Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Algérie : Solidarité avec les journalistes incarcérés

Après un simulacre de procès, Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, est condamné à deux ans de prison et à une très lourde amende. Cela fait maintenant plus de trois mois qu’il croupit en prison. Le quotidien le Matin est suspendu, mettant ainsi au chômage plusieurs dizaines de salariés.

Hafnaoui Ghoul, journaliste à Algérie News et membre de la ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, est condamné à plusieurs mois de prison et cela fait maintenant plus de quatre mois qu’il est incarcéré.

Derrière le fallacieux prétexte d’infraction à la réglementation sur les changes, avancé pour condamner l’un et des informations jugées diffamantes invoquées pour arrêter l’autre, se cache en réalité une volonté politique de faire taire une presse jugée arrogante à l’égard du Chef de l’Etat et du système dont il est le représentant.

Ces attaques démontrent encore une fois que le système judiciaire algérien demeure un instrument entre les mains du pouvoir politique et que son indépendance est loin d’être acquise. Elles indiquent aussi le caractère vindicatif d’un système qui n’admet aucune critique, ni contradiction. Elles signifient enfin que la liberté d’expression n’a pas sa place en Algérie.

Ces attaques ne concernent pas uniquement la presse, elles visent également tout mouvement de contestation démocratique (Mouvement citoyen de Kabylie, Mouvement des enseignants, révolte des jeunes dans le sud et dans les Aurès …). A chaque fois, c’est la même stratégie qui est employée : l’instrumentalisation de la justice et la répression.

Pendant ce temps, le pouvoir politique plie devant l’injonction des islamistes et de leurs groupes armés qui continuent à assassiner des citoyens.

Des mobilisations ont eu lieu partout pour imposer la libération des journalistes. Malheureusement le pouvoir algérien fait la sourde oreille et table sur la lassitude et l’oubli. Nous n’avons pas le droit de lui offrir ce répit. Il est important de relancer la mobilisation, car cette répression ne s’arrêtera pas si un puissant mouvement de solidarité internationale ne lui est pas opposé.

C’est dans cette optique, que Le Rassemblement pour une Algérie progressiste (RAP- Marseille) tout en condamnant ces actes d’injustice, appelle à une large mobilisation pour la libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui Ghoul et vous convie à un débat le :

le samedi 16 octobre 2004 à 16 heures
au local de Mille- babords
61, rue consolat Marseille 1er
avec
Fatiha BENCHICOU et Arezki METREF (Journalistes)

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Familles de disparu(e)s en Algérie : Marche pour la Vérité et la Justice

Depuis 1992, des milliers de personnes de tous âges et de toutes catégories sociales ont disparu en Algérie sans que les autorités ne donnent suite aux demandes d’enquêtes exigées par les familles des victimes, leurs avocats et les défenseurs des droits de l’Homme. Pour demander que le droit à la vérité et à la justice pour ces familles soit respecté, SOS disparu(e)s et le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA) appellent toutes les familles à se rassembler et

Vous invitent à les rejoindre pour effectuer
Une Marche pour la Vérité et la Justice le mardi 5 octobre 2004 à 10 heures
devant le Palais de la Présidence à Alger

Cette nouvelle action s’inscrit dans le combat des familles de disparu(e)s entamé depuis 1998. Une tournée organisée cette année-là dans plusieurs grandes villes européennes a permis à des mères algériennes de disparus de sensibiliser l’opinion publique internationale et nationale à ce drame. Le 2 août 1998, les mères de disparus ont tenu leur premier rassemblement hebdomadaire devant le siège de l’Observatoire national des droits de l’Homme (ONDH) pour réclamer vérité et justice. Dès lors le mouvement des familles de disparu(e)s n’a cessé de s’étendre. Le 15 septembre 2001, le premier bureau de SOS disparu(e)s ouvre ses portes à Alger avec l’aide du CFDA afin d’accueillir les familles qui affluent de toute l’Algérie pour déposer le dossier d’un fils, d’une fille ou d’un mari disparu. Depuis 2003, SOS disparu(e)s s’est étendu en ouvrant 2 nouveaux bureaux à Oran et à Constantine et projette encore de rassembler les familles d’autres régions de l’Algérie.

Face à ce combat des familles, les autorités au pouvoir depuis 3 ans n’ont su opposer que des succédanés de solution. La mise en place en 2001 de la Commission Nationale Consultative de Promotion et Protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), succédant à la défunte ONDH, ne permettra pas de faire avancer favorablement le dossier des disparitions. Si le combat des familles a permis de briser le tabou des disparitions forcées en Algérie, le gouvernement n’a eu de cesse de proposer une seule et unique solution aux familles: l’indemnisation, dont le montant n’a cessé de varier au fil du temps. C’est aujourd’hui encore dans ce seul but que travaille la commission ad hoc qui sous-traite depuis bientôt un an le dossier des disparu(e)s au sein de la CNCPPDH.

Les familles et leurs défenseurs ne reconnaissent à cette commission ad hoc, dépourvu par son décret d’institution de tout pouvoir réel, aucune effectivité et elles demandent à ce que leurs revendications soient enfin écoutées et que la Vérité et la Justice soient réalisées pour elles et leurs disparu(e)s.

C’est pourquoi au travers de cette marche prévue le 5 octobre, les familles exigent l’établissement rapide d’une véritable Commission Vérité et Justice en Algérie pour que toute la lumière soit faite sur le drame algérien, dont les disparitions forcées, et pour permettre à ce pays de se reconstruire sur des bases assainies et solidifiées.

Fait à Alger, le 22 septembre 2004

Nassera DUTOUR :Porte-parole
Fatima YOUS : Présidente de SOS disparu(e)s

Avec le soutien de :

(Prénom, Nom, Fonction / Organisation)

Par mail à l’adresse d’expédition : yn.dutour@wanadoo.fr

Par fax au numéro suivant : 01-42-43-84-87 ou 01-49-28-09-30

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LES NOUVELLES FRONTIERES DE L’EUROPE :QUAND L’EUROPE SOUS-TRAITE LA REPRESSION

Les frontières de l’Europe s’étendent au pays du Sud de la méditerranée !

L’Italie, vient de signer un accord avec la Libye pour la création de trois camps d’«accueil», afin d’empêcher les traversées des migrants et des demandeurs d’asile subsahariens qui tentent de gagner l’Europe.

Le Maroc, pays de transit pour les subsahariens en route vers l’Europe, en particulier vers les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, a vu naître des camps « informels », regroupant des centaines de migrants dans les forêts dans des conditions sanitaires catastrophiques, exposés aux répressions violentes des forces de l’ordre marocaines et de la guardia civile des frontières espagnoles.

Libye, Maroc, Algérie, Tunisie : les scénarios sont les mêmes. L’Union Européenne saura rapidement transformer les lieux de regroupement existants en « centres d’accueil » ou plutôt centres d’internement pour Subsahariens. Solution humanitaire ?

Présenté comme la solution « humanitaire » au problème de l’immigration clandestine en mer Méditerranée, ce projet masque en réalité la politique de déresponsabilisation de l’Union Européenne face à l’immigration engendrée par les déséquilibres Nord-Sud et les conflits qui font rage. Ces projets violent de nombreux engagements européens, ceux pris il y a 50 ans pour la protection des réfugiés ou la protection des droits fondamentaux, ceux pris à 15 plus récemment pour harmoniser le droit d’asile.
Cela va se traduire par la: création des lieux d’enfermement, pour parquer, trier et renvoyer les individus qui gênent en Europe et surtout qu’ils n’atteignent pas les territoires européens !

Cette rencontre aura pour objectif principal la mobilisation des militants associatifs et les médias afin d’exposer les stratégies de l’Union européenne en matière de gestion de l’immigration et ses conséquences sur la population en transit dans le Maghreb.
Nous comptons sur votre présence pour débattre de cette problématique.

Réunion publique organisée par :
CIMADE- ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) – Réseau MIGREUROP- GISTI – CEDETIM – IDD (Immigration Développement Démocratie)

Intervenants :
– Les stratégies de l’UE en matière de gestion de l’immigration – Emmanuel Blanchard – Migreurop
– La situation actuelle des populations en transit au Maghreb, le cas du Maroc (rapport réalisé par la Cimade en Juillet 2004).
Anne-Sophie-Wender (Cimade)
Hicham Rachidi (Association des Familles de Victimes de l’Immigration Clandestine) et Plate-forme « Migrants » au Maroc
– Conclusion : ALi EL Baz, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
Modérateur : Abdallah Zniber – IDD (Immigration Développement et Démocratie)

LE MARDI 28 SEPTEMBRE 2004 à 19h AU CICP
21 ter rue Voltaire – Paris 75011
Métro Nation ou Rue des Boulets

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Pétition contre le mur

=http://www.mrap.asso.fr/article.php3?id_article=675Nous, signataires de cette pétition, nous demandons :

– le démantèlement du Mur ;

– la suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël (conformément au vote du Parlement européen du 10 avril 2002, resté lettre morte) tant que l’Etat d’Israël ne se conformera pas au respect des droits de l’homme ;

– l’adoption par les Nations unies de mesures contraignantes à l’égard de l’Etat d’Israël pour qu’il applique enfin les nombreuses résolutions de l’ONU le concernant ;

– la mise en œuvre immédiate d’une force de protection internationale du peuple palestinien ;

– un débat au Parlement mandatant le Gouvernement français pour agir en ce sens.

Signataires : Abnah Philistine (Enfants de Palestine) – Les Alternatifs – Alternative libertaire – Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Association France-Palestine solidarité (AFPS) – Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP) – Les Casques bleus citoyens (LCBC) – Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient (CAPJPO) – Coordination des comités d’Ile-de-France de solidarité avec la Palestine – Droits devant ! ! – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) – Femmes en noir – Femmes solidaires – Forum démocratique du Proche-Orient (FDPO) – Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Ligue communiste révolutionnaire (LCR) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Parti communiste français (PCF) – Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – Section des retraités du syndicat CGT des correcteurs parisiens – Solidaires des Israéliens contre l’occupation (SICO) – Union générale des étudiants de Palestine (GUPS) – Union juive française pour la paix (UJFP) – Les Verts.

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Démantèlement du Mur

CAMPAGNE INTERNATIONALE CONTRE LE MUR ET POUR LA FIN DE L’OCCUPATION DES TERRITOIRES PALESTINIENS

Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :Stop à l’occupationDémantèlement du MurRespect des accords internationaux par l’Etat d’IsraëlSuspension de l’accord d’association Union européenne-Israël

Le Mur, c’est :

* déjà 16 000 hectares de terres confisquées.

* un déracinement systématique d’oliviers.

* Des vergers, des terrains cultivables et des puits détruits.

* 30 puits expropriés pour un total d’environ 4 millions de mètres cubes d’eau.

* 55 villages destinés à être coupés de leurs terres et de leurs puits.

* des dizaines de milliers de Palestiniens privés de toute source de revenu.

* 98 % des colons israéliens désormais installés dans les zones annexées de facto. (Sources : Pengon, 2003 ; Action for Peace ; Plate-forme des ONG pour la Palestine)

Le Mur, une violation délibérée du droit international par Israël

Le 21 octobre 2003, l’Assemblée générale des Nations unies a voté la résolution 1341 condamnant fermement le Mur, exigeant l’arrêt des travaux de construction, le « démantèlement du mur dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est et alentours, qui s’écarte de la ligne d’armistice de 1949 et qui est contraire aux dispositions pertinentes du droit international ».

Un mur qui emprisonne

Depuis juillet 2002, le Gouvernement israélien construit à un rythme accéléré un « mur » dans le but déclaré de séparer la Cisjordanie de l’Etat d’Israël sous prétexte de sécurité.
En juillet 2003, un premier tronçon de 125 kilomètres a été achevé.

Dans une deuxième phase, lancée en octobre 2003, le Mur – qui ne suit pas la Ligne verte, c’est-à-dire la frontière reconnue depuis 1967 entre Israël et les territoires palestiniens – va s’enfoncer à certains endroits sur plus de 20 kilomètres à l’intérieur du territoire palestinien.
En outre, un autre mur est prévu qui coupera une grande partie de l’est de la Cisjordanie du reste des territoires palestiniens, annexant des terres cultivées et fertiles.
Au total, 650 kilomètres d’un vaste réseau de murs seraient ainsi construits, et plus de 50 % de la Cisjordanie annexées de facto.

200 000 Palestiniens se retrouveront isolés du reste de la population, poussés de fait à l’exil, et les 200 000 habitants de Jérusalem-Est seront coupés totalement du reste de la Cisjordanie.

Ce Mur est l’aboutissement d’une longue chaîne de colonisation, d’occupation et de destruction menée au mépris permanent des droits de l’homme les plus élémentaires.
Le Mur pousse au désespoir un peuple entier, qu’il parque dans des cages à ciel ouvert. Loin de garantir la sécurité des Israéliens, il pousse à la recrudescence de la violence dont sont victimes les deux populations civiles.
Il rend de fait impossible l’établissement d’un Etat palestinien viable et souverain sur les frontières de 1967.
Il compromet ainsi toutes les chances de paix et d’une solution politique, juste et durable, nécessairement négociée.

Jérusalem définitivement exclue des Territoires palestiniens
Avec la construction du Mur, Jérusalem-Est et ses 250 000 habitants palestiniens, déjà séparés du reste de la Cisjordanie par les colonies israéliennes, se voient complètement encerclés et définitivement coupés de l’arrière-pays. Ce qui annule toute possibilité pour Jérusalem Est d’être la capitale de l’Etat palestinien.

Qalquilya ville fantôme
Avec ses 50 000 habitants, cette ville, centre économique qui permettait l’écoulement de la production de 32 villages, est totalement encerclée par le Mur.

Le village de Mas’ha privé de terres et d’eau
98% des terres de ce village ont été confisquées par l’existence du Mur.

Baqa Al Sharqiya piégée
Les habitants de cette ville, située sur une des plus importantes nappes phréatiques, sont désormais privés d’accès aux services de santé et d’éducation. Douze autres villages subissent le même sort.

Bethléem coupée du tombeau de Rachel
Le tombeau de Rachel, lieu saint pour les trois religions, se verra encerclé par un mur qui interdira son accès aux Palestiniens. Un quartier de 500 maisons sera complètement isolé ; ses habitants devront être munis d’une autorisation pour sortir, y compris pour se rendre de l’autre côté de la rue.

Pétition à destination des élus et des gouvernants
Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :

– Stop à l’occupation
– Démantèlement du Mur
– Respect des accords internationaux par l’Etat d’Israël
– Suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël

En aggravant encore la situation des Palestiniens et en rendant plus insupportable leur vie quotidienne, le Mur compromet toute perspective de règlement juste du conflit. Sa construction empêche la création d’un Etat palestinien viable et souverain. C’est donc la perspective de la coexistence de deux Etats qui serait ruinée.
Pour obliger le gouvernement d’Ariel Sharon à respecter le droit international délibérément violé par la construction du Mur, l’Union européenne dispose d’un puissant moyen de pression : l’accord d’association UE-Israël, signé en 1995 et accordant des conditions préférentielles pour l’importation de produits israéliens en Europe. Cet accord a un prix : le respect des droits de l’homme par l’Etat d’Israël. Déjà, le Parlement européen, le 10 avril 2002, a voté une résolution demandant la suspension de l’accord d’association UE-Israël tant qu’Israël ne se conformera pas au respect des droits de l’homme.

Nous, signataires de cette pétition, nous demandons :

– le démantèlement du Mur ;
– la suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël (conformément au vote du Parlement européen du 10 avril 2002, resté lettre morte) tant que l’Etat d’Israël ne se conformera pas au respect des droits de l’homme ;
– l’adoption par les Nations unies de mesures contraignantes à l’égard de l’Etat d’Israël pour qu’il applique enfin les nombreuses résolutions de l’ONU le concernant ;
– la mise en œuvre immédiate d’une force de protection internationale du peuple palestinien ;
– un débat au Parlement mandatant le Gouvernement français pour agir en ce sens

Signataires: Abnah Philistine (Enfants de Palestine) – Les Alternatifs – Alternative libertaire – Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Association France-Palestine solidarité (AFPS) – Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP) – Les Casques bleus citoyens (LCBC) – Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient (CAPJPO) – Coordination des comités d’Ile-de-France de solidarité avec la Palestine – Droits devant ! ! – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) – Femmes en noir – Femmes solidaires – Forum démocratique du Proche-Orient (FDPO) – Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Ligue communiste révolutionnaire (LCR) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Parti communiste français (PCF) – Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) – Section des retraités du syndicat CGT des correcteurs parisiens – Solidaires des Israéliens contre l’occupation (SICO) – Union générale des étudiants de Palestine (GUPS) – Union juive française pour la paix (UJFP) – Les Verts.

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Quelles prestations ?Comment y accéder ?

1) La retraite du combattant :

Il ne s’agit pas d’une retraite professionnelle, mais d’une preuve de reconnaissance nationale.

Son montant annuel est de 420€, versé semestriellement.

Aucune réversion n’est possible pour la retraite du combattant.

En cas de demande, l’ancien combattant ne peut prétendre qu’à l’arriéré de l’année en cours et à trois années antérieures pour cause de prescription.

