Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Un silence assourdissant des États membres de l’Union Européenne, face aux atteintes portées par le régime marocain aux droits fondamentaux

Hier comme aujourd’hui, l’Etat du Maroc, pays ami de l’Union Européenne, où l’on espionne les téléphones des journalistes et des défenseurs des droits humains à l’aide du logiciel israélien Pegasus, où les atteintes aux droits fondamentaux, à la liberté d’opinion, à la liberté de la presse se multiplient, où l’on harcèle, salit, instrumentalise et condamne, où le courage et l’engagement se paient au prix de vies brisées, l’Etat de ce pays, le Maroc, jouit d’une totale complaisance.

Au Maroc, les enlèvements, la torture, les arrestations arbitraires, les poursuites judiciaires, les condamnations à de lourdes peines de prison restent ce qui caractérise « l’exception marocaine » tant défendue par les Etats membres de l’Union Européenne.

Au Maroc, on continue à cibler les journalistes, les Youtubeurs, les rappeurs, les activistes des droits humains, les militant-e-s des mouvements sociaux et tout-e citoyen-ne exigeant la justice sociale.

Au Maroc, la criminalisation, la diffamation, le piétinement des libertés individuelles, l’atteinte aux expressions politiques et associatives, l’instrumentalisation de la justice sont une constante d’une « démocratie » de façade qui fait de la répression une institution.

 

Les parlementaires européens se doivent de réagir vivement :

– Pour exiger la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, notamment les journalistes Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Toufik Bouachrine, les prisonniers du Hirak du Rif : Nasser Zefzafi, Nabil AhamjiK, Said Ighid, Zakaria Adehchour, Mohamed Jaloul…, la militante d’ATTAC Maroc Fatima Zohra Ould Belaid, le militant Nouredine Aouaj et les citoyens actifs sur les réseaux sociaux.

– Pour exiger que les droits fondamentaux soient respectés au Maroc,

– Pour condamner les pratiques du régime marocain et de son appareil policier,

– Pour dénoncer les décisions d’une justice aux ordres d’un pouvoir autocratique,

– Pour que le Maroc honore ses engagements internationaux et sa propre constitution.

 

Rassemblement Place Kléber – Strasbourg

Mercredi 19 janvier 2022 à partir de 10 h 00

 

Rassemblement organisé par :

– Comité France de soutien aux prisonniers politiques et d’opinion au Maroc – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Marocains en France (AMF) – Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante – Association Marocaine des Droits Humains (AMDH Paris/IDF) – Justice et Liberté au Maroc – Association Marocaine des Droits Humains (AMDH Nord/France)

Avec le soutien :

– Union Juive Française pour la Paix Alsace (UJFP) – D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67 – Attac Strasbourg

 

 

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L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël

Une nouvelle étape dans la trahison de la cause du peuple palestinien

Une menace pour la paix dans la région du Maghreb et celle du Sahel

 

En recevant Benny Gantz*, chef d’état-major israélien lors du massacre perpétré à Gaza en 2014  et actuel ministre de la Défense, le régime marocain choisit le camp des criminels de guerre.

 C’est un nouveau pas dans le processus de normalisation des relations avec un État colonisateur et terroriste, un régime d’apartheid, écrasant le droit du peuple palestinien à sa terre et à un État souverain et indépendant.

 L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël  est une démonstration de force  envers les pays du Maghreb et de l’Afrique.

Ainsi donc, par ce choix, la monarchie marocaine confirme son alignement derrière les intérêts des États-Unis, de ses alliés et à leur tête Israël.

Pensant pouvoir jouer un rôle majeur dans la région, le régime marocain n’est, que le valet de ses maîtres dans une nouvelle guerre froide menaçant d’embrasement de toute la région.

Aussi, nous rejetons avec force ces choix dangereux pour la paix, pour les peuples.

La cause du peuple palestinien est la cause de tous les peuples, du Maghreb, d’Afrique et d’ailleurs.

Nous appelons :

  • A s’opposer à toutes les tentatives chauvinistes, cherchant à transformer des peuples frères en peuples ennemis,
  • A défendre la paix, contre la guerre
  • A exprimer notre indignation contre cette honteuse normalisation,
  • A exprimer notre entière solidarité avec le peuple palestinien.

 

* Le ministre de la Défense israélien Benny Gantz en visite au Maroc du 23 au 25 novembre 2021.

Signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Paris/IDf), Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante.

