Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
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Communiqué à propos du séisme d’Alhoceima et les responsabilités du Ministère de la Santé et de la TV

Le Centre d’Etudes Coopératives pour le Développement Local, CECODEL (ONG de développement active dans le Rif), conscient de son rôle en tant qu’avant-garde de la société civile dans la région, s’est mis à l’œuvre, depuis les premiers moments du séisme qui a secouré la province d’Alhoceima, pour secourir la population sinistrée. Les volontaires de CECODEL se trouvant à Alhoceima se sont mis immédiatement à sauver les victimes pris par les décombres, à retirer les cadavres, à transporter les blessés par leurs propres moyens, et l’un des membres de CECODEL devait conduire en personne une ambulance toute la journée. Le jour même du séisme, de bonne matinée, une cellule de crise a été créée au sein de CECODEL pour préparer un plan d’urgence. Ce jour-là, CECODEL a dépêché à Alhoceima deux traumatologues et un généraliste, munis de médicaments nécessaires en cas de catastrophes. En même temps, CECODEL devait aviser ses partenaires locaux et internationaux et lancer un appel d’aide d’urgence sur Internet. Une coordination avec les ONGs oeuvrant à Nador et Alhoceima était décelenchée le jour même du séisme.

Depuis l’aube du 24 février, jour du séisme, CECODEL n’a cessé, jour par jour, de distribuer, avec un sens d’organisation exemplaire, aliments, eau minérale, vêtements, couvertures, et autres produits aux sinistrés. Des groupes de volontaires du Conseil d’Administration, le président inclus, et des membres adhérents, ne cessent de visiter les douars les plus éloignés pour donner l’appui psychologique et moral à des centaines de paysans encore terrifiés par l’ampleur de la catastrophe.

Ceci-dit, CECODEL se sent malheureusement indigné du comportement des responsables du Ministère de la Santé qui ont refusé le jour du séisme de dépêcher d’urgence la Clinique Mobile et les trois SAMU’s (aqcuis en partenariat) de Nador à Alhoceima pour sauver des vies humaines sous prétexte que la situation est totalement maîtrisée et que la ville d’Alhoceima n’a pas besoin de tels dispositifs.

CECODEL conteste également l’attitude des responsables du Ministère de la Santé qui a consisté à dépêcher d’urgence les deux Cliniques Mobiles (celle de Nador et celle d’Alhoceima), l’une à la commune rurale de Aït Kamra et l’autre à la commune de Louta le 11 mars, 17 jours après le séisme, afin de les utiliser comme décor lors de la visite royale, ce qui est considéré par CECODEL comme un acte irresponsable car le bon sens supposait de dépêcher les dites cliniques mobiles et les SAMU’s pour sauver la vie des citoyens sinistrés au lieu de les utiliser comme décor à but médiatique. Il est à signaler que les deux cliniques mobiles en question sont le fruit d’un travail de longue haleine de militants de CECODEL à Nador et à Alhoceima, et ont été mises en service à travers un partenariat exemplaire entre CECODEL et le Ministère de la Santé d’une part, et entre CECODEL, les conseils provinciaux de Nador et d’Alhoceima et une vingtaine de communes rurales d’autre part. Les deux cliniques mobiles ainsi que les trois SAMU’s ont été acquises par CECODEL en collaboration avec ACPP (ONG espagnole).

CECODEL proteste également contre la présentation de fausses informations lors du journal télévisé du 20h de TVM et 2M le 11 mars 2004. Les deux chaînes en question ont présenté l’une des cliniques mobiles (celle visité par le Roi) comme étant un don d’une ONG espagnole offert au Ministère de la Santé à l’occasion du séisme qui a frappé Alhoceima. La vérité est que les deux cliniques mobiles sont le résultat d’un programme d’intervention conçu par CECODEL en tant que ONG marocaine, et elles ont été inaugurées respectivement le 4 novembre 2002 à Nador en présence du Consul Géneral d’Espagne et du Gouverneur de Nador, et le 8 décembre 2003 à Alhoceima en présence de plusieurs responsables. Ces deux réalisations forment une partie d’un vaste programme visant à améliorer les prestations des structures fixes et mobiles de la santé publique dans le Rif. La salle de réanimation de l’Hôpital Mohamed V à Alhoceima, réhabilitée et équipée par un matériel médical des plus modernes est l’un des résultats d’intervention de CECODEL et dont l’importance a été primordiale durant le séisme qui a sévi la province le 24 février 2004.

CECODEL

153, rue Kahlid Bnouloualid

Nador

Tél./Fax: 056320583

e-mail: cecodel@cecodel.org

www.cecodel.org

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Que cherche Sharon par l’assassinat du cheikh Ahmed Yassine ?

