Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Réseau ATMF à la Fête de l’Humanité 2024

On vous attend nombreux et nombreuses du 13 au 15 septembre 2024 avec le programme ci-dessous :

– Vendredi

  • de 16h à 18h : Formation « Loi Asile/Immigration 2024 »
  • à partir de 20h30 : Animation musicale

 

– Samedi

  • de 11h à 12h30 : Action de solidarité devant le Stand  
  • de 15h à 18h : Débat « Antiracisme/ Anticolonialisme quelle dynamique pour faire front ? »
  • à partir de 20h30 : Animation musicale

– Dimanche de 10h à 12h : CA national

 

Durant les 3 jours, dans notre stand : animation, expositions, rencontres, restaurations, etc… 

 

La fête de l’Humanité se déroule à la base aérienne 217  le Plessis-Pâté / Bretigny-sur-Orge. Notre stand se trouve dans le Village du monde, Stand n° 190, Rue Jina Mahsa Amini.

 

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À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes

Rassemblement le 1er mai 2024

de 11h à 12h

au Pont du Carrousel – 75001 Paris

 

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National. La haine raciste fomentée par le FN a armé les mains de ses assassins.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celle de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir de la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.

Et c’est dans le contexte d’un processus d’extrême droitisation créée par la banalisation des idées racistes, que cette commémoration a lieu. Sous prétexte de la diffusion du racisme dans notre société, le débat des européennes se polarise une fois de plus, encore aujourd’hui, autour du foulard, de la laïcité, du séparatisme, du périple migratoire, du communautarise, de l’assistanat, de la sécurité et de l’ordre républicain.

Ces surenchères sont portées par des chefs d’état, des ministres, des leaders politiques, des médias et non par les mouvements sociaux. Ces derniers ont pour préoccupations : le pouvoir d’achat, la redistribution, la dégradation du système éducatif et du système de santé.

C’est bien le racisme d’en haut qui engendre celui d’en bas. Comme dit Bourdieu, « Ce racisme de l’intelligence est un racisme de classe dominante, qui produit un discours de justification de leurs propres privilèges et de l’ordre social qui domine ».

Le racisme comme idéologie et comme rapport social, montre qu’une partie des classes populaire et laborieuses a basculé dans la haine de l’immigration et de ses descendants, les considérant à l’origine de tous ses maux.

Ce ne sont pas les immigrés et leurs descendants le problème.

Ce sont ceux qui font le choix de ne pas s’attaquer à ce qui produit de la précarité.

Ceux qui font le choix de ne pas toucher à la structure du système inégalitaire, tout en donnant l’illusion d’agir contre un bouc-émissaire : l’immigration, les musulmans, les réfugiés…

Ceux qui remettent en cause les acquis sociaux

Ceux qui bafouent la démocratie

Ceux qui violentent les manifestants

Ceux qui criminalisent la solidarité avec le peuple palestinien

 Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes, aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons la lutte contre les rapports sociaux racistes, base de l’idéologie raciste et de division, la lutte contre toutes les formes de racisme.

Le combat contre le racisme impose le combat contre l’exploitation, comme le combat contre l’exploitation exige le combat contre le racisme.

Ce n’est qu’en s’engageant avec résolution, toutes et tous que nous rendons justice à Brahim Bouarram et à toutes les victimes des violences racistes et des violences des classes dominantes.

 

Signataires :

ATMF, LDH, MRAP, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, AMDH-Paris, APCV, ATF, AFA-Paris, Attac Paris Centre, COPAF, Comité Vérité et Justice Ali ZIRI, CRLDHT, CEDETIM/IPAM, CORENS (Collectif Régional pour la Coopération Nord-Sud – Hauts de France), CIBELE (Collectif Régional pour la Coopération Nord-Sud – Ile de France), CIVCR (Collectif Ivryen contre le racisme), DAL, Droit devant ,FASTI, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, FTCR, FUIQP, GISTI, L’ACORT, Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, RAAR, REMCC, Rejoignons-Nous, Résister Aujourd’hui, UJFP, UTAC, UTIT,