 

 

L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël

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La Manche est déjà un cimetière

27 vies arrachées, 27 vies sacrifiées,

Peut-être plus ?

Ni deuil, ni répit,

Même pas  un temps,

Le temps de compter tous ces morts du désespoir

Non !

L’Europe est en mouvement pour faire face à l’urgence,

Pour relever le « défi migratoire »,

Pour se barricader, pour se défendre contre la Menace,

Frontex est la solution,

Frontex dont le budget, les moyens militaires, l’autonomie ont explosé,

Doit voir ses moyens  immédiatement renforcés,

FRONTEX dont les pratiques en termes de refoulements, de violences envers des exilés,

de violation des droits fondamentaux des personnes et du droit international sont mises en cause,

Frontex reste l’outil armé de la mise en œuvre du nouveau Pacte européen sur la migration et l’asile

 

Encore et encore les mêmes logiques sécuritaires des politiques migratoires européennes :

  • Restriction de la délivrance des visas,
  • Construction de murs et de clôtures,
  • Contrôle militarisé des frontières,
  • Renvoi forcé dans les pays d’origine,
  • Sous-traitance du contrôle migratoire à des États répressifs

 

Pourtant, la solution est à portée de main :

  • Fin de la présence des grandes puissances dans les pays pauvres de leurs richesses,
  • Fin des spoliations de leurs mines et ressources énergétiques,
  • Fin des guerres provoquées, menées ou entretenues,
  • Et donc fin des traversées au péril de leur vie,
  • Et donc plus de cimetières maritimes

Ni en Méditerranée, ni en Manche

 

 

ATMF

Conseil d’Administration, 26.11.2021

 

 

 

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Les migrants pris en étau

 

Boucs émissaires de politiques d’austérité européennes internes,

Instruments d’enjeux géopolitiques mondiaux pour le contrôle des matières premières et ressources énergétiques,

Toute l’Europe est responsable de la tragédie à ciel ouvert, aux frontières de la Biélorussie.

 

Aucune morale, que des intérêts

Le sort du peuple Biélorusse, les droits humains, la démocratie,

Des prétextes à des sanctions visant à limiter l’influence russe en Eurasie

Sauvegarder une place sur l’échiquier des nations spoliatrices, alors que les rapports de force mondiaux sont en mutation,

Faire barrage aux nouvelles puissances comme la Chine,

Encercler les anciennes comme la Russie,

C’est pourquoi,

L’Union européenne « doit tenir » !

 

Ces milliers de migrants,

Ne sont qu’un détail sacrifié dans une nouvelle guerre froide, qui ne dit pas son nom,

Doubles victimes d’une logique guerrière et des terrorismes d’états,

Au nom de la démocratie, de la lutte contre le terrorisme,

On condamne, en Orient comme en Afrique, des populations au chaos et à l’errance forcée

Des migrants par obligation,

Servant à tromper les peuples européens,

A détourner leur colère des véritables responsables de leur appauvrissement, les mêmes que ceux qui jettent les premiers sur les routes de l’exil

 

Accueillir ces migrants,

N’est pas un acte d’humanisme,

C’est un devoir de réparation

 

ATMF

Conseil d’Administration, 20.11.2021

 

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56° anniversaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka

Cher(ère)s ami(e)s, 

Le 29 octobre prochain marquera le cinquante-sixième anniversaire de l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka. 

Comme chaque année, cette date est l’occasion pour une large mobilisation afin qu’éclate la vérité sur son sort, et pour dénoncer la persistance de la raison d’Etat(s) qui continue d’étouffer l’action de la justice. 

Cette année, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, nous allons organiser l’habituel rassemblement devant la brasserie Lipp le 29 octobre prochain

Nous pourrons ainsi nous retrouver ensemble comme chaque année depuis plus de 35 ans à ce rendez-vous pour la vérité, la mémoire et la justice.  

Ensemble, nous poursuivons notre combat avec la même détermination et le même engagement. 

Nous comptons sur votre présence, nombreux, à nos côtés, pour donner une grande ampleur à cette commémoration.

                        L’INSTITUT MEHDI BEN BARKA – MEMOIRE VIVANTE et le SNES – FSU

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C’est la mort au Maroc, pays de Pegasus, où le droit à la survie est payé de sa vie

« Sous quelque gouvernement que soit, la nature a posé des limites au malheur des peuples.

