Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Contre les naufrages en Méditerranée : mobilisons nous !

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Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

Mobilisons-nous !

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

Devant l’urgence, nos organisations ont exposé, dans un texte commun adressé au Président de la République, les revendications suivantes :

– mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nos organisations appellent à ce que se mobilisent, sous des formes diverses, les citoyens et acteurs de la société civile afin que les élus – locaux, nationaux et européens – soient incités à agir concrètement pour la mise en oeuvre de ces solutions.

Elles appellent ainsi à soutenir et relayer largement cet appel, et à prendre l’initiative d’organiser ou d’amplifier des mobilisations. Celles-ci débuteront en France du 20 au 30 mai 2015, avec un temps fort prévu le vendredi 22 mai.

En lien avec leurs partenaires européens et internationaux, nos mobilisations s’organiseront aussi à l’échelle européenne – notamment dans le courant du mois de juin à Bruxelles – méditerranéenne et internationale.

Ensemble, exigeons des ponts, pas des murs.

 

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

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Appel au Président de la République, contre les naufrages en Méditerranée

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Appel au Président de la République et à tous les élus

Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

 

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

A cette fin, nos organisations exhortent les Etats membres, dont la France :

– A mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– A mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– A ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– A bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nous demandons à rencontrer le Président de la République pour que s’ouvre enfin un dialogue sur les politiques migratoires avec nos organisations représentant la société civile.

Organisations signataires :

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Amnesty International France, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

Appel au President Republique (1)

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Appel au rassemblement : reconnaissance des massacres du 8 mai 1945

Le Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat en Algérie a lancé un appel au rassemblement pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata), et dans les jours qui ont suivi.

Ce rassemblement se déroulera sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris, le 8 mai 2015 à 15h.

 

« L’Autre 8 mai 1945

Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d’arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants.
Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Kheratta et la région a été réprimée dans le sang ; des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la Police, la Gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l’Armée française, agissant sur ordre de l’exécutif.
Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’Etat est une négation du combat contre le colonialisme.
Le 14 avril 2015, un Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s’est constitué. Outre cette reconnaissance, il demande : l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education Nationale comme dans les média publics.
Après le vote à l’unanimité du conseil municipal de Paris demandant au chef de l’Etat de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat, nous appelons à un :
Rassemblement unitaire le 8 mai 2015, à 15h 
sur le parvis de l’hôtel de ville, à Paris, 
et devant toutes les mairies de France

 

car le geste symbolique du secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, J-M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deçà de ces revendications.

Premiers Signataires :
- Associations : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre), 17 octobre contre l’oubli, Acda (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie), ALCAEEn Amis de l’Algérie de Rennes, ANPNPA (Association nationale des pieds noirs progressistes et leurs amis), Arac (Association republicaine des anciens combattants), Association culturelle les Oranges, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de la Mémoire, Centre d’Information Inter-Peuple, Cercle de résistance, Comité grenoblois de soutien aux réfugiés algériens, Droits devants !!, Fondation Franz Fanon, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives), FUIQP (Front uni de l’immigration et des quartiers populaires), Idle No More Kabylie, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), NSPC (Nord Sud Patrimoine Commun), Promemo (Provence mémoire et monde ouvrier), Respaix Conscience musulmane, Réveil des Consciences, Sortir du colonialisme, UJFP (Union juive française pour la paix)…
- Syndicats : CNT (Confédération nationale du travail), Union Syndicale Solidaires
- Partis : AL (Alternative libertaire), EELV (Europe Ecologie Les Verts), Ensembe, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti communiste des ouvriers de France), PG (Parti de gauche)… »

