Association des Travailleurs Maghrébins de France
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AFVIC : communiqué sur le meurtre d’un jeune camerounais

Amis et Familles des Victimes de l’Immigration Clandestine


Organisation membre de la Plate Forme Migrants

« Vers deux de l’aube nous avons allé en groupe essayer de croiser la clôture que
sépare le Maroc de Melilla. La Garde Civile nous a attaquées comme toujours, avec
toutes les méthodes plus dures que torture. La massue électrique, gaz
lacrymogènes, balles de gomme, balles réelles Ils collaient beaucoup à un des
compagnons, jusqu’à ce qu’il ne soit pas levé. Ils ont ouvert la petite porte de la
clôture et ont déporté tout le groupe au Maroc avec le corps du compagnon. Le
corps mort est resté avec nous dans cette forêt en espérant qu’une certaine autorité
internationale que se fait l’écho de tout ceci. La Garde Civile peut nous assassiner
avec une impunité totale… »

C’est en ces termes qu’un témoin a rapporté les
circonstances du meurtre d’un camerounais de 17 ans, avant que son corps soit
transporté a travers une porte du Grillage et jeté du coté Marocain de ‘la frontière’.

L’annonce de ce drame a été précédée par une large compagne de désinformation de la
part de certains responsables Espagnoles, on apprend ainsi que la Guardia Civile a
utilisée des moyens légaux anti-émeutes (matraques électriques, gaz lacrymogène,
balles en caoutchouc.. » Pour faire face a la vague de quelque 300 immigrants
subsahariens ! qui tentaient de passer en ‘Espagne’, Le préfet de Melilla Mr José
Fernandez Chacon, a déclaré au journal Espagnole « El Pais » que les migrants
subsahariens « utilisent des tactiques et des stratégies militaires » allant jusqu’à
dire ; « Nous n’écartons pas l’hypothèse qu’il se trouve parmi eux des miliciens
qui ont exercé dans les nombreuses guerres africaines. » !

Le corps de la victime étendue sur le sol(coté marocain), sous le
regard des migrants. Photo (Prodein)

L’association Afvic dénonce de tels propos, et considère qu’ils constituent une tentative
de fuite en avant, venant d’un responsable qui essai de justifier l’injustifiable,

Afvic, demande au gouvernement Marocain d’ouvrir une enquête sur les circonstances
de ce drame, et rappel que parmi les subsahariens arrêtés, se trouvent des témoins qui
peuvent participer à ce que la lumière soit faite sur les circonstances de ce meurtre, et
toute opération de refoulement des migrants appréhendés, avant la clôture de l’enquête
empêchera l’éclatement de la vérité et la détermination des responsabilités.

Afvic demande la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire, pour
faire toute la lumière sur les allégations de l’ouverture du grillage séparant Melilla de
Nador, pour se débarrasser du corps de la victime.
Afvic entreprends actuellement, en concertation avec ses partenaires, les démarches
nécessaires pour l’identification de la victime et l’information de sa famille.

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Incendies en série : Ce n’est pas une fatalité !

Vincent Auriol, 7 morts rue du Roi Doré, 36 enfants décédés au total et des dizaines de blessés graves…
Les organisations signataires, réunies le 29 août à Paris, se recueillent devant les victimes des incendies qui viennent de se produire coup sur coup. Elles assurent les familles sinistrées de leur totale solidarité.
La communauté africaine et immigrée est durement frappée. Une peur légitime s’empare de tous les ménages modestes, immigrés, précaires, sans-papiers, qui vivent dans ces brasiers en puissance : taudis, bidonvilles, foyers, logements surpeuplés, hôtels meublés…

Nous n’admettrons pas que « l’inventaire » de ces lieux soit le prétexte à amplifier les expulsions.
Ces drames révèlent la situation catastrophique du logement qui perdure depuis des années. Celle-ci s’aggrave de jour en jour avec les mesures du gouvernement actuel.
L’inadmissible est dépassé, il faut des mesures d’urgence et une toute autre politique du logement à Paris, en Ile-de-France et dans tout le pays.