Si vous êtes marocains vous percevrez uniquement la somme annuelle de 62€.

L’ATMF avec les autres associations de solidarité se mobilisent pour vous inciter à faire des recours afin de bénéficier d’une égalité de traitement conformément aux dispositions de l’arrêt DIOP.

Conditions pour en bénéficier :

· Être titulaire de la carte du combattant : Cette carte est délivrée en signe de reconnaissance à tous ceux qui ont appartenu pendant 90 jours à une unité combattante de l’armée française.

Où s’adresser pour obtenir la carte du combattant ?

Pour les marocains : DSPRS – Bureau des titres et statuts – Quartier Lorge. Rue Neuve Bourg l’Abbé. B.P 552. 14037 Caen Cedex
Tél : (0033)231384780. Fax : (0033)231384787

Pour les tunisiens : ONAC de Marseille. 47, Cours Pierre Puget.
13006 Marseille.

Pour les Algériens : ONAC de Paris. 295-303, rue Saint Jacques. 75240 Paris.

Pour les ressortissants de ces trois pays, la retraite du combattant s’obtient en s’adressant à la direction régionale des anciens combattants de Château Chinon à l’adresse suivante :

DRAC
Service des ressortissants résidant à l’étranger
1, place François Mitterrand
B.P 17
58120 Château Chinon

Téléphone : 03.86.85.19.55 Fax : 03.86.85.29.99

2) Les pensions militaires d’invalidité :

La pension militaire d’invalidité ouvre des droits à une pension de retraite pour les engagés.

Conditions :
Il n’y a pas de condition de durée de service pour prétendre à une pension militaire d’invalidité.

Elle est attribuée :

o En cas d’infirmité résultant de blessures à l’occasion de services.
o En cas d’infirmité résultant de maladies par le fait ou à l’occasion de services.
o En cas d’aggravation d’infirmités étrangères au service par le fait ou à l’occasion du service.

La réversion :

Pour les veuves si :
o La mort du mari a été causée par des maladies contractées ou aggravées par le fait ou à l’occasion du service.
o Le mari est mort en jouissance d’une pension correspondant à une invalidité égale ou supérieure à 60%
o Le mari a été porté sur les listes de disparus.

Ces veuves doivent remplir certaines conditions : Avoir deux ans de vie de mariage à la date de cessation des activités avec une dérogation s’il y a naissance d’un enfant.

Pour les enfants mineurs, une allocation vient s’ajouter à la pension de réversion de la veuve. Lorsque la veuve est décédée ou remariée, les droits lui appartenant passent aux enfants mineurs. La pension est payée jusqu’à ce que le plus jeune d’entre eux atteigne 21 ans.

Pour les enfants majeurs infirmes, une allocation spécifique attachée à la pension de veuve est versée à l’enfant majeur infirme. Au décès de la mère, une pension d’orphelin majeur infirme est versée à vie à l’enfant majeur infirme.

Où s’adresser ?
Pour une pension militaire d’invalidité :
DRAC
Service des ressortissants résidant à l’étranger
1, place François Mitterrand
B.P 17
58120 Château Chinon

Ou au consulat de son lieu de résidence.

Pour la réversion d’une pension militaire d’invalidité aux ayant droits :
Ministère de la Défense
Service des pensions des armées
Service des pensions militaires d’invalidité
5, place de Verdun
17016 La Rochelle cedex

3) Les pensions civiles et militaires de retraite :

Conditions de l’ouverture des droits :

· 15 ans de services effectifs en tant que militaire de carrière, officiers et non officiers engagés.
· Pour les appelés non officiers qui ont accompli plus de 5 ans et moins de 15 ans de services effectifs et qui ont été radiés pour infirmités imputables au service.
· Pour les militaires servant par contrat qui ont accompli moins de 15 ans de services effectifs et qui ont été radiés des cadres pour infirmités attribuables à un service en opérations de guerre et contractées après l’expiration de la durée légale du service militaire obligatoire.

La réversion :
– Les veuves et veufs ont droit à une pension de réversion : son montant dépend de la pension obtenue par le conjoint.
– Il faut au moins 2 ans de vie de mariage à la date de la cessation de l’activité sauf s’il y a naissance d’enfant.
– En cas de présence de plusieurs conjoints, la pension est répartie entre eux au prorata de la durée respective de chaque mariage.
Les demandes et recours :
Tous les recours et demandes doivent être rédigés en français. L’intéressé doit garder une copie.