« Il y a 70 ans en Algérie (à Setif, Guelma, Kherata), avait lieu un crime colonial d’une ampleur épouvantable, perpétré par l’état français. Ce 8 mai 1945 et les semaines qui suivirent, l’armée française massacra entre 30.000 et 35.000 Algériens, qui avaient eu l’audace de manifester, pour fêter eux aussi la victoire sur le nazisme et réclamer l’indépendance de leur pays, colonisé par la France depuis 115 ans. Ce 8 mai 2015, nous serons nombreux, citoyens algériens et français, associations, syndicats, organisations politiques, historiens, élus… Pour exiger que le gouvernement actuel reconnaisse officiellement la responsabilité pleine et entière de l’état français dans cette tragédie. En ces temps de trouble profond, où s’amplifient les actes racistes, où d’aucuns, de plus en plus décomplexés, louent les « bienfaits » de la colonisation et propagent, en les banalisant, des propos fascisants, il importe plus que jamais d’unifier et de cimenter durablement les résistances face à un nouvel ordre colonial, d’exiger des gouvernants le devoir de mémoire et d’affirmer nos exigences d’égalité des droits entre citoyens français et émigrés. »

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Communiqué de Sortir du colonialisme : l’autre 8 mai 1945

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L’Autre 8 mai 1945

Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d’arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants.

Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Khératta et la région  a été réprimée dans le sang ;des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la Police, la Gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l’Armée Française, agissant sur ordre de l’exécutif.

Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’Etat est une négation du combat contre le colonialisme.Le 14 avril 2015, un Collectif Unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s’est constitué. Outre cette reconnaissance, il demande: l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education Nationale comme dans les média publics.

Après le vote à l’unanimité du conseil municipal de Paris demandant au chef de l’Etat de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat, nous appelons à un 

Rassemblement unitaire le 8 mai 2015 à 15 h sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à Paris, et devant toutes les mairies de France, car le geste symbolique du secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, J-M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deçà de ces revendications. 

 

Contacts presse :

M’hamed Kaki : 06 12 63 63 69

Olivier Lecour Grandmaison : 06 14 83 21 20

 

Premiers Signataires :

Associations : 4acg (Anciens Appelés en Algérie et leurs amis Contre la Guerre), 17 octobre contre l’oubli, ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)ALCAEE( Association de La Communauté Algérienne Établie à l’Étranger), AMF (association des Marocains de France), Amicale des Algériens en Europe du Gard, Amis de l’Algérie de Rennes, ANPNPA (Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis), ARAC (Association Republicaine des Anciens Combattants), Association Culturelle les Oranges, ATF (Association des Tunisiens de France), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de la Mémoire, Centre d’information Inter-Peuples, Cercle de Résistance, Comité grenoblois de soutien aux réfugiés algériens, Droits Devant!!, Fondation Frantz Fanon, France El-Djazaïr, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), FUIQP (Front Uni de l’Immigration et des Quartiers Populaires), Idle No More Kabylie, LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), NSPC (Nord Sud Patrimoine Commun), PROMEMO (Provence Mémoire et Monde Ouvrier), Respaix Conscience Musulmane, Réveil des Consciences, Sortir du Colonialisme, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), …

Syndicats : CNT (Confédération Nationale du Travail), Union Syndicale Solidaires,…

Partis : AL (Alternative Libertaire), EELV (Europe Ecologie Les Verts), Ensemble, PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PG (Parti de Gauche), …

Gisèle Felhendler

Sortir du Colonialisme

Coordination & Communication

jzl2805@gmail.com

07 86 10 95 30

www.anticolonial.net

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Communiqué de l’ATMF : Rassemblement du 1er mai en hommage à Brahim Bouarram

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1er mai 1995 – 1er mai 2015 : Brahim Bouarram assassiné par l’idéologie raciste du FN

Appel au rassemblement du 1er mai 2015, de 11h à 12h, au Pont du Carroussel à Paris

 

C’était il y a 20 ans exactement, le 1er mai 1995. Brahim Bouarram, jeune Marocain, profitait d’une belle journée de printemps. Des mains criminelles l’ont précipité dans la Seine où il s’est noyé. Les auteurs de ce crime venaient de quitter le défilé annuel du Front national.

