Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

By

Soutien de l’ATMF Strasbourg à la Flottille de la Liberté III

Lundi 28 juin au matin, une flottille de quatre navires transportant des militants afin de briser le blocus israélien de la Bande de Gaza a été intercepté par l’armée israélienne.

La veille, l’ATMF Strasbourg, l’UJFP et le CJACP avaient appelé à un rassemblement de soutien à Strasbourg.

Photos, Mohamed Ketbach

DSC_3279

DSC_3260

DSC_3268

DSC_3275

DSC_3276

DSC_3255

DSC_3300

DSC_3250

DSC_3252

 

Les préparatifs de la mobilisation à l’ATMF Strasbourg

20150628_162724

20150628_154130

20150628_162652

20150628_162706

20150628_154110

By

Le terrorisme frappe encore. Rassemblement à Strasbourg

Le vendredi 26 juin, suite aux séries d’attentats ayant frappé simultanément la France, la Tunisie et le Koweït, l’ATMF Strasbourg a appelé à un rassemblement en hommage aux victimes.

DSC_3238
DSC_3239

Le terrorisme frappe encore. Et cette fois dans plusieurs pays en simultané !

3 pays ont été touchés ce matin par le terrorisme : France, Tunisie, Koweït. La perte humaine est lourde !

En France l’attaque contre l’usine en Isère a fait un mort et plusieurs blessés.

Une mosquée de Koweït City a été attaquée par un kamikaze et faisant plus de 15 morts et plusieurs blessés.

En Tunisie, ce sont 2 hôtels au bord de la plage à Sousse qui a été visé par les terroristes. Ces derniers ont tués plus de 27 personnes. On dénombre plusieurs blessés.

Ces attaques terroristes en ce vendredi et en plein mois de ramadan prouvent encore une fois que cela n’a rien à voir avec l’Islam.

 

Nous condamnons et dénonçons ces tueries. Nous présentons nos sincères condoléances aux familles et proches.

Nous disons attention aux amalgames instrumentalisés qui risquent de se propager !

 

L’ATMF section du Bas-Rhin appelle les strasbourgeois à nous rejoindre ce soir à 19h, place Kléber pour un rassemblement de soutien aux familles des victimes.

By

Conférence-débat de l’ATMF Strasbourg sur la Tunisie

Conférence débat

Tunisie : La Révolution face aux fondamentalismes

Maison des associations – Strasbourg, Jeudi 25 juin

Avec Mohamed Amami, auteur de « La révolution face à la mondialisation des fondamentalismes contemporains »

Jeudi 25 juin à 20 heures à la maison des associations (place des orphelins) à Strasbourg.

conférence organisée par l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) et Alternative libertaire Alsace

Affiche25-6-15

« Face à l’exacerbation du fondamentalisme islamique obscurantiste et régressif, au fondamentalisme néo libéral usurpateur et colonialiste et au fondamentalisme d’une gauche sociale et ( ou ) nationaliste centralisatrice et substitutive, le processus révolutionnaire déclenché en Tunisie ( 2010-2011 ), et propagé dans toute la région arabe s’est heurté à une entreprise infranchissable de manœuvres de récupération qui a trouvé, d’abord, aux syndicats et dans les partis ouvriers, puis dans les ONG dites de la société civile, un pilier solide qui a tout fait pour court-circuiter ce processus et le remplacer par un soi-disant « processus démocratique » qui limite les tâches révolutionnaires en une restauration des régimes en place.

Le courage des jeunes révoltés, des citoyens des régions et des secteurs populaires marginalisés n’a pas suffi à démanteler les vieilles structures et à émanciper le peuple du joug de l’État et du système capitaliste pilleur. L’absence d’une stratégie révolutionnaire réfléchie, d’un programme d’action déterminé et d’une capacité organisationnelle efficace et tranchante en est la cause principale.

Néanmoins elle a ouvert une perspective réelle de débats, d’études et de remise en cause des stéréotypes du 20ème siècle qui continuent à infecter les mouvements révolutionnaires depuis la catastrophe de l’instauration puis du délitement du modèle soviétique monolithique et totalitaire, principal entrave au développement d’autres horizons révolutionnaires depuis presque un siècle.

Ce livre souhaite contribuer à ce débat et à ce dépassement de l’ère de stagnation et de désarroi. Il essaie de capter les inventions populaires inédites pour penser le processus révolutionnaire du 21ème siècle »

Une trentaine de personnes ont assisté à la conférence.

Photos : Mohamed Ketbach

DSC_3227

DSC_3229

DSC_3234

By

Belle réussite pour le festival « Culture urbaine » à Aix !

Bilan de la manifestation culturelle « Cultures urbaines au coeur du Jas »

du  13 juin 2015 à la salle du centre social Château de l’Horloge au Jas de Bouffan

 

L’ATMF d’Aix en Provence a, pour la 3ème année consécutive, ouvert ses portes aux habitants de tous âges du Jas de Bouffan pour vivre les cultures urbaines dans leur diversité et leur richesse.

Le mauvais temps qu’il a fait ce jour là n’a pas découragé plus de 500 personnes pour se réorienter vers la salle du centre Château de l’Horloge au lieu du Parc Paysager, lieu  de réalisation qui était prévu initialement pour cet événement.

Nombreux sont les éléments qui indiquent la réussite de cette manifestation notamment :

Un grand nombre de participants, une bonne organisation, la mise en place d’un programme diversifié (voir l’affiche), une forte participation et implication des jeunes et des partenaires dans l’organisation et le déroulement de la manifestation, une bonne ambiance marquée par la rencontre entre des artistes amateurs et professionnels et le public, l’expression d’une bonne satisfaction du public et du besoin de renouveler l’évènement.

Quelques photos :

IMG_0343

 

IMG_0409

 

IMG_0387

 

IMG_0348

By

Rencontre avec Haytam Andaloussy, Auteur du livre « La Colère interdite »

image_27569_1_20304_1_9323_1_38646_1_78659

Synopsis : « Ali Ziri, un retraité de 69 ans, décède à l’hôpital suite à son interpellation par la police nationale. Le sexagénaire est peut-être victime d’une bavure policière. Un collectif de soutien à la famille est mis en place pour connaître la vérité et obtenir la justice sur cette affaire. C’est le combat du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri » que raconte ce livre. Inspirée d’un fait réel, l’histoire aborde la question des violences policières (…) »

 

Bonjour Haytam, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis un ouvrier en préretraite depuis 2012, par le biais du « décret amiante ». En effet, ce décret m’a permis, comme à de nombreux ouvriers de l’industrie et des chantiers navals, de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité. Cela m’a permis également de bénéficier de temps libre pour m’engager dans des activités bénévoles à l’ATMF.

 

Justement, quand et comment as-tu découvert l’ATMF ?

Je suis devenu membre de l’ATMF quand je l’ai découverte, au moment des grandes mobilisations qu’elle avait organisées pour Gaza en 2010. D’abord simple sympathisant, je suis devenu militant en 2011. Désormais, je suis membre du Conseil d’administration et du Bureau de l’ATMf Argenteuil, et membre du Conseil d’administration de l’ATMF National. A Argenteuil, je m’occupe surtout de l’aide aux devoirs, ainsi que de la permanence sociale avec un autre bénévole.

 

Quand as-tu entendu parler pour la première fois de l’affaire Ali Ziri ?

Hélas, lors de son décès, je n’en avais pas entendu parler et je ne connaissais pas encore l’ATMF. C’est à partir de 2011 que j’ai commencé à bien suivre cette affaire. Comme l’ATMF Argenteuil a vraiment pris les choses en main pour créer le collectif « Vérité et Justice pour Ali Ziri », j’ai pu m’impliquer.

 

A partir de là, tu as eu envie de raconter cela dans un livre ?

La rédaction du livre a vraiment commencé il y a un an. Après le pourvoi en Cassation de cette affaire, qui était inespéré pour nous, un membre du comité a proposé que l’on trouve un moyen pour laisser une trace de tout ce que l’on avait fait. J’ai tout de suite pensé à l’idée d’écrire un roman, plutôt que de simples comptes-rendus de nos actions. J’ai d’abord rédigé un chapitre que j’ai montré aux trois membres du collectif qui s’étaient engagés avec moi dans cette tâche, pour qu’ils me donnent leur avis. Après leur validation, j’ai continué à écrire tous les chapitres.

 

Comment les membres du collectif ont-ils participé à ce travail ?

La rédaction était un travail « en solo », puisque pour des raisons de style, je trouvais plus judicieux qu’il n’y ait qu’un seul rédacteur. L’ATMF a fait un gros travail en m’ouvrant non seulement ses archives, mais aussi en m’aidant à trouver des informations sur le sujet. Je me suis beaucoup entretenu avec les membres du collectif, pour qu’ils me racontent toutes les étapes de cette longue bataille, notamment des anecdotes. J’ai aussi profité de documents inédits compilés par Pierre, un ancien militant du NPA, qui a effectué un véritable travail « d’écureuil « ! En effet, il a gardé tout ce qu’il avait sur le sujet chez lui : tracts, affiches, coupures de presse… Et enfin, étant moi-même impliqué dans cette longue bataille judiciaire depuis plusieurs années, j’ai ajouté au récit mes souvenirs personnels.

Quelle démarche as-tu suivie pour écrire ce livre ? Quelle était ta « philosophie » dans tes recherches et la rédaction de ce roman ?

Je voulais que ce roman aille au-delà du drame terrible vécu par les proches d’Ali Ziri. Ce livre parle de cela, bien sûr, mais aussi d’histoires d’hommes et de femmes qui se sont engagés pour la justice et la vérité. Ce livre constitue un hommage à toutes ces personnes – connues ou anonymes – qui se battent contre les violences policières.

De plus, j’ai tenté de replacer les circonstances de la mort d’Ali Ziri et de notre lutte dans un contexte bien particulier : depuis 2009, il y a eu de nombreuses échéances électorales, qui ont tourné autour des mêmes thématiques (immigration, islam, terrorisme, violences dans les cités…) avec des amalgames et un traitement qui n’a fait que créer un climat anxiogène. Aujourd’hui, les familles de religion musulmane, et plus particulièrement les mamans, ont peur et sont stigmatisées.

Finalement, ce roman est une dénonciation du racisme ambiant et de tout ce que l’on fait subir à une population dite « issue de l’immigration ».

 

Ton roman est préfacé par Monseigneur Jacques Gaillot. Qui est-ce ?

Monseigneur Gaillot est un religieux engagé dans plusieurs causes, notamment la défense des sans-papiers et des sans-logis, et la lutte contre les violences policières. Il s’est beaucoup investi dans la lutte pour la vérité sur la mort d’Ali Ziri, c’est d’ailleurs lui qui a dévoilé la plaque apposée à son nom à Argenteuil.

Sa position de « prêtre rebelle » lui a d’ailleurs valu une mise au placard par l’Eglise : il a été nommé évêque de Partenia. Si vous ne connaissez pas cet endroit, c’est normal ! Ce diocèse a disparu au Ve siècle et nul ne connaît sa localisation exacte… Cette mise au placard a eu lieu juste après son coup de gueule contre les lois sur l’immigration passée alors que Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur. Officiellement, cette nomination dans un diocèse fantôme est due à son opposition à la doctrine de l’Eglise… Cet évêque est quelqu’un d’original, très humain et qui ne craint pas la vindicte de l’opinion. Il m’a non seulement fait le plaisir d’accepter de préfacer mon livre, mais je lui dois aussi l’idée de mettre des sous-titres à chaque chapitre. Il y en a un par exemple, que j’ai intitulé « une larme d’eau douce dans un océan salé ». Il est dédié à toutes les personnes, comme Fouzia et Liliane à Argenteuil, qui apportent un peu de douceur dans un monde de grande détresse.

 

Et pour finir, comment peut-on se procurer ton roman ?

Il est disponible sur le site de l’éditeur, Edilivre, et sera bientôt disponible sur les sites principaux des libraires en ligne : Fnac.com, Chapitre.com, Amazon…

La solution la moins onéreuse consiste à passer par l’ATMF Argenteuil pour bénéficier d’un prix (15 euros au lieu de 17,5).

 

La Colère interdite, Edilivre, Saint-Denis, 2015, 214 pages.

Propos recueillis par Alice Gagnant

By

Journée contre les violences policières – ATMF Strasbourg

Le 20 juin, l’ATMF Strasbourg a été invitée par le Centre autonome Molodoï à tenir une table de presse lors d’une journée sur les violences policières organisées par l’AFA.

 

Capture

« Le 17 juin 2007, Lamine Dieng, 25 ans a été étouffé par la police lors d’une interpellation, alors qu’il est maintenu au sol, menotté dans le dos, pieds sanglés, et emmené dans un fourgon de police où il décède. Un non-lieu en faveur des policiers a été prononcé le 24 mai 2014. Le 26 août 2014, c’est Hocine Bouras qui perd la vie d’une balle dans la tête à Colmar alors qu’il était menotté dans un véhicule de gendarmerie. Ces noms viennent rallonger la liste bien trop longue des personnes « mortes pour rien » dans les mains de la police. Aujourd’hui, les familles réclament vérité et justice, et nous voulons leur apporter du soutien dans ce combat. Pour cela nous vous invitons à se rencontrer pour cette journée du 20 juin 2015 au Centre Autonome Jeune Molodoï pour soutenir et continuer de mener les luttes contre les crimes policiers et les lois sécuritaires. Parce que nous refusons d’ignorer et d’isoler la mort de Hocine Bouras. Que (nous) fait la police ? Elle contrôle, elle humilie, elle réprime, elle blesse, elle enferme, et encore trop souvent, elle tue. Parce que lorsque la police assassine, la justice acquitte, ce qui garantit l’impunité des policiers et laisse multiplier le nombre des vies volées. Quoiqu’on en dise, l’ordre policier est celui de l’insécurité sociale, celui servant l’ordre sexiste, raciste et colonial Républicain. Parce que nous ne sommes pas dupes que l’intensification des lois sécuritaires ( toujours plus de police, toujours plus armée et donc toujours plus violente et omniprésente ) va de paire avec attaques contre les droits sociaux et surveillance généralisée de chacun et chacune. Les marchands de peur font bien leur travail, surtout  dans ce contexte de crise globale, pour réprimer les luttes sociales, brutaliser et emprisonner et/ou expulser les sans-papier.e.s, les Rroms, les plus démuni.e.s, les militant.e.s, les révolté.e.s, les jeunes des quartiers populaires. Pourtant, le 18 mai 2015, lors de l’annonce des relaxes des policiers qui ont 10 ans auparavant provoqué la mort de Zyed et Bouna, des rassemblements et des mobilisations ont eu lieu dans de nombreuses villes pour affirmer que les luttes contre la hagra policière ne sont pas terminées.

Comme pour Zyed et Bouna, Lamine Dieng, Rémi Fraisse et tou.te.s les autres, Bouras Hocine, on n’oublie pas, on ne pardonne pas !
Que crève l’État policier et ses permis de tuer !

Au programme du 20 juin au Centre Autonome Jeune Molodoï : rencontre avec des associations locales et des collectifs qui s’intéressent à ces questions, tables de presse et info-kiosques. Une exposition et des vidéos permettront de partager des outils d’information sur les (mé-)faits policiers. Les Éditions La Pigne seront également présents pour présenter la réédition de Souscription pour l’édification d’un monument au Policier Inconnu de Maurice Rajsfus. La « friterie du progrès » sera aussi présente pour régaler les éventuelles fringales (pour celles et ceux qui ne jeûnent pas). Dès 14h, l’association Genepi propose une rencontre avec Laurent Jacqua qui interviendra sur les ERIS, ces équipes d’intervention en prison. A 17h30, Mogniss Abdallah (qui a fondé l’agence de contre-information Im’média en 1983 et a écrit Rengainez on arrive! – Chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la hagra policière et judiciaire (des années 1970 à aujourd’hui)- )  partagera ses recherches et expériences sur les luttes contre les violences racistes et sécuritaires. Cette rencontre qui remettra cette journée dans une perspective de mémoire des luttes permettra de discuter avec la famille de Hocine Bouras sur les solidarités que nous pourrons construire dans le cadre de cette affaire, et au-delà, contre toutes les formes de dominations policières. Elle sera aussi l’occasion de rendre hommage à Hocine Bouras, « mort pour rien » parmi tant d’autres.

La solidarité est notre arme, soyons nombreux.ses au Centre Autonome Jeune Molodoï  le 20 juin 2015 à Strasbourg ! »

 

By

Formation sur la consommation d’énergie à Aix

L’ATMF Aix-en-Provence et l’association Médiance ont organisé le vendredi 12 juin 2015 une réunion d’échanges et d’informations autour de la consommation d’eau, de gaz et d’électricité. Deux médiateurs sociaux, Isabelle Vivet et Thibault Guenard sont intervenus.

Capture

 

 

La rencontre autour de la consommation de l’énergie animée par des intervenants professionnels de Médiance 13 a été  bénéfique pour le  groupe de femmes participantes. Ces dernières ont été informées et formées pour maitriser leur consommation quotidienne d’eau,  d’électricité et de gaz.

Des conseils pratiques basés sur des gestes simples ont été prodigués par les intervenants en  s’appuyant  sur des supports efficaces : affichage, démonstration des outils pour réduire la consommation de l’eau (stop douche, plaquettes Eco-WC…), des cartons suscitant des questions et des réponses…Une bonne participation  et satisfaction du public ont été constatées.

Les intervenants ont par la suite distribué à toutes les participantes une lampe de basse consommation, une fiche pour suivre la consommation énergétique, un thermomètre.

Cette formation s’inscrit dans l’une des actions mises en place par Médiance 13 dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique.

Une deuxième formation pour un nouveau groupe de femmes de l’ATMF est prévue au mois d’octobre 2015 avec le même partenaire, Médiance 13.

 

Capture2

 

Capture3

 

 

By

18e Fête des Bénévoles de l’ATMF Argenteuil

Le dimanche 14 juin, de 14h30 à 20h, l’ATMF Argenteuil organise sa 18e Fête des Bénévoles. Le thème ? « L’ATMF, 30 ans d’engagement et d’actions pour l’égalité des droits et la citoyenneté de résidence ».

Différents temps forts auront lieu : réception, mise à l’honneur des bénévoles, expositions des activités de différents secteurs de l’association (Espace Femmes Citoyennes, Espace Retrait’Actifs, Espace jeunes, etc). La journée sera aussi rythmée par les animations : celles de l’Espace jeunes, un défilé de mode d’ici et d’ailleurs, des lectures des poèmes de l’Espace Femmes, la présence d’un DJ (chaâbi, regada, raï), des animations maquillage et tatouages au henné, un magicien, de la danse…

La fête se déroulera à la Salle municipale, 59 rue d’Ascq, 95100 Argenteuil.

Plus d’informations sur le site www.atmf-argenteuil.org 

 

Capture

 

Discours de Mohamed NEMRI, Président de l’ATMF,

Lors de la 18ème fête des bénévoles à l’Espace Familles rue d’Ascq

Le 14 juin 2015.

 

Bienvenue à vous tous et à vous toutes. La fête des bénévoles 18 ans déjà : l’âge de la maturité ! L’ATMF avait raison de mettre en place cette fête dédiée aux bénévoles, avec le slogan qui est toujours d’actualité : « le bénévolat est l’une des principales richesses de notre association ».

La 18ème fête des Bénévoles cette année coïncide avec les  30 ans d’existence officielle de notre association, la date de sa création étant le 14/10/1985.

Toutes nos manifestations de cette année sont placées sous le thème : « L’ATMF 30 ans d’engagement et d’actions pour l’égalité des droits et la citoyenneté de résidence » D’ores et déjà, un programme alléchant est en cours de réalisation avec un temps fort en octobre. Dans une société complexe et en crise, nous avons l’obligation de prendre soin de nos bénévoles et de nos adhérent(e)s, et  ainsi de donner un souffle nouveau à ce qui a toujours été la raison d’être de l’ATMF : Le Bénévolat.

Tel était l’objectif permanent et stratégique poursuivi depuis la création de l’ATMF et singulièrement depuis 1997, année de la première fête des bénévoles.

 

-Le Vendredi 12/06 : Rassemblement sur la dalle du Val D’Argent en commémoration du  6èmeanniversaire de la mort d’Ali Ziri, organisée par le collectif « vérité et justice pour Ali Ziri » : 6 ans de procédures et de combat, et le dossier en est presque au point mort.  C’est ce que rappelle Luc Decaster qui a suivi le collectif depuis sa création et en a fait un film intitulé : « qui a tué Ali Ziri ?» sa sortie est prévue en Septembre.

-Pour la même occasion, notre ami Abdallah, a publié un roman sur Ali Ziri «  Colère interdite »  Abdallah est bénévole très actif et membre de nos instances. Un hommage a aussi été rendu à toutes les victimes des violences policières,  Zyed et Bouna, Ali Ziri, Abou Bakari  Tandia, et Laurène  Dieng.

 

– Nous sommes à quelques jours du mois du Ramadan, un des piliers de la religion musulmane.   Mois  de jeûne, de prière et surtout de partage. Ayons une pensée aux personnes qui vivent seules, notamment aux chibanis des foyers,  et à ces S.D.F du coin de la rue. L’autre jour, à minuit, une équipe des Restaurants du Cœur  apportait de quoi réconforter  le SDF de mon quartier.

– Notons aussi la commémoration du 1er mai dernier, comme les années précédentes, du meurtre de Brahim Bouaram, jeté dans la Seine par un groupe d’extrême-droite à la marge du défilé du Front de la haine.

By

Sixième anniversaire de la mort d’Ali Ziri

Rassemblement le vendredi 12 juin à partir de 20h30 (Esplanade Europe, Dalle du Val d’Argenteuil)

Le 18 mai dernier, la Cour d’appel de Rennes a relaxé les policiers, incriminés dans la mort de Zyed et Bouna. 10 ans après, la justice dit aux familles que la police n’y est pour rien dans la mort de leurs enfants.

C’est la même cour d’appel de Rennes qui, le 12/12/2014, a confirmé le non-lieu pour les policiers dans la mort d’Ali Ziri, non-lieu que la Cour de Cassation avait remis en cause pour défaut d’instruction !

La liste des morts aux mains de la police ne cesse de s’allonger, celle des non-lieux de policiers aussi !

Les policiers sont-ils définitivement au-dessus des lois et rendus intouchables par le pouvoir des juges ?

Comme aux USA, la justice disculpe la police ! Les citoyens ne peuvent accepter ni ce fonctionnement de la police, ni ce fonctionnement de la justice.

La famille d’Ali Ziri et le Collectif Vérité et Justice continuent le combat, un nouveau pourvoi en Cassation a été engagé.

Nous continuerons à crier Vérité et Justice pour Ali Ziri !

1262015 (1)

 

Pour découvrir cette soirée de mobilisation :

https://www.youtube.com/watch?v=cqU5Hmdj8Ik

 

By

Culture urbaine au coeur du Jas

Culture urbaine

Pour la 3ème édition du Festival Culture urbaine au coeur du Jas et dans le cadre des festivités des 40 ans du Jas de Bouffan (Aix), l’ATMF d’Aix en Provence et ses partenaires organisent une soirée culturelle, le samedi 13 juin 2015 à partir de 17h.

Programme :

Spectacles : Hip hop, break dance, Ragga Jam, Danse orientale

Animations : stands des partenaires, stands jeunesse, expositions

Ateliers : Zumba, Graff, Calligraphie

Concert : Cheb Karim (raï), Polygame (Rap) et Soldat et Luis Guisao (zumba)

 

Parc Vilers – Théâtre de Verdure

Jas de Bouffan

13090 Aix-en-Provence

 

Pour toute information, contactez: le 09 52 70 09 82 ou par mail. atmf13@hotmail.fr
Entrée gratuite

 

AFFICHE culture 2015.ok