Il faut construire des logements sociaux en quantité et qualité pour satisfaire les besoins de toutes les familles.
Les organisations signataires appellent à manifester :

SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2005
A 15 H 30
Métro Quai de la Gare

NOUS EXIGEONS :· des mesures d’urgence et de relogement de toutes les personnes sinistrées et menacées, dans de vrais logements aux normes et décents ;
· des mesures de protections immédiates pour les résidents en attendant leur relogement ;
· l’arrêt immédiat des expulsions locatives ;
· la construction accélérée et massive de logements sociaux pour répondre aux besoins des 345.000 demandeurs d’Ile-de-France ;
· la réquisition et la réhabilitation des logements vides, des logements sociaux viables promis à la démolition.

Nous exigeons une table ronde réunissant Etat, villes, associations, syndicats, constructeurs sociaux…

Liste des premiers signataires : AC ! (Agir conter le chômage), Act’Up Paris, Apeis (Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) CAL, CGT (Confédération générale du travail), CGT URIF, CNL (Confédération nationale du logement), CNSP (Coordination nationale des sans-papiers), DAL (Droit au logement), Droits devant !!, Europalestine, Gisti, Groupe CACR, IACD, LDH (Ligue des droits de l’homme), Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Resoci, SOS Racisme, Sud-PTT, US-Solidaires…

Ainsi que Les Alternatifs, LCR (Ligue communiste révolutionnaire), LO (Lutte ouvrière), PCF (Parti communiste français), Verts 13ème.

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Sans papiers : Manifestation

Samedi 27 aout 9ème anniversaire de l’occupation de l’église Saint-Bernard :

Manifestation nationale de République à l’église Saint-Bernard

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9ème anniversaire de l’expulsion de St Bernard : Manifestation nationale le 24 août 2005

Il y a 9 neuf ans, le 23 août 1996, le gouvernement Juppé envoyait les CRS défoncer à coups de hache la porte de l’église St Bernard, occupée par des sans papiers qui exigeaient leur régularisation. Cet acte de violence soulevait une grande vague d’indignation.

St Bernard est le symbole de la lutte des sans papiers et des organisations qui les soutiennent.

Les ministres de l’Intérieur se sont succédés : Pasqua, Debré, Chevènement, Vaillant, Sarkozy, Villepin, Sarkozy. Les méthodes, elles, n’ont pas changé : refus d’une régularisation globale, arrestations, détentions dans les centres de rétention, expulsions, fuite en avant dans le tout répressif, discours relayant les thèses d’extrême droite et prenant les sans papiers pour cibles dans un but purement électoraliste.

Nicolas Sarkozy fait du chiffre (et prépare sa campagne pour la présidentielle) sur le dos des sans papiers.

Depuis juillet, les rafles sous prétexte de contrôles d’identité se multiplient : Stalingrad, Barbès, dans le 10^ème , contre les Rroms en banlieue, à Belleville le 6 août …

Sarkozy met en place, avec ses collègues européens des expulsions groupées de sans papiers, expulsions contraires aux conventions internationales, par vols charters spécialement affrétés.

Des Afghans, fin juillet, ont inauguré ces vols de la honte, expulsés vers un pays dont tout le monde sait à quel point il est peu sûr.

Le gouvernement promet des résultats : doubler le nombre des expulsions, construire de nouveaux centres de rétention, créer une police spéciale pour traquer les sans papiers.

Il réduit et remet en cause l’AME, privant ainsi les sans papiers de l’accès aux soins et d’un droit fondamental : le droit à la santé.

Dans le même temps, il veut faire appel à une immigration « choisie » -politique des quotas-, sélectionnant dans les pays du Sud la main d’œuvre (en la prenant et la rejetant selon les fluctuations du marché) dont les pays riches du Nord ont besoin, continuant le pillage colonial sous d’autres formes et instaurant une immigration « kleenex ».

Nous n’acceptons pas que des personnes soient ainsi utilisées et réduites à leur seule force de travail.

Les sans papiers sont là, exploités par des employeurs sans scrupules. Ils participent à la richesse culturelle et matérielle du pays où ils sont. Ils veulent vivre au grand jour et dans la dignité.

Les Français, les étrangers qui résident en France en situation régulière, les sans papiers, méritent autre chose que la peur de l’autre, les tentatives de division et au bout du compte la xénophobie.

Une autre politique de l’immigration est nécessaire, urgente, elle devra être fondée sur le respect et l’égalité des droits de tous et de chacun.

Nous demandons au gouvernement de cesser d’instrumentaliser l’immigration à des fins électoralistes !

Nous exigeons la régularisation globale de tous les sans papiers, seule solution humaine, réaliste et efficace. Et dans l’immédiat, nous exigeons l’arrêt des expulsions.

St Bernard est emblématique de la lutte de tous les sans papiers.

Les collectifs de sans papiers et organisations de soutien ci-dessous poursuivront cette lutte sans faiblir. Ils appellent à

UNE MANIFESTAION LE SAMEDI 27 AOÛT À 14 HEURES DE RÉPUBLIQUE À L’ÉGLISE ST BERNARD

Premiers signataires :

Collectifs de sans papiers :ALIF : 11ème collectif, 18ème collectif, 19ème collectif, CSP 92, CSP 77 ; 3ème collectif ; 9ème collectif, CSP Droits Devant !
Organisations de soutien : Les Alternatifs, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’ACORT), Association des Tunisiens en France (ATF), Alternative citoyenne Ile-de-France, CEDETIM, Collectif des musulmans de France, Droits Devant !, Fédération des syndicats SUD-rail, FTCR, IACD (Initiatives et actions citoyennes pour la démocratie et le développement), LCR, LDH, Mission Congo Debout, MRAP, Au nom de la mémoire, Les Panthères roses, PCF, Sud Education, SUD PTT, Union syndicale Solidaires, Les Verts

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Défendre la tenue en toute autonomie du 6ème congrès de la Ligue Tunisienne

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme

Communiqué

Défendre la tenue en toute autonomie du 6ème congrès de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (L.T.D.H.) les 9-10-11 septembre 2005.

Faire échec à la stratégie du pouvoir tunisien visant à faire taire les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie.

Dimanche 21 août 2005, la LTDH, s’est vue empêcher de tenir son Conseil National, par de nombreux détracteurs, composés de milices du parti au pouvoir et de policiers en civil.
Face à ce véritable assaut d’agressions physiques et verbales et l’interdiction de sa réunion, la LTDH se mobilise. Elle organise une conférence de presse le mardi 30 août prochain et convoque, à nouveau, son Conseil national pour le mercredi 31 août 2005.

La LTDH, la plus ancienne organisation de défense des droits de l’Homme du monde arabe, est l’objet d’un harcèlement policier et judiciaire continu visant ses militant-e-s, sa direction et ses sections. Les autorités n’ont cessé d’entraver ses activités et son fonctionnement associatif, processus qui s’est intensifié depuis le dernier congrès en octobre 2000.
C’est ainsi que, depuis deux ans, les autorités tunisiennes bloquent illégalement une subvention de l’Union européenne accordée à la LTDH, alors que des associations fantoches, proches du pouvoir, bénéficient de de fonds identiques. Les procès en cours orchestrés par les sbires du pouvoir tunisien contre le comité directeur et les sections de la LTDH, visant à entacher d’illégalité les préparatifs et la tenue du 6ème Congrès national sont aujourd’hui au nombre de 14.
Désormais, les autorités tunisiennes ne cachent plus leur détermination à mettre au pas la LTDH et à empêcher ses activités, avec pour objectif immédiat, de faire échouer la tenue du prochain congrès prévu à Tunis, les 9-10-11 septembre prochain, en présence de nombreuses ONG internationales.

Le CRLDHT n’a cessé de dénoncer le harcèlement systématique que subissent la LTDH et ses militants. Il condamne fermement cette nouvelle offensive violente des autorités tunisiennes contre la tenue du Conseil national du 21 août. Il exprime sa solidarité aux militant-e-s de la LTDH et à sa direction, pour leur lutte quotidienne et sans cesse renouvelée pour l’autonomie de leur organisation qui constitue une condition indispensable pour la défense des libertés et des droits de l’Homme.

Le CRLDHT appelle à la mobilisation de tous les défenseurs des droits de l’Homme et des ONGs internationales pour soutenir la LTDH et l’épauler pour que son congrès national des 9-10-11 septembre prochain puisse se tenir librement et dans les meilleures conditions.