RASSEMBLEMENT Mercredi 24 mars 2004 – 18h30
DEVANT LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Rue Constantine Métro Invalide –

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Nouvelle série de photos du Rif









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La Commission Al Amal pour le Secours et le Soutien aux Sinistrés de la province d’Alhoceima

Communiqué : fin de la phase d’urgence

Alhoceima, mercredi 17 mars 2004

Suite au séisme qui a secoué la province d’Alhoceima mardi 24 février 2004 divers organismes de la société civile locale ont constitué au cours des première vingt quatre heures « La Commission Al Amal pour le Secours et le Soutien des Sinistrés de la province d’Alhoceima ».

La constitution de cette structure a été largement favorisée par les appels de soutien de la société civile des diverses régions du Maroc et de l’étranger et particulièrement de l’Association Banque Alimentaire et du Collectif Démocratie et Modernité qui ont joué les rôles de sensibilisateur, d’intermédiaire avec les donateurs et surtout d’observateur et accompagnateur de la démarche de la commission Amal.

Malgré les obstacles naturels et les entraves administratives, la Commission Al Amal a pu répartir au cours des trois dernières semaines qui ont suivi le séisme les chargements en produits alimentaires vestimentaires et en tentes de 32 camions et 12 véhicules trafic (*) entre les populations des communes rurales de Arrouadi, Bni Boufrah, Izemmouren, Bni Bouayach, Snada, Aït Quamra, Bni Abdellah, Louta, Chaqran, Aït Youssef ou Ali, Nekkor, Tifrouine, Imzouren Arbaâ Taourirt et Trougout (province de Nador).

Aujourd’hui, trois semaines après le séisme, l’objectif de la Commission qui était d’apporter le secours et le soutien aux sinistrés a été globalement réalisé et de manière très satisfaisante grâce au travail des associations membres, des comités locaux, des représentants villageois et des nombreux volontaires.

Dans ce cadre et vu l’intervention d’autres acteurs dans l’action de secours des sinistrés la Commission Al Amal considère :
· que le rôle de la société civile dans l’urgence créée par les conséquences du séisme a atteint sa phase limite et que le suivi de cette situation incombe aux autorités représentants l’Etat.
· Que la phase actuelle est celle de la réhabilitation et la reconstruction sur les bases d’un programme de développement social pour et avec les citoyens et citoyennes de la province.
· Que le dépassement réel des conséquences du séisme ne peut aboutir que sur la base d’une approche globale et dans toutes ses dimensions politiques, économiques et culturelles.

En conséquence la Commission Al Amal appelle :
· L’ensemble des membres actifs de la commission Al Amal à s’investir dans l’institutionalisation du cadre structurel de la nouvelle phase qui garantit la transformation des acteurs de la société civile en force de négociation et de pression ayant pour objectif de mettre en œuvre les moyens de déclenchement du processus de développement durable dans la région.
· l’ensemble des associations membres à renforcer leurs liens avec la population, définir le rôle des associations dans le développement local et les orientations qui doivent guider ce développement.
· L’ensemble des composantes de la société civile locale à coopérer afin de transformer les acquis communs en facteur de développement.
· L’ensemble du mouvement associatif et de la société civile nationale à intervenir dans cette seconde phase – dans le cadre d’une approche en rupture avec la politique d’exclusion et de marginalisation de la région depuis plusieurs décennies – dont les conséquences seront décisives pour le processus de démocratisation de la société marocaine et d’initiation d’une politique de développement globale durable

Enfin La Commission Al Amal présente ses vifs remerciements aux associations et organisations non -gouvernementales marocaines et étrangères ainsi qu’au entreprises et particuliers qui ont rendu possible ses actions de secours.

Signé :
Le coordinateur de la commission :
Ahmed Albalaïchi

(*) Un tableau détaillé concernant la nature et la quantité des dons ainsi que leurs destination sera publié au cours des semaines prochaines.

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Zaâzaâ : nouvelles d’Al-houceima

Deuxième mission : vendredi 12 mars – Lundi 15 mars 2004 (16h00)
(A. Zaâzaâ)

Bonjour

Partis vendredi à 15h00 nous sommes ( Zaâzaâ et Rachida) arrivés à Alhceima samedi à 15 h 30.

Nous avions l’intention de passer la matinée du samedi à Fés pour assister à l’ouverture du Forum régional mais nos amis notre ami Adil nous ayant appeler pour annoncer que la terre avait de nouveau bougé vendredi ( vers 17 h) nous avons décider de passer juste la nuit à Fés.

A notre arrivée Amal avait déjà loué un local (un appartement au premier étage assez chouette) à 2200.00 dhs / mois et attendait avec impatience le matériel que nous amenions et qui était constitué de :
·1 3 ordinateurs dont un neuf
·2 2 imprimantes dont une neuve
·3 2 postes tv neufs + récepteur
·4 un fax copieur et quatre téléphones fixes
·5 des cartouches d’encre
·6 quatre mégaphones
·7 J’ai aussi remis un chèque de 2500.00 dhs d’une amie

Dimanche 14 nous sommes allés avec avec Abdelouahed Kaïkaï réceptionner un envoi de Atmf Strasbourg (Section du Bas Rhin) déposé dans un entrepôt prés de l’aéroport. Nous nous sommes contentés de prendre contact avec la personne chez laquelle était déposé ce matériel. Puis l’après midi nous nous sommes rendu une équipe de Amal à Bni Boufrah (60 kms) récupérer du matériel (dont des groupes électrogènes des radiateurs et des réfrigérateurs).

