Association des Travailleurs Maghrébins de France
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À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes

Rassemblement le 1er mai 2022  de 11h à 12 h, à Paris, au Pont du Carrousel

 

Le 1er  mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.

 

Brahim Bouarram,

La mémoire et le présent

 

La mémoire qui nous rappelle, qu’au nom d’une nation identitaire, la haine tue.

La mémoire qui nous appelle au devoir de la lutte contre l’idéologie fasciste et sa banalisation.

Le présent qui nous enseigne que les passages aux actes racistes, toujours plus nombreux, menacent.

Le présent qui fait, encore et encore, de l’immigration et de ses descendants français, un péril pour l’identité, la culture et le système social.

 

Un présent fait, chaque jour, chaque heure, chaque instant, d’agressions, de violences et d’humiliations à l’encontre de cette partie des Français d’en bas et de leurs enfants, suscitées par certains médias et le pouvoir politique.

 

Un système politico-médiatique qui n’a cessé, ne cesse et ne cessera de promouvoir les thèses du « grand remplacement », du « séparatisme », promettant à cette partie du peuple l’assimilation dans les meilleurs des cas, dans les pires, la répression d’un supposé ennemi intérieur ou la déchéance de la nationalité et l’expulsion, produisant ainsi un sentiment de peur à son égard.

 

Le matraquage ainsi mené autour d’une conception identitaire de la nation, faisant des habitants des quartiers populaires des étrangers au peuple et à ses valeurs, source de toutes les difficultés sociales des classes populaires et de la nation, a pour objectif de dévoyer la colère des classes populaires. Les causes de la dégradation des conditions de vie seraient d’ordre identitaire et civilisationnel et non social et économique.

 

La campagne présidentielle est bien éloquente à cet égard.  Elle montre que, face à la crise de légitimité, le pouvoir et la classe dominante ont adopté une stratégie permettant la progression des courants d’idéologie raciste pour faire du deuxième tour, un duel entre Le Pen et Macron, s’assurant ainsi une victoire électorale certaine. 

 

Ces élections confirment une nette progression de l’adhésion aux idées de ce qu’on nomme, extrême droite. Elles montrent qu’une partie des classes populaires et laborieuses a basculé dans la haine de l’immigration et de ses descendants français, les considérant à l’origine de tous ses maux. L’illusion d’une supériorité que lui confère le sentiment d’une appartenance exclusive à une « nation supérieure » occulte le fait qu’elle se rende responsable de sa propre domination. 

La montée de l’extrême droite n’est pas le résultat d’une demande populaire d’autoritarisme, de racisme et de sécurité, mais bien le contraire. C’est le racisme distillé par les discours d’en haut qui conduit au racisme d’en bas. La responsabilité du pouvoir et des médias est criante.

 

Il ne peut y avoir d’intérêts homogènes d’une nation. Il y aura toujours, les intérêts des riches défendus par leurs représentants aux dépens des intérêts des classes populaires, dont font partie les immigrés et leurs enfants.

 

La paupérisation, la précarisation et la répression des mouvements sociaux continueront leur marche. Elles sont le fait et la volonté programmée des dominants et de personne d’autres.

 

La haine raciste est l’outil qui sépare ceux qui doivent s’unir, hier, aujourd’hui comme demain, pour construire un avenir commun, un avenir humain, un avenir de justice sociale et d’équité !

Ne nous trompons pas d’ennemi !  

 

C’est cette haine qui a ôté la vie à toutes les victimes des violences policières.

C’est cette haine qui a mis à mort Brahim BOUARRAM.

Et c’est, en nous engageant sur la voie résolue du combat contre l’idéologie fasciste,

En défendant les droits humains de tous, de l’immigration et de ses enfants,

Que nous resterons fidèles à la mémoire de Brahim, 

A ce qui doit faire notre humanité,

Toutes et tous ensemble.

 

Premiers signataires : 

ATMF, MRAP, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, ATF, COPAF, CRLDHTFASTI, Femmes Plurielles, FTCR, GISTI, L’ACORT, La Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, MDH-ParisREMCC, UJFP, UTAC, L’Union Syndicale Solidaires, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Collectif ALI ZIRI, UTIT

 

À la mémoire de Brahim Bouarram et toutes les victimes de crimes racistes – 1er mai 2022

 

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Un silence assourdissant des États membres de l’Union Européenne, face aux atteintes portées par le régime marocain aux droits fondamentaux

Hier comme aujourd’hui, l’Etat du Maroc, pays ami de l’Union Européenne, où l’on espionne les téléphones des journalistes et des défenseurs des droits humains à l’aide du logiciel israélien Pegasus, où les atteintes aux droits fondamentaux, à la liberté d’opinion, à la liberté de la presse se multiplient, où l’on harcèle, salit, instrumentalise et condamne, où le courage et l’engagement se paient au prix de vies brisées, l’Etat de ce pays, le Maroc, jouit d’une totale complaisance.

Au Maroc, les enlèvements, la torture, les arrestations arbitraires, les poursuites judiciaires, les condamnations à de lourdes peines de prison restent ce qui caractérise « l’exception marocaine » tant défendue par les Etats membres de l’Union Européenne.

Au Maroc, on continue à cibler les journalistes, les Youtubeurs, les rappeurs, les activistes des droits humains, les militant-e-s des mouvements sociaux et tout-e citoyen-ne exigeant la justice sociale.

Au Maroc, la criminalisation, la diffamation, le piétinement des libertés individuelles, l’atteinte aux expressions politiques et associatives, l’instrumentalisation de la justice sont une constante d’une « démocratie » de façade qui fait de la répression une institution.

 

Les parlementaires européens se doivent de réagir vivement :

– Pour exiger la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, notamment les journalistes Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Toufik Bouachrine, les prisonniers du Hirak du Rif : Nasser Zefzafi, Nabil AhamjiK, Said Ighid, Zakaria Adehchour, Mohamed Jaloul…, la militante d’ATTAC Maroc Fatima Zohra Ould Belaid, le militant Nouredine Aouaj et les citoyens actifs sur les réseaux sociaux.

– Pour exiger que les droits fondamentaux soient respectés au Maroc,

– Pour condamner les pratiques du régime marocain et de son appareil policier,

– Pour dénoncer les décisions d’une justice aux ordres d’un pouvoir autocratique,

– Pour que le Maroc honore ses engagements internationaux et sa propre constitution.

 

Rassemblement Place Kléber – Strasbourg

Mercredi 19 janvier 2022 à partir de 10 h 00

 

Rassemblement organisé par :

– Comité France de soutien aux prisonniers politiques et d’opinion au Maroc – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Marocains en France (AMF) – Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante – Association Marocaine des Droits Humains (AMDH Paris/IDF) – Justice et Liberté au Maroc – Association Marocaine des Droits Humains (AMDH Nord/France)

Avec le soutien :

– Union Juive Française pour la Paix Alsace (UJFP) – D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67 – Attac Strasbourg

 

 

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L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël

Une nouvelle étape dans la trahison de la cause du peuple palestinien

Une menace pour la paix dans la région du Maghreb et celle du Sahel

 

En recevant Benny Gantz*, chef d’état-major israélien lors du massacre perpétré à Gaza en 2014  et actuel ministre de la Défense, le régime marocain choisit le camp des criminels de guerre.

 C’est un nouveau pas dans le processus de normalisation des relations avec un État colonisateur et terroriste, un régime d’apartheid, écrasant le droit du peuple palestinien à sa terre et à un État souverain et indépendant.

 L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël  est une démonstration de force  envers les pays du Maghreb et de l’Afrique.

Ainsi donc, par ce choix, la monarchie marocaine confirme son alignement derrière les intérêts des États-Unis, de ses alliés et à leur tête Israël.

Pensant pouvoir jouer un rôle majeur dans la région, le régime marocain n’est, que le valet de ses maîtres dans une nouvelle guerre froide menaçant d’embrasement de toute la région.

Aussi, nous rejetons avec force ces choix dangereux pour la paix, pour les peuples.

La cause du peuple palestinien est la cause de tous les peuples, du Maghreb, d’Afrique et d’ailleurs.

Nous appelons :

  • A s’opposer à toutes les tentatives chauvinistes, cherchant à transformer des peuples frères en peuples ennemis,
  • A défendre la paix, contre la guerre
  • A exprimer notre indignation contre cette honteuse normalisation,
  • A exprimer notre entière solidarité avec le peuple palestinien.

 

* Le ministre de la Défense israélien Benny Gantz en visite au Maroc du 23 au 25 novembre 2021.

Signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Paris/IDf), Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante.

 

 

L’accord-cadre de coopération sécuritaire entre le Maroc et Israël

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La Manche est déjà un cimetière

27 vies arrachées, 27 vies sacrifiées,

Peut-être plus ?

Ni deuil, ni répit,

Même pas  un temps,

Le temps de compter tous ces morts du désespoir

Non !

L’Europe est en mouvement pour faire face à l’urgence,

Pour relever le « défi migratoire »,

Pour se barricader, pour se défendre contre la Menace,

Frontex est la solution,

Frontex dont le budget, les moyens militaires, l’autonomie ont explosé,

Doit voir ses moyens  immédiatement renforcés,

FRONTEX dont les pratiques en termes de refoulements, de violences envers des exilés,

de violation des droits fondamentaux des personnes et du droit international sont mises en cause,

Frontex reste l’outil armé de la mise en œuvre du nouveau Pacte européen sur la migration et l’asile

 

Encore et encore les mêmes logiques sécuritaires des politiques migratoires européennes :

  • Restriction de la délivrance des visas,
  • Construction de murs et de clôtures,
  • Contrôle militarisé des frontières,
  • Renvoi forcé dans les pays d’origine,
  • Sous-traitance du contrôle migratoire à des États répressifs

 

Pourtant, la solution est à portée de main :

  • Fin de la présence des grandes puissances dans les pays pauvres de leurs richesses,
  • Fin des spoliations de leurs mines et ressources énergétiques,
  • Fin des guerres provoquées, menées ou entretenues,
  • Et donc fin des traversées au péril de leur vie,
  • Et donc plus de cimetières maritimes

Ni en Méditerranée, ni en Manche

 

 

ATMF

Conseil d’Administration, 26.11.2021

 

 

 

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Les migrants pris en étau

 

Boucs émissaires de politiques d’austérité européennes internes,

Instruments d’enjeux géopolitiques mondiaux pour le contrôle des matières premières et ressources énergétiques,

Toute l’Europe est responsable de la tragédie à ciel ouvert, aux frontières de la Biélorussie.

 

Aucune morale, que des intérêts

Le sort du peuple Biélorusse, les droits humains, la démocratie,

Des prétextes à des sanctions visant à limiter l’influence russe en Eurasie

Sauvegarder une place sur l’échiquier des nations spoliatrices, alors que les rapports de force mondiaux sont en mutation,

Faire barrage aux nouvelles puissances comme la Chine,

Encercler les anciennes comme la Russie,

C’est pourquoi,

L’Union européenne « doit tenir » !

 

Ces milliers de migrants,

Ne sont qu’un détail sacrifié dans une nouvelle guerre froide, qui ne dit pas son nom,

Doubles victimes d’une logique guerrière et des terrorismes d’états,

Au nom de la démocratie, de la lutte contre le terrorisme,

On condamne, en Orient comme en Afrique, des populations au chaos et à l’errance forcée

Des migrants par obligation,

Servant à tromper les peuples européens,

A détourner leur colère des véritables responsables de leur appauvrissement, les mêmes que ceux qui jettent les premiers sur les routes de l’exil

 

Accueillir ces migrants,

N’est pas un acte d’humanisme,

C’est un devoir de réparation

 

ATMF

Conseil d’Administration, 20.11.2021

 

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56° anniversaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka

Cher(ère)s ami(e)s, 

Le 29 octobre prochain marquera le cinquante-sixième anniversaire de l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka. 

Comme chaque année, cette date est l’occasion pour une large mobilisation afin qu’éclate la vérité sur son sort, et pour dénoncer la persistance de la raison d’Etat(s) qui continue d’étouffer l’action de la justice. 

Cette année, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, nous allons organiser l’habituel rassemblement devant la brasserie Lipp le 29 octobre prochain

Nous pourrons ainsi nous retrouver ensemble comme chaque année depuis plus de 35 ans à ce rendez-vous pour la vérité, la mémoire et la justice.  

Ensemble, nous poursuivons notre combat avec la même détermination et le même engagement. 