Pour faire valoir ses droits, il faut commencer par une 1ère demande :

– Si l’intéressé ne touche aucune pension : adresser une première demande pour la pension qui correspond à la situation. Adresser une lettre recommandée avec accusé de réception selon le modèle joint.
– Si l’intéressé ou ses ayant-droits touchent déjà une pension : demander une revalorisation.

Où adresser ces demandes ?

Pour :
Pension militaire de retraite
Réversion d’une pension militaire de retraite
Réversion d’une pension militaire d’invalidité pour les ayant droits d’un militaire de carrière/engagé

S’adresser à :
Ministère de la Défense
Service des pensions des armées
5, place de Verdun -17016 La Rochelle cdx
Tél : 0033546502345

Pour :
Retraite du combattant
Pension militaire d’invalidité
Réversion d’une pension militaire d’invalidité aux ayant droits d’un militaire appelé

S’adresser à
Direction interdépartementale des anciens combattants
Service des ressortissants résidant à l’étranger
1, Place François Mitterrand – B.P 17
58120 Château Chinon
tél. : 0033386851955

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Foire aux questions

1-Quelle est la différence entre la retraite du combattant et la pension militaire du retraite ou d’invalidité ?

•La retraite du combattant est une forme de reconnaissance , qui est donnée a toute personne ayant effectué plus de 90 jours dans une unité combattante: c’est comme une prime alors que pour la pension militaire de retraite : il faut avoir effectué 15 ans de service dans l’armée et pour la pension militaire d’invalidité, être invalide pour y avoir droit.

2- Quel est le montant de la retraite du combattant ?

•Elle est actuellement de 430 euros par an versée en 2 fois.

3-Mon mari touchait la retraite du combattant. Il est décédé et depuis je ne touche
plus rien. Est ce normal ?

•Oui, c’est normal, pour la retraite du combattant aucune réversion n’est possible, elle n’est donnée qu’à l’intéressé.

4-J’ai effectué 12 ans de service dans l’armée française. Ai-je le droit à une pension militaire de retraite ?

•Non, on a le droit à une pension militaire de retraite si on a fait 15 ans de services.
Ceux qui ont fait plus de 5 ans et moins de 15 ans de services peuvent l’obtenir SEULEMENT s’ils ont été radiés pour infirmités imputables au service.

5-Il y a 4 mois, J’ai adressé un courrier à l’administration militaire en France pour la revalorisation de ma pension militaire . Â ce jour, je n’ai pas eu de réponse. Que dois-je faire ?

•En l’absence de réponse cela est considéré comme un refus implicite. Il faut le contester devant le tribunal administratif compétent .

6-Je suis veuve d’un ancien combattant qui percevait une pension militaire de retraie.( ou une pension militaire d’invalidité )Puis-je continuer à la percevoir même après son décès ?

•Oui, on a le droit à la réversion a condition d’être marié avec lui 2 ans avant la fin du service au bien s’il y a des enfants issus de ce mariage.

7-Mon père percevait une pension militaire de retraite (ou d’invalidité). Puis-je demander sa réversion en tant qu’ayant droit ?

•Non, seule l’épouse peut percevoir ou ses enfants mineurs ou majeurs mais handicapés.

8-Mon père était un ancien combattant de l’armée française. Est-ce que cela m’ouvre droit à un titre de séjour en France ?

•Non ,au vu de la législation actuelle, les enfants des anciens combattants n’ont le droit a aucun privilège concernant le séjour en France.

9-Je suis un ancien combattant. Je réside au Maroc. Puis-je avoir une carte de séjour
en France ?

•Oui, d’abord on doit demander un Visa au consulat de France de son lieu de résidence au Maroc. Une fois arrivé en France, l’intéressé aura une carte de résidence valide pour 10 ans.

10-Je suis ancien combattant, mais j’ai égaré tous les documents justifiant cet état. Que dois-je faire ?

•Vous devez demander la carte du combattant à ces adresses :

pour les marocains DSPRS-BUREAU DES TITRES ET STATUS –
QUARTIER LORGE.RUE NEUVE BOURG L’ABBE.
B.P.552.14037 CAEN CEDEX
Tel (0033)231384780. Fax (0033)231384787

pour les tunisiens ONAC DE MARSEILLE.47,COURS PIERRE PUGET.
13006 MARSEILLE

pour les algériens ONAC DE PARIS.295-303, RUE SAINT JACQUES.
75240 PARIS

pour les autres pays DRAC-SERVICE DES RESSORTISSANTS RESIDANT A
L’ETRANGER
1,PLACE FRANCOIS MITTERAND
B.P.17
58120 CHATEAU CHINON
Tel 03 86 85 19 55 Fax 03 86 85 29 99

En cas de perte de tous les justificatifs des services effectués dans l’armée française, il faut adresser une demande pour l’obtention d’un état de service à l’adresse suivante :

S.G.A
B.C.A.A.M
Caserne Bernadotte
Place Verdun
64000 PAU

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Solidarité avec les prisonnier/e/s politiques palestiniens en grève de la faim

Solidarité avec les prisonnier/e/s politiques palestiniens en grève de la faim

Déjà 4 000 prisonniers politiques palestiniens mènent une grève de la faim illimitée entamée le 15 août. Ils protestent contre les conditions inhumaines de leur détention, le mauvais traitement, la torture et le non respect par Israël des droits de l’homme.

362 enfants et 82 femmes emprisonnés participent à cette grève relayée par plusieurs membres des familles des prisonniers alors que dans toute la Palestine s’organisent des manifestations de soutien.

Réponse inhumaine de M Hanegbi

Face à la détermination des prisonniers, M Tsachi Hanegbi, ministre israélien de la sécurité intérieure, a déclaré que pour sa part « les prisonniers peuvent continuer leur mouvement jusqu’a ce que mort s’ensuive » ,

Violation des droits de l’homme

Actuellement 8 000 palestiniens sont emprisonnés par Israël. Nombreux parmi eux subissent la « détention
administrative », c’est-à-dire sans appel possible, parfois depuis plusieurs années, sans procès, sans inculpation, et sans accès à un avocat. La Cour Suprême Israélienne a régulièrement autorisé les interrogateurs du Shin-Beth à user de « pressions physiques modérées » sur les détenus ! Certains adolescents ont pris 10 ans pour un jet de pierre contre l’occupant. Beaucoup de familles ne peuvent obtenir un droit de visite…

Les Palestiniens sont décidés à poursuivre leur lutte pour la dignité et la liberté. Apportons leur tout notre soutien.

Appel à mobilisation
Mardi 24 août à 18h
Place de la Bastille (devant l’opéra)
Collectif de soutien aux prisonniers politiques palestiniens

PREMIERS SIGNATAIRES : ABNAH PHILISTINE – ALTERNATIVE CITOYENNE ILE DE FRANCE – AFPS – A.P.F. – ASKAPENA – ASKATASUNA – ATMF – BADIL France – CAPJPO – CARAVANE DE LA PAIX – CNT – COLLECTIF SOLIDARITE PALESTINE 11ème/20ème – COORDINATION DES COMITES PALESTINE IDF – DROITS DEVANT !! – EURO-PALESTINE – FEMMES EN NOIR PARIS – FTCR – LCR – LES ALTERNATIFS – MISSION INTERNATIONALE DU 1ER MAI 2004 – MONTREUIL PALESTINE – MOUVEMENT EUROPEEN POUR LA PAIX – NANTERRE PALESTINE – PCF BOBIGNY – PCF PARIS – PCOF – RESEAU POUR UNE CREATION RESISTANTE – SOCIETE DES AMIS D’AL ROWWAD – SOLIDAL – SOLIDAIRES PARIS – SOLIDAIRES DU PEUPLE BASQUE PARIS – SOLIDARI’P – SOLIDARITE PALESTINE 18 – SUD SANTE SOCIAUX – SUD RAIL – SUD PTT – TVEAC – UNION JUIVE

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Association de Lutte contre la Torture en Tunisie

Tunis, le 08-06-2004
L’Association de Lutte contre la Torture en Tunisie (ALTT) informe que Maitre Radhia Nasraoui, présidente, Ali Ben Salem, vice-président et Ridha Barakati, trésorier, se sont rendus aujourd’hui, mardi 8 Juin 2004 à 9h00 du matin au siège du gouvernorat de Tunis pour tenter encore une fois de déposer le dossier relatif à la constitution de l’ALTT. Pour la énième fois, l’accès au bureau du responsable des affaires politiques leur fut interdit. La raison invoquée pour justifier ce refus était l’absence de ce responsable tantôt pour maladie, tantôt pour rendez-vous à l’extérieur, tantôt pour congé annuel …

Face à cette situation, les membres de l’ALTT ont décidé de ne pas quitter les locaux du gouvernorat avant que leur dossier ne soit reçu. Aussitôt, des agents de la police politique sont arrivés au gouvernorat et les ont sommés de quitter immédiatement les lieux. Devant leur refus d’obtempérer, ils furent malmenés et jetés dans la rue vers I3h30. Les propos tenus, particulièrement à l’endroit de Radhia Nasraoui étaient orduriers. Les trois militants ont continué leur sit-in devant le siège du gouvernorat en attendant la réouverture de ses portes à 15h.

Des dizaines d’agents de la police politique sont venus encercler les lieux.

Des militants du mouvement démocratique, parmi lesquels le Bâtonnier de l’Ordre national des avocats, le Président de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de L’Homme, de nombreuses personnalités indépendantes ainsi que des avocats sont venus soutenir les militants de l’ALTT, mais ils furent empêchés d’arriver jusqu’au gouvernorat.

Vers 15h30,un grand nombre d’agents appartenant à une section de la police politique, tristement célèbre pour ses agressions contre les militantes et les militants du mouvement démocratique, sont arrivés pour enlever chacun des dirigeants de l’ALTT : Mr Ali Ben Salem (74ans), fut jeté sans ménagement aucun dans le métro ; Ridha Barakati, vivement agressé, puis jeté dans un taxi, sommé de le déposer loin de la capitale. Quant à Me Radhia Nasraoui, elle a été malmenée et traînée de force par 17 ou 18 agents, depuis le siège du gouvernorat jusqu’au Boulevard Mohamed V, en passant par des rues et ruelles. En ce faisant, les agresseurs ne cessaient de la menacer et de l’insulter publiquement. Elle a été ensuite séquestrée dans un coin isolé par ses kidnappeurs et n’a été libérée que vers 17h.

L’ALTT dénonce ces agissements barbares qui prouvent encore une fois que les autorités s’obstinent à porter atteinte à la dignité des Tunisiennes et des Tunisiens et à les priver de leurs droits les plus élémentaires comme celui de constituer des associations.

Les autorités ne sont même pas en mesure d’assumer la responsabilité de recevoir un dossier pour la constitution d’une association. Ceci au moment ou elles n’arrêtent pas de donner des leçons aux autres en matière de respect des libertés et des droits humains, comme à l’occasion du sommet arabe… ou à toute autre occasion.

L’ALTT appelle toutes les composantes de la société civile de faire face à ces pratiques barbares qui laissent présager le pire. Elle informe l’opinion publique qu’elle envisage de porter plainte contre les agresseurs et leurs chefs pour détournement, agression et abus de pouvoir.

Le Secrétaire Général

Chokri Latif

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Nous n’abdiquerons pas

(Le Matin d’Algerie 15/06/2004)

Mohamed Benchicou, journaliste et directeur du Matin, est en prison depuis hier. Ainsi l’a décidé la justice de Bouteflika. Ainsi l’a voulu Zerhouni. Ainsi l’a souhaité Ouyahia.

Une décision grave aux conséquences incalculables. Elle annonce une remise en cause des libertés, non seulement celle de la presse, mais celles acquises et chèrement payées, que ce soit pendant la guerre de Libération ou durant le combat démocratique.

« L’imposture » se généralise et devient une constante au sein du régime prêt à fouler aux pieds tous les droits, toutes les libertés pour se perpétuer.

L’acte révoltant commis hier au tribunal d’El Harrach ne fait que creuser davantage le fossé qui sépare ce système mafieux de l’Algérie libre. Tous ceux qui se sont indignés hier en entendant le verdict du juge d’El Harrach ainsi que ceux qui continuent de se battre en silence contre le mensonge et l’injustice ont compris que le combat pour la vérité ne fait que commencer. Et personne, même la coalition aux intérêts mafieux qui a pris la responsabilité d’emprisonner Mohamed Benchicou, ne pourra arrêter la marche de l’Histoire.

Que le monde libre sache qu’un autre journaliste algérien a été jeté dans les geôles pour avoir assumé, pleinement et courageusement, sa liberté d’écrire et de dire la vérité.
Le message est clair : tous les hommes libres et tous les journalistes épris de cette liberté sont mis en demeure par cette dérive dictatoriale.

Benchicou est en prison mais Le Matin demeure libre.

Hafnaoui est en prison mais la presse indépendante reste debout. Le verdict d’hier confirme que tous deux ont raison, que nous avons raison.

Le Matin d’Algerie