Au delà de ces limites, c’est la mort, la fuite ou la révolte. »

Diderot

 

C’est la mort au Maroc, pays de Pegasus, où le droit à la survie est payé de sa vie.

Yassine Lkhmidi, jeune marchand ambulant de Sidi Bennour, s’est donné la mort en s’immolant par le feu, le 28 juillet, protestant contre la confiscation de son étal par les autorités locales.

Un acte extrême, comme le désespoir, la misère, la « hougra », la répression, d’un système totalitaire cherchant à maintenir sa main mise sur les richesses du pays.

Les limites aux malheurs du peuple marocain sont franchies, c’est la mort.

C’est la révolte au Maroc, pays de Pegasus, où le peuple ne cesse de résister, d’affronter.

La population de Sidi Bennour a manifesté massivement, jeunes, vieux-ieilles-, hommes, femmes, enfants, clamant son indignation, sa révolte, parce qu’une vie de plus, une vie de trop, a été arrachée

à sa famille, à ses amis, à ses voisins, à son quartier, à sa ville, à son pays.

Une réponse au message de Yassine :

Hier, à Sidi Bouzid, en Tunisie, Mohamed Bouazizi, en commettant le même acte, a déclenché le printemps arabe.

Aujourd’hui à Sidi Bennour, au Maroc, la population exerce son droit de révolte.

C’est la mort dans l’âme, la révolte dans le cœur, que notre association réclame :

  • justice pour Yassine mort brulé vif,
  • justice pour tous ceux qui ont péri noyés dans la Méditerranée,
  • justice pour les combattants anonymes de la vie, pour ceux et celles qui se lèvent tôt,
  • pour ceux et celles qui se couchent tard, pour ceux et celles qui triment avec courage,
  • justice pour les combattants du Hirak du Rif, pour toutes les voies libres, pour les détenus d’opinion, pour les détenus de manifestations populaires, pour les journalistes.

Les coupables, les voleurs des richesses du pays, les tortionnaires, doivent payer.

 

«#Nous sommes tous Yassine» «كلنا_ياسين#»

Nos condoléances à la famille de Yassine, à la population de Sidi Bennour, au peuple marocain.

Nous avons perdu un fils, un frère de plus.

C’est au-delà des limites.

 

ATMF

Conseil d’Administration, 09 août 2021

 

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URGENCE : la vie du journaliste marocain Soulayman RAISSOUNI est en DANGER

A tous les élus de la République Française épris de liberté et de justice.

A toute voie qui défend les libertés d’opinion et de la presse.

Le journaliste marocain Soulayman RAISSOUNI, en grève de la faim depuis 100 jours, est en train de vivre ses dernières heures.

VOUS POUVEZ SAUVER SA VIE

En intervenant auprès du Président de la République, afin de saisir les autorités marocaines pour demander le transfert immédiat de Soulayman à l’hôpital, pour mettre fin à son incarcération arbitraire.

 

En rompant le silence coupable de la France vis-à-vis de l’aggravation de la situation des droits de l’homme au Maroc, alors que des voies officielles au niveau international dénoncent l’inacceptable.

Les avocats Abderahmen BEN AMROU, Abderrahim BARRADA et Abderrahim JAMAI se sont adressés, au président de la Haute Assemblée du pouvoir judiciaire, dans une lettre datée du 13 juillet 2021, ayant pour objet « Une demande urgente », dans les termes suivants :

« La vie de Monsieur Soulaymane RAISSOUNI, détenu à la prison de Ain SEBAA, à Casablanca, est menacée d’une heure à l’autre.

Le pouvoir judiciaire porte la responsabilité de son maintien en vie et de son devenir. Elle se doit d’intervenir rapidement et sans tarder ou attendre. La situation exige au regard son état de le transférer immédiatement et en toute urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires pour le sauver. »

 

ATMF 16.07.2021

 

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SAUVONS LA VIE DU JOURNALISTE MAROCAIN SOULAIMAN RAISSOUNI

Appel à rassemblement devant la Mairie de Gennevilliers

Le journalisme n’est pas un crime

Libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion au Maroc

76 jours de grève de la faim, 13 mois de détention arbitraire

Souleiman RAISSOUNI est en danger de mort

 

21 jours de grève de la faim, 11 mois de détention arbitraire

Omar RADI voit sa santé, se détériorer gravement

Leur délit : La pratique d’un journalisme indépendant

Leur délit : La liberté d’expression et d’opinion

Ils ne sont pas les seuls : Les autorités marocaines renouent avec les pratiques des années de plomb

La liste des victimes de la brutalité répressive ne cesse de s’allonger…

Le dernier en date,  l’arrestation de  Nourredine AOUAJ, le mercredi 16 juin

Lors du rassemblement de soutien aux deux journalistes

Ce n’est pas le premier et ce n’est certainement pas le dernier

Exigeons la libération de tous les détenus politiques, de tous les détenus d’opinion :

Les activistes des droits de l’Homme, Les militants du Hirak du Rif, Les youtubeurs, Les artistes, Les manifestants des mouvements populaires

Exigeons la libération urgente et sans condition de Souleimane, d’Omar et d’Aouaj

de toute voie proclamant les libertés fondamentales, et de toute voie s’étant élevée pour dénoncer l’injustice sociale

Il y a urgence 

Souleiman est déterminé : La liberté ou la mort

Mercredi 23 juin, 17h30 – 19h30

Mairie de Gennevilliers

177 avenue Gabriel-Péri

Premiers signataires :

  • Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  • Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) -Association des Marocains en France (AMF)
  • Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Paris/IDF)
  • L’Association des Familles Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
  • Comité pour le Respect des      Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRDLHT)
  • Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives (FTCR)
  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA
  • L’Assemblée des Originaires de Turquie (L’ACORT)-L’Association Démocratique des Tunisiens en France (ATDF)
  • Dounia News (Belgique)
  • Le Conseil Lumineux de la Diaspora Congolaise (C.L.D.Congo)
  • Parti Communiste Français (PCF)
  • Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
  • Riposte Internationale
  • Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc
  • Comité de Soutien au Mouvement Rifain (CSMR-Paris)
  • Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire Vivante
  • Association des Tunisiens en France (ATF)
  • Forum Marocain pour la Vérité et pour la Justice en France (FMVJ-F)

 

 

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CGT Soutien enseignants contractuels au Maroc

Depuis plusieurs mois, des milliers d’enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc ne cessent de manifester dans différentes villes pour obtenir leur titularisation.

Face à cette revendication légitime, les autorités marocaines n’ont apporté que la répression comme réponse.
Le recours aux enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc en 2016 a été dicté par la volonté de réduire le nombre d’enseignant·e·s titulaires, bénéficiant du statut de fonctionnaires, afin de répondre aux exigences des institutions financières mondiales.

Depuis le 6 mai 2018, la coordination nationale des enseignant·e·s contractuel·le·s n’a cessé de mobiliser les enseignants dans des rassemblements et manifestations locaux, régionaux et nationaux, afin d’alerter le gouvernement marocain sur ce statut précaire qui ne répond pas aux revendications des enseignants contractuels.

Les réponses des autorités marocaines, notamment lors de la manifestation nationale des 6/7/8 avril à Rabat ont été les suivantes : arrestations, violences et harcèlement sexuel des enseignantes, répression, passage devant les tribunaux pour certain·e·s enseignant·e·s accusé·e·s de diffusion de l’appel de la coordination à manifester, et, leur poursuite en état de
liberté, retenue sur salaires…

La FERC-CGT et la CGT-Éduc’Action, fidèle à leurs valeurs, saluent le combat des enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc.

La FERC-CGT et la CGT-Éduc’Action apportent tout leur soutien et toute leur solidarité à la lutte menée par les enseignant·e·s contractuel·le·s et leur coordination nationale.

Montreuil, le 11 juin 2021

 


Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture // 01-55-82-76-12 // ferc@cgt.fr

 

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تعقيب على تقرير المجلس الوطني لحقوق الإنسان حول حَراك الريف

تعقيب على تقرير المجلس الوطني لحقوق الإنسان( المغرب) حول محاكمات السجناء السياسيين لحراك الريف

النشر يوم الجمعة 5 مارس 2021

 

1)  كلمة تقديمية لجمعية ثافرا

2)  كلمة جمعية العمال المغاربيين  بفرنسا

3)  مساهمة من أبوبكر الجامعي

4) PDF تعقيب على تقرير المجلس الوطني لحقوق الإنسان حول حَراك الريف : في الجزء السفلي من الصفحة ، بتنسيق 

 