C’était il y a 20 ans, mais ça aurait pu être hier. Ca pourrait être aujourd’hui. Ca pourrait être demain, si les idées nauséabondes d’un racisme devenu finalement très ordinaire continuent d’essaimer dans notre République.

Encore aujourd’hui, le racisme, la xénophobie, l’islamophobie, l’antisémitisme, le rejet de l’autre, progressent et se banalisent. Les derniers remparts contre la barbarie raciste semblent s’effondrer peu à peu et les fondements de la République tressaillent sous l’assaut. L’instrumentalisation des débats sur l’islam et la laïcité encouragent la montée de l’intolérance et de la haine, alors qu’une démocratie se doit de réaffirmer l’égalité entre tous ses citoyens.

C’est pourquoi nous militons tous les jours et nous commémorons chaque année la mémoire de Brahim Bouarram et celles de toutes les autres victimes du racisme. Car si le racisme tue, l’indifférence, la passivité et le silence sont ses meilleures armes.

La mobilisation doit continuer. Parce que c’était il y a 20 ans, mais que son assassinat est plus que jamais d’actualité. Nous n’aurons de cesse de le répéter: il faut barrer la route au racisme d’Etat, barrer la route aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram, en ce 1er mai 1995.

Premiers signataires : ATMF, MRAP, LDH, ATF, AMF, ACDA, Femmes Plurielles, Sortir du colonialisme, FTCR, Coordination contre le racisme et l’islamophobie,  FASTI, AIDDA, ACORT, ADTF, MCTF, REF, UJFP, REMCC, Intégration 21, VISA, Collectif 3C, AMDH-Paris Île de France, AFAPREDESA, ASDHOM, CRLDHT, R&PS, CRAN, Droits devant, ATTAC France, FETAF, FUIQP, Fondation Franz Fanon, Association Les Oranges, CDISCOM, GISTI, IDD, MTE, Union syndicale Solidaires, FSU, UDB, Ensemble !,  Gauche Unitaire, PG, PCF, NPA, EELV

Communiqué 1er mai 2015

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Communiqué de l’ATMF : Honte à l’Europe !

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HONTE A L’EUROPE

En une semaine, plus de 1000 migrants dont des enfants et des femmes, se sont noyés en Méditerranée. Depuis 2000, on estime à plus de 22000 le nombre de morts.  Avec la fin de l’opération « Mare Nostrum » menée par l’Italie, le nombre de migrants a été multiplié par 30 entre janvier et avril 2015 par rapport à l’année précédente.

Ces migrants fuyaient les guerres, les dictatures,  la répression et la misère. Ces migrants aspiraient à un accueil digne de la part de l’Union européenne. Hier, face à ce drame humain, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat européens a apporté une réponse honteuse et indigne d’une Europe qui se dit responsable, accueillante et solidaire. Les attentes étaient grandes au vu des récents drames, mais les réponses proposées sont plus que honteuses.

Dans leur décision finale, les chefs d’Etat ont :

–    Décidé de tripler les moyens des opérations de surveillance Triton (Italie) et Poséidon (Grèce), au lieu de mettre sur pied de véritables opérations de sauvetage !
–    Choisi de limiter leurs zones d’interventions aux eaux territoriales à proximité des terres, bien loin de là où les migrants se noient, afin de n’assurer que la protection des frontières et pas celle des personnes !
–    Refusé  de mettre en place des quotas obligatoires d’accueil de réfugiés répartis entre les 28 pays membres, laissant aux pays du Sud, les plus touchés par la pauvreté et la crise (Italie, Grèce…) la charge de ces migrants !
–    Refusé de mettre en place des visas humanitaires, qui auraient ouvert la voie à une solution viable et bien moins coûteuse que les opérations actuelles, en termes de vies humaines et de finances !
–    Balayé toutes les suggestions afin d’assurer la prise en charge des réfugiés dans leur pays d’accueil ou dans les pays de transit, afin qu’ils n’aient pas à subir la traversée meurtrière de la Méditerranée !

Pire, le nouveau plan de communication de l’Union européenne fait désormais peser la responsabilité de ces crises humanitaires sur les passeurs, et une véritable chasse à l’Homme se met progressivement en place ! Désormais, l’UE souhaite réclamer à l’ONU le blanc-seing pour aller détruire les embarcations de fortune sur les côtes libyennes afin d’empêcher tout départ. Cette nouvelle stratégie permet à l’UE de se donner bonne conscience, en se lavant les mains de ces morts dont elle a pourtant la responsabilité.
Cet ensemble de propositions n’est pas une solution aux noyades et aux drames que vivent les migrants : c’est le bricolage hétéroclite d’une Europe qui refuse de prendre ses responsabilités.

L’ATMF condamne ces décisions sécuritaires et indignes et qui ne répondent pas à cette catastrophe humanitaire.

L’ATMF rend hommage aux migrants et rappelle sa revendication pour la liberté  de circulation et d’installation, partout, pour toutes et tous.

L’ATMF exige :

–    un véritable plan d’action qui permette de sauver les vies de ces migrants,
–    la fin du dispositif Frontex qui doit être remplacé par un véritable plan de sauvetage, c’est-à-dire un « Mare Nostrum » européen
–    la prise en charge rapide et conjointe des réfugiés entre tous les pays de l’UE, 
–    la création de visas humanitaires afin de rendre les voies légales accessibles au plus grand nombre

A Paris, le 24 avril 2015,
                                                                                                Le Bureau National de l’ATMF

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Communiqué du REF : AGISSONS FACE AUX DRAMES HUMAINS EN MER MÉDITERRANÉE

COMMUNIQUE DU REF
AGISSONS FACE AUX DRAMES HUMAINS EN MER MÉDITERRANÉE

Le dimanche 19 avril 2015, plus de 800 personnes se sont noyées en mer Méditerranée alors qu’elles tentaient de rejoindre les côtes italiennes. Face à cette tragédie, nous condamnons l’inaction de l’Union européenne et de ses États membres.

Nous dénonçons la démagogie du discours politique des pays européens sur l’immigration en Europe. Nous rappelons que l’immigration est source de richesse économique et de progrès social, comme le reconnaissent les institutions européennes elles – mêmes.

Nous rappelons à nos gouvernements et aux institutions européennes que sans le respect des valeurs et des droits humains universels, consacrés par les traités européens et internationaux, aucune paix et aucune prospérité ne sont possibles en Europe et en Méditerranée.

Ainsi, nous demandons instamment à l’Union européenne et à ses Etats membres de :

  1. Remettre urgemment en place un système européen de recherche et sauvetage en mer, à l’instar de Mare Nostrum qui a permis de sauver des milliers de vies ;
  2. Créer la possibilité de déposer une demande d’asile en dehors du cadre prévu par la Convention de Dublin, c’est-à-dire également dans les pays de départ et de transit, ou encore de délivrer de façon plus régulière des « visas humanitaires » ;
  3. Rouvrir les voix de l’immigration régulière vers l’Europe, seul moyen de lutter efficacement contre le trafic d’êtres humains.

Paris le 22 avril 2015.

Les 45 membres du REF : Action pour le Développement Intégré et la Formation (ADIF) – ADICE – Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV) – Agence de Promotion et d’ingénierie interculturelles (AP2i) – Animateurs socio-urbains sans frontière (ASF) – Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM) – Association des Marocains en France – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association Migrations, Solidarités et Échanges pour le Développement (AMSED) – Associations de Soutien Social et de Développement des Actions Culturelles en Méditerranée (ASSDAC.MED) – Ateliers Sans Frontière – Centre d’actions et de réalisations internationales (CARI) – Centre d’Education et de Formation Interculturel Rencontre (CEFIR) – Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) – Collectif Subito Presto-Association Trisunic – Comité pour le Développement et le Patrimoine (CDP) – Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – Compagnie Lalage – Confédération Générale du Travail (CGT) – COSIM Nord Pas-de-Calais – Euromed IHEDN – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération régionale des Acteurs Intervenants auprès des Chibanis (FRACHI) – Fondation René Seydoux – Forum Femmes Méditerranée (FFM) – France Terre d’Asile – Groupement des retraités éducateurs sans frontières – Initiatives et Changement – Instants Vidéos Numériques et Poétiques – Institut de Coopération Sociale Internationale (ICOSI) – Institut de la Méditerranée de Corse (IMC) – Institut Panos Europe (IPE) – iReMMO – L’Officina – Ligue de l’Enseignement – FAIL 13 – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Méditerranées – NOUAS – Plateforme des ONG françaises pour la Palestine – Programme Solidarité Eau (pS-Eau) – Solidarité laïque – U Marinu – Un Cœur pour la paix – Younga Solidaire

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Migrants morts en Méditerranée : rassemblement à Aix

Le jeudi 23 avril à 18h30, l’ATMF Aix, ainsi que d’autres associations et partis politiques, vous appellent à un rassemblement sur la Place de la Mairie d’Aix-en-Provence.

« Après les centaines de morts ces jours derniers en Méditerranée, les chefs d’Etat se retrouvent jeudi 23 avril à Bruxelles pour réfléchir à un plan d’action. Soyons nombreux pour manifester notre indignation et exiger de l’Union européenne de nouveaux choix politiques en matière d’accueil des migrants.

La montée des populismes ou les coûts des sauvetages en mer ne peuvent continuer à justifier la politique européenne.

Les personnes qui quittent leur pays y sont contraintes par des raisons vitales.

Soyons solidaires !« Capture4

 

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Appel à manifester à Strasbourg « Stop aux naufrages et disparitions de migrants en mer »

 Morts en méditerranée
Rassemblement samedi 25/4 à 15H, place Kléber Strasbourg
 (document collectif pour une autre politique migratoire)

Stop aux naufrages et disparitions de migrants en mer

 
 Les milliers de migrants morts en mer sont une conséquence de la politique migratoire de l’Union Européenne.
Ces migrants sont des hommes, des femmes, des enfants qui fuient des pays comme l’Erythrée, la Libye, la Syrie, ou encore la Palestine, des zones de conflit ou des pays où les droits humains sont bafoués.
 
Nous dénonçons :
·              Une Europe aveuglée par l’obsession sécuritaire, dont le principal objectif est d’empêcher les personnes d’accéder à son territoire, avant celui de sauvetage et de protection.
·              la sous-traitance de la politique migratoire européenne aux pays de l’autre rive de la Méditerranée qui se traduit par des atteintes graves aux droits de l’homme et à la dignité humaine
·              L’égoïsme et l’hypocrisie des états européens qui n’ont pas voulu aider l’Italie pour que l’opération Mare Nostrum se poursuive.
 
 Nous militons :
·         Pour l’ouverture d’une voie légale pour les demandeurs d’asile
·         Pour l’obligation du secours en mer.
·         Pour une Europe solidaire dans laquelle l’ensemble des membres prend ses responsabilités et respecte ses obligations internationales.
·         Pour la suppression de l’agence Frontex qui est pour partie responsable des naufrages répétés en Méditerranée.
·         Pour le droit de circuler librement.
 
 Pour enrayer l’hécatombe, il faut inverser la logique d’une Europe forteresse et permettre la mobilité internationale, autoriser l’accès au territoire européen et respecter les règles de protection internationale.
Nous demandons aux parlementaires européens de regarder avec vigilance les actions de Frontex et d’exercer leur contrôle démocratique.
 
Pour une Méditerranée solidaire,
Pour la Liberté de circulation.
Contre la violation du droit international.
 
