Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Rassemblement parisien du 14 oct 2005 : Galerie Photos

Ce jour là, les manifestants se sont déplacés en nombre devant l’ambassade du Maroc,

ils étaient militants d’associations, de syndicats, de partis ou politique et de simples citoyens scandalisés par le sort réservé aux Subsahariens…

Les coordinations des sans papiers ont aussi été au rendez-vous

Les militants de l’ATMF se sont remarquablement mobilisés…

Portant des pancartes exprimant le fond de leur conviction…

Dénonçant les violences contre les migrants africains..

Les mots d’ordre de l’ATMF ont été repris par la foule présente, qui n’a pas hésité à porter les pancartes avec le logo ATMF

Les autorités Marocaines avaient de quoi avoir honte !

Les manifestants l’exprimaient clairement !!

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Les mineurs du bassin minier forcés de mettre la main à la poche

=http://www.atmf.org/spip.php?article610

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Non à la remise en cause des acquis des mineurs

=http://www.atmf.org/spip.php?article609

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Tunisie : grève de la faim pour les libertés

Mardi 18 octobre 2005, huit personnalités éminentes de la vie politique démocratique et de la société civile tunisienne ont entamé une grève de la faim illimitée, ultime forme de lutte pacifiste, pour revendiquer le droit aux libertés fondamentales.

Me Ahmed Néjib Chebbi Secrétaire général du Parti démocratique progressiste (PDP), Hamma Hammami, Porte-parole du Parti communiste ouvrier tunisien (PCOT), Me Abderraouf Ayadi, vice-Président du Parti du congrès pour la république (CPR), Mokhtar Yahyaoui, magistrat et Président du Centre pour l’indépendance de la justice (CIJ), Me Mohamed Nouri, Président de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP), Me Ayachi Hammami, Président du Comité de soutien de l’avocat Me Abbou et Lotfi Hajji, Président du Syndicat indépendant des journalistes tunisiens, rejoints par Me Samir Deilou, membre de l’AISPP, entament aujourd’hui leur 2ème jour de grève de la faim dans le bureau de Me Ayachi Hammami à Tunis. Ils ont été assiégés, depuis la tenue d’une conférence de presse qu’ils ont donnée hier à 10h, par un dispositif policier disproportionné qui empêche tout contact avec les grévistes. C’est ainsi que la police a violemment refoulé une délégation de trois médecins (Dr. Fethi Touzri, Dr Khelil Ezzaouia et Dr Mjid Msellemi) venus assurer une surveillance médicale d’autant plus indispensable que certains grévistes souffrent de sérieux antécédents médicaux. La police a par ailleurs agressé des délégations d’étudiants, de syndicalistes, de journalistes, des opposants politiques et des défenseurs de droits humains venues exprimer leur soutien et leur solidarité avec les grévistes de la faim. Ce n’est qu’aujourd’hui, jeudi 19 octobre à 10h, que le siège du lieu de la grève de la faim a été levé à la suite de la visite d’une délégation de l’Ambassade de Grande-Bretagne au titre de la présidence de l’Union européenne. La délégation a informé les grévistes que la Commission européenne va dépêcher rapidement un envoyé pour leur rendre visite. Rappelons aussi que les grévistes de la faim ont eu la visite du Secrétaire de l’Ambassade des États-Unis chargé des droits de l’homme.

Les huit responsables politiques et associatifs sont très déterminés ; ils revendiquent le respect de la liberté d’association, la reconnaissance de tous les partis politiques, la légalisation des associations et le respect de leur autonomie, la liberté d’expression et des médias, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques qui subissent depuis de longues années un véritable calvaire dans les prisons tunisiennes.

Les grévistes de la faim comptent sur le soutien de tous(tes) les militant(e)s des libertés et des droits de l’Homme, et espèrent ainsi créer une mobilisation nationale et internationale de grande ampleur afin de contraindre les autorités tunisiennes à satisfaire les aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens à la liberté et à un Etat démocratique.

Cette grève sauvage vient dénoncer une situation inégalée de répression et d’étouffement des libertés en Tunisie, marquée par une fuite en avant sécuritaire des autorités tunisiennes. Jour après jour, les partis politiques et les forces vives de la société civile, toujours plus nombreuses (syndicalistes, universitaires, avocats, jeunesse estudiantine, magistrats et défenseurs des droits de l’Homme) se sont vu marginalisés et asphyxiés : l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a vu son local confisqué et sa direction renversée par un putsch ; la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) interdite de congrès, et le Syndicat indépendant des journalistes tunisiens (SJT) empêché de tenir son congrès constitutif ; les avocats, quant à eux, ont connu une année 2005 ponctuée de brimades et de répression.

A quelques jours du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) de l’ONU, qui se tiendra du 16 au 18 novembre à Tunis, le pouvoir tunisien persiste dans sa défiance à l’égard de tous les droits fondamentaux et des conventions internationales qu’il a ratifiées malgré les appels insistants des institutions internationales, notamment la déclaration commune des gouvernements occidentaux lue par le Canada à la clôture du Prepcom3 du SMSI tenue récemment à Genève, la déclaration à Tunis du ministre français des Affaires étrangères. En outre, les institutions onusiennes n’ont cessé de multiplier les initiatives et les actions urgentes dans le cadre de différents mécanismes, la dernière en date étant la déclaration publique du rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’expression. La Commissaire européenne aux Affaires extérieures et Politique européenne de voisinage a, en outre, réclamé le respect des libertés fondamentales faisant écho à l’adoption par le Parlement européen d’une motion d’urgence et à la déclaration de son président appuyée par de nombreux euro-députés-. Signalons enfin, les prises de position en faveur d’une ouverture démocratique crédible et réelle en Tunisie émanant des forces démocratiques en Tunisie, dans la région arabe, en France et dans le monde. De même, la publication de nombreux rapports de missions internationales indépendantes qui brossent un état alarmant et accablant des violations graves et systématiques des droits et des libertés en Tunisie.

Le CRLDHT condamne fermement les méthodes répressives et intolérables de la police tunisiennes ainsi que l’interdiction d’accès faite aux démocrates et médecins solidaires avec les grévistes.

Le CRLDHT assure de son soutien total et inconditionnel les huit grévistes de la faim, ainsi que tous les militants luttant pour les libertés et les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT a entamé avec ses partenaires, dès hier, des démarches et des initiatives pour organiser la solidarité internationale des Tunisiens de l’immigration et des ONG internationales, afin de relayer les revendications des huit grévistes de la faim et des militants tunisiens pour un état respectueux des droits humains et des libertés en Tunisie.

Le CRLDHT convie tous les partis politiques démocratiques, les élus, les médias libres et les ONG en France, en Europe et de par le monde, d’exprimer d’une voix résolue leur solidarité autour des revendications démocratiques légitimes portées par les personnalités grévistes et à manifester leur indignation devant l’escalade répressive du régime tunisien.

Fait à Paris, le 19 octobre 2005

Kamel JENDOUBI

Président du CRLDHT

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Tunisie : grève de la faim pour les libertés

Mardi 18 octobre 2005, huit personnalités éminentes de la vie politique démocratique et de la société civile tunisienne ont entamé une grève de la faim illimitée, ultime forme de lutte pacifiste, pour revendiquer le droit aux libertés fondamentales.

Me Ahmed Néjib Chebbi Secrétaire général du Parti démocratique progressiste (PDP), Hamma Hammami, Porte-parole du Parti communiste ouvrier tunisien (PCOT), Me Abderraouf Ayadi, vice-Président du Parti du congrès pour la république (CPR), Mokhtar Yahyaoui, magistrat et Président du Centre pour l’indépendance de la justice (CIJ), Me Mohamed Nouri, Président de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP), Me Ayachi Hammami, Président du Comité de soutien de l’avocat Me Abbou et Lotfi Hajji, Président du Syndicat indépendant des journalistes tunisiens, rejoints par Me Samir Deilou, membre de l’AISPP, entament aujourd’hui leur 2ème jour de grève de la faim dans le bureau de Me Ayachi Hammami à Tunis. Ils ont été assiégés, depuis la tenue d’une conférence de presse qu’ils ont donnée hier à 10h, par un dispositif policier disproportionné qui empêche tout contact avec les grévistes. C’est ainsi que la police a violemment refoulé une délégation de trois médecins (Dr. Fethi Touzri, Dr Khelil Ezzaouia et Dr Mjid Msellemi) venus assurer une surveillance médicale d’autant plus indispensable que certains grévistes souffrent de sérieux antécédents médicaux. La police a par ailleurs agressé des délégations d’étudiants, de syndicalistes, de journalistes, des opposants politiques et des défenseurs de droits humains venues exprimer leur soutien et leur solidarité avec les grévistes de la faim. Ce n’est qu’aujourd’hui, jeudi 19 octobre à 10h, que le siège du lieu de la grève de la faim a été levé à la suite de la visite d’une délégation de l’Ambassade de Grande-Bretagne au titre de la présidence de l’Union européenne. La délégation a informé les grévistes que la Commission européenne va dépêcher rapidement un envoyé pour leur rendre visite. Rappelons aussi que les grévistes de la faim ont eu la visite du Secrétaire de l’Ambassade des États-Unis chargé des droits de l’homme.

Les huit responsables politiques et associatifs sont très déterminés ; ils revendiquent le respect de la liberté d’association, la reconnaissance de tous les partis politiques, la légalisation des associations et le respect de leur autonomie, la liberté d’expression et des médias, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques qui subissent depuis de longues années un véritable calvaire dans les prisons tunisiennes.

Les grévistes de la faim comptent sur le soutien de tous(tes) les militant(e)s des libertés et des droits de l’Homme, et espèrent ainsi créer une mobilisation nationale et internationale de grande ampleur afin de contraindre les autorités tunisiennes à satisfaire les aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens à la liberté et à un Etat démocratique.

Cette grève sauvage vient dénoncer une situation inégalée de répression et d’étouffement des libertés en Tunisie, marquée par une fuite en avant sécuritaire des autorités tunisiennes. Jour après jour, les partis politiques et les forces vives de la société civile, toujours plus nombreuses (syndicalistes, universitaires, avocats, jeunesse estudiantine, magistrats et défenseurs des droits de l’Homme) se sont vu marginalisés et asphyxiés : l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a vu son local confisqué et sa direction renversée par un putsch ; la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) interdite de congrès, et le Syndicat indépendant des journalistes tunisiens (SJT) empêché de tenir son congrès constitutif ; les avocats, quant à eux, ont connu une année 2005 ponctuée de brimades et de répression.

A quelques jours du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) de l’ONU, qui se tiendra du 16 au 18 novembre à Tunis, le pouvoir tunisien persiste dans sa défiance à l’égard de tous les droits fondamentaux et des conventions internationales qu’il a ratifiées malgré les appels insistants des institutions internationales, notamment la déclaration commune des gouvernements occidentaux lue par le Canada à la clôture du Prepcom3 du SMSI tenue récemment à Genève, la déclaration à Tunis du ministre français des Affaires étrangères. En outre, les institutions onusiennes n’ont cessé de multiplier les initiatives et les actions urgentes dans le cadre de différents mécanismes, la dernière en date étant la déclaration publique du rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’expression. La Commissaire européenne aux Affaires extérieures et Politique européenne de voisinage a, en outre, réclamé le respect des libertés fondamentales faisant écho à l’adoption par le Parlement européen d’une motion d’urgence et à la déclaration de son président appuyée par de nombreux euro-députés-. Signalons enfin, les prises de position en faveur d’une ouverture démocratique crédible et réelle en Tunisie émanant des forces démocratiques en Tunisie, dans la région arabe, en France et dans le monde. De même, la publication de nombreux rapports de missions internationales indépendantes qui brossent un état alarmant et accablant des violations graves et systématiques des droits et des libertés en Tunisie.

Le CRLDHT condamne fermement les méthodes répressives et intolérables de la police tunisiennes ainsi que l’interdiction d’accès faite aux démocrates et médecins solidaires avec les grévistes.

Le CRLDHT assure de son soutien total et inconditionnel les huit grévistes de la faim, ainsi que tous les militants luttant pour les libertés et les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT a entamé avec ses partenaires, dès hier, des démarches et des initiatives pour organiser la solidarité internationale des Tunisiens de l’immigration et des ONG internationales, afin de relayer les revendications des huit grévistes de la faim et des militants tunisiens pour un état respectueux des droits humains et des libertés en Tunisie.

Le CRLDHT convie tous les partis politiques démocratiques, les élus, les médias libres et les ONG en France, en Europe et de par le monde, d’exprimer d’une voix résolue leur solidarité autour des revendications démocratiques légitimes portées par les personnalités grévistes et à manifester leur indignation devant l’escalade répressive du régime tunisien.

Fait à Paris, le 19 octobre 2005

Kamel JENDOUBI

Président du CRLDHT

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Enfermement des étrangers et renvois collectifs au Maroc, la protection des réfugies et des demandeurs d’asile est en danger

Le 19 octobre 2005.

Communiqué AFVIC /CIMADE

L’AFVIC et la Cimade lancent un cri d’alarme sur la situation des demandeurs d’asile et des réfugiés statutaires qui sont actuellement maintenus dans des lieux d’enfermement au Maroc.

Dans un nouveau document relatant une mission dans le Sud Maroc(1) et par des contacts réguliers par téléphone, l’AFVIC et la Cimade ont constaté que plusieurs dizaines de demandeurs d’asile, dont la demande est en cours d’examen par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ainsi qu’un réfugié statutaire étaient enfermés dans des camps militaires dans les régions de Guelmin et de Nador. Bien que porteurs d’une attestation délivrée par la représentation du HCR au Maroc, ils sont menacés d’être reconduits dans leur pays d’origine au mépris du principe de non refoulement inscrit dans la convention de Genève relative à la protection des réfugiés dont le Maroc est signataire.

Alors que les ambassades de plusieurs pays africains ont pu accéder aux lieux d’enfermement pour préparer le retour de leurs ressortissants, le HCR n’y a toujours pas accédé et ainsi n’a pu assuré son mandat de protection prévu par ses statuts.

L’AFVIC et la CIMADE demandent au HCR de bien vouloir tout mettre en œuvre afin d’assurer son mandat de protection et au Maroc, de veiller à la garantie effective des droits des demandeurs d’asile et des réfugiés, en particulier celui de ne pas être refoulés vers un pays où leur vie ou leur liberté seraient menacés.

Contact Cimade: Bintou laya : 01 44 18 60 76

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Lille: rassemblement devant les consulats d’Espagne et du Maroc

Rassemblement devant les locaux des consulats du Maroc et d’Espagne

le mercredi 19 octobre 2005.

La manifestation se réunira à 18h place de la République à Lille pour se diriger vers le Consulat d’Espagne puis ensuite vers celui du Royaume du Maroc. Elle retournera alors place de la République où elle se disloquera.

Nous appelons toutes les organisations associatives, syndicales et
politiques à se joindre à cette manifestation.

Premiers signataires : Mémoire Vive, MRAP, Mouvement Autonome de l’Immigration, Collectif Afrique, Comité des Sans papiers 59, les Indigènes
du Nord,

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Immigration clandestine: le ton continue de monter entre Alger et Rabat

lundi 17 octobre 2005, 18h33

ALGER (AP) – Le ministère algérien des Affaires étrangères, dans une déclaration rendue publique lundi, a dénoncé avec force les accusations marocaines portées contre l’Algérie au sujet de la situation sur son sol des immigrés de pays africains.

« Face au déferlement d’accusations fantaisistes, fallacieuses et outrancières de la part d’autorités gouvernementales marocaines manifestement à la recherche de responsables de substitution pour leurs propres actes, l’Algérie prend résolument le parti de la sérénité et de la pondération », écrit le ministère algérien.

« La malheureuse fuite en avant dont ces autorités marocaines donnent le spectacle désolant ne concerne en rien l’Algérie », note le communiqué, qui ajoute que « cette fuite en avant, ainsi que l’amalgame inapproprié et injustifié qui est fait entre le problème complexe de l’immigration clandestine et la question de la décolonisation du Sahara-Occidental sont le témoignage d’une dérive politique et morale regrettable ».

Alger rappelle que les « développements humainement pénibles qui interviennent en relation avec le phénomène de l’immigration clandestine sont suivis par l’Algérie avec toute l’attention et la pondération requises pour une question particulièrement sensible et complexe ».

Le ministère algérien trouve dès lors « surprenant que les autorités gouvernementales marocaines s’adonnent, depuis plusieurs jours, à une escalade déplorable de propos malveillants et diffamatoires contre l’Algérie dans le contexte de la situation difficile qui s’est développée sur le territoire marocain ». AP

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Front commun Paris-Madrid auprès de l’UE sur l’immigration clandestine

lundi 17 octobre 2005, 18h25

BARCELONE (Espagne) (AFP) – La France et l’Espagne ont décidé lundi de lancer une initiative globale auprès de l’Union européenne (UE) sur l’immigration clandestine, lors d’un sommet Zapatero-Villepin à Barcelone.
Le chef du gouvernement français, Dominique de Villepin, a également soutenu la proposition espagnole d’une « réunion euro-africaine » associant les pays d’origine, de transit et de destination de l’immigration.

L’immigration illégale, avec la crise autour des enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, s’est imposée en plus du thème du financement de l’UE, au menu de cette réunion officiellement consacrée à la coopération transfrontalière.
M. Zapatero a annoncé lors de la conférence de presse finale qu’une « initiative conjointe » franco-espagnole « pour un plan global de réponses sur l’immigration » sera présentée au prochain Conseil européen qui se tiendra sous présidence britannique le 27 octobre à Hampton Court.
« Nous voulons arriver à une proposition formelle au prochain Conseil européen », a confirmé M. de Villepin, soulignant que « ce n’est pas une politique que l’on peut mener à l’échelle d’un Etat seul », mais « qui implique l’engagement de l’Europe ».

A la demande pressante de Madrid, M. de Villepin a aussi soutenu « l’idée espagnole d’une conférence Europe-Afrique » sur l’immigration, un thème d’habitude jalousement géré par son ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy.

« Bien sûr, la France, dans les relations qu’elle a avec l’Afrique dans le cadre des rencontres régulières, des sommets, fera avancer » les choses, a-t-il dit.

Le chef du gouvernement français a plaidé pour « une grande politique d’immigration », comportant des « volets incitatifs et répressifs », qui soit « ouverte, généreuse, dans le domaine du co-développement ».

« Un volet contrôle des frontières est essentiel pour aider ces pays à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’hémorragie vers le Nord » mais aussi pour « aider les pays de transit à mieux contrôler leurs propres frontières afin d’éviter qu’ils ne tentent des aventures dont on a vu qu’elles comportaient souvent tant de drames », a-t-il ajouté en référence au récent et controversé abandon d’émigrants africains dans le désert par les forces de sécurité marocaines. Hasard ou pas du calendrier, MM. Zapatero et de Villepin ont affiché une grande convergence sur les perspectives financières de l’UE et la défense de la Politique agricole commune (PAC), chère au président français Jacques Chirac.

M. de Villepin a jugé qu’un accord sur le budget 2007-2013 de l’UE était « indispensable d’ici la fin de l’année ».

« La meilleure base pour y parvenir reste le paquet Juncker », a-t-il dit, en référence à la proposition de budget de l’ancienne présidence luxembourgeoise de l’UE qu’avaient rejeté le 17 juin le Royaume Uni, l’Espagne, la Suède, la Finlande et les Pays-Bas.

M. Zapatero a assuré pour sa part soutenir la défense de « l’intégrité de la PAC », dont l’Espagne est le deuxième bénéficiaire net, même si « elle peut évoluer », a-t-il nuancé.
« L’Espagne, comme la France, défend la PAC. Il n’y a pas d’incompatibilité entre la PAC et le fait de parvenir à un accord » sur le budget de l’UE, a estimé M. Zapatero.

Ces questions ont un peu éclipsé le thème d’une réunion consacrée aux questions de voisinage et associant pour la première fois les présidents des sept régions espagnoles et françaises des deux versants des Pyrénées, en proie à une augmentation annuelle de 10% du trafic routier et au manque d’infrastructures.

Les deux pays se sont accordés sur la création d’une Commission intergouvernementale (CIG) franco-espagnole sur des autoroutes de la mer pour la façade Atlantique-Manche-Mer du Nord, en vue d’un démarrage à partir de 2007.
Comme prévu, Paris et Madrid ont signé deux lettres d’intention de coopération sur la santé, afin notamment de permettre l’accès de l’hôpital espagnol de Puigcerda aux populations françaises voisines de Cerdagne.

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Entrevue de la délégation des représentants d’organisations avec M.l’ambassadeur du Maroc Lors du Rassemblement du 14 octobre devant l’ambassade du Maroc à Paris

=http://www.atmf.org/spip.php?article599