..كلمة تقديمية لجمعية ثافرا

تحلّ علينا، يوم 05 مارس 2021، الذكرى الرابعة لإقرار وثيقة الملف المطلبي للحراك الشعبي بالريف بعد المصادقة عليها جماهيريا يوم 5 مارس 2017 بساحة كالا بونيتا بالحسيمة. وبهذه المناسبة الهامّة نتشرف في جميعة ثافرا للوفاء والتضامن أن نتشارك مع جميعة العمال المغاربيين بفرنسا نشر هذا التعقيب على تقرير المجلس الوطني لحقوق الإنسان حول حراك الريف، آملين أن يكون هذا الاجتهاد الذي خطّه صاحبه بصدق مناسبة للأخذ والرد الهادئين وحافزا لبلورة تعقيبات أخرى على تقرير المجلس الوطني لحقوق

.الانسان ونؤكد أن جمعية ثافرا مستعدة للتعاون مع كل الصادقين في أي عمل جماعي ينحو في هذا الاتجاه

نتوخّى من نشر هذا التعقيب المتميّز في هذه المناسبة استعادة رمزية هذه المحطة بدلالاتها العميقة والمكثفة والتذكير بمحورية الملف المطلبي من حيث منهجية صياغته وتشاركية مساره وديمقراطية إقراره وعدالة مطالبه ومصداقيتها. كما نبتغي من ذلك التذكير بمشروعية الحراك الشعبي بالريف، والتأكيد على براءة معتقليه السياسيين الذين يجب إطلاق سراح من لا يزال منهم رهن الاعتقال بدون قيد أو شرط، مع تنبيه الدولة المغربية إلى غلطها التاريخي في التعاطي مع الحراك بمقاربة أمنية قمعية ارتكبت من خلالها فصولا

.جديدة من فصول انتهاكاتها الجسيمة لحقوق الإنسان بالريف وبعموم الوطن

إن هذا التعقيب الأول من نوعه في دقته النظرية والمفاهيمية وعمقه في التعليق على تقرير المجلس الوطني، يفند من الزاوية القانونية والممارسة الحقوقية مغالطات المجلس وادعاءاته المستمدة من محاضر الضابطة القضائية والنيابة العامة وتصريحات دفاع الطرف المدني وشهود الزور، ويدحض شيطنته للحراك الشعبي بالريف ونشطائه باختزاله في أعمال العنف والفوضى ونشر الكراهية والتطرف والعنصرية لا لشيء سوى أنه طالب الدولة الاعتراف بتاريخ الريف وإعادة الاعتبار لرموزه وكشف حقيقة ما حدث فيه من انتهاكات جسيمة لحقوق الإنسان على امتداد قرن من الزمن. فرغم أن المجلس يقرّ بأن ما شهدته منطقة الريف يعد « حدثا استثنائيا في الحياة السياسية والاقتصادية والثقافية للمغرب الحديث؛ سواء من خلال مدتها وحجمها أو انعكاساتها »، وبأنه  » لا نظير له في سياقات حقوق الإنسان بالمغرب »، إلا أنه عمد إلى تجريد الحراك الشعبي بالريف من هويته الإسمية وطابعه المجتمعي بنزع مفهوم الحراك عنه واختزاله في عبارة فضفاضة هي « احتجاجات الحسيمة »، بل وحاول جاهدا طمس حقيقته السلمية والحضارية والمطلبية

عبر تمرير الرواية الرسمية لتبرئة الدولة من الانتهاكات الحقوقية التي ارتكبتها بالريف، إمعانا منه في محاولاته اليائسة لنزع صفة الاعتقال السياسي عن معتقليه

لقد حاول تقرير المجلس تسويغ تعامل الدولة مع حراك الريف بالقمع والعنف من خلال تمييِز التقرير في صيرورة الحراك بين مرحلة طبعتها الاحتجاجات السلمية تنتهي حسبه يوم 26 مارس 2017، وبين مرحلة تلتها اتسمت بالاحتجاجات العنيفة. لكنّ العودة إلى كرونولوجيا الحراك تظهر أن لجوء الدولة إلى القمع والعنف بدأ مباشرة بعد طرح مشروع الملف المطلبي، إما عبر فرض حصار على مدينة الحسيمة واحتلال ساحاتها التي تحتضن تظاهرات نشطاء الحراك والجماهير الشعبية كما كان الأمر مع تطويق ساحة محمد السادس (ساحة الشهداء) بذريعة إقامة معرض المنتوجات التقليدية، وإما عبر تعنيف المحتجين ومنع تجمع النشطاء ومطاردتهم في شوارع المدينة كما كان الشأن مع حظر مسيرة تخليد ذكرى رحيل محمد بن عبد الكريم الخطابي والمصادقة على الملف المطلبي يوم 5 فبراير 2017. والحقيقة التي يغيبها تقرير المجلس في هذا السياق هي أن نشطاء الحراك، رغم هذا الجو الرهيب الذي فرضته الدولة في مدينة الحسيمة، ناشدوا في بلاغاتهم عموم المواطنين إلى التزام الهدوء وتجنب الانسياق مع استفزازات القوات الأمنية والتشبث بالسلمية، ما أكسب الحراك زخما إضافيا حيث انتقلت مسيرات الحراك إلى خارج مدينة الحسيمة: إمزورن، بني بوعياش، بوكيدارن، تماسينت، تروكوت، الناظور، العروي، سلوان، تارجيست، بني حذيفة، بني بوفراح، أولاد أمغار… وبالتالي فشلت المحاولة الأولى لقمع الحراك، وانتهت بتكسير الحصار على مدينة الحسيمة والمصادقة على الملف المطلبي يوم 5 مارس 2017