Ce matin lundi 15 mars nous avons eu d’abord un échange avec youssef Hajji de l’Atmf sur son expérience dans des douars principalement Imernissen. Nous avons aussi appris que l’Atmf avait payé cinq mois de salaire à Saïd pour l’entretien du local d’Amal. Puis discuter des moyens à mettre en œuvre pour soutenir Amal.
Un peu plus tard nous avons rejoint Belaïchi pour définir les besoins de Amal qui ont été identifié tels que :

Un besoin en personnes chargés du travail de secrétariat, gestion administrative, montage de projet, banque de données, création et maintenance d’un site… Ce besoin procède de la nécessité de libérer les cadres de Amal du travail de gestion qui réduit leur capacité d’intervention sur le terrain.

Un besoin en financement des frais de fonctionnement : loyer, communication, transport … Youssef est chargé de la rédaction du compte rendu de la réunion.

Ensuite un petit entretien avec Belaïchi et Abdelouahed sur la question de la distribution. Pour nos amis la nécessité de subvenir aux besoins de certaines populations demeure présente mais elle reste tributaire d’une identification précise et sûre. Nous commençons cette identification demain par la commune de Bni Ammar.

Il y a aussi un besoin urgent de quatre cents tentes mais la liste qui existe doit elle aussi être vérifiée.

En ce moment même Belaïchi m’appelle pour me dire qu’Amal reçoit des demandes de gens qui ont perdus leurs maisons et vivant sous des tentes qui souhaiteraient être équipés en matériel de cuisine. Certain sont en « camping » donc réunis d’autres sont dispersées. J’ai répondu que je ne pouvais répondre d’avance à la possibilité de résoudre ce besoin mais que néanmoins il y a lieu de le quantifier et de savoir si les gens réclame du matériel à usage collectif ou individuel (par ménage).

Je voudrais revenir un peu sur ce qui m’intéresse dans le fonctionnement de Amal :

Amal est composé de diverses structures dont la, dominante est associative. Dans la pratique le groupe dirigeant est composé de militant associatifs de la ville d’Alhuceima. Sachant qu’en général que même dans un cadre élargi les gens tiennent compte des intérêts de leurs propres associations et de son environnement humain qui sollicite son appui, au contraire nous nous trouvons là devant un groupe qui considère que la priorité est la campagne. Ce qui est vrai.

D’autre part Amal ne s’est pas présenté en tant qu’intermédiaire entre donateurs et association membres mais dans la mesure du possible d’assurer le secours même là où il n’y avait pas d’associations. Ainsi a été initié un travail de création de groupes intermédiaire (ex les diplômés chômeurs) encouragés faire participer les représentants de douars. La gestion de ces relations n’est pas toujours facile.

En tous cas cette démarche participative Amal / associations locales ou groupes nouvellement constitués / représentants de douars me parait très prometteuse pour l’avenir surtout qu’elle a fait ces premières preuves.

Fouad Boutayeb vient de me remettre la liste de besoins en fournitures de bureau :

·1 20 ramettes de papier
·2 200 stylos
·3 10 packs de disquettes
·4 3 packs de chemises bull
·5 3 agrafeuses
·6 3 poubelles pour papier
·7 3 packs de chemises cartonnées
·8 3 paniers pour courrier
·9 10 chemises à sangle
·10 10 marqueurs
·11 3 packs de trombone ( pf et gf)
·12 100 punaises
·13 10 marqueurs à table blanc

·14 + cafetière, théière et bouilloire

Le local est en ce moment en pleine ébullition ; des groupes discutent, des technicien installent le matériel (ordinateurs imprimantes, postes tv vidéo) alors que d’autres préparent le sit in de dénonciation des attentats qui ont touché l’Espagne

Belaïchi m’a demandé de l’accompagner à la Fondation Hassan II pour les oeuvres sociales des anciens combattant et les militaires. Nous poireautons une demi heure devant La porte de la fondation. Un autre membre est présent. Nous en profitons pour revenir sur le sujet du matériel de cuisine et de décider de ne pas considérer ce besoin. La majorité des gens dont les habitations se sont effondrées ont quand même pu récupérer un peu de matériel et nous ne pouvons reconstituer le mobilier des gens surtout d’un certain niveau social.
Finalement nos amis d’Al Amal renoncent à attendre. « On se moquent de nous » dit Belaïchi’

Rachida vient de faire un don à Al Amal composé de : balai, rateau, serpillères, seaux, poubelle, cendriers….