Le CRLDHT dénonce l’indifférence et le mutisme complices des autorités françaises et européennes face aux violations graves, répétées et systématiques des droits de l’homme en Tunisie, en particulier les atteintes à la liberté d’association et d’organisation illustrées notamment par l’interdiction du congrès constitutif du syndicat des journalistes tunisiens. Il appelle les parlementaires nationaux et européens dont une délégation va se rendre prochainement en Tunisie d’intensifier leur action en vue d’amener les autorités tunisiennes à respecter ses engagements nationaux et internationaux, notamment ceux souscrits dans le cadre des accords d’association avec l’Union européenne.

Paris, le 26 août 2005.

C.R.L.D.H. Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

21 ter rue Voltaire 75011 Paris- France
Téléphone / Fax : (33) 01 43 72 97 34 – Email : crldht@wanadoo.fr
Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme

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Deux journalistes condamnés pour diffamation, Reporters sans frontières dénonce une « sentence disproportionnée »

Ahmed Reda Benchemsi et Karim Boukhari, respectivement directeur et chef des actualités de l’hebdomadaire indépendant « TelQuel », ont été condamnés, le 15 août, en première instance à Casablanca à deux mois de prison avec sursis, 2 500 dirhams (255 euros) d’amende et un million de dirhams (90 000 euros) de dédommagement pour diffamation à l’encontre d’une députée. Reporters sans frontières dénonce un procès inéquitable et une « sentence disproportionnée ».

« Nous sommes indignés par la lourdeur de la peine prononcée à l’encontre des deux journalistes. Les médias marocains poursuivis pour diffamation ne devraient pas avoir à craindre des peines de prison. Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des journalistes est contraire aux standards internationaux sur la liberté de la presse. De plus, lors du procès, les droits de la défense n’ont pas été respectés », a déclaré l’organisation.

Contacté par Reporter sans frontières, l’avocat de la défense, maître Karam, a affirmé n’avoir pas pu plaider lors de l’audience et a dénoncé la partialité du jugement. Il a, par ailleurs, déclaré qu’il « est étrange que la condamnation intervienne alors que le mois d’août est un mois de repos judiciaire au Maroc, les tribunaux n’y statuant que sur des affaires urgentes ».

Dans un billet satirique intitulé « Secret d’une brune », Karim Boukhari avait retracé dans le numéro 184 de « TelQuel », l’évolution de la carrière d’une députée, « originaire du Moyen-Atlas », la désignant par le pseudonyme d »Asmaa », « pour éviter qu’elle ne crie à la diffamation ». Le journaliste racontait comment cette femme qu’il dit être une « ancienne cheïkha » (danseuse populaire), est devenue parlementaire. Malgré le pseudonyme, la députée Halima Assali s’est reconnue et a intenté une action en justice.

Joint au téléphone par Reporters sans frontières, M. Boukhari a souligné que son billet était « humoristique » et qu’il n’avait pas nommé la députée qui a porté plainte.

Les journalistes ont décidé de faire appel

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Une Bavure de Trop

Association AFVIC : Commission Communication

Un jeune Marocain a été tué hier par balle dans la région de Nador lors d’un affrontement violent entre des émigrés clandestins « armés de sabres » et les forces de l’ordre, a indiqué lundi le ministère marocain de l’Intérieur à Rabat.

Soixante-douze Marocains s’apprêtaient à traverser clandestinement la Méditerranée vers l’Espagne à bord d’une embarcation de fortune à partir de la plage de Mrirt, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues, a ajouté le ministère cité par l’agence marocaine Map.

Le communiqué de l’Agence Map a indiqué que Des éléments des Forces auxiliaires en poste à la plage de M’rirt, Caïdat de Tamsamane (Province de Nador) ont avorté, lundi tôt dans la matinée, une tentative d’émigration clandestine par « pateras » à bord de laquelle se trouvaient 72 ressortissants marocains.

Le ministère de l’intérieur Marocain, déplore qu’une balle ait « mortellement atteint un jeune homme », et a assuré que « des candidats à l’émigration clandestine, particulièrement violents (…) ont attaqué, à coups d’épées et d’armes blanches, des éléments des Forces Auxiliaires qui, en situation de légitime défense, ont fait usage de leurs armes avec des tirs de sommation ».

D’après les premières informations collectées par l’AFVIC, la victime est originaire de la région de Beni Mellal (Centre du Maroc), une autopsie sera réalisée pour déterminer les causes du décès et une enquête a été ouverte afin d’identifier les personnes impliquées !

Afvic regrette ce nouveau drame et rappel qu’en Février 2004, Deux Subsahariens, ont été tués par les balles des forces de l’ordre dans la même province.

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Faut-il légitimer une circulaire pour la« régularisation » des « cas dignes d’intérêt » ?

Neuf ans après le coup de hache de Saint Bernard, 2 Ministres de l’Intérieur, Villepin puis/et Sarkozy, se succèdent pour annoncer des mesures et cautionner des pratiques toujours plus liberticides, dont le but est de ramener les sans papiers dans les griffes des patrons voyous du travail non déclaré et les marchands de sommeil : mise en place de tribunaux d’exception pour sans papiers comme à Coquelles ; annonce médiatique de 20.000 expulsions plus 50% pour 2005, annonce de « charters européens » en violation du projet de constitution européenne ; création d’une police dotée de  » 600 hommes supplémentaires  » qui  » se consacrera exclusivement  » à la chasse aux sans papiers et aux expulsions; remise en cause aggravée du droit d’asile avec l’établissement d’une liste de pays dits « surs » dont les ressortissants verront l’examen de leur demande d’asile expédié en quelques jours; fichage policier systématisé et informatisé avec les visas biométriques jusqu’ici réservés à la lutte contre les terroristes, les délinquants criminels ; suspicion contre tout mariage contracté à l’étranger ou avec un étranger ; création d’un fichier national des personnes qui hébergent des étrangers ; des centaines des refus de régularisation toutes les semaines sous tous les prétextes; de jeunes lycéens sans papiers qui vivent au quotidien l’angoisse de voir leur scolarité en France brutalement interrompue; des centres de rétention pleins, y compris d’enfants de très bas âge, projet de construction de centres de rétentions pour familles; dans les zones d’attente des aéroports; des mineurs non accompagnés refoulés; obligation pour les demandeurs d’asile non francophones payer désormais eux-mêmes les interprètes; etc.En 2002, Sarkozy disait à la télé devant la France entière qu’il était « anormal que les médecins béninois restent en France alors que le Bénin avait tant besoin de médecins ». Maintenant frappée d’amnésie, il annonce une politique « d’immigration choisie » de pillage des cerveaux des pays du Sud, de quotas professionnels et ‘ethniques’.

Parallèlement, dans un communiqué daté du 6 juillet signée d’un certain nombre de nos partenaires (les Alternatifs, Cedetim, CGT, Comité de soutien aux 1000 de Cachan ( ?), Droits devant !, Fédération SUD Education, FSU, LCR, LDH, MRAP, Parti communiste français, Union syndicale Solidaires, Les Verts), il est dit que qu’ils « ont été reçus le 30 juin au ministère de l’Intérieur par Monsieur Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre » et qu’ « à cette occasion, Monsieur Guéant a déclaré que le gouvernement avait conscience de la « misère » dans laquelle vivent les sans-papiers, des « injustices » et des inégalités de traitement dont ils sont victimes, notamment d’une préfecture à l’autre, et a reconnu la nécessité de réexaminer les « situations dignes d’intérêt » au-delà même des termes de la loi actuellement en vigueur. Il a, en particulier, jugé incompréhensible que des familles présentes depuis des années sur le sol français et dont les enfants sont scolarisés n’aient toujours pas fait l’objet d’une mesure de régularisation »

Le Ministère de l’Intérieur, après avoir précisé « qu’il n’était pas question de régularisation globale », aurait promis l’élaboration d’une niéme circulaire (depuis bientôt 10 ans de lutte, on ne les compte plus) et la mise en place d’un « groupe de travail avec 5 ou 6 personnes choisies parmi notre délégation (et par notre délégation) pour faire le point » selon des comptes rendus envoyés à notre courriel.

Que certains aventuriers et carriéristes bien connus dans le mouvement des sans-papiers avancent sur ce terrain ne nous surprend guère. Et on en verra bien d’autres. Ce qui par contre à la fois surprenant et choquant pour les sans papiers, c’est que les partenaires signataires du communiqué du 6 juillet confirment à leur façon leur participation à ce groupe sous une formulation bien ambiguë : ils « n’ ont pas refusé l’offre de poursuivre les discussions avec le ministère de l’intérieur »

La CNSP, qui n’est ni de près ni de loin associée à cette rencontre, s’étonne de l’incohérence frappante entre le langage médiatique répressif et les pratiques répressives en cours, et le langage de dialogue, voire d’autocritique dans le cabinet ministériel. La CNSP rappelle que M. SARKOZY est l’auteur de la circulaire de l’automne 2002 dont le bilan n’a pas été fait et met en garde contre l’idée incroyable de « groupe de travail » associant Ministère de l’Intérieur – Associations soutiens, voire de prétendus « représentants de Sans Papiers » qui, en l’absence d’une décision claire de régularisation globale, ne peut que servir de caution à un « cas par cas » qui est actuellement imposé dans chaque Préfecture de France aux différents Collectifs de Sans papiers en lutte.

La CNSP rappelle que même à l’époque de la Circulaire Chevènement, jamais l’idée de s’associer à « l’élaboration et l’application » de cette circulaire n’a été évoqué parmi les soutiens. Le GISTI, a raison de dire que le communiqué du 6 juillet met le doigt sur les contradictions, mais n’opère pas clairement une démarcation vis à vis de ce qui n’est en réalité que stratagème ministériel. Cautionner la démagogie lepéniste de Sarkozy, en s’associant de près ou de loin à des décisions qui vont encore une fois laisser sur le carreau des milliers de sans papiers est invraisemblable, et en aucune façon admissible.

Samedi 27 juillet, 9° anniversaire de Saint-Bernard :

manifestation nationale de République à l’église Saint-Bernard

Fait à Paris le 13 juillet 2005

Le Collège des Délégués Elus

Coordination Nationale des Sans-Papiers

25, rue François Miron 75004 Paris (Métro : Saint-Paul, ligne 1)

Tél : 01 44 61 09 59 Portable : 06 33 38 52 47 fax 01 44 61 09 35

compte bancaire: CMDP N°80187841

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Fraternité MAROC / ALGERIE Premières personnalités signataires

EL Baki Mohamed : Retraité CGT

Hassan Boucetta : Enseignant-chercheur

Tewfik Allal : Editeur

Fatiha BenChicou : militante de la presse libre en Algérie

Noureddine Mahloul : Président de l’ATMF

Fouzia Maqsoud : Vice présidente de l’ATMF

Said Bouamama : Sociologue militant

Nasralah youss : Calligraphe – Ecrivain

Abdallah Zniber : Militant associatif

Saad Absi : Militant associatif

Samat Abdallah : Ancien mineur du Nord Pas de Calais

Abdellatif Mortajine : Professeur universitaire.

Ali El Baz : Coordinateur de l’ATMF

Ahmed Bousbaï : Militant associatif

Nassera Dutour : Porte-parole du Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie

Sarie Abdeslam : Syndicaliste prépensionné

Lotfi Hamdaoui : La Rochelle

Said Dchich : UMT Maroc

Fouad Abdelmoumni Marocain.

Lefnatsa Abdellah : Syndicaliste UMT et membre Voie

Démocratique Rabat – Maroc

Said El Amrani : militant associatif bruxelles.

Said SOUGTY : La Voie Démocratique -France

Hadiri Taibi : Cadre associatif

Khouya Mhamed : FNSA-UMT, AMDH Ouarzazate Maroc

Assermouh Ahmed : Architecte et Urbaniste, militant

associatif. Marrakech. Maroc

Krimo Bouaou : Ingénieur consultant, Montréal, Québec

Omeyya Seddik : Militant associatif

Khaled Falah : Militant politique

Mohamed Haidour : Syndicaliste CCOO

Larbi Maaninou : militant associatif. France

Mohamed Moubaraki : Militant associatif

Claude RAYMOND : Membre de l’UJFP

Adel Thabet : Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie

Mustapha Hadjarab : Journaliste et formateur

Sifeddine Fatima Zahra

Hassan Tarhouch : EMCEMO. Hollande

Lhousseine Tallal : EMCEMO. Hollande

Mohamed Mimmich : KMAN. Hollande

Abdelghafour Akariou : KMAN. Hollande

Abdou Menebhi : EMCEMO : Hollande

Abdellah Tallal : Aknarij : Hollande

Tahar Hamadache : auteur du livre : « « Nnan Imezwura, Proverbes berbères de Kabylie ».

Mustafa Boul’harrak : Association des marocains aux îles Baléares « Al Maghreb »

Brahim Ouchelh,Rabat.

Mohamed Reda TAOUJNI : militant associatif. Espagne

Mehdi Attar Semlali : Militant Associatif. Pays Bas

Michèle SIBONY : Vice-présidente de l’Union juive française pour la paix (UJFP, Immigrée marocaine.

Richard WAGMAN : Président de l’Union juive française pour la paix (UJFP)

Karim EL WASSOULI : citoyen marocain

Hassan HADJ NASSAR : cadre retraité

Ali LMRABET : Journaliste marocain

Lahcen MOUTIK : Enseignant chercheur INSEA Rabat maroc. Membre du bureau exécutif du forum vérité et justice. Ancien détenu politique sahraoui.

Rachid EL MANOUZI : maghrebin

Youssef MEZZI : attac Maroc

Mohamed KARIMI :Ouvrier marocain

Mokhtar BENAOUDA (français d’origine algérienne) : Directeur de Centre Social et Culturel, militant associatif.

Fouad FOURJI : militant associatif, Thionville. France

Abdelhaq KASS: Paris

Noufissa MIKOU : Professeur

Saâdia Souveton : Présidente de l’Association Darna

Zineddine Mjati:conseiller regional-Ile de france

Mustapha Merizak : militant associatif

Messaoudi Karim: militant associatif

Adil Fatmi : militant associatif

Faouzi Senhaji : Professeur universitaire

Jamal cherbani : Association Tinghir-France

Ahmed Manaï : Institut Tunisien des Relations Internationales

Dr. Aissaoui Ali : Pdt UNIR

Abderrahmane Atmani: ingénieur

Sofiane Belmiloud: auditeur financier

Jamal E. Ryane : Plate forme Intercontinentale des MRE

Mohamed abdelkrimi : Australie

Mohamed Nabil : Journaliste, Montréal. Canada

Reda Lemniai : Casablanca – Maroc

Signatures à envoyer à : MaghrebFraternite@ras.eu.org

Contact : Association des Travailleurs Maghrébins de France

10, rue AFFRE 75018 – PARIS tél : 01.42.55.91.82 / Fax : 01.42.52.60.61 E.mail : national@atmf.org Site : www.atmf.org

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Fraternité MAROC / ALGERIE : Premières organisations signataires :

AFVIC : Association des familles et victimes de l’immigration clandestine

ATMF : Association des Travailleurs Maghrébins de France

ATMF de Sens : Association des Travailleurs Maghrébins de France de sens

AMMN : Association des Mineurs Marocains du Nord

ASDHOM : Association des droits de l’homme au Maroc

Association Vérité et Justice pour l’Algérie

CNSP : Coordination National des Sans Papiers

EMCMO : Centre euro méditerranéen de Migration et de développement (Hollande)

FTCR : Fédération des Tunisiens Citoyens des 2 Rives.

IDD : Immigration Développement Démocratie

KMAN : Association des Travailleurs Marocains en Hollande

Mouvement autonome de l’Immigration 59

SAE : Solidarité algérienne en Europe

UTIT : Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens

KHAMSA : Association de l’économie solidaire

LDH : Ligue des Droits de l’Homme

Association Espace Culturel Nord-Sud / Belgique

Association IMAL

Association des Ami(e)s de Taourirt

Association des marocains aux îles Baléares « Al Maghreb »

Association le Sahara Marocain

UAM-93 : Union des Associations Musulmanes de la Seine Saint-Denis .

Association Pateras de La vida (Larache Nord Du Maroc)

Association Darna

GSU France : Parti de la gauche socialiste unifie -France/cp

GERERE : Groupe d’Etudes et de Recherche sur les EnR et l’Environnement, Maroc

AIDE-Fédération : Fédération des Agences Internationales pour le développement. Paris

Association Tinghir-France

Plate forme Intercontinentale des MRE

Signatures à envoyer à : MaghrebFraternite@ras.eu.org

Contact : Association des Travailleurs Maghrébins de France

10, rue AFFRE 75018 – PARIS tél : 01.42.55.91.82 / Fax : 01.42.52.60.61 E.mail : national@atmf.org Site : www.atmf.org