Nous comptons sur votre présence, nombreux, à nos côtés, pour donner une grande ampleur à cette commémoration.

                        L’INSTITUT MEHDI BEN BARKA – MEMOIRE VIVANTE et le SNES – FSU

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C’est la mort au Maroc, pays de Pegasus, où le droit à la survie est payé de sa vie

« Sous quelque gouvernement que soit, la nature a posé des limites au malheur des peuples.

Au delà de ces limites, c’est la mort, la fuite ou la révolte. »

Diderot

 

C’est la mort au Maroc, pays de Pegasus, où le droit à la survie est payé de sa vie.

Yassine Lkhmidi, jeune marchand ambulant de Sidi Bennour, s’est donné la mort en s’immolant par le feu, le 28 juillet, protestant contre la confiscation de son étal par les autorités locales.

Un acte extrême, comme le désespoir, la misère, la « hougra », la répression, d’un système totalitaire cherchant à maintenir sa main mise sur les richesses du pays.

Les limites aux malheurs du peuple marocain sont franchies, c’est la mort.

C’est la révolte au Maroc, pays de Pegasus, où le peuple ne cesse de résister, d’affronter.

La population de Sidi Bennour a manifesté massivement, jeunes, vieux-ieilles-, hommes, femmes, enfants, clamant son indignation, sa révolte, parce qu’une vie de plus, une vie de trop, a été arrachée

à sa famille, à ses amis, à ses voisins, à son quartier, à sa ville, à son pays.

Une réponse au message de Yassine :

Hier, à Sidi Bouzid, en Tunisie, Mohamed Bouazizi, en commettant le même acte, a déclenché le printemps arabe.

Aujourd’hui à Sidi Bennour, au Maroc, la population exerce son droit de révolte.

C’est la mort dans l’âme, la révolte dans le cœur, que notre association réclame :

  • justice pour Yassine mort brulé vif,
  • justice pour tous ceux qui ont péri noyés dans la Méditerranée,
  • justice pour les combattants anonymes de la vie, pour ceux et celles qui se lèvent tôt,
  • pour ceux et celles qui se couchent tard, pour ceux et celles qui triment avec courage,
  • justice pour les combattants du Hirak du Rif, pour toutes les voies libres, pour les détenus d’opinion, pour les détenus de manifestations populaires, pour les journalistes.

Les coupables, les voleurs des richesses du pays, les tortionnaires, doivent payer.

 

«#Nous sommes tous Yassine» «كلنا_ياسين#»

Nos condoléances à la famille de Yassine, à la population de Sidi Bennour, au peuple marocain.

Nous avons perdu un fils, un frère de plus.

C’est au-delà des limites.

 

ATMF

Conseil d’Administration, 09 août 2021

 

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URGENCE : la vie du journaliste marocain Soulayman RAISSOUNI est en DANGER

A tous les élus de la République Française épris de liberté et de justice.

A toute voie qui défend les libertés d’opinion et de la presse.

Le journaliste marocain Soulayman RAISSOUNI, en grève de la faim depuis 100 jours, est en train de vivre ses dernières heures.

VOUS POUVEZ SAUVER SA VIE

En intervenant auprès du Président de la République, afin de saisir les autorités marocaines pour demander le transfert immédiat de Soulayman à l’hôpital, pour mettre fin à son incarcération arbitraire.

 

En rompant le silence coupable de la France vis-à-vis de l’aggravation de la situation des droits de l’homme au Maroc, alors que des voies officielles au niveau international dénoncent l’inacceptable.

Les avocats Abderahmen BEN AMROU, Abderrahim BARRADA et Abderrahim JAMAI se sont adressés, au président de la Haute Assemblée du pouvoir judiciaire, dans une lettre datée du 13 juillet 2021, ayant pour objet « Une demande urgente », dans les termes suivants :

« La vie de Monsieur Soulaymane RAISSOUNI, détenu à la prison de Ain SEBAA, à Casablanca, est menacée d’une heure à l’autre.

Le pouvoir judiciaire porte la responsabilité de son maintien en vie et de son devenir. Elle se doit d’intervenir rapidement et sans tarder ou attendre. La situation exige au regard son état de le transférer immédiatement et en toute urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires pour le sauver. »

 

ATMF 16.07.2021

 

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SAUVONS LA VIE DU JOURNALISTE MAROCAIN SOULAIMAN RAISSOUNI

Appel à rassemblement devant la Mairie de Gennevilliers

Le journalisme n’est pas un crime

Libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion au Maroc

76 jours de grève de la faim, 13 mois de détention arbitraire

Souleiman RAISSOUNI est en danger de mort

 

21 jours de grève de la faim, 11 mois de détention arbitraire

Omar RADI voit sa santé, se détériorer gravement

Leur délit : La pratique d’un journalisme indépendant

Leur délit : La liberté d’expression et d’opinion

Ils ne sont pas les seuls : Les autorités marocaines renouent avec les pratiques des années de plomb

La liste des victimes de la brutalité répressive ne cesse de s’allonger…

Le dernier en date,  l’arrestation de  Nourredine AOUAJ, le mercredi 16 juin

Lors du rassemblement de soutien aux deux journalistes

Ce n’est pas le premier et ce n’est certainement pas le dernier

Exigeons la libération de tous les détenus politiques, de tous les détenus d’opinion :

Les activistes des droits de l’Homme, Les militants du Hirak du Rif, Les youtubeurs, Les artistes, Les manifestants des mouvements populaires

Exigeons la libération urgente et sans condition de Souleimane, d’Omar et d’Aouaj

de toute voie proclamant les libertés fondamentales, et de toute voie s’étant élevée pour dénoncer l’injustice sociale

Il y a urgence 

Souleiman est déterminé : La liberté ou la mort

Mercredi 23 juin, 17h30 – 19h30

Mairie de Gennevilliers

177 avenue Gabriel-Péri

Premiers signataires :

  • Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  • Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) -Association des Marocains en France (AMF)
  • Association Marocaine des Droits Humains (AMDH-Paris/IDF)
  • L’Association des Familles Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
  • Comité pour le Respect des      Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRDLHT)
  • Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives (FTCR)
  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA
  • L’Assemblée des Originaires de Turquie (L’ACORT)-L’Association Démocratique des Tunisiens en France (ATDF)
  • Dounia News (Belgique)
  • Le Conseil Lumineux de la Diaspora Congolaise (C.L.D.Congo)
  • Parti Communiste Français (PCF)
  • Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
  • Riposte Internationale
  • Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc
  • Comité de Soutien au Mouvement Rifain (CSMR-Paris)
  • Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire Vivante
  • Association des Tunisiens en France (ATF)
  • Forum Marocain pour la Vérité et pour la Justice en France (FMVJ-F)

 

 

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CGT Soutien enseignants contractuels au Maroc

Depuis plusieurs mois, des milliers d’enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc ne cessent de manifester dans différentes villes pour obtenir leur titularisation.

Face à cette revendication légitime, les autorités marocaines n’ont apporté que la répression comme réponse.
Le recours aux enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc en 2016 a été dicté par la volonté de réduire le nombre d’enseignant·e·s titulaires, bénéficiant du statut de fonctionnaires, afin de répondre aux exigences des institutions financières mondiales.

Depuis le 6 mai 2018, la coordination nationale des enseignant·e·s contractuel·le·s n’a cessé de mobiliser les enseignants dans des rassemblements et manifestations locaux, régionaux et nationaux, afin d’alerter le gouvernement marocain sur ce statut précaire qui ne répond pas aux revendications des enseignants contractuels.

Les réponses des autorités marocaines, notamment lors de la manifestation nationale des 6/7/8 avril à Rabat ont été les suivantes : arrestations, violences et harcèlement sexuel des enseignantes, répression, passage devant les tribunaux pour certain·e·s enseignant·e·s accusé·e·s de diffusion de l’appel de la coordination à manifester, et, leur poursuite en état de
liberté, retenue sur salaires…

La FERC-CGT et la CGT-Éduc’Action, fidèle à leurs valeurs, saluent le combat des enseignant·e·s contractuel·le·s au Maroc.

La FERC-CGT et la CGT-Éduc’Action apportent tout leur soutien et toute leur solidarité à la lutte menée par les enseignant·e·s contractuel·le·s et leur coordination nationale.

Montreuil, le 11 juin 2021

 


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