Voir ci-dessous : l’appel conjoint

Al Hoceima le 15-03-04

Appel d’urgence pour
Le soutien à la Commission
Al Amal

Suite à une rencontre que nous avons eu aujourd’hui et après échange avec les membres des associations qui composent le collectif Al Amal et pour une efficacité de notre travail d’aide aux sinistrés d’Al Hoceima et de son aire rurale, nous lançons un appel d’urgence pour :

Prise en charge des frais de location de notre nouveau local : 26400 DH
Prise en charge des frais internet, faxe et téléphones sur une période de six mois : 18 000 Dh
Frais de transports sur 6 mois : 18 000 DH
Don en matériel et bureautique : Photocopieurs, ordinateurs (dont ordinateur portable), imprimantes, Caméra vidéo et appareil photos numérique, chaises, bureaux, table pliantes…).*

Nous avons besoin dans cet état d’urgence et d’épuisement humains et de rarification de nos propres ressources associatifs et personnelles, nous avons besoins d’une présence de cadres associatifs et de volontaires opérationnels du Maroc, d’Europe et d’ailleurs afin de nous permettre une aide concrète en terme de gestion administrative, de communication et de préparation des défis de l’après tremblement pour que les projets de reconstructions puissent profiter aux habitants de la région avec un esprit participatif des habitants et de toutes les composantes de la société civile.

Monsieur Al Balaichi
Coordinateur de la commission Al Amal

Monsieur Abdallah ZAZAA représentant de la Banque alimentaire et du collectif démocratie et Modernité.

Monsieur Youssef HAJI représentant d’entraide d’urgence réseau Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

·0 NB : La Banque Alimentaire et ses partenaires ont déjà procédé à l’envoi de :
3 ordinateurs dont un neuf
2 imprimantes dont une neuve
2 postes tv neufs + récepteur
un fax copieur et quatre téléphones fixes
des cartouches d’encre
quatre mégaphones

Un chèque de 2500.00 dhs d’une amie

Al Amal
La commission pour le soutien et de secours
des sinistrés du séisme de la région d’Al Houceima
22 rue Ibn Batouta
Al Hoceima
Tél : (00 212) (0)68 068 702

RIB CIH 230050 8116253211008702

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KHamsa solidaire d’Al hoceima

Un concert prévu de longue date par une association, le 20 Mars sera maintenu : 2 euros par billet seront affectés à El Hoceima. L’argent collecté, son affectation est prévue pour plus tard.
En collaboration avec le Collectif, 4 joueurs de foot international Ouadhou avec les frères Hajji vont organiser un tournoi de foot avec l’équipe de Nancy du Dimanche 16 Mars au 23 Mars

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ATMF et associations strasbourgeoises :APPEL DE LA FAMILLE JABIRI

LA JUSTICE ET RIEN QUE LA JUSTICE POUR HASSAN

Dans la nuit de mercredi à jeudi, Hassan JABIRI, jeune père de famille de 34 ans, a été mortellement blessé par un tir de gendarme lors d’un contrôle sur l’A35 à la hauteur de Colmar.

Suite à ce drame, nous, Associations Strasbourgeoises, exigeons que lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort de notre frère, fils, conjoint, père et ami.

Nous ne pouvons qu’exprimer notre compassion à l’égard des proches de Hassan et demander que justice soit faite afin que ce tragique événement ne soit pas exploité par la colère et la désespérance des jeunes de nos quartiers populaires, et instrumentalisé politiquement à la veille d’échéances électorales.

La colère, sentiment légitime en pareilles circonstances, ne doit pas se retourner contre les habitants des quartiers déjà suffisamment précarisés.

Le deuil de la famille d’Hassan doit être respecté et surtout pas souillé par la haine et la violence.

En ces temps troubles, nous demandons à ce que les plus hautes autorités de l’Etat et des collectivités prennent leurs responsabilités pour que la surenchère sécuritaire cesse de criminaliser les citoyens français issus de l’immigration, premières victimes de l’exclusion économique, social, culturel, urbaine et des discriminations qui l’accompagnent.

Rassemblement pour une marche silencieuse
Pour demander que justice soit faite

Samedi 20 Mars à 13h30
Place de l’Etoile

Itinéraire :
Place de l’Etoile -Rue de la Brigade Alsace-Lorraine – Rue d’Austerlitz – Quai des Bateliers – Quai des Pêcheurs – Avenue de la Marseillaise – Place Broglie

Associations signataires :
ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ACMMV (Association Culturelle Maghrébine de la Montagne Verte, ACMN (Association Culturelle Maghrébine du Neuhof, ANAE (Association des Nords Africains de l’Elsau), ASK (Association Solidarité Koenigshoffen), Eveil Meinau, AMBR (Association des Marocains du Bas-Rhin)

