Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Non à la criminalisation des migrants et à la sous-traitance inhumaine des politiques migratoires !

La condamnation du 14 novembre 2024  de 14 migrants à dix ans de prison ferme par la Cour d’appel de Nador, sonne comme un deal honteux.

L’association des Travailleurs Maghrébins de France condamne fermement ces lourdes peines infligées à des migrants au Maroc. Ces condamnations, motivées par une logique de dissuasion et de criminalisation de l’immigration, témoignent d’une politique répressive dictée par des intérêts sombres.

Une répression instrumentalisée

Ces jugements inacceptables ne sont pas un simple fait isolé. Ils s’inscrivent dans une stratégie bien plus large. Sous la pression de l’Union européenne, le Maroc accepte le rôle  de sous-traitant des politiques migratoires européennes, en échange d’avantages économiques et politiques, et devient ainsi un rempart aux frontières de l’Europe, au prix d’une violation systématique des droits fondamentaux des migrants.

Ces pratiques rappellent tristement des accords similaires passés entre l’Union européenne et des pays comme l’Italie ou la Libye, où la gestion externalisée des migrations a mené à des abus : arrestations arbitraires, détentions inhumaines et violations graves des droits de personnes.

Un contexte aggravé par des intérêts diplomatiques

La récente visite de la délégation présidentielle française au Maroc met en lumière une dimension encore plus cynique de ces politiques. Derrière les annonces officielles de partenariats économiques et diplomatiques se cachent des accords migratoires implicites, où le durcissement des politiques migratoires marocaines semble devenir une monnaie d’échange. Ces manœuvres traduisent une volonté de renforcer le « Pacte européen sur la migration », qui repose sur une approche sécuritaire et déshumanisante, en contradiction totale avec les valeurs d’humanité et de justice.

Un appel au respect des droits fondamentaux

Nous refusons que les migrants soient traités comme des criminels pour avoir tenté de fuir des conditions de vie insoutenables. Les migrations sont le fruit de crises multiples  économiques, climatiques, politiques, dont les pays du Nord portent une large responsabilité.

Face à cette situation :

  • Les autorités marocaines doivent arrêter cette répression injuste mettre fin à ces accords de sous-traitance scandaleuse de l’immigration.
  • L’Union européenne et ses États membres, en particulier la France, doit cesser l’externalisation de la gestion des flux migratoires au détriment des droits humains.

Nous devons refuser ces logiques de répression et œuvrer ensemble pour des alternatives qui placent les droits humains et la dignité au centre.

Nous ne pouvons accepter la déshumanisation de celles et ceux qui sont les doubles victimes de politiques locales et européennes responsables d’une paupérisation programmée, dictée par les intérêts des plus riches ici et là-bas.

 

La seule alternative : Des politiques de justice sociale, ici et là-bas, des rapports Nord-Sud d’égal à égal mettant fin à la spoliation des richesses, à l’interventionnisme post colonialiste et l’établissement des Etats de droits dans les pays du Sud.

 

Conseil d’Administration du 23.11.2024

 

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Réseau ATMF à la Fête de l’Humanité 2024

On vous attend nombreux et nombreuses du 13 au 15 septembre 2024 avec le programme ci-dessous :

– Vendredi

  • de 16h à 18h : Formation « Loi Asile/Immigration 2024 »
  • à partir de 20h30 : Animation musicale

 

– Samedi

  • de 11h à 12h30 : Action de solidarité devant le Stand  
  • de 15h à 18h : Débat « Antiracisme/ Anticolonialisme quelle dynamique pour faire front ? »
  • à partir de 20h30 : Animation musicale

– Dimanche de 10h à 12h : CA national

 

Durant les 3 jours, dans notre stand : animation, expositions, rencontres, restaurations, etc… 

 

La fête de l’Humanité se déroule à la base aérienne 217  le Plessis-Pâté / Bretigny-sur-Orge. Notre stand se trouve dans le Village du monde, Stand n° 190, Rue Jina Mahsa Amini.

 

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Le RN aux portes du pouvoir ! Fermons les portes et les fenêtres !

Le vote RN : de quoi est-il l’expression ?

Le vote RN est un vote d’adhésion et non un vote de colère.

Le vote RN est une progression conséquente d’une idéologie néofasciste,

du racisme comme idéologie et comme rapport social.

 

La progression du RN : à qui incombe la responsabilité ?

La progression du RN est la résultante de la stratégie de déplacement

de la réelle question sociale à une pseudo question raciale.

La progression du RN est la conséquence de la surenchère raciste conduite par les différents pouvoirs politiques et médiatiques reprenant à leur compte le vocabulaire et les thématiques de l’extrême droite.

La progression du RN est l’aboutissement d’une logique de maintien au pouvoir

s’appuyant sur un seul moyen machiavélique : arriver à un duel Macron-Le Pen.

La progression du RN est la répercussion d’une politique sociale violente

qui crédibilise l’idée que la seule alternative serait l’extrême droite.

 

Le projet RN : de quoi est-il porteur ?

Le projet RN est au service des intérêts du patronat et des plus riches,

au détriment des salariés et des plus pauvres.

Le projet RN est une menace pour le peuple de France,

les intérêts des classes populaires, les libertés fondamentales et les acquis sociaux.

Le projet RN est « un projet de démolition sociale, de repli chauvin, de discrimination raciste, sexiste, homophobe, de guerre aux minorités, de basculement liberticide et de régression écologique. » (CGT).

 

L’Histoire sera comptable !

Le RN et le NFP, la LFI ne peuvent être mis sur le même plan.

Le péril est l’extrême droite.

L’extrême droite, c’est le nativisme, l’autoritarisme, et l’hostilité à la démocratie.

Le RN composante de l’extrême droite, est l’héritier de Waffen-SS qui l’ont fondé et de Vichy.

Le NFP, la LFI sont des forces d’une Gauche réformiste.

Les opposer comme une extrême gauche à l’extrême droite,

instrumentaliser l’antisémitisme est une manœuvre politique mensongère et dangereuse.

Le RN et ses alliés s’ils passent la porte par les urnes, ils n’en sortiront plus.

Ce sont toutes les lumières qui seront menacées d’extinction.

 

Les immigrés, leurs descendants français, les habitants des quartiers populaires refusent d’être le « bouc émissaire » symbole d’une « anti-France », source de toutes les difficultés sociales du pays.

Les responsables sont ceux qui protègent leurs privilèges de classe.

C’est contre eux que nous devons nous battre.

Le vote NFP est le seul vote d’espérance

Pour faire barrage à des forces qui plongeraient notre pays dans l’obscurité.

Votons massivement au deuxième tour NFP.

Conseil d’Administration du 03 juillet 2024

 

 

 

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Loi immigration : communiqué de l’ATMF

La loi immigration :

Une logique de race et de classe transformant des nationaux en immigrés

 

Une remise en cause de l’appartenance au peuple français, des Français descendants de l’immigration,

citoyens des quartiers périphériques de la république ;

Une construction juridique et identitaire des Français héritiers de l’immigration,

en tant qu’« étrangers » à la « nation » ;

en tant que corps extérieurs menaçant la pureté d’une essence à préserver

contre les dangers du « grand remplacement » et du « séparatisme »

Une construction morale en tant que mauvais citoyens, que « parasites » et qu’« assistés » détournant les aides,

à l’opposé des bons citoyens, travailleurs et producteurs,

Un retour au concept de « Français de papier » opposés aux « Français de souche»,

objets d’une loi d’exception motivée par une appartenance à une origine ethnique et à une classe dangereuse

Une promotion, au mieux à l’assimilation et à l’assignation aux emplois de surexploitation,

au pire à la déchéance de la nationalité, à l’expulsion et au statut d’ennemi de l’intérieur à réprimer ;

 

La loi immigration :

Une stratégie au service de la classe dominante justifiant l’ordre social

 

Un racisme structurel assumé, reprenant à son compte une rhétorique d’extrême droite ;

à des fins de légitimation d’un pouvoir en crise ;

et à des fins de crédibilisation d’un scénario substituant

des supposées contradictions identitaires et pseudo-civilisationnelles

aux contradictions sociales et économiques ;

Une utilisation de l’immigration et de ses descendants comme « bouc émissaire »,

symbole d’une « anti-France »,  source des difficultés sociales des « classes populaires » et de la « nation » ;

Une stratégie de détournement des colères sociales face à l’ampleur de l’offensive menée

à l’encontre de tous les acquis sociaux, les libertés fondamentales et les services publics,

 un programme promettant une paupérisation et une précarisation massive,

une répression de réponse aux résistances

 

La loi immigration :

Une victoire idéologique de l’extrême droite

 

Une légalisation de l’idéologie raciste recourant à la catégorisation, la hiérarchisation

et la justification du traitement inégal sur la base de la préférence nationale,

Une promotion d’une immigration « choisie », précarisée, corvéable et jetable à volonté,

avec comme corollaire le tri de femmes et d’ hommes  dans un marché d’esclavage moderne ;

Prétendument présentée comme bouclier contre l’extrême droite,

elle est tout au contraire l’aboutissement d’une politique étatique ,

où le « racisme d’en haut » conforte le « racisme d’en bas ».

Prétendument présentée comme bouclier contre l’immigration « clandestine »,

elle la fabrique en basculant toute une partie d’immigrés légaux en sans-papiers, elle la fabrique.

ATMF : Conseil d’administration

Paris le 26 décembre 2023

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Réseau ATMF à la Fête de l’Humanité

Programme : 

– Vendredi à 18h : inauguration du stand : exposition de l’ATMF ; exposition de la Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme; une projection de films sur la Marche et sur les luttes de l’immigration, de Samir et Mogniss Abdallah (Agence IM’ média).

 

– Samedi de 15h à 18h : débat : « De la marche contre le racisme et pour l’égalité des droits, en 1983 à la révolte des quartiers populaires en 2023. 40 ans de déni, 40 ans de délégitimation. Un passé, un présent et un futur pour la justice sociale »,

 avec la participation de :

– Asmae Amahli (ATMF)

 – Djamel Atallah (ancien marcheur),

-Tarek Kawtari ( MIB )

-Omar Slaouti (militant antiraciste). 

 

– Samedi à partir de 20h30 : rencontre /échange  

 

– Dimanche de 10h30 à 12h30 : CA national

 

Durant les 3 jours, dans notre stand : animation, expositions, rencontres, restaurations, etc… 

 

La fête de l’Humanité se déroule à la base aérienne 217  le Plessis-Pâté / Bretigny-sur-Orge, voir ci-joint le plan de la fête de l’humanité et le plan d’accès en transport en commun.

 

Stand  n° 190 – Rue Margaret Sanger

 

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Un 1er mai 1995, au nom d’une idéologie fasciste

Brahim BOUARRAM a été exécuté, jeté dans la Seine

28 ans après, où en est-on ?

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National. La haine raciste fomentée par le FN a armé les mains de ses assassins.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.

Vingt-huit ans plus tard, le racisme a aussi gangréné la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, la systématisation des contrôles au faciès, des violences policières. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Avec l’instauration de la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre public qui menace tous ceux qui s’opposent aux politiques gouvernementales, en intégrant des mesures d’exception dans le droit commun, les politiques publiques ont mis en cause les libertés fondamentales et les droits économiques et sociaux des plus défavorisés.

C’est pourquoi nous militons tous les jours et nous commémorons chaque année la mémoire de Brahim Bouarram et celles de toutes les victimes du racisme, pour ne pas oublier, pour ne pas effacer, pour se souvenir, pour prévenir et pour agir.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes et aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons plus que jamais de nous opposer avec la plus grande fermeté à toutes les formes de pouvoirs qui défigurent une République pour tous.

Il est de plus en plus urgent de réaffirmer notre refus face à cette dérive dangereuse pour toutes nos sociétés, nous serons toujours là pour combattre, faire front, faire barrage à la banalisation du racisme, aux politiques et aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.

Rassemblement le 1er mai 2023

de 11h à 12h

au Pont du Carrousel – Paris

 

Signataires :

ATMF, MRAP, LDH, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, AMDH-Paris, APCV, ATF, AFA-Paris, Attac France, COPAF, Comité Vérité et Justice Ali ZIRI, CRLDHT, FASTI, La Coordination nationale Pas sans nous, Femmes Plurielles, FTCR, FUIQP, CEDETIM/IPAM, DAL, Droit devant, GISTI, L’ACORT, Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, RAAR, REMCC, UJFP, UTAC,UTIT, Union Syndicale Solidaires, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Ensemble!, PCOF, PCF, NPA, EELV

 

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ATMF soutient la LDH

La menace lancée par le ministre de l’intérieur à l’encontre de la Ligue des Droits de l’Homme devant la commission des lois du Sénat, de supprimer ses subventions, est grave et sans précédent.

Le chantage aux subventions, proféré par la voix du Ministre de l’intérieur, est un message clair dans sa forme, son contenu, comme dans son intention.

 

C’est une réponse à l’implication de cette ONG dans la dénonciation des violences policières ainsi que des méthodes dites de maintien de l’ordre, dans le contexte de luttes sociales actuel.

En attaquant la Ligue des Droits de l’Homme, le pouvoir en place s’attaque non seulement à toutes les organisations et associations de défense des droits humains, mais à la fonction même du contre-pouvoir en tant que rempart contre le despotisme d’état et sauvegarde des libertés individuelles.

 

Il s’agit d’une volonté d’instaurer une police de la pensée, en distillant peur et répression, une répression politique doublée d’une répression physique violente à l’encontre des protestations, avec comme fin, bâillonner toute voix libre.

Aussi, pour notre association, s’attaquer à la Ligue des Droits de l’Homme, c’est s’attaquer à la liberté et à la démocratie, c’est basculer encore plus dans une logique répressive de domination et d’exclusion des droits.

 

L’ATMF assure de son soutien la Ligue des Droits de l’Homme, estime que son combat est le sien, et dénonce avec force les tentatives d’intimidation dont fait l’objet.

 

Conseil d’Administration du 8 avril 2023

 

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Le racisme tue !

Le 23 décembre 2022, la communauté kurde de Paris a été victime d’une attaque qui a tué trois de ses membres.

Le racisme tue !

 

La haine de l’étranger n’est pas qu’un discours

La haine de l’étranger sème la mort

Ce sont tous les citoyens de France qui en sont la cible

Aujourd’hui, l’étranger

Demain, nous tous

Nous sommes tous, aujourd’hui et demain

Des kurdes endeuillés,

Solidarité, Condoléances et Révolte

 

                       L’extrême droite est la coupable,

                       Mais pas uniquement

                          Le sont aussi :

                     Les discours et les politiques officiels,

                     Les lois liberticides à l’encontre des immigrés et de leurs enfants,

                     La surenchère de partis politiques à la recherche de voies électorales,

                     Le poison d’une propagande xénophobe médiatique,

                     L’impunité en cas de bavures policières

 

C’est ainsi que le permis de tuer « l’étranger » deviendra normalité et banalité

Le danger de la fascisation des esprits est rampant

  Une menace pour la liberté et les droits de chacune, de chacun, de toutes et de tous

Chacune, chacun, toutes, tous devons combattre ce fléau

L’étranger reste le bouc émissaire de thèses extrêmes comme de politiques économiques et sociales

Les institutions et les autorités se doivent d’assumer leurs responsabilités

 

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56° anniversaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka

Cher(ère)s ami(e)s, 

Le 29 octobre prochain marquera le cinquante-sixième anniversaire de l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka. 

Comme chaque année, cette date est l’occasion pour une large mobilisation afin qu’éclate la vérité sur son sort, et pour dénoncer la persistance de la raison d’Etat(s) qui continue d’étouffer l’action de la justice. 

Cette année, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, nous allons organiser l’habituel rassemblement devant la brasserie Lipp le 29 octobre prochain

Nous pourrons ainsi nous retrouver ensemble comme chaque année depuis plus de 35 ans à ce rendez-vous pour la vérité, la mémoire et la justice.  

Ensemble, nous poursuivons notre combat avec la même détermination et le même engagement. 

Nous comptons sur votre présence, nombreux, à nos côtés, pour donner une grande ampleur à cette commémoration.

                        L’INSTITUT MEHDI BEN BARKA – MEMOIRE VIVANTE et le SNES – FSU

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Massacre du 17 octobre 1961 : un crime d’État à Paris, toujours pas reconnu 60 ans après – Atmf 67

Rassemblement dimanche 17 octobre 2021 à 17h30

au pont Corbeau à Strasbourg et en cortège vers la place du 17 octobre 1961

 

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers de travailleurs algériens et leurs familles ont manifesté à Paris pour le droit à l’indépendance de l’Algérie, pour leur droit à l’égalité et à la dignité, contre le couvre-feu raciste qui leur était imposé. Ce jour-là et les jours suivants, plusieurs centaines d’entre eux furent massacrés, jetés dans la Seine ou gravement blessés par des policiers sous les ordres du préfet de Paris, Maurice Papon.

60 ans après, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées en particulier la Guerre d’Algérie.

Informer, commémorer pour ne pas oublier

De la rafle du Vél’d’Hiv’ aux centres de rétention, en passant par la répression sanglante du 17 octobre 1961, nous savons ce qu’un pouvoir en place peut faire au nom de la Raison d’État.
Les politiques actuelles visant les migrant-e-s sont inhumaines et nourrissent le racisme, l’islamophobie et la montée de l’extrême droite..
Aujourd’hui les premières victimes sont les descendants des manifestants massacrés en 1961 et des victimes des crimes de l’État colonial français.

Après plus d’un demi-siècle, il est temps : 
– que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous,
– que ce crime d’État soit reconnu !


Premières signatures: 

Association des Travailleurs Maghrébins de France-section Bas/Rhin, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67,  ATTAC Strasbourg, Alsace-Syrie, UD CGT 67, UJFP Alsace, Cercle Communiste d’Alsace, La France Insoumise 67, NPA 67

Pour information 

Vendredi 15 octobre à 19h30 au FEC 17 place Saint Etienne à Strasbourg conférence avec Olivier le Cour Grandmaison organisé par DNSI 67 et l’ATMF