Le Sneps.pjj.FSU, Union Syndicale Solidaires, EELV, Ensemble!, La France Insoumise, Génération.s, PCF, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale, PCOF, NPA

 

 

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Hier les juifs, aujourd’hui les musulmans et les français issus de l’immigration. Demain, tous ceux revendiquant la justice sociale

«Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »

Suffit, violence ! Suficiente violencia ! ! عنف كفى ! מספיק אלימות

La violence est là, bien présente, subie par celles et ceux qui paient invariablement les frais de chaque réforme antisociale, chaque campagne électorale. Encore et encore…

Celles et ceux qui, à travers l’ethnicisation des questions sociales, sont utilisés comme un moyen d’externalisation des causes de la dégradation des conditions de vie des classes populaires.

Celles et ceux qui subissent constamment, dans leur chair, dans leur âme, la violence sociale de la précarité économique, la violence des contrôles policiers au faciès, la violence des discours politiques et médiatiques ainsi que la violence des agressions racistes quotidiennes se banalisant de plus en plus.

Sans cesse, les discours idéologiques suscitent peurs, angoisses, créant la panique autour d’un supposé péril menaçant notre société, dans son « unité », son « identité » et sa « sécurité ».

Dévier la colère contre l’insécurité sociale vers une colère contre « l’insécurité », est la logique qui anime ces discours sur les « territoires perdus de la République ».

Ainsi, les deux tribunes de militaires qui se disent prêts à intervenir pour sauver la France menacée de « délitement », en raison d’un « certain antiracisme », de « l’islamisme » et des « hordes de banlieue »…, marquent grave un tournant dans ce processus de légitimation de l’extrême droite et de son discours d’assise fasciste.

La lettre ouverte du syndicat Police-France fait froid au dos : « Dans le cadre de l’état d’urgence, il faut procéder au bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée, en contrôlant et en limitant les entrées et sorties de ces zones par des check points sur le modèle israélien de séparation mis en place avec les territoires palestiniens».

Cette lettre appelle par ailleurs, à légiférer pour le droit de tuer en toute impunité instaurant « la légitime défense pour les policiers et les gendarmes leur permettant d’ouvrir le feu dès lors qu’un fuyard n’obtempère pas ou qu’ils sont l’objet de tirs de mortiers et d’artifices ou de jets de cocktails Molotov.», invitant à s’inspirer « du modèle brésilien et philippin en matière de lutte contre le narco-terrorisme. »

Aujourd’hui, nous sommes déjà dans le projet de demain, se référant à des systèmes politiques de l’apartheid et des dictatures, faisant appel à la légitimation de la violence d’institutions incarnant l’ordre, la police et l’armée.

Cette démonstration de force menace la démocratie, menace l’avenir de notre société dans son ensemble.

La responsabilité en incombe à la politique qui fait d’une part siennes, les thèses du séparatisme, de l’islamo gauchisme, de la peur sécuritaire, et qui mène d’autre part, des réformes antisociales, le tout relayé avec une violence inouïe par des médias à la botte de leurs détendeurs.

Jeter une partie des citoyens de ce pays au lynchage médiatique et à la haine raciale, paupériser les franges populaires, les précariser, leur ôter le droit à une vie digne, est ce qui ouvre grandement les portes à l’emprise de tous les fascismes.

Aucune voix ne sera arrachée, aucune victoire électorale ne sera effective, sans mener la bataille contre les idées noires des corbeaux, sans une politique de justice sociale.

 

ATMF, 11.06.2021

 

L’ATMF appelle à marcher pour les libertés et contre les idées de l’extrême droite ce samedi 12 juin 2021

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Journée internationale des migrant-e-s 18 décembre

Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à 18h à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

Nous marcherons toutes et tous ensemble pour affirmer avec encore plus de vigueur : « Égaux. Égales, personne n’est illégal ».

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et ces membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses frarçaisEs et immigréEs.

Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, te développement du fascisme et de toutes les formes de racisme.

Nous marcherons en mémoire des dizaines de milliers de femmes. d’enfants et d’hommes mortEs sur les routes de la migration, victimes des frontières et des politiques meurtrières des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour la liberté de circulation, pour la fin du système de Dublin, l’abandon de la Directive retour et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée fausse que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits de toutes et tous.

Nous marcherons pour soutenir et amplifier les grèves et luttes des Sans-Papiers pour obtenir leur régularisation et la justice sociale.

A l’heure où le gouvernement annonce des mesures sans procèdent : immigration
« choisie » privation – pour les demandeurs d’asile – d’accès à la protection maladie pendant les trois premiers mois après le dépôt de leur demande, durcissement des conditions d’accès à l’Aide Médicale d’Etat (AME). Nous marcherons pou’ affirmer que l’égalité ne se discute pas, elle doit être mise en oeuvre, maintenant.

C’est la précarisation générale et la remise en cause des acquis sociaux par les politiques répressives et d’austérité menées par les gouvernements successifs. spécialement celui d’Emmanuel Macron. qui exacerbent les discours de haine, accroissent la pauvreté et le repli sur soi dans la population.

C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure, solidaire et égalitaire.

 

Rendez-vous

  • Journée internationale des migrant-e-s 
    Le mercredi 18 décembre 2019 à 18h00 
    Place de la République – Paris

 


Liste des 130 premiers signataires :

CISPM, CSP 75, CSP 93, CSP 95, CSP Paris 1, CSP Paris 20, CSP Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant, Gilets Noirs en lutte, Syndicat des travailleurs-euses sans-papiers de Rennes

CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Union Syndicale Solidaires,

Accueil Réfugiés Bruz, Ah Bienvenue Clandestins, Artisans du monde 06, autremonde, Association Bagagérue, ACE 35, ACDA, ACORT, ACTIT, AdN, ADTF, Association embrunaise « Chemins Pluriels », AEFJN, AFD International, AFJD, AMDH Paris-IDF, AMF, APICED, ASIAD, ATMF, ATTAC, autremonde, Carré Geo & Environnement, Cedetim, Cent pour un pays d’Apt, Centre Anacaona Droits Humains Haïti, Citoyens Solidaires 06, Collectif Chabatz d’entrer de Limoges, Collectif Faty Koumba, CIVCR, Collectif Icare 05, Collectif La Chapelle Debout, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif MigrantEs Bienvenue 34, Collectif pour l’égalité des droits-Rive droite, Collectif Réfugiés de Vaucluse, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif Paris 20ème Solidaire avec tout-e-s les migrant-e-s, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif vigilance pour les droits des étrangers Paris 12, Comité Adama, Comité Justice et Vérité pour Lamine Dieng, Coordination Iséroise de Solidarité avec les Etrangers Migrants, Copaf, CRID, CRIDEV, CRLDHT, D’ailleurs nous sommes d’ici Bas-Rhin, DECLIC-Femmes, D’Ici ou D’Ailleurs Rennes, DAL, DIEL, Emmaüs France, EGM, EGM Kayes-Mali, Extinction Rébellion Rennes, Fasti, FCPE 06, FTCR, Femmes Egalité, Femmes en lutte 93, Femmes Plurielles, Fondation Frantz Fanon, FUIQP, Gisti, Habitat et Citoyenneté, inFLEchir, Jarez Solidarités, L’Auberge des Migrants, LDH, Marche des Solidarités, MAN, Mouvement de la Paix, MRAP, Paris d’Exil, Planning Familial 06, Quartiers Nords Quartiers Forts, Québriac Migrants Solidarité, RESF, RESOME, REMCC, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Roya Citoyenne, RUSF Paris 1, RUSF Paris 8, Soutien Migrants collectif 06, Survie, Syndicat des Quartiers Populaires, TPC Maison Solidaire, UJFP, UTAC, United Migrants, Utopia, Vallées solidaires 06, WISE, ZSP18,

EELV, Ensemble, GAT Réfugiés migrants FI35, NPA, PCF, PCOF, PEPS, PG, PIR, SKB, UCL 77

 


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Journée rencontre solidarité le 24 novembre 2018 à Aix en Provence

L’ ATMF d’ Aix en Provence vous invite à une rencontre le samedi 24 novembre 2018 à la salle de bois de l’aune, 1 rue bis place Scheolcher 13090 Aix en Provence.

PROGRAMME :

  • 16h30 :  Chant  contre le racisme : 

                                 – Duo   José LANDA et MAAFA

  • 17h00 :  Rencontre/débat

L’immigration au centre des débats politiques :

                                 – Nacer EL IDRISSI : ATMF

 

Mouvements populaires au Maroc :

                                 – Khalid JAMAÏ : Journaliste et Ecrivain Marocain

                                 – Boualam AZAHOUM  : ATMF / FCSMR France

 

  • 19H 30 : PAUSE / REPAS –  Boissons –  Gâteaux…
  • 21h00 :  Chants et musiques  avec le groupe JUKIN MAMAS
  • 22h00 :  Orchestre CHAABI

 

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5ème Rencontre Nationale des Luttes des Immigrations

 

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Les 18 et 19 avril 2015, l’ATMF participe à la 5ème Rencontre Nationale des Luttes des Immigrations organisée par le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires à Saint-Etienne.

Ce week-end rassemblera de nombreuses associations et de nombreux militants autour de 5 tables-rondes :

– Une première table ronde de présentation, puis de discussions autour de l’islamophobie, la négrophobie, la Rromophobie…

– Une deuxième table-ronde : violences policières, développement des forces de répression et crise du système capitaliste

– Une troisième table-ronde : sexisme / racisme

– Une quatrième table-ronde : Chibanis et chibani-a-s (avec Nacer El Idrissi, coordinateur de l’ATMF national) et mémoire des luttes

– Une cinquième table-ronde : sur l’impérialisme

Le lendemain sera consacré à des synthèses sur la rencontre, avec des temps de débats collectifs sur les problèmes d’organisations des associations, le partage d’expérience et les plateformes d’actions.

« Pour l’immigration et les quartiers populaires le gouvernement socialiste au pouvoir depuis 2012 signifie la poursuite de la politique des gouvernements de droites précédents. Les quartiers populaires et leurs populations ont continués à se paupériser, à se précariser et à être médiatiquement et politiquement stigmatisés. Les taux de chômages pour les jeunes des quartiers populaires dépassent les 30 ou 40 % et sont accrus pour ceux issus de l’immigration. Les rapports des associations caritatives démontrent l’aggravation permanente d’une situation déjà gravissime. La violence retournée contre soi (toxicomanie, suicide, maladie mentale, violence de proximité, etc) ne cesse de s’accroître. Les médias s’emparent ensuite de cette violence pour en masquer les bases économiques et sociales et stigmatiser encore plus nos quartiers et leurs populations. De victimes d’une situation d’oppression et de discriminations, ils deviennent par la construction médiatique du « fait divers » des coupables. 

Pour l’immigration, la déstabilisation des statuts acquis par nos luttes commencée depuis plusieurs décennies par les gouvernements de gauche comme de droite s’est poursuivie et approfondie : la carte de séjour de 10 ans est remise en cause, les chibanias et les chibanis n’ont toujours pas la libre-circulation entre leur pays d’origine et leurs pays de résidence, les sans-papiers continuent d’être plongés dans l’illégalité et l’invisibilité et de fait, continuent à être contraints de devenir de la « chair à patron » surexploitée, les jeunes issus de l’immigration (comme leurs parents d’ailleurs) sont toujours plus victimes de discriminations systématiques massives, les contrôles au faciès et crimes racistes et/ou policiers endeuillent toujours nos quartiers avec toujours le même déni de justice, etc »

Pour réserver ou confirmer votre participation : fuigp@riseup.net

Pour télécharger le programme en PDF : 5erencontrenationale

Pour lire la résolution finale en PDF : Résolution 5ièmes Rencontres 18 19 avril 2015

 

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migrants_18_avril_2015