Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Le Printemps Arabe, un Hiver Berbéro-Arabe : Une répression d’état, jamais démentie

Communiqué de la commémoration du 10ème anniversaire du mouvement du 20 février

Liberté pour tou.te.s les détenu.e.s d’opinion, Liberté pour tou.te.s les prisonnier.ière.s des Hirak, Liberté pour tou.te.s les acteurs et actrices des mouvements sociaux

 

A l’occasion du 10ème anniversaire du mouvement du 20 février, l’ATMF et l’Association TAFRA pour la solidarité et la fidélité publieront pour la première fois, une analyse sur le rapport du Conseil National des Droits de l’Homme marocain à propos du Hirak du Rif le 05 mars 2021.

Dix années, se sont écoulées depuis la fronde sociale de 2011, portée par le Mouvement du 20 février.

Une fronde qui a été portée massivement par une jeunesse, revendiquant, « Liberté, Dignité, Equité », contre l’arbitraire, la corruption, l’autoritarisme et la mainmise sur les richesses du pays.

L’établissement d’une monarchie constitutionnelle, est l’autre exigence de ce mouvement, mais pas uniquement.

Et si le Mouvement du 20 février, fait écho à l’histoire des luttes du peuple marocain, les mouvements du Hirak du Rif, de Jerada, de Zagora, de celui qui éclot aujourd’hui à Fnideq, s’inscrivent à leur tour dans cette même continuité, avec chacun sa propre spécificité. Ils ont cela en commun, mais aussi la répression inouïe qui s’est  abattue et s’abat encore sur toute voix osant protester ou revendiquer. Une répression institutionnelle qui n’a jamais cessé, même au plus fort du prétendu « processus démocratique ».

Les disparitions, la torture, les arrestations arbitraires, les poursuites judiciaires, les condamnations à de lourdes peines de prison, restent ce qui caractérise «  l’exception marocaine » tant défendue par l’état français et ses représentants de tous bords. C’est le cas pour des Youtubeurs, des rappeurs, des journalistes, des activistes des droits humains, des militant.e.s des Hirak, des citoyen.ne.s exigeant la justice sociale. Criminalisation, diffamation, instrumentalisation des libertés individuelles, décrédibilisation, judiciarisation, est une constante d’une « démocratie » de façade qui fait de la répression un pilier pour sa pérennité. Le contexte de l’épidémie sanitaire, les lois d’exception, sont une aubaine pour tous les pouvoirs en place, au Maroc comme en France et partout ailleurs, pour déployer autoritarisme et coercition.

Au Maroc, le retour à l’exigence d’une allégeance déclarée entre le monarque et ses sujets, avec l’agitation de la peur et du bâton comme seules promesses d’avenir, révèlent à quel point les droits humains sont menacés.

En France, comme l’illustre le projet de loi dit « séparatisme », le rapport entre la république française et ses citoyen.ne.s dit de seconde zone met en danger les droits fondamentaux et les libertés.

Pour y faire face, seule la résistance et la solidarité avec toutes les femmes et hommes épris de liberté et de justice sociale, avec toutes les expressions populaires revendiquant le droit à une vie digne, avec toutes celles et ceux qui en manifestant, en dénonçant, en se révoltant s’exposent à la répression.

C’est dans ce contexte qu’intervient la commémoration du dixième anniversaire du Mouvement du 20 février et c’est en cela, que le devoir de solidarité et de résistance prend tout son sens.

Pour nous, en tant qu’Association, nous nous en saisissons, pour impulser une nouvelle dynamique de soutien aux prisonniers politiques au Maroc en exigeant leur libération.

ATMF

Le 19 février 2021

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La répression, un choix structurel du pouvoir marocain

Liberté pour Omar RADI, journaliste d’investigation,

Liberté pour le You tubeur, Mohamed SEKKAKI « Moul Kasketa »

Liberté pour Abdelali BAHMAD, militant de KHENIFRA

Liberté pour le lycéen de Meknès

Liberté pour le rappeur LGNAWI

Liberté pour les militants du HIRAK

Liberté pour tous les détenus d’opinion

 

Une fois de plus, l’expression du journalisme libre et indépendant au Maroc est visée par des tentatives de bâillonnement, mais c’est sans compter avec la volonté de tous les braves du Maroc qui osent lever la tête et dénoncent ce que le peuple marocain ne veut plus encaisser. Omar fait partie de ceux-là. Ses enquêtes de terrain en tant que journaliste, mais aussi ses positions en tant que militant des droits humains, gênent.

Et c’est à ce titre là, qu’il est jugé et qu’il risque d’être privé de sa liberté.

Un cas qui s’ajoute à tant d’autres, et un cas qui comme pour tous les autres, appelle notre solidarité et soutien inconditionnels en tant qu’association concernée par ce qui se passe ici et là-bas.

 

Une fois de plus, c’est la devise de la répression ascendante, pour faire taire. Pour taire ceux qui dérangent, ceux qui écrivent, ceux qui pensent, ceux qui chantent le rap du peuple, ceux qui s’emparent des réseaux sociaux, ceux qui soulèvent les stades avec leurs chants contestataires, ceux qui se dressent pour réclamer les droits fondamentaux à la vie digne, à la justice sociale, à la liberté d’expression, à l’égalité et à l’équité, au droit de s’instruire, de se soigner, de se loger et de travailler, ceux qui condamnent la misère et l’enrichissement scandaleux, ceux qui ont porté le Hirak du RIF, de JRADA et de toutes les villes et régions du Maroc.

 

Nous appelons tous les esprits libres où qu’ils se trouvent à exiger la libération de tous les détenus d’opinion et des luttes sociales au Maroc.

 

Le Conseil d’Administration National de l’ATMF

Paris, le 28 décembre 2019

Atmf – La répression Omar Radi

 

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Soutenir le droit du peuple soudanais à la liberté, à la démocratie et à la justice

 

Les organisations et personnalités, signataires de cet appel, s’adressent à l’opinion et aux instances internationales afin qu’une enquête soit ouverte sur ce qui se passe au Soudan qui a déjà coûté la vie à des dizaines de Soudanais. En effet, Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants qui sont sortis pour dénoncer la cherté de la vie, pour dire leur aspiration à la liberté et réclamer le départ du président Omar al Bachir. Ce dernier, à la tête du pouvoir depuis le coup d’État militaire de 1989, est poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres collectifs.

Nous demandons aux autorités soudanaises l’arrêt immédiat des actes de tortures, la cessation des menaces, la libération sans conditions des détenus et la promulgation d’une amnistie générale mettant à la persécution des opposants, des exilés toujours victimes de procès iniques manipulés par un une « justices » aux ordres.

Nous en appelons également à toutes les organisations de défenses des droits de l’Homme, à tous les mouvements épris de paix en Afrique, dans le monde arabe et de par le monde pour les exhorter à soutenir le peuple soudanais dans sa lutte pour la liberté, la démocratie et la justice.

Rappelons que les manifestations qui ont commencé à la fin de l’année dernière dans la ville de Atbara, se sont étendus à toutes les villes du Soudan. Les slogans des insurgés portent sur la vie chère, la dégradation de la situation sociale en raison de la hausse du prix du pain, de la rareté des produits de première nécessité, de la corruption endémique, du clientélisme devenu un mode de gouvernement… Les revendications ont par la suite évolué vers la dénonciation de la répression et pour exiger la fin du parti unique et la chute du régime de Bachir.

Les autorités soudanaises ont déployé toutes les formes de violence afin de réprimer l’insurrection en recourant au tirs à balles réelles pour disperser les manifestants, en investissant brutalement les domiciles des opposant dont beaucoup ont été littéralement enlevés, en brouillant les réseaux sociaux et la communication par internet. L’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions et les écoles et facultés sont fermer dans le but d’arrêter les manifestations.

 

Pour signer contacts :

Mohieddine Cherbib : mouhieddinecherbib@gmail.com

Messaoud Romdhani : mah.talbi@gmail.com  

تضامنا مع حق الشعب السوداني في الحرية والديمقراطية والعدالة

16 فيفري 2019

تدعو المنظمات والشخصيات الممضية  أدناه المجتمع الدولي وهيئاته للتحقيق في سقوط عشرات القتلى والجرحى نتيجة إطلاق قوات الأمن السودانية  النار على المتظاهرين المنددين بغلاء الأسعار والمطالبين بالحرية وبرحيل الرئيس السوداني ، عمر البشير، الموجود على رأس  السلطة منذ الانقلاب العسكري سنة 1989، والصادرة في حقه بطاقة جلب لدى محكمة الجنايات الدولية بتهم تتعلق  بجرائم حرب ضد الإنسانية والإبادة الجماعية،

  كما تطالب المنظمات والشخصيات السلطات السودانية بالكف عن تعذيب المعتقلين وتهديدهم وتدعو الى إطلاق سراحهم دون قيد أو شرط ، وسن عفو عام في حق المعارضين، الملاحقين والفارين خارج السودان من المحاكمات الجائرة التي تحركها السلطة في غياب تام  لقضاء مستقل ،

إلى ذلك ، يناشد الممضون أسفله كل المنظمات الحقوقية  والقوى المحبة للسلام في المنطقة العربية والإفريقية وفي  العالم للوقوف الى جانب الشعب السوداني المطالب بالحرية والديمقراطية والعدالة.

للتذكير فان مظاهرات انطلقت في أواخر السنة الماضية من مدينة عطربة لتعم جل المدن السودانية رافعة شعارات   ضد غلاء الأسعار وتردي الأوضاع الاجتماعية بسبب غلاء الخبز وندرة المواد الأساسية واستفحال مظاهر الرشوة والمحسوبية والو لاءات التي تفرضها السلطة الحاكمة، وتطورت المظاهرات  لترفع شعارات منددة بتعسف السلطة ومطالبة بإنهاء سيطرة الحزب الحاكم ونظام البشير،

ولم تكتف السلطات السودانية باستعمال العنف والرصاص الحي لتفريق المتظاهرين، وإصدار بطاقات الجلب ومداهمة منازل بعض القيادات المعارضة وحتى اختطافهم ،  بل التجأت الى التشويش على مواقع التواصل الاجتماعي و قطع الانترنت وأعلنت حالة الطوارئ في عديد المناطق وأغلقت عديد المدارس والكليات في محاولة لوقف المظاهرات.

للإمضاء الاتصال ب:

محي الدين شربيب :

mouhieddinecherbib@gmail.com

مسعود الرمضاني :

mah.talbi@gmail.com

ORGANISATIONS /

Premières signataires:

Association Agir pour la Démocratie en Aklgérie – ACDA ; Association Arts et Cultures des Deux Rives – ACDR ; Association Marocaine des Droits Humains – AMDH ; Association des Marocains en France  – AMF ; Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF ; Associations des Tunisiens en France – ATF ; Association des Tunisiens de l’Isère Citoyens des Deux Rives – ATI-CDR ; Cédetim – France ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits d el’Homme en Tunisie – CRLDHT ; Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT- Belgique ; Ensemble  – France ; Fédération des Tunisiens pour uneCitoyenneté des deux Rives (FTCR) ; Femmes en Luth » Valence – France ; Forum Palestine Citoyenneté – France ; Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux – FTDES ; Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP) ; Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme – LADDH : Unino des Juifs pour la Paix – UJFP ; Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)

 

 Personnes, premiers signataires :

Abdelhamid Maha, Sociologue, Géographe France/Tunisie ; Abdessamad Hichem, traducteur, historien, -France/Tunisie ; Afarki Abderrahim, Bibliothécaire –Paris ; Ainani Khadija, vice président AMDH – Maroc ; Allal Mourad, Direceur de Centre de Formation – France ; Allal Tewfik, militant associatif – France ; Ben Arfa Slim,  secrétaire national du Parti Al Massar Démocratique et Social (Tunisie) ; Belahassen Souhayr, présidente d’Honneur de la FIDH ; BEN SAID Mohamed, militant associatif – France ; Bessis Sophie, historienne – Tunisie/France ; Bhar Mohamed, Artiste musicien – France ; Bouamama Said, chercheur, FIUQP – France ; Bouguerra  Larbi, Membre Académie des arts des sciences et des Lettres Bait al Hikma  (Carthage) ; Chenchabi Hédi, militant associatif – France ; Cherbib Mouhieddine, militant des droits humains – France ; Dridi Mohsen, miltant associatif – France ; Ellala Mohamed Lakhdhar, président de l’ATF – France ; Ferjani, Mohamed Chérif, Enseignant- Chercheur – France ; Jendoubi Kamel, militant des droits humains – France/Tunisie ; Khalfa Pierre, économiste, membre de la Fondation Copernic – France ; Lamour Bruno, militant associatif – France ; Mahieux, Christian syndicaliste [Union syndicale Solidaires] – France ; Manceron Gilles, historien – France ; Mermet Henri, militant politique – France ; Jean François Pelissier, porte parole Ensemble – France ; Perochon Eric, syndicaliste ; Schwertz-Favrat Odile, militante associative – France ; Slama Hassan, Universitaire, Italie ; Sybony Michèle, militante pour le droits du peuple palestinien, UJFP ; Thabet Adel, militant politique – Tunisie / France ; ZniberAbdallah, militant associatif – France…

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Oui, après six ans, le peuple syrien réclame toujours la liberté!


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Le peuple syrien aspire aux mêmes valeurs que les Français : liberté, démocratie et dignité
Le régime  du dictateur Assad :
  • Emprisonne un citoyen toutes les 4 minutes
  • Blesse un citoyen toutes les 10 minutes
  • Fait disparaître un citoyen toutes les 13 minutes
  • Tue un citoyen toutes les 15 minutes
  • Tue 8 enfants par jour
  • Tue 4 citoyens sous la torture
Si Assad continue de massacrer le peuple syrien c’est grâce à ses soutiens : Poutine et Khameneiet aussi au silence des dirigeants occidentaux !
Pas d’impunité pour les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité
L’association Alsace-Syrie & l’ATMF ont organisé un rassemblement , le samedi 18 mars 2017, à Strasbourg, Place Kléber, afin de  manifester leur solidarité avec le peuple syrien qui se bat pour sa dignité et à dénoncer les crimes atroces commis en Syrie depuis le début de la révolution. 
Avec le soutien de :
Amnesty International Alsace ; IJAN International Jewish Antizionist Network ; UJFP-Alsace Union Juive Française pour la Paix
Contacts:
– Alsace-Syrie : alsace.syrie@gmail.com – www.alsace-syrie.fr – www.facebook.com/Alsace.Syrie – 06.12.11.11.22
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Affiche manifestation 6ème anniversaire. 18.03.17 v3