Contacts :
Haddioui Amkrane : 06 11 74 89 33
M. EL HAMDANI : 03 88 29 45 57

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SIX PROPOSITIONS CONCERNANT LE DROIT DES RESSORTISSANTS DES PAYS TIERS A VIVRE EN FAMILLE EN EUROPE

1. Le droit de vivre en famille : un droit fondamental qui ne peut pas être objet de discrimination

Nous sommes conscients que les questions touchant la politique d’immigration et le droit d’asile sont complexes et les débats sur le sujet sont nombreux, y compris dans le monde associatif. Mais nous affirmons tous que le droit de vivre en famille et, en premier lieu, le droit de réunir sa famille, sont des droits fondamentaux. Nous affirmons que les immigrés venant des pays tiers doivent avoir les mêmes droits et les mêmes responsabilités que les citoyens communautaires.

Le point de vue du Candidat au PE :

2. Le droit à s’unir librement avec le conjoint de son choix et à se regrouper sa famille dans
le pays où on est légalement installé

Nous affirmons que les Etats n’ont pas le droit de refuser à des étrangers qui vivent et travaillent légalement sur leur territoire de s’unir librement avec le conjoint de leur choix, ni d’interdire qu’ils puissent y être rejoints par les membres de la famille dont ils ont la responsabilité. Nous considérons qu’il n’est pas tolérable de les tenir éloignés les uns des autres trop longtemps et que, pour ceux qui se sont installés récemment, ce droit doit leur être reconnu au bout d’un an au plus tard.

Le point de vue du Candidat au PE :

3. Les droits sociaux des familles immigrées

Nous pensons que les Etats doivent accueillir les membres des familles dans des conditions favorisant leur intégration sociale et économique. Ils doivent en particulier :
– leur faciliter l’apprentissage de la langue du pays où ils vont vivre ;
– leur donner le droit au logement ;
– leur accorder le même accès aux soins que les nationaux ;
– assurer à leurs enfants une égalité des chances grâce à une éducation et une instruction de qualité ;
– accorder à ceux qui sont en âge de travailler l’accès immédiat à l’emploi et leur offrir une formation qui facilite leur insertion dans la vie socio-professionnelle.

Le point de vue du Candidat au PE :

4. Egalité de traitement judiciaire

Nous affirmons que les Etats doivent, grâce à une Justice égale pour tous, garantir le même traitement que les nationaux aux migrants qui ont commis des délits et qui ont leurs principales attaches familiales en Europe, sans qu’aucune « double peine » ne les prive de leur famille.

Le point de vue du Candidat au PE :

5. La citoyenneté européenne de résidence

Nous sommes convaincus que la paix et la cohésion sociale nécessaires entre les peuples cohabitant en Europe ne seront possibles que si les Etats s’ouvrent à une nouvelle citoyenneté européenne, accessible à toute personne résidant sur le territoire de l’Union, ayant la faculté de partager avec les autres citoyens européens les mêmes responsabilités et les mêmes droits pour construire ensemble leur avenir commun.

Le point de vue du Candidat au PE :

6. La régularisation des situations administratives

Nous attirons enfin votre attention sur la nécessité d’accompagner les mesures législatives qui seront prises par les Etats de l’Union européenne, par des mesures de régularisation de la situation administrative des étrangers sans papiers qui ont établi des liens solides avec les pays où ils vivent.

Le point de vue du Candidat au PE :

Nom et coordonnées ( liste et adresse )
du Candidat qui a répondu à l’Appel :

Attention : nous invitons le Candidat qui a répondu à notre Appel à expédier sa réponse aux adresses
suivantes : CNAFAL – 108 Avenue Ledru-Rollin – 75011 PARIS : cnafal@wanadoo.fr
et au secrétariat de la Coordination Eruopéenne :coordeurop.secretariat@coordeurop.org . Merci !

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Appel des associations d’Al houceima

Le 24 février 2004, très tôt, un terrible séisme a frappé la province de El Hoceima.

Les habitants d’El Hoceima ont vécu une horrible tragédie : l’hôpital Mohammed V est devenu le symbole de ce drame au vu du nombre de morts et de blessés qui ne cesse de croître, tous les jours. Les villages de la province d’El Hoceima sont devenus des fosses communes, où s’empilent une quarantaine de victimes à chaque fois … On ne compte plus les sinistrés. Les habitants sont restés sans secours, sans habits décents, sans nourriture. Devant cette tragédie, nous collectifs d’associations, qui avons assisté à ce drame, constatons ce qui suit :

– Le retard flagrant de la part des autorités officielles pour déclarer la province de El Hoceima comme « zone sinistrée ».

– le manque cruel de coordination pour acheminer les aides fournies par les habitants de la région, et surtout celles provenant de l’étranger.

– l’absence de couverture par les médias nationaux et l’interdiction des médias étrangers à accéder à des régions reculées. L’information diffusée par la télévision nationale ne correspond en rien à la réalité constatée sur le terrain.

– certains villages n’ont bénéficié d’aucune forme d’aide.

– le nombre de morts avancés par les autorités officielles ne correspond en rien à ce qu’on a pu relever dans chaque village.

– l’absence totale des conseillers municipaux dans les lieux sinistrés.

– la diffusion des aides d’une façon arbitraire, surtout dans la ville d’El Hoceima, Amzroune, ce qui a provoqué la colère des habitants, qui ont été réprimés par les forces de l’ordre.

– l’absence des aides médicales : les blessés étaient sont restés sans soin, ce qui accentue leurs douleurs, après avoir perdu leurs familles et leurs biens.

– la manière indécente avec laquelle ont été traités les fosses communes, sans respect de la dignité des familles

– en plus du retard pour sauver des victimes, les odeurs nauséabondes causées par les cadavres d’animaux non enterrés provoquent des maladies surtout chez les enfants.

– le manque de communication entre les responsables et les habitants pour coordonner les aides.

– Par manque d’abris, des centaines de familles vivent à l’extérieur.

Devant cette situation de crise nous ne nous étonnons pas du traitement réservé par le régime à cette partie du Maroc (« non utile »). Nous condamnons le traitement que réserve le régime à cette partie du Maroc, la propagande médiatique et le mensonge exercés à propos de cette catastrophe, le retard de l’acheminement des aides, surtout dans les régions les plus reculées, la répression contre les manifestations des habitants de la région.

Nous revendiquons ce qui suit :

– l’acheminement des aides d’urgence à toutes les régions sinistrées

– l’objectivité dans le traitement de l’information

– une meilleure coordination des aides

– la participation de la société civile

– le lever de l’embargo militaire dans la région

– l’indemnisation des biens des sinistrés

– la reconstruction des maisons

Nous présentons nos condoléances à toutes leurs victimes, et exprimons notre solidarité inconditionnelle avec tous les habitants de la province d’El Hoceima.

Les associations signataires :

Association pour la culture et le développement Tafsout (Amzroune)

Association de la culture et des sports Bouya (Aït Tayeb)

Association pour la culture et le développement Tanoukra (Anador)

Association pour la culture et le développement Aït Hadifa (Aït Hadifa)

Association pour la culture et le développement Kadi Kadour (Rakhmis Akdim)

Association pour la culture et le développement Taziri (Tasnit-Teza)

Association pour la culture et le développement Issoran (Kasita)

Association pour la culture Houssan (Meddar)

Association pour le développement Izarenghane (Izarenrane)

Association pour la culture et le développement Tamazagh (Aaroui)

Association pour la culture et les arts Bouya (Aït Bouhâyach)

Association pour la culture et le développement Tazghat (Essouâni)

Association socio-culturelle Tinnuzgha (El Hoceima)

Avec le soutien du réseau ATMF

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Larbi LMOCHHOURY : Retour de l’enfer

Retour de l’enfer
par Larbi MOCHHOURY
Mardi 16 mars 2004

Je quitte Al Houceima vendredi soir avec un pincement au cœur, vers 17h j’ai pu vivre et surtout sentir un tremblement de terre. En effet, une secousse d’une magnitude de 5°a été enregistrée, présent à l’hôtel avec des amis des associations locales, je me suis retrouvé pieds nus dans la rue. Affolés, les gens avaient quitté toutes habitations, cafés …c’est dire le traumatisme psychologique de la population de cette ville et de ses alentours.

Cette région est devenue un des plus grands campings du monde en ce moment d’hiver. Le lendemain, mon chagrin s’est accentué en constatant les conditions climatiques survenues : la pluie ne s’est pas arrêtée de toute la journée. Au téléphone, on me confirme la même météo à Al Houceima. Ma pensée, mélangée au désarroi, me fait revivre la catastrophe et les images enregistrées dans ma mémoire des personnes rencontrées.

Je pense :
-à Ilyas Ben Mohamed de Bouhem, de la commune de Ait Kamra, collégien brillant qui parcourt un trajet de 1h30 chaque matin pour se rendre à son collège, sa maison à été détruite, inquiet de ne pas avoir récupéré son cartable et ses cahiers, me posant la question si ses professeurs allaient refaire les cours perdus, encore plus inquiet de ne plus pouvoir réviser pour l’examen de la fin d’année.
-Tazaghine, village sinistré situé à 25 Km de Al Houceima dans les montagnes du Rif, avec 49 morts et presque toutes les maisons détruites.
-à cette adolescente du nom de Moussaoui qui a perdu toute sa famille, rentrée dans un mutisme. Sa principale occupation, après cette catastrophe, est de prendre soin de ce qui reste de son poulailler.
-au jeune homme qui a pu sauver sa mère, depuis il ne peut plus pénétrer entre quatre murs.
-au petit Mohamed, devenu orphelin, nous décrivant ce qui est arrivé à toute sa famille décimée sous les ruines.
-à ce chauffeur de taxi qui, sans lui poser de questions, nous raconte sa situation de père de 6 enfants, sa maison détruite situé à 6 Km de l’aéroport. Il a dû attendre 7 jours à la belle étoile avec femme et enfants pour recevoir une tente de 3 personnes. Il a pu y installer sa femme et les plus petits de ses enfants. Quant à lui et ses plus grands fils, ils dorment dans sa voiture taxi.
-au travail de fourmis qu’effectue l’ensemble de la société civile sur le terrain (collectifs d’associations, associations de quartiers, comité de village…).

Les élus, les autorités, la fondation brillent par leur incompétence et par leur absence. Il faut savoir que les survivants, coupés du reste de la région, n’ont même pas eu droit à une simple expression de condoléances. Pour le reste, ils ont dû faire preuve d’imagination, ce pour subvenir à des besoins nécessaires à leur survie, dans l’indifférence totale de ces responsables.

Connaissant le régime makhzenien du pays et l’encadrement policier de sa population, les autorités semblent ignorer les gens, leur adresse, leur commune et village. Les gens ne demandent pas grand-chose : le minimum est de venir les réconforter, leur parler, prendre de leurs nouvelles. Même ce minimum n’est pas assuré. Quant à distribuer, ou plutôt jeter des dons d’un hélicoptère est un geste pris comme une insulte. Les gens ont enterré leurs morts eux-mêmes, ils harcèlent les communes pour obtenir les certificats de décès.

Ces mêmes autorités vont même jusqu’à créer le désordre, me dit un habitant âgé de la ville d’Al Houceima. La distribution des dons se fait par jet d’une camionnette circulant dans les rues. Les enfants, les voyous (il y en a partout) courent derrière, ils sont les premiers servis. La dignité humaine est bafouée. Comment des habitants qui ont perdu maisons, familles, proches traumatisés (des répliques sont encore ressenties tous les soirs) dans l’impossibilité de dormir dans leurs habitations, peuvent courir derrière ces fameuses camionnettes.

Ne parlant pas des camps installés autour de la ville, dans la cour des établissements scolaires (exemple d’Imzouren, quartiers les plus touchés des alentours de la ville), où les gens sont entassés dans des tentes de fortune (témoignage vidéo à l’appui), ils vivent à 7 ou 9 sous une même toile, reçoivent de l’aide à dose homéopathique, et ce sans parler des sanitaires (un seul wc pour 1000 personnes, sans exagération, les douches : ne rêvons pas……….).

Quant à la prise en charge juridique -demande pressante des sinistrés- elle est inexistante. Comment une maison construite avec 3 murs sur trois étages, collée par l’entrepreneur sur les murs du voisin économisant ainsi la construction du 4ème mur (le carlage de la cuisine et de la salle de bain sont restés collés sur le mur du voisin après l’effondrement de cette maison), a-t-elle pu être reconnue comme répondant à toutes les normes de sécurité et de construction par l’entrepreneur, l’ingénieur civil et les autorités ? L’effondrement de cette maison a causé la mort d’une famille de 5 personnes. Mohamed, le rescapé se trouve sans abri, ni famille, ni vêtements dans la rue ! Les membres de la commission de sécurité (entrepreneur, ingénieur civil, autorités) continuent de vivre bien au chaud, dans leurs villas, de conduire leur voiture de luxe !
Merci Driss (EL Basri, ministre de l’intérieur de Hassan 2) de ce train de vie de bourgeois nantis.

Où est le droit ? Où est la justice ???

Des spécialistes, sur place, expliquent que la plupart des maisons avaient été élevées sans fondations solides, ni piliers suffisants et moins encore conçues de façon à pouvoir faire face au risque sismique. Cela soulève plus d’un point d’interrogation , d’autant plus qu’Al Houceima avait été victime à plusieurs reprises de tremblements de terre, dont celui de 1994, qui avait causé des fissures et des dégâts dans les maisons. Les dégâts de 1994 n’ont jamais été réparés malgré l’enveloppe financière qui avait été allouée spécialement à cet effet.

Il est vrai que le séisme du 23 février dernier est le plus violent et plus dévastateur de l’histoire de la ville d’Al Houceima, Ce dernier est venu rappeler la fragilité des constructions et surtout l’attitude sans scrupules de certains promoteurs immobiliers. Quand les séismes ne tuent pas, les immeubles s’en chargent. Les événements tragiques de ce séisme résultent non seulement du tremblement de terre qui a secoué la région, mais traduisent aussi la précarité des structures urbaines et rurales. Il serait ainsi faux de ne voir que « la colère » de la nature. La responsabilité humaine y est pour beaucoup : lenteurs ou absences dans l’acheminement des secours et des aides (les premiers secours ne sont arrivés que 10 heures après le séisme dans les quartiers périphériques de la ville, 10 jours après dans les villages).On ne peut que constater l’absence lamentable d’infrastructures hospitalières (le seul hôpital a été tellement surchargé que de nombreuses victimes ont dû être évacuées dans des édifices de fortune) : archaïsme d’un système d’alerte anti-sismique.

Pire encore, au moment des informations de la chaîne marocaine :
-2M à 20h, le silence règne dans les cafés équipés de poste de télévision, tous les regards sont fixés sur l’écran. Pour une fois, on cite Al Houceima, pour annoncer que tout est rentré dans l’ordre, les autorités tiennent la situation en main, la crise est terminée Le roi a rendu visite à l’école, a salué les élèves et enseignants, bref le soulagement. A la fin des infos, tout le monde est pris de fou rire, de rage, d’humiliation… « Mensonge » crient les habitants, les commerçants, les serveurs sous le regard des militaires, gendarmes, policiers présents dans ce même café. Pour vérifier tout cela, enregistrement vidéo à l’appui, on s’est rendu à Imzouren, à 100 m de l’école visitée la veille. Aux premiers gamins, je demande leur niveau scolaire, classe , école ?…Unanimement, dans une innocence réelle, il me répondent qu’ils n’ont jamais mis les pieds dans une classe depuis la fameuse nuit du 24 février, et qu’ils n’ont pas été convoqués à rejoindre leurs classes et que les écoles sont toujours fermées. Que faut-il comprendre ? Que dire ? Foutaise, le non respect des citoyens, Haine.

Mon chagrin se transforme en colère quand je pense à la responsabilité des autorités locales, de la fondation M5, des autorités communales et du ministère de l’intérieur. On connaît le Maroc et son makhzen, et cette situation est la règle dans toutes les bourgades du Royaume, me dit-on.

Banlieusard de Casablanca ayant vécu jusque l’âge de 20 ans dans ce pays, je connais les pratiques de ce régime dans ses moindres détails. Aujourd’hui, les choses ont changé, les gens ne veulent plus se laisser faire, ils parlent à Al Houceima, à Casablanca comme à Taouanat. Cette catastrophe est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Comment continuer à vivre face à cette arrogance, cette incompétence, cette non transparence, ce détournement des aides, cette négligence envers une population touchée dans sa chair, dans ses foyers et dans son cœur ? Comment ne pas soutenir ces gens sur les plans humanitaire et politique dans ces circonstances ?

Je le dis haut et fort, pas dans l’émotion, pas dans le chagrin, si on ne fait rien aujourd’hui pour Al Houceima et sa région, nous ne ferons rien pour les autres régions et bourgades de ce pays, sachant que les gens de cette région ont été puni par le régime sanguinaire de Hassan 2. On les taxent de séparatistes, synonyme d’appartenir au mouvement politique d’Abdelkrim KETTABI. Si nous ne prenons pas les choses en charge, par notre solidarité, par notre soutien politique, par l’utilisation de nos réseaux d’information et de communication, nous aurons failli à notre responsabilité, à nos valeurs citoyennes, à nos principes idéologiques, politiques, de justice, de combat contre le despotisme, l’oppression et l’humiliation de peuples.

Nous devons prendre ce dossier en main, nous devons faire un appel à toutes les forces citoyennes, ami (es) de France et d’Europe pour nous soutenir, travailler avec nous et avec eux à Al Houceima. Nous avons établi à travers cette mission des contacts, au niveau local, avec toutes les composantes associatives, militantes qui font un travail remarquable auprès de la population de cette ville, agglomération et villages.

Je finirai par une citation entendu à Al Houceima de SENOUN Mohamed, enseignant de français au lycée de Rhafsai de la région de Taounat (« Maroc inconnu et inutile », de ses propres mots pour décrire sa région). Mohamed a fait ses études à Paris XIII Villetaneuse dans les années 70 et fréquenté les militants de l’ATMF à l’époque : « J’ai vécu toute ma vie en enfer, je ne mérite plus le paradis » citation d’un écrivain vietnamien

NB / je me permets de finir ce texte par l’actualité récente, à savoir les attentats lâches perpétrés contre la population innocente de la ville de Madrid en Espagne, ceci en lien direct avec mes propos cités ci-dessus : les jeunes marocains, aujourd’hui, face à la machine répressive du makhzen (régime) et face aux atteintes quotidiennes à leurs libertés de vivre, sont les proies à l’exode, se jettent contre la forteresse mur de la méditerranée (mer qui s’est transformée en un immense cimetière pour ces jeunes marocains et africains en quête d’une vie meilleure), pour les plus chanceux c’est l’instrumentalisation de la part d’extrémistes, le bourrage de crâne qui les attend, jusqu’à mourir et tuer des innocents, qui est la victime ??? Rappelons que ces extrémistes sont l’émanation des services secrets occidentaux (de Ben Laden aux frères musulmans avec qui Sarkozy a négocié la mise sous tutelle de tous les musulmans de France.)