Association des Travailleurs Maghrébins de France
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La monarchie du Maroc normalise ses relations avec un Etat coupable !

  • Coupable de crimes contre l’humanité
  • de crimes de guerre et d’apartheid

C’est trahir le peuple palestinien et son droit à un état et à une terre

Normaliser les relations avec un état coupable

  • d’enlèvements, de tortures, d’éliminations,
  • de suprématie, de non-respect des résolutions de l’ONU

C’est trahir les droits humains, décision actée (la journée internationale des droits de l’homme)

Normaliser les relations avec un état coupable, dans le cadre du plan de Trump

  • un plan qui légitime l’annexion des territoires palestiniens, la colonisation,
  • un Trump qui déplace l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem

C’est trahir, trahir et trahir

La question palestinienne ne peut être l’objet d’un marchandisage

Nous nous indignons et dénonçons avec force toute trahison au droit inaliénable du peuple palestinien à un état indépendant et à une paix juste et durable.

C’est le sens du combat de toutes les femmes et hommes épris de justice et de liberté, quel que soit leur confession

 

Et c’est le sens de notre engagement

Nous refusons cette normalisation

Nous appelons le peuple marocain et les personnes épris de justice à une expression massive de ce refus

Nous appelons à toutes formes de solidarité avec le peuple palestinien et ses droits.

 

Atmf, 11 décembre 2020

 

 

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Non à l’annexion des territoires palestiniens ! Non à l’asphyxie de tout un peuple !

Le gouvernement israélien de Netanyahou promet, avec le soutien de l’administration Trump et la complicité de l’Union européenne (UE), d’engager dès le 1er juillet l’annexion pure et simple d’une grande partie des territoires palestiniens occupés de Cisjordanie, en violation flagrante du droit international.

Ces déclarations annexionnistes de 30% de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 53 ans, représentent un vol flagrant des terres palestiniennes et une nouvelle vague de nettoyage ethnique qu’opère le colonisateur israélien à l’encontre du peuple palestinien depuis 1948.

Ce régime ouvertement colonialiste et raciste se sent d’autant plus encouragé dans cette voie criminelle qu’avec une actualité mondiale, marquée notamment par l’épidémie de coronavirus et ses conséquences, il espère détourner l’attention de ses propres crimes contre le peuple palestinien.

C’est pourquoi les partis, organisations et associations soussignés, engagés dans la lutte contre le colonialisme et son frère jumeau le racisme, appellent à manifester à Paris samedi 27 juin à 15h00 de Barbès à Châtelet pour affirmer notre solidarité avec la Palestine et sa résistance.

Organisations signataires :

 AFD International
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
AFPS Elbeuf 76
AFPS Paris Sud
AFPS Paris 14-6
Al-Wissal
Amis des Arts et de la Culture de Palestine
AMDH Paris
Les Amis du Théâtre de la Liberté (Jénine)
Association des Marocains en France
Association Nationale des Communistes (ANC)
Association de Palestiniens en Île-de-France
Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
Association des Tunisiens en France
Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP)
Avec Naplouse
Campagne BDS France-RP
Campagne européenne pour la Levée du Blocus de Gaza
Campagne Unitaire pour la Libération de George Ibrahim Abdallah
CAPJPO-Europalestine
Collectif Argenteuil Solidarité Palestine
Collectif Faty Koumba
Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP)
Collectif Ni Guerres Ni État de Guerre
Comité Montreuil Palestine
Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR) PO
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
Le Cri Rouge
Décoloniser les Arts
Droits Devant !
Émancipation, tendance intersyndicale
Ensemble
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
Fédération de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture FERC-CGT
Femmes Egalité
Fondation Frantz Fanon
Forum Palestine Citoyenneté
Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaire (FUIQP)
Islam et Info
JRCF
La Courneuve- Palestine
NPA
PEPS (Pour une Écologie Populaire et Sociale)
PCOF
PIR
PRCF
Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC )
Rete dei Comunisti (Italie)
UD CGT Paris
Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
Union syndicale Solidaires
Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)
Valenton Palestine Solidarité (VPS)

Personnalités signataires :

Judith Butler, Philosophe
Olivier Besancenot, NPA
Jean Ziegler, Sociologue
Aurélien Barrau, Astrophysicien
Monseigneur Jacques Gaillot, Évêque de Partenia
Françoise Vergès, Féministe décoloniale, politologue
Olivier Le Cour Grandmaison, Historien
Isabelle Stengers, Philosophe
Georges Gumpel, Union Juive Française pour la Paix

Rendez-vous

  • Paris – Barbès (Métro) : le samedi 27 juin 2020 à 15h00
  • Strasbourg – Place Kléber : le samedi 27 juin 2020 à 15h00
  • Nancy – Place Maginot : le samedi 27 juin 2020 à 15h00
  • Montpellier – Place de la Comédie : le samedi 27 juin 2020 à 16h30
  • Caen – Bld Mal Leclerc : le samedi 27 juin 2020 à 15h00
  • Rennes – République : le samedi 27 juin 2020 à 15h00
  • Lille – Grand-Place : le samedi 27 juin 2020 à 11h00
  • Lyon – le samedi 4 juillet 2020

 

  • #StopAnnexion #Palestine

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6 février 2020 : Journée mondiale de commémorAction à l’occasion du sixième anniversaire du massacre de Tarajal

 

 

Le 6 février 2014, plus de 200 personnes migrantes ont essayé d’entrer dans la ville de Ceuta depuis le territoire marocain. Tandis qu’ils s’approchaient, à la nage, à la plage de Tarajal la Guardia Civil a utilisé l’équipement anti-émeute, – cartouches de fumée et balles en caoutchouc, pour empêcher aux personnes d’entrer dans le territoire espagnol.

 

Quinze migrants sont décédés du côté espagnol, des dizaines ont disparu et d’autres sont morts sur le territoire marocain.

 

Pour commémorer cet événement, du 6 au 8 février 2020, se réuniront à Oujda (Maroc) certains des proches des migrants disparus de Tunisie, Algérie, Maroc, Cameroun, Sénégal, Syrie et Mexique avec des activistes de plusieurs Pays qui luttent chaque jour pour dénoncer la violence meurtrière que les États exercent aux frontières.

 

L’ évènement est organisé par le réseau Alarm-phone de Watch the Med et l’association Pionniers volontaire (Oujda – Maroc) en collaboration avec Fondation Euro-Med, Association des Travailleurs Maghrébins en France, Milano senza Frontiere, Stiftungs fonds zivile seenotretttung, Association des enseignants de philosophie d’Oujda, Arci, :do Stiftung, Heinrich Böllstiftung, Union Marocaine de travail, Réseau marocain des Journalistes migrations, XminY Actie Fonds, Alarmphone Sahara, Association d’aide des migrants d’Oujda, Association marocaine des droits humains, Afrique Europe Interact et Missing at the borders.

 

Nous lançons un appel à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux citoyens individuels à se joindre à cette journée de commemorAction en organisant dans ses propres villes de différentes initiatives pour ne pas oublier les victimes de ce massacre et de tous les massacres qui ont lieu chaque jour tout au long des frontières dans le monde.

 

Ici le texte qui appelle à la commémoration:

 

Ensemble dans la lutte contre les frontières que les ont assassiné-es et les ont fait disparaître!

Depuis longtemps déjà, nous sommes confrontés à des morts et à des disparitions d’êtres humains aux frontières extérieures de l’Europe – en Méditerranée, au Sahara, ou dans les centres de détention européens qui sont conçus pour dissuader les gens de partir. Nous ne pouvons pas oublier ceux qui ont été tués, qui ont disparu ou qui ont été victimes de disparition forcée. Mettre un terme à ce massacre continu causé par le régime frontalier de l’Europe est l’une de nos motivations pour être actifs ensemble dans une lutte à long terme pour la liberté de mouvement et la justice mondiale.

Le 6 février 2020, nous nous réunirons pour transformer notre deuil en action collective. Nous venons de contextes et d’horizons divers. Nous sommes des proches de disparus de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, de Syrie, du Mexique, du Pérou et d’ailleurs. Nous sommes ceux qui trouvent des restes humains dans le désert et la mer, qui tentent d’identifier les défunts dans les différentes zones frontalières, qui donnent aux corps sans nom un enterrement digne. Nous sommes ceux qui se tiennent la main quand une fille, un fils, une sœur, un frère, un ami nous manque.

Nous nous rassemblons pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers mondiaux. Nous nous réunissons pour commémorer ceux qui sont morts, ont disparu ou ont été victimes de disparition forcée en Méditerranée, au Sahara, dans la région d’Evros, à Calais et ailleurs. Nous accusons les auteurs de meurtres : Les gouvernements qui décident de restreindre davantage les itinéraires et de dissuader les migrants par tous les moyens disponibles.

Pour nous, la commémoration des personnes décédées, disparues ou victimes de disparition forcée fait partie de nos luttes quotidiennes.

Le 6 février 2020, cela fera 6 ans : en 2014, la police des frontières espagnole (Guardia Civil) a massacré au moins 15 personnes qui tentaient de passer la frontière dans l’enclave espagnole de Ceuta. Jusqu’à présent, leurs morts n’ont pas été reconnues comme des meurtres, les agents frontaliers impliqués restent impunis. Ce massacre n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la mort et de la disparition aux frontières européennes. Plusieurs milliers d’autres personnes ont perdu la vie dans le désert, en mer, ont disparu ou sont victimes de disparition forcée.

En tant qu’alliance transnationale et par des actions de solidarité dans de nombreuses villes, nous commémorons ces vies disparues et luttons pour un monde juste où la liberté de mouvement sera enfin et véritablement un droit humain fondamental.

Beaucoup d’entre nous se sont réunis à Oujda, au Maroc, pour se souvenir et échanger. Nous voulons rendre visibles les luttes quotidiennes et la souffrance des personnes qui traversent les frontières. Nous voulons créer des espaces pour le traumatisme continu enduré par les parents et les proches de ceux qui ont perdu la vie, ont disparu ou ont été victimes de disparition forcée. Avec l’externalisation de la frontière européenne, le Maroc devient de plus en plus le garde-frontière de l’Europe. C’est pourquoi nous avons besoin d’une forte mobilisation des militants migrants sur le terrain.

Nous nous sommes déjà réunis par le passé, et nous nous retrouverons à l’avenir. La prochaine fois, nous nous réunirons dans un autre lieu et à une autre date, car les crimes contre l’humanité en cours marquent tant de jours de l’année de chagrin et de colère qu’il est impossible d’en choisir un seul.

Nous nous réunirons et protesterons aux frontières extérieures de l’Europe mais aussi dans de nombreuses villes d’Europe (Ceuta, Barcelone, Berlin, Marseille, Milan et autres). Nous devons ramener la violence à sa source, au cœur de l’Europe.

Avec notre terme « CommemorAction », nous offrons une promesse : nous n’oublierons pas ceux qui ont perdu la vie ou qui ont été portés disparus et nous lutterons contre les régimes frontaliers meurtriers. Nous offrirons un espace de commémoration et nous construirons collectivement quelque chose à partir de notre deuil. Nous ne serons pas seuls et nous n’abandonnerons pas. Nous continuerons à nous battre pour la liberté de mouvement et la dignité humaine pour tous dans notre vie quotidienne.

Nous invitons donc tout le monde à organiser des initiatives dans leurs villes pour faire du 6 février 2020 une journée mondiale pour commémorer ceux qui sont morts, disparus ou ont été victimes de disparition forcée le long des frontières du monde. Sur la page Web missingattheborders.org, nous publierons tous les événements qui auront lieu.

Nous vous invitons à envoyer des informations sur vos activités par e-mail: info@missingattheborders.org

 

Programme CommémorAction

  • La commémoration des victimes et des disparus en mer et aux frontières
  • Commemoration of victims and missing at sea and at borders
  • Conmemoración de las víctimas y desaparecidos en el mar y en las fronteras.

Jeudi / Thursday / Jueves 06/02/2020

  • 09h00 – 12h30 : Accueil et installation des participants / Reception and installation of participants / Recepción e instalación de los participantes.
  • 14h30 – 15h00 : Accueil et enregistrement des participants / Reception and registration of participants / Recepción y registro de los participantes.
  • 15h30 – 16h30 : conférence de presse, présentation du programme, du contexte et des partenaires / Press conference, presentation of the program, and partners / conferencia de prensa, presentación del programa y socios
  • Synthèse sur le Rapport : « De la mer à la ville ! » L’Alarm Phone a cinq ans / Report: « From the sea to the city! » The Alarm Phone is five years old / Informe: »Del mar a la ciudad! » El teléfono de alarma tiene cinco años.
  • Modérateur / Moderator / Moderador: Hassane (AP – Oujda). Rapporteurs / Reporters / Relatores : Rachida et Alex (Oujda)
  • Cérémonie d’honneur aux / Ceremony of honor to /Ceremonia de honor a : Docteur /Professeure universitaire Mme Soumia Boutkhil de l’Université Mohammed Premier d’Oujda et l’Acteur associatif Abdulkhalek Hamdouchi de Laarache.
  • Exposition Artistique / Art Exhibition / Exposición de arte (J.) « Traversé »
  • Exposition photos / Photo exhibition / Exposición fotográfica « Au delà des frontières » Téléphone d’Alarme – Oujda / « Beyond Borders » Alarm Phone – Oujda. / Teléfono de alarma « Más allá de las fronteras ».
  • Exposition: Art et Migration de l’Artiste plasticien camerounais / Exhibition: Art and Migration of the Cameroonian Visual Artist / Exposición: Arte y migración del artista visual camerunés Junior Noubissi.
  • 16h30 – 16h45: Pause café / Coffee break / Descanso
  • 16h45 – 18h45: Atelier sur le thème / Theme workshop / Taller temàtico : « Migrations et Médias :

Terminologies et aspects de droit »/ »Migration and Media : Terminologies and aspects of law » / « Migracion y medios : Terminologias y aspectos del derecho » .

  • Modérateurs /Moderator / Moderador : Salaheddine Lemaizi et Zainab Aboulfaraj (Rabat) Rapporteur/Reporter / Relatore : Abdelmadjid Amyay (Oujda)
  • 20h00 – 21h00: Diner /Having dinner/ Cena

Vendredi / Friday / Viernes 07/02/2020

  • 09h30 – 11h30: Rencontre ouverte avec les familles des disparus et leurs amis au Sahara et en Méditerranée / Open meeting with the families of the disappeared and their friends in the Sahara and in the Mediterranean with Testimonies and border policy / Reunión abierta con las familias de los desaparecidos y sus amigos en el Sahara y el Mediterráneo : Témoignages et politiques Frontalières /Testimonies and border policies / Testimonios y política fronteriza (Maroc, Algérie, Tunisie, Amérique centrale – Mexique, Cameroun, Sénégal … / Morocco, Algeria, Tunisia, Cameroon, Senegal, Mali, Central America – Mexico / Marruecos, Argelia, Túnez, Camerún, Senegal, Malí, Centroamérica – México)… et les Avocats des victimes de Tarajal (près de Ceuta) le 06 Février 2014 / in addition to the lawyers of the victims of Tarajal – Ceuta the February 06 2014/ además de los abogados de las víctimas de Tarajal – Ceuta el 06 de febrero de 2014.
  • Modérateurs /Moderator / Moderador : Edda Pando (Milan) et Hatem Ghrebi (Strasbourg), Rapporteur/Reporter / Relatore : Youssef Chemlal (Oujda).

 

Témoignages et intervenants – tes / Testimonials and speakers / Testimonios y oradores: Boubkeur et Kamal (Algérie), Feric (Cameroun), Souad, Oumelkhir et Mohammed (Tunisie), Salio (Sénégal), Ruben (Mexique) et Wafae, Joumaa, Yahya, Abdelghani, Aissatou, Sedrik, et Sumpo (Maroc).

 

  • Commentaires / Comments / Comentarios: Me Kouceila Zerguine (Avocat spécialiste en droits d’immigration, défenseur de la cause des harragas et des victimes de disparition forcée (Algérie) / Lawyer specializing in immigration rights, defender of the cause of harragas and victims of enforced disapperance (Algeria) /Abogado especializadoen derechos de inmigracion, defensor de la causa de harragas y victimas de desaparicion forzada (Argelia).
  • Synthia Magallanes-Gonsalez (Etudiante chercheuse et diplômée expérimentée à SOAS, Université de Londres aux migrations et les frontières. (Mexique) / Experienced researcher and graduate student at SOAS, University of London for migration and borders (Mexico)/ Investigadora experimentada y estudianté de posgrada en SOAS, Universidad de Londres para migracion y fronteras (Mexico).
  • 11h45 – 12h45: Débat / Debate / Debate
  • 13 h00: Déjeuner /Lunch / Comida
  • 15h30 – 17h30: Conférence publique / Public conference / Conferencia pùblica: « Solidarité et criminalisation des actes humanitaires : sauvetage, aides sociales et la solidarité en mer de la Méditerranée et aux frontières – quelles réalités et quels défis??  » / « Solidarity and criminalization of humanitarian acts – rescue, social aid and solidarity in the Mediterranean Sea and borders – what realities and what challenges?? » / « Solidaridad y criminalizacion de los actos humanitarios : ayuda social y solidaridad en el mar Mediterraneo y en las fronteras – qué realidades y qué desafios ?? « .
  • Modérateurs / Moderators / Moderadores : Lisa Taiger (Berlin) et Hassane Ammari (Oujda), Rapporteur / Reporter / Relatore : Mohammed Dahak (Oujda).
  • Intervenants / Speakers /Altavoces: Dr. Reem Bouarrouj (Tunis), Miriam Edding (Hamburg), Said Tbel (Rabat), Mouhcin Aftite (Oujda), Chamseddine Merzoug (Zarzis) et Aziz Chehou (Agadez).
  • 18h00: Diner / Having dinner / Cena.
  • 19h00: Soirée musicale animée par l’Artiste militante / Musical evening hosted by activist artist /Velada musical organizada por artista activista: Edda Pando du réseau « Milano Senza Frontiere » (Italie) et l’Artiste ghanéen / and the Ghanaian artist / y el artista ghanés Reuben Yemoh Odoi.

 

Samedi / Saturday / Sabado 08/02/2020

  • 09h30 – 10h30 : Sit-in à la frontière maroco – algérienne « Ouvrez les frontières » / Sit-in at the Moroccan-Algerian border « Open the borders »/ sentada en la frontera marroqui-arggelina  » Abre las frnteras » qui aura lieu à Bine Lajraf près de Saïdia / Location : Bine lajraf near Saïdia / Ubicacion : bine lajraf cerca de Saïdia.
  • Départ de « la caravane de Commémoration » vers la ville de Saïdia (ville côtière méditerranéenne), en commémoration de tous les morts et les disparus en mer et aux frontières terrestres / Departure of  » the Commemorattion Caravan  » to the city of Saïdia (Mediterranean costal city), in commemoration of all the dead and missing at sea and land borders / Salida de « la Caravana Conmemorativa » a la ciudad de Saïdia (ciudad costera mediterranea), en conmemoracion de todos los muertos y desaparecidos en el mar y en las fronteras terrestres.
  • 13h00 : Retour de Saïdia / Return of Saïdia / Regreso de Saïdia
  • 14h00 : Mot de clôture des travaux à la Place 16 Aout / Closing remarks for the works at Place 16 August / Palabras de clausura de las obras en Place 16 Augusto – Oujda.

 

Pour plus d’information :

 

 

  • Toutes les activités auront Lieu : Union Marocaine du Travail “UMT“, boulevard ZREKTOUNI prés  Hôtel  

 

 Commomération Oujda – Programme-FR-EN-ESP

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Journée internationale des migrant-e-s 18 décembre

Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à 18h à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

Nous marcherons toutes et tous ensemble pour affirmer avec encore plus de vigueur : « Égaux. Égales, personne n’est illégal ».

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et ces membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses frarçaisEs et immigréEs.

Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, te développement du fascisme et de toutes les formes de racisme.

Nous marcherons en mémoire des dizaines de milliers de femmes. d’enfants et d’hommes mortEs sur les routes de la migration, victimes des frontières et des politiques meurtrières des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour la liberté de circulation, pour la fin du système de Dublin, l’abandon de la Directive retour et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée fausse que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits de toutes et tous.

Nous marcherons pour soutenir et amplifier les grèves et luttes des Sans-Papiers pour obtenir leur régularisation et la justice sociale.

A l’heure où le gouvernement annonce des mesures sans procèdent : immigration
« choisie » privation – pour les demandeurs d’asile – d’accès à la protection maladie pendant les trois premiers mois après le dépôt de leur demande, durcissement des conditions d’accès à l’Aide Médicale d’Etat (AME). Nous marcherons pou’ affirmer que l’égalité ne se discute pas, elle doit être mise en oeuvre, maintenant.

C’est la précarisation générale et la remise en cause des acquis sociaux par les politiques répressives et d’austérité menées par les gouvernements successifs. spécialement celui d’Emmanuel Macron. qui exacerbent les discours de haine, accroissent la pauvreté et le repli sur soi dans la population.

C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure, solidaire et égalitaire.

 

Rendez-vous

  • Journée internationale des migrant-e-s 
    Le mercredi 18 décembre 2019 à 18h00 
    Place de la République – Paris

 


Liste des 130 premiers signataires :

CISPM, CSP 75, CSP 93, CSP 95, CSP Paris 1, CSP Paris 20, CSP Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant, Gilets Noirs en lutte, Syndicat des travailleurs-euses sans-papiers de Rennes

CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Union Syndicale Solidaires,

Accueil Réfugiés Bruz, Ah Bienvenue Clandestins, Artisans du monde 06, autremonde, Association Bagagérue, ACE 35, ACDA, ACORT, ACTIT, AdN, ADTF, Association embrunaise « Chemins Pluriels », AEFJN, AFD International, AFJD, AMDH Paris-IDF, AMF, APICED, ASIAD, ATMF, ATTAC, autremonde, Carré Geo & Environnement, Cedetim, Cent pour un pays d’Apt, Centre Anacaona Droits Humains Haïti, Citoyens Solidaires 06, Collectif Chabatz d’entrer de Limoges, Collectif Faty Koumba, CIVCR, Collectif Icare 05, Collectif La Chapelle Debout, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif MigrantEs Bienvenue 34, Collectif pour l’égalité des droits-Rive droite, Collectif Réfugiés de Vaucluse, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif Paris 20ème Solidaire avec tout-e-s les migrant-e-s, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif vigilance pour les droits des étrangers Paris 12, Comité Adama, Comité Justice et Vérité pour Lamine Dieng, Coordination Iséroise de Solidarité avec les Etrangers Migrants, Copaf, CRID, CRIDEV, CRLDHT, D’ailleurs nous sommes d’ici Bas-Rhin, DECLIC-Femmes, D’Ici ou D’Ailleurs Rennes, DAL, DIEL, Emmaüs France, EGM, EGM Kayes-Mali, Extinction Rébellion Rennes, Fasti, FCPE 06, FTCR, Femmes Egalité, Femmes en lutte 93, Femmes Plurielles, Fondation Frantz Fanon, FUIQP, Gisti, Habitat et Citoyenneté, inFLEchir, Jarez Solidarités, L’Auberge des Migrants, LDH, Marche des Solidarités, MAN, Mouvement de la Paix, MRAP, Paris d’Exil, Planning Familial 06, Quartiers Nords Quartiers Forts, Québriac Migrants Solidarité, RESF, RESOME, REMCC, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Roya Citoyenne, RUSF Paris 1, RUSF Paris 8, Soutien Migrants collectif 06, Survie, Syndicat des Quartiers Populaires, TPC Maison Solidaire, UJFP, UTAC, United Migrants, Utopia, Vallées solidaires 06, WISE, ZSP18,

EELV, Ensemble, GAT Réfugiés migrants FI35, NPA, PCF, PCOF, PEPS, PG, PIR, SKB, UCL 77

 


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54 anniversaire de l’enlèvement et de la disparition de Mehdi Ben Barka

 

 

Appel_29_Octobre_2019

DÉCÈS DE NICOLE JAMI ET HENRYANE DE CHAPONAY COMMUNIQUÉ DE L’INSTITUT MEHDI BEN BARKA – MÉMOIRE VIVANTE L’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire vivante et le Comité pour la vérité dans l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka sont de nouveau en deuil. Après Louis Joinet fin septembre 2019, nous déplorons avec beaucoup de tristesse les pertes successives de deux autres membres du Comité pour la vérité intervenues les 8 et 10 octobre derniers. Nicole Jami, avocate engagée contre les inégalités et la défense des droits des exclus, était une amie de longue date de notre famille et pleinement impliquée dans le combat pour la vérité et la justice. Ses conseils, sa disponibilité, sa vitalité nous étaient précieux autant que sa gentillesse et sa générosité. Nos pensées vont à Antoine, son mari et Pierre, leur fils. Henryane de Chaponay avait consacré sa vie à la lutte contre les inégalités et à la promotion des droits humains, l’éducation populaire, et le rapprochement des cultures, notamment au Maroc et en Amérique Latine. Après l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka à Paris en octobre 1965, elle met toute son énergie au service du Comité pour la Vérité (présidé par François Mauriac puis par CharlesAndré Julien) dont elle est la secrétaire. Jusqu’à sa mort, elle n’a cessé de mener ce combat pour la vérité, la justice et la mémoire. Deux jours avant sa disparition, elle avait accepté de signer une tribune sur l’affaire. Nous garderons d’elle l’image de son sourire et la force de son optimisme et de ses convictions. Nicole et Henryane vont beaucoup nous manquer, tant par leur présence que pour leurs qualités humaines. Leur souvenir ne pourra que renforcer notre détermination à poursuivre notre combat pour la vérité, la justice et la mémoire.

Fait à Paris le 12 octobre 2019

Bachir Ben Barka Président de l’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire vivante

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Maroc : Le jugement de la honte

L’affaire d’arrestation de la jeune journaliste marocaine Hajar Rissouni et ses co-accusés a pris un grave tournant avec le jugement inique prononcé le 30 septembre 2019 :  Hajar et son fiancé condamnés à un an de prison ferme pour « avortement illégal », »rapport sexuel hors mariage », son gynécologue à 2 ans de prison ferme, l’anesthésiste d’un an de prison avec sursis et la secrétaire de la clinique à 8 mois avec sursis.

Après la criminalisation des mouvements sociaux (Rif, Jérada) et les lourds jugements prononcés, ainsi que l’emprisonnement de journalistes de la presse libre ( Hamid Mahdaoui, Taoufiq Bouachrine), la jeune Hajar se retrouve elle aussi derrière les barreaux en application d’articles rétrogrades du code pénal afin de la faire taire et la jeter en pâture à la voix populaire. 

Après le musellement des mouvements sociaux pacifiques, nous voilà face à une « police des moeurs » et une justice aux ordres qui s’attaquent aux libertés individuelles et au droit de la femme à disposer de son corps.

Face à cette grave dégradation des libertés nous sommes plus que jamais déterminés à lutter pour que :  

– Hajar et ses co-accusés retrouvent la liberté immédiatement;

– Les articles 490, 129, 454 du code pénal soient abrogés;

– L’ensemble des prisonniers politiques et d’opinion soient libérés.

 

Paris, le 1er octobre 2019

 


Premiers signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)- France, Association des Marocains en France (AMF), Association Marocaine des Droits Humains – AMDH-Paris/IDF-France, Immigration Développement Démocratie ( IDD ), Plateforme Euro-Marocaine Migration, Développement, Citoyenneté et Démocratie (MDCD), Asbl Na’oura – Belgique, Association Khamsa – France

 

 

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Graves atteintes aux droits humains au Maroc !

Le 31 aout 2019 la jeune journaliste marocaine Hajar Raissouni a été arrêtée à la sortie d’une clinique médicale de Rabat par des policiers en civil pour « avortement illégal » et « débauche » (relation sexuelle hors mariage). Son fiancé (universitaire soudanais), le médecin qui l’a auscultée ainsi que ses 2 collaborateurs ont été de même arrêtés.

La journaliste est connue pour ses articles critiques concernant la politique de l’Etat marocain notamment la couverture du mouvement social appelé Hirak du Rif et des lourdes peines infligées à ses militants allant jusqu’à 20 ans de prison.

Cette violation flagrante des droits élémentaires de la personne illustre l’instrumentalisation du pouvoir en place de dispositions juridiques iniques pour faire taire toute voix discordante. En effet, la police judiciaire transformée en « police des mœurs » s’appuie sur des articles du code pénal qui criminalisent les rapports consentis hors mariage et les avortements dont un certain nombre de femmes sont obligées d’y recourir.

Cette affaire illustre le degré de violence institutionnelle envers les femmes en premier lieu, ainsi que l’ensemble des citoyens, le bafouement du droit des femmes à disposer de leur corps et la manipulation politique envers les journalistes qui dérangent.

Nous associations, organisations politiques éprises de justice exprimons notre indignation pour ces pratiques cherchant à museler les voix libres en s’appuyant sur des lois liberticides moyenâgeuses.

Réclamons : 

– La libération immédiate de Hajar, son mari, son médecin et ses 2 collaborateurs ;

– Le respect des conventions internationales dont le Maroc est signataire notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 16 décembre 1966 ;

– L’abrogation des dispositions liberticides du code pénal marocain, notamment les articles 490, 129, 454.

Paris, le 12 septembre 2019 

NB : Le verdict du tribunal de première instance de Rabat sera prononcé lundi 30.09.2019

 

Premiers signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)- France, Association des Marocains en France (AMF), Association Marocaine des Droits Humains – AMDH-Paris/IDF, Association Naoura – Belgique, Association EMCEMO – Pays Bas, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)- France, Immigration Développement Démocratie ( IDD ) – France, Plateforme Euro-Marocaine Migration, Développement, Citoyenneté et Démocratie (MDCD), Association Khamsa solidaire ici et ailleurs- France, Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains (CMODH), Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – Belgique, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP-France), SOS migrants ASBL – Belgique, Réseau féministe « Ruptures » – France, Femmes solidaires – France, Egalité femmes – France, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – France, Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – France, AFAPREDESA, L’ACORT, MRAP

 

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Gilets Noirs cherchent 1er Ministre

 

Nous, artistes, intellectuel.les, universitaires, organisations, sommes solidaires du mouvement des gilets noirs. Nous nous faisons l’écho de leurs revendications et demandons au Premier ministre, Edouard Philippe, de les recevoir et de mettre en place les conditions d’une régularisation collective de tou.te.s. les exilé.e.s, sans papiers.

Fin automne 2018, alors que des hommes et des femmes ordinaires, ramené.es tous les trois, quatre ans à un rôle d’électeur ou d’électrice, bloquaient les ronds-points et s’emparaient de lieux dont ils étaient habituellement exclus ; tandis que le gouvernement faisait adopter sa loi «asile et immigration» encore plus offensive envers les immigré.e.s que les précédentes et qu’il portait les violences policières à leur comble ; nous, habitant.e.s des foyers, locataires de la rue de nationalités différentes et personnes solidaires, avons décidé de ne plus nous cacher, de crier haut et fort que l’«on n’a pas peur de la mort, on a peur de l’humiliation».

Nous avons quitté nos activités quotidiennes, nous nous sommes levé.e.s pour un toit et des papiers, nous nous sommes organisé.e.s. en un mouvement, les gilets noirs. Ce mouvement unit aujourd’hui des collectifs de lutte comme Droits devant !! ainsi que La Chapelle Debout.

Déterminé.e.s à ne plus attendre

Le 23 novembre, nous étions 400 à manifester contre les centres de rétention qui sont des prisons pour étrange.è.rs. Le 16 décembre, nous étions 720 personnes devant la Comédie-Française afin d’exiger un rendez-vous avec le ministère de l’Intérieur et revendiquer le droit à des papiers pour tou.te.s, à un logement digne et à la liberté de circuler et de s’installer. Le 31 janvier, après avoir obtenu un rendez-vous avec le cabinet du préfet, nous étions 1 500 à manifester devant la préfecture de Paris et y accompagner notre délégation. Le 19 mai, nous avons bloqué et occupé à 500 le terminal 2F de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, contre les déportations et pour exiger qu’Air France mette fin à sa collaboration avec l’Etat. Le 12 juin, nous avons occupé le siège de l’Elior à La Défense, le numéro 4 mondial en restauration collective, contre l’exploitation des sans-papiers par les patrons et pour exiger qu’Elior se retire des centres de rétention et arrête d’y faire travailler les sans-papiers contre eux-mêmes. Le 20 juin, avec nos camarades grévistes de Marseille et la CNT-S, nous avons envahi le conseil d’administration d’Elior Groupe.

Avec Droits devant!!, courant 2016 et 2017, nous avons occupé à quatre reprises des administrations du ministère du Travail (Inspection du travail, Direction générale du travail – DGEFP et Direccte) pour exiger la régularisation et l’égalité des droits pour tout.e.s les travailleur.euses sans papiers, notamment celles et ceux contraints de travailler au noir. Nous sommes en lien avec nos camarades gilets noirs qui occupent avec d’autres collectifs de sans-papiers, des syndicats et des associations, le site de Chronopost à Alforville.

Depuis novembre, nous, les gilets noirs, nous réunissons en petits groupes ou en grandes AG, où l’on parle en plusieurs langues, du soninké au peul et de l’arabe, du bambara au farsi. Nous nous organisons jour et nuit, non seulement pour obtenir des papiers, mais pour lutter contre le système qui produit des sans-papiers.

Face à cette mobilisation, l’Etat et la préfecture suivent leurs vieilles méthodes : épuiser le mouvement dans des négociations sans résultats où, comme au guichet, chacun.e serait un dossier à étudier au cas par cas. Pourtant, nous sommes, depuis déjà longtemps, déterminé.e.s à ne plus attendre. Nous continuerons notre combat dans les jours, les mois et les années à venir. Nous appelons à soutenir dans notre combat et dans nos prochaines actions :

toutes celles et ceux qui en ont marre de faire barrage contre l’extrême droite à chaque période électorale, qui sont persuadé.e.s que la lutte contre le racisme qui vient passe par le combat contre le racisme existant,

toutes celles et ceux qui ne peuvent pas supporter de voir qu’il y a eu plus de 10 000 morts en Méditerranée depuis 2014, de voir que les gens crèvent dans les rues, qui en ont marre de seulement le déplorer,

toutes celles et ceux qui considèrent que l’attente est une torture et que l’application du règlement de Dublin est un crime,

toutes celles et ceux qui sont scandalisé.e.s lorsqu’on apprend que les gens se suicident dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui ne peuvent plus voir les étranger.è.s enfermé.e.s, persécuté.e.s dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui savent que chaque déportation détruit une vie,

toutes celles et ceux qui pensent qu’aucun être humain n’est illégal,

toutes celles et ceux qui sont contre toute sorte d’exploitation des êtres humains,

toutes celles et ceux qui s’opposent aux guerres et aux pillages économiques,

toutes celles et ceux qui pensent que c’est seulement par notre combat et par l’union de nos forces que nous pourrons nous libérer de nos chaînes et vaincre les inégalités,

ensemble nous poserons les jalons d’une vie digne pour toutes et tous.

Nous vous invitons à signer la pétition en ligne et à soutenir en actes les gilets noirs pour l’obtention d’un rendez-vous avec le Premier ministre.

Signataires : ABD AL MALIK rappeur, écrivain et réalisateur, Act Up-Paris, Action Antifasciste Paris-Banlieue, AFA, Eric ALLIEZ professeur des Universités, Paris 8, Santiago AMIGORENAréalisateur argentin, Aude ARAGO artiste chorégraphe et photographe, Syndicat ASSO SOLIDAIRES, Association Femmes Plurielles,Association Marocaine Des Droits Humains AMDH-Paris/IDF, Association des Travailleurs maghrébins de France, ATMF, Marine BACHELOT NGUYEN autrice et metteuse en scène, Etienne BALIBAR ancien professeur des Universités de Paris-Nanterre, Ludivine BANTIGNY historienne, MFC à l’Université de Rouen-Normandie, François BEGAUDEAU écrivain, acteur et réalisateur, Hourya BENTOUHAMI philosophe, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Mohammed BEN YAKHLEF élu municipal de Villeneuve-Saint-Georges, Emmanuelle Béart actrice, Arno BERTINA écrivain, Juliette BINOCHE actrice, David BOBÉE metteur en scène et directeur du CDN de Rouen-Normandie, Saïd BOUAMAMA Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nedjma BOUAKRA journaliste, Alima BOUMEDIENE THIERY avocate, Cécile BOURGADE enseignante, Louis BOYARD Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Brigade antinégrophobie, BAN, CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, CGT Info’com, Florian CHAVANON éditeur, Vanessa CODACCIONI MCF, Université Paris 8, Collectif de Défense des Jeunes du Mantois,Philippe CORCUFF maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, Alexis CUCKIER Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers, Gerty DAMBURY autrice et metteure en scène, Romaric DAURIER directeur du Phénix, scène nationale de Valenciennes, Laurence DE COCK historienne et essayiste, Collectif DÉSARMONS-LES !, Penda DIOUF autrice Direction du Théâtre de La Commune, CDN Aubervilliers, Suzanne DOPPELT auteur, Karima EL KHARRAZE auteure et metteuse en scène, EMMA, blogueuse féministe et anticapitaliste, Annie ERNAUXécrivaine, Jean-Baptiste EYRAUD porte-parole du DAL, Eric FASSIN sociologue, Université Paris 8, Gwen FAUCHOIS, Franck FISCHBACH, enseignant-chercheur, Strasbourg, Fondation FRANTZ FANON, Georges FRANCO, artiste peintre, Arnaud FRANÇOIS professeur à l’Université de Poitiers, département de philosophie, Florian GAITÉ, philosophe et critique d’art, Isabelle GARO enseignante en philosophie, Paris, Franck GAUDICHAUDenseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes, Ouissame GHMIMAT, militant des droits humains, Nacira GUÉNIF,sociologue, Professeure Université paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Eric HAZAN, éditeur, éditions La Fabrique, Odile HENRY, sociologue, Paris 8, Juan Camilo HERNANDEZ SANCHEZ musicien, Véronique HUBERT artiste, Collectif IRRÉCUPÉRABLES, La Compagnie JOLIE MÔME troupe de théâtre, Anne JOLLEThistorienne, Université de Poitiers, Maria KAKOGIANNI écrivaine, Anasse KAZIB cheminot SUD-Rail, Lalla KOWSKA RÉGNIERautrice et commerçante, Aude LALANDE bibliothécaire, Lila LAMRANI docteure en philosophie de l’Université Paris Sorbonne,Olivier LE COUR GRANDMAISON universitaire, Camille LOUIS philosophe et dramaturge, Michael LOWY directeur de recherches émérite, Armelle MABON historienne, Pascal MAILLARDuniversitaire et responsable syndical SNESUP-FSU, Patrice MANIGLIER philosophe, Sébastien MARTEL guitariste, Jean-Pierre MARTIN psychiatre, Xavier MATHIEU comédien et Ex porte-parole CGT des Conti, Madjid MESSAOUDENNE élu de Saint-Denis, Bénédicte MONVILLE élue d’opposition à Melun (BVAM), Conseillère Régionale d’Ile de france (groupe AES), Olivier NEVEUXuniversitaire, Stanislas NORDEY metteur en scène, Yves PAGÈSécrivain et co-directeur des Editions Verticales, Ugo PALHETAsociologue, MCF à l’université de Lille, PARIS D’EXIL, Parti des Indigènes de la République, PIR, Willy PELLETIER coordinateur de la Fonction Copernic, Evelyne PERRIN Conseil Scientifique d’ATTAC, Roland PFEFFERKORN sociologue, Université de Strasbourg et chercheur au CNRS, Manuel REBUSCHI enseignant-chercheur en philosophie, Université de Nancy, Matthieu RENAULT Université Paris 8, RESOME, Ulrike Lune RIBONI enseignante-chercheuse, Université Paris 8, Jonathan RUFF-ZAH UJFP, Marion SIEFERT metteuse en scène, Pauline SIMON artiste, Omar SLAOUTI militant antiraciste, Olivier STEINER écrivain, producteur de radio et chroniqueur, Rémy TOULOUSE, directeur littéraire, Editions La Découverte, Union juive française pour la paix (UJFP), Eleni VARIKAS professeur émérite, Françoise VERGÈS,politologue, militante féministe décolonisée antiraciste, Dror WARSCHAWSKI chercheur CNRS, Paris, Jacques Weber acteur, Caroline ZERKI maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil.

 

 

https://www.liberation.fr/debats/2019/06/27/gilets-noirs-cherchent-premier-ministre_1736092?fbclid=IwAR3wBSE5lQzy2YA9mFIbDfQF_bUnwzGlWgUlZMEC_04zGe43FMBjdgId5MM

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Soyez vigilants contre les escroqueries immobilières au Maroc

Généralisées avec la complicité des administrations

Un exemple parmi d’autres :

Certains croyaient planifier une retraite prestigieuse. D’autres, investir dans leur pays, tout en étant à l’étranger ou encore refaire leur vie au Maroc, après des années d’exil. D’autres encore avoir décroché le logement de leurs rêves. Mais il n’en est rien. Au lieu de l’Eden que leur avait fait miroiter le promoteur immobilier, 42 acquéreurs de bungalows à Sidi Bouzid (résidence Ouzoud, les jardins verts, El Jadida) n’ont récolté que du vent. Depuis près de 10 ans, en raison de nombreuses tergiversations du promoteur, le projet n’a toujours pas été livré dans son intégralité. Les acquéreurs ne disposent toujours pas de titres fonciers. Ceux qui ont déménagé sur le site, vivent sans eau et sans électricité depuis des années…. Victimes d’une arnaque, 27 acquéreurs se sont lancés depuis octobre 2017 dans une course judiciaire pour faire valoir leurs droits.

Signataires : ATMF, ASDHOM, AMF, AMARE

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MARCHE POUR LES DROITS DES JEUNES ÉTRANGERS 

Nous, jeunes étrangers, vivant, étudiant, travaillant depuis plusieurs années en France, sommes en danger d’être à la rue et expulsés.
 La préfecture nous refuse de plus en plus catégoriquement le droit au séjour, aux études, au travail Ils exigent des papiers impossibles à obtenir. Ils contestent l’authenticