancien bâtonnier de l’ordre des avocats tunisiens

* Iyâdh Ben Achour, professeur de Droit à l’université de Tunis

* Chawki Tabib, membre du conseil de l’ordre des avocats et avocat de l’association des magistrats tunisiens

* Mohamed Jmour, membre du conseil de l’ordre des avocats et porte parole du parti du travail patriote et démocratique (PTPD)

A l’appel de :

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Voix libre, Solidarité tunisienne, Union des travailleurs immigrés tunisiens – PIDF (UTIT-PIDF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Union générale des étudiants de Tunisie – France (UGET-France), Conseil national pour les libertés (CNLT), comité des enfants et proches des prisonniers politiques, Fédération internationale des ligues de droit de l’homme (FIDH), Syndicat de la magistrature (SM), Ligue des droits de l’homme (LDH), comité de soutien aux internautes de Zarzis, l’Observatoire des libertés fondamentales en Tunisie Lyon-France.

Avec le soutien de :
Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), Mouvement Ennahdha, Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), Les unionistes Nassériens, Parti du congrès pour la République (CPR), Les verts, Parti communiste français (PCF), Parti socialiste (PS), Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

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TUNISIE – La légitimité du Sommet des Nations unies est remise en cause par les manœuvres de harcèlement du gouvernement

19 novembre 2005

Amnesty internationale : DÉCLARATION PUBLIQUE

Alors que les délégués du Sommet mondial des Nations unies sur la société de l’information ont signé l’Engagement de Tunis dans lequel ils réaffirment leur soutien aux droits humains, Amnesty International a déclaré que d’importantes leçons devaient être tirées du non-respect de ces mêmes droits par le gouvernement hôte avant et pendant le Sommet, qui s’est tenu à Tunis du 16 au 18 novembre 2005. L’organisation a affirmé que la légitimité même de ce Sommet et de son aboutissement avaient été remise en question par l’ingérence des autorités tunisiennes, et qu’aucun sommet organisé par les Nations unies ne devrait jamais plus se dérouler dans de telles conditions d’oppression.

Des défenseurs des droits humains et des militants de la société civile ont été soumis à une surveillance et des manœuvres d’intimidation de la police visant à les empêcher d’exprimer librement leurs points de vue et de participer pleinement au Sommet. Plusieurs militants tunisiens en faveur des droits humains et des journalistes étrangers ont été physiquement agressés par des policiers en dehors de la conférence, alors qu’ils menaient leurs activités légitimes.

L’accès aux sites internet d’organisations de défense des droits humains qui avaient publié des rapports critiques à l’égard de la Tunisie a été bloqué en-dehors du site de la conférence. Les groupes tunisiens les plus indépendants de défense des droits humains n’ont pas pu participer au Sommet en raison du refus persistant des autorités de leur accorder un statut au regard de la loi.

Un sommet parallèle organisé par des groupes de la société civile n’a pas pu avoir lieu, la réservation du site où il devait se tenir, qui avait été faite à l’avance, ayant été annulée à la dernière minute, à l’initiative, semble-t-il, des autorités tunisiennes. Des policiers en civil ont perturbé les activités de la société civile en empêchant l’accès aux bureaux d’organisations de défense des droits humains et aux sites où devaient se dérouler des événements parallèles planifiés par des organisations non gouvernementales.

Amnesty International craint vivement qu’une fois que les feux de l’actualité se seront détournés de la Tunisie, les défenseurs des droits humains dans le pays ne soient harcelés et persécutés par les autorités en représailles pour avoir parlé pendant le Sommet des atteintes aux droits humains en Tunisie.

Compte tenu de ces inquiétude et pour que plus jamais un sommet parrainé par les Nations unies ne se déroule dans ces conditions, Amnesty International fait les demandes suivantes :

Au gouvernement tunisien :

d’enquêter sans délai et de manière exhaustive et impartiale sur les agressions physiques à l’encontre de défenseurs des droits humains et de journalistes étrangers qui ont eu lieu en marge du Sommet, et de déférer à la justice toute personne soupçonnée d’avoir commandité ou commis de telles agressions ;

de prendre immédiatement des mesures pour garantir le droit à la liberté d’expression et d’association et protéger les défenseurs des droits humains en Tunisie, en accord avec ses obligations aux termes du droit international ;

d’inviter sans délai les spécialistes des droits humains aux Nations unies qui ont demandé à se rendre dans le pays, tels que le représentant spécial du secrétaire général sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, le rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats et le rapporteur spécial sur la torture.

Aux Nations unies :

d’ouvrir une enquête sur les nombreuses restrictions imposées aux militants de la société civile avant et pendant le Sommet et d’en rendre publics les résultats, en vue de garantir la pleine participation et protection des militants de la société civile lors des prochains sommets de ce type.

Aux gouvernements étrangers :

de soutenir les défenseurs des droits fondamentaux en Tunisie et de faire du respect des droits humains et des libertés fondamentales un élément central de leur coopération avec la Tunisie.

À l’Union européenne

de bien montrer au gouvernement tunisien, au plus haut niveau, qu’il a l’obligation de protéger efficacement les défenseurs des droits humains et de soutenir leurs efforts en vue de créer et développer des organisations indépendantes de défense des droits humains, en accord avec les Orientations de l’Union européenne concernant les défenseurs des droits de l’homme ;

de mettre en place un processus transparent et efficace dans le cadre de l’accord d’association de l’Union européenne avec la Tunisie pour faciliter la surveillance permanente et l’examen régulier des tendances et événements en matière de droits humains en Tunisie, et de prendre des véritables mesures d’assistance à la promotion et protection des droits humains en Tunisie.

Source – http://www.amnestyinternational.be/doc/article.php3?id_article=6395 –

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ATMF Aix

Samedi 10 décembre au grand marché de la ZAC de 10h à 12h
Et au cours Mirabeau de 15 à 17h

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Trait d’Union

le samedi 10 décembre de 11H à 18H à Caen, place le République et au local de Trait d’Union, 403 le Val 14200 Hérouville St-Clair de 11H à 19H

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ATMF de Dijon

Vendredi 9 décembre au marché de 09h à 11h

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ATMF Aix

Vendredi 09 décembre au marché de la ZUP