Venez, habillés en noir, ce Samedi 25 avril à 15h place Kleber à Strasbourg exprimer votre refus d’une Europe forteresse et dire stop aux naufrages en Méditerranée
 
L’événement prendra la forme d’un die-in, c’est-à-dire que les participants s’allongent sur le sol pour évoquer la mort, en hommage aux victimes.
Les participants sont invités à venir habillés en noir.
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Cette action est réalisée par un collectif d’associations : ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France, l’ASTU, Artisans du Monde, la CARES Coordination des résidents étrangers de Strasbourg, CCFD-Terre Solidaire, La CIMADE, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Colecosol, collectif Justice et Libertés, La Pastorale des Migrants, Les voix Libres, le MRAP, OXFAM, TEJE travailler ensemble jeunes et engagé-e-s.
Quelques photos du rassemblement :
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L’ATMF est signataire du communiqué de Boats4People

 

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Communiqué 16/04/2015

400 personnes ont perdu la vie au large des côtes italiennes dans un naufrage survenu dimanche 12 avril 2015. Un drame qui surpasse celui d’octobre 2013 où 366 migrants s’étaient noyés près de Lampedusa.

Comment expliquer qu’un an et demi après cette tragédie de 2013, qui avait pourtant suscité l’indignation de l’Union européenne (UE), des chefs d’Etats et de gouvernements, de tels drames se reproduisent ? Comment expliquer que l’année 2014 a été la plus meurtrière pour les migrants en Méditerranée, avec plus de 3 500 morts et disparus, soit cinq fois plus qu’en 2013 ?

Le nombre de personnes tentant la traversée de la Méditerranée a considérablement augmenté. Ils étaient plus de 200 000 en 2014 selon le HCR, soit trois fois plus qu’en 2011. Ils fuient des pays comme l’Érythrée, la Syrie, la Libye ou encore la Palestine ; des zones de conflit ou des pays où les droits humains sont bafoués. Dans ce contexte, il est indécent que les Etats européens continuent de se fixer comme objectif principal d’empêcher les personnes d’accéder à leur territoire avant celui de sauvetage et de protection. Il est inconcevable que les morts et disparus aux portes de l’Europe se banalisent, comme s’il s’agissait d’une fatalité.

En prétendant agir pour réduire les naufrages et sauver des vies, l’UE et ses États membres n’ont fait que verrouiller, avec la politique des visas, l’aide de l’agence Frontex ou du système de surveillance Eurosur, l’accès à leur territoire, notamment par la voie maritime, y compris à ceux qui ont besoin d’une protection et demandent l’asile.

Ainsi, en toute connaissance de cause, à la fin de l’opération italienne de sauvetage en mer Mare Nostrum fin 2014, l’UE et ses Etats membres dont l’Italie ont mis en place l’opération de surveillance des frontières Triton, coordonnée par Frontex , dont la mission première est de contrôler les « flux » et non de sauver des vies. Avec l’opération Mare Nostrum, l’Italie semblait avoir amorcé une approche différente, respectant ses obligations internationales en termes de sauvetage en mer. Cette approche aurait pu être déployée par  l’ensemble des États membres, et des milliers de morts auraient ainsi été évitées.

Les chefs d’États et les instances européennes ne peuvent pas, en désignant les passeurs comme étant à l’origine des naufrages qui se produisent en Méditerranée, se défausser ainsi de leur responsabilité ; car les migrant.e.s ne recourraient pas aux services des passeurs s’ils pouvaient voyager de façon régulière. Celles et ceux qui montent à bord de fragiles embarcations pour traverser la mer sont celles et ceux à qui sont refusés des visas et le droit à circuler librement.

Il est urgent de changer radicalement l’orientation des politiques d’asile et d’immigration de l’UE,  en fixant comme objectifs prioritaires le respect des droits des migrant.e.s et de l’obligation de secours en mer et l’accès des personnes en besoin de protection au territoire européen.
Le droit à la liberté de circulation est une revendication que les traversées de la Méditerranée portent et continueront de porter ; il faudra bien que l’Union européenne finisse par l’entendre.

BoatsforPeople

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Signataires :

Boats4people

ATMF

FTCR