 

في الوقت الذي تعامى فيه تقرير المجلس عن الطابع السلمي والحضاري والفني الجمالي لاحتجاجات حراك الريف بهدف انتزاعه من هويته الحضارية والمجتمعية واختزاله في التطرف والكراهية والعنصرية والانغلاق، انكبّ على تلميع صورة الدولة وأجهزتها وتقديمها كضحية وصمتَ عن عنفها الشرس ضد الحراك وبرره بشكل مفضوح عبر ادعاءات مضلّلة ومغالطات كاذبة ووقائع مزيفة وانتقائية فاضحة، كأن أجهزة الدولة الأمنية لم تعذب المعتقلين ولم تداهم بيوتا ولم تكسّر أبوابا ولم تخرّب ممتلكات خاصة وعامة

.ولم تمارس عنفا لفظيا وماديا في حق المواطنين العزّل بمختلف أجناسهم وفئاتهم ولم تعرقل حقهم في التنقل، وكأنها لم تقتل مواطنا بالرصاص

وحتى يضفي التقرير مصداقية على استنتاجاته، ادّعى دون استحياء أنه « عقد لقاءا مع جمعية ثافرا حول ما جرى »، ما يوحي بأن اللقاء كان حول التقرير. وهو ما نعتبره افتراءً وسقطة أخلاقية لتركيبة المجلس الحالية، تعري الموضوعية والحياد التي تدعيها وتضع مقصد مساعيها موضع الظّن. ونؤكد أن اللقاء بالمجلس لم يكن حول التقرير وإنما حول الوضع المأساوي لمعتقلي حراك الريف بمختلف السجون، حيث طالبنا المجلس بتفعيل اختصاصاته الدستورية والقانونية والتدخل لدى المندوبية العامة لإدارة السجون لتجميع المعتقلين في أقرب سجن من عائلاتهم وتوفير وسيلة لتنقل العائلات لزيارتهم وتمكينهم من ملفاتهم الطبية وغيرها من مطالب المعتقلين السياسيين العاجلة والآنية في تلك اللحظة. ومن المستملحات التي تخللت ذلك اللقاء، ما قاله السيد أحمد الزفزافي رئيس جمعية ثافرا لرئيسة المجلس حين استفاضت في تبرير تأخر المجلس عن إصدار تقريره: « طلقو لدراري وخوذوا التقرير ». وليت تركيبة المجلس الحالية أخذت بتلك النصيحة عوض أن تكون شاهدة زور ومجتهدة في تبرير انتهاك حقوق الإنسان وتحويل الضحية إلى جلاد وتبرئة مرتكبي انتهاكات حقوقية جسيمة في حق نشطاء حراك الريف وعموم الأهالي من القتل طحنا في حاوية الأزبال أو بالرصاص، منع الاحتجاج السلمي وتفريق المتظاهرين بالعنف، الاستعمال المفرط للغازات المسيلة للدموع وبشكل عشوائي وفِي المناطق الآهلة بالسكان، تخريب الممتلكات العامة والخاصة من طرف قوات الأمن، عسكرة الريف،

.الاختطاف والاعتقال التعسفي، التعذيب الجسدي والنفسي، المحاكمات الصورية، الأحكام الباطلة والظالمة، تشتيت المعتقلين السياسيين، المعاملة الانتقامية والعنصرية

إن إصرار تقرير المجلس على تضمين فصوله وقائع غير موضوعية واستنتاجات غير حيادية، يجعلنا أمام تقرير غير حقوقي؛ بل أمام رواية سياسية تنسجم مع رواية الأغلبية الحكومية والتوجه الأمني، وبعبارة أدق أمام تقرير بمثابة شهادة الزور على التاريخ. وعليه، نثير انتباه الدولة إلى ضرورة إعمال العدالة والإنصاف والاعتراف في معالجة

.تداعيات حراك الريف، لأنه مهما بدت تصوراتها المستقبلية للريف صادقة وواعدة سيبقى الماضي يلوّنها إن لم تسوَ جراحه بعدالة

جمعية ثافرا 05.03.2021

 


L’Association des Travailleurs Maghrébins de France et l’Association & TAFRA pour la solidarité et la fidélité diffusent conjointement un commentaire à propos du Rapport du conseil national des droits de l’homme sur le Hirak du Rif : Pourquoi ?

لماذا التعليق؟

هذا التعليق وثيقة عملية تستند إلى أحداث موثقة ومؤرخة ومحدّدة بدقة  ولكنه أيضاً إضاءة تعتمد على التحليل القانوني. وهدفها هو إبراز الجوانب الذاتية والمغالطة التي اشتمل عليها التقرير الذي  أنجزه المجلس الوطني لحقوق الإنسان والتي تكشف التواطؤ  وتكشف بالدليل توظيف هذه المؤسسة من أجل التغطية على الانتهاكات

.كما أن الوثيقة أداة لإعادة إطلاق حملة المطالبة بإطلاق سراح نشطاء الحراك وجميع النشطاء والمواطنين ضحايا القمع

 

لماذا الآن ؟

إن  الأخبار حول المغرب، هي سلسلة من الدلائل لتي تثبت، إذا لزم الأمر، أن حراك  الريف  تعبير شعبي عن مطالب  تندد بجمود السياسات الاقتصادية والاجتماعية والثقافية

.القائمة على نظام مفترس يستحوذ  على ثروات البلاد، باستخدام قمع منهجي لأي شكل من أشكال المعارضة أو التعبير النقدي

وقد برزت الدولة التي لا تحترم القانون  أو دولة اللاقانون بشكل خاص في الحكم على نشطاء « الحراك » في الريف بأحكام مشددة، تصل بعضها إلى السجن 20 عاماً. كما أم القمع في الريف لم يكن استثناء وقد استمر ولا يزال ينزل على المواطنين والفنانين وأصحاب التسجيلات على اليوتوب  ومناضلي  حقوق الإنسان و العديد من الصحفيين المتهمين بالعنف الجنسي والاغتصاب، والاتجار بالبشر، وغسل الأموال، وتعريض أمن الدولة للخطر… السلطة تلجأ إلى المراقبة الجماعية والتجسس على هواتف بعض

.النشطاء من خلال برنامج التجسس الباهظ الثمن بيغاسوس من طرف  شركة NSO الإسرائيلية

وفي الوقت الذي يرسي فيه النظام مناخاً من الرعب، لا يزال يزعم وجود ما يسمى الانفتاح الديمقراطي. ولهذا، فإنه يستخدم كلا من الشرطة والقضاء، مدعياً أن القانون يحظى بالاحترام. ويتم تصدير هذه الممارسات إلى خارج المغرب فقد كشف  بيان مشترك من طرف الإدارة العامة للأمن الوطني والإدارة العامة لمراقبة التراب الوطني و الإدارة العامة للدراسات والمستندات عن وضع شكايات مشتركة ضد الأشخاص الذين يسيئون إلى المؤسسات المغربية من الخارج كما تم مؤخرا اعتقال يوتوبر مغربي

.أمريكي

 وفي مواجهة هذه الانتهاكات الخطيرة للحريات وحقوق الإنسان، فإن السكوت المتواطؤ هو سيد الموقف. إن مصالح الدولة، ولا سيما مصالح فرنسا، لا يمكن أن تكون مبررا

.للتضحية بمصالح الشعوب المناضلة من أجل كرامتها وعدالة المجتمع والحرية والديمقراطية

وهذا هو السبب في أن المطالبة بالحرية مفروضة على جميع الأصوات المحتجة  والتي تندد بالتعسف والتهميش الاجتماعي والثقافي، فضلا عن غياب الآفاق التي تدفع

   .جيلا من الشباب بأكمله إلى التضحية بحياتهم في قوارب الموت. ولهذا السبب، فإن المطالبة بالإفراج عن مناضلي حراك  الريف وجميع الحراكات ضرورة ملحة

05.03.2021 – ATMF


مساهمة من أبوبكر الجامعي

Traduction du texte de Aboubakr Jamaï du français à l’arabe

 

إن هذه الدراسة عمل مفيد جدا . وتتمثل مهمتها الأساسية في كشف أوجه القصور في تقرير صادر عن مؤسسة يفترض أن تحمي حقوق الإنسان. وبذلك، تلقي الدراسة الضوء القاسي على الوظيفة السياسية للمجلس الوطني لحقوق الإنسان: تلميع الصورة السلطوية للنظام الحاكم المغربي أمام الآخرين،   وكما تبين هذه الدراسة، فإن المجلس الوطني لحقوق الإنسان ما هو إلا  واحدة من العديد من الأقنعة لمؤسساتية الزائفة التي يزين النظام بها وجهه الاستبدادي وهي كلها مؤسسات تزعم التمسك بوهم الديمقراطية إن لم تكن الديمقراطية. وقد سبق  للمجلس الوطني لحقوق الإنسان أن تناول أوجه القصور والتجاوزات من طرف أجهزة الدولة وقالت رئيسته  إن نشطاء الحراك تعرضوا للتعذيب  لكنه فعلَ ذلك كساعة معطوبة  تعطي الوقت الصحيح مرتين فقط في اليوم. ولذلك فهذه الدراسة تبرز بالملموس و بالأدلة، وليس المزاعم إلى أي

.مدى لا تلعب هذه المؤسسات سوى دور المساحيق

 

وفوق كل شيء، تساعد هذه الوثيقة  على قياس أهمية الحراك بشكل أفضل في سلسلة الأحداث الكبرى التي تشكل الطريق الشاق إلى مغرب الكرامة والحرية. وتوثق  الثمن الباهظ الذي دفعه النساء والرجال الذين قادوا هذا الحراك وشاركوا فيه. لكن تضحياتهم لن تذهب سدى. وقد دفعت حركة 20 فبراير السلطة في المغرب إلى الاعتراف في الخطاب الملكي الذي يمكن وصفه بالهدنة يوم  9 مارس 2011 بأن مؤسساته السياسية عفا عنها الزمن كما  دفع  حراك الريف النظام إلى ردود فعل سلطوية  أكدت أن  ما يسمى بالإصلاحات الديمقراطية لما بعد عام 2011 ودستورها الممنوح ما هي إلا أوهام و بعد الإساءة التي تعرض لها ناصر الزفزافي ورفاقه وبعد مهزلة المحاكمات التي كانوا ضحايا لها، من لا يزال يستطيع  الادعاء أن دستور عام 2011 والمؤسسات التي انبثقت منه تشكل نقطة تحول ديمقراطي؟

لقد وقع الحراك في منطقة يهيمن عليها انتخابياً حزب الأصالة والمعاصرة وهو حزب أسسه مستشار الملك الأكثر نفوذاً. وفي حين أظهر الحراك   تفاهة هذا الحزب إلا أنه أبرز قبل كل شيء غرور المشاريع السياسية الجاهزة في مواجهة استياء المواطنين. لقد   أجبر الحراك النظام إلى اعتراف آخر بالفشل وهو فشل نموذجه الاقتصادي. و من الحجج القديمة للسلطوية أن تزعم أن إدارتها الاقتصادية أكثر فعالية من تسيير الأنظمة الديمقراطية. وبفضل نشطاء الحراك، فإن النموذج المغربي طويت صفحته  وأبرزت قائمة المطالب الاقتصادية والاجتماعية التي دافع عنها الحراك عدم كفاءة نموذج اقتصادي ريعي يقوم على استثمارات الزينة و الفخفخة التي ليس لها تأثير حقيقي على رفاه

.المواطنين    

وأخيراً، وليس آخراً، فقد أفرز الحراك  مجموعة من القادة الشباب الشجعان والمنظمين الذين استطاعوا أن يبرهنوا على زيف الأطروحة التي تزعم أن المغاربة  وخاصة

.الشباب غير ناضجين  سياسيا .وإذا كانوا يدفعون ثمناً باهظاً لنشاطهم، فقد زرعوا بذور المغرب الأفضل الممكن


 

تعقيب على تقرير المجلس الوطني لحقوق الإنسان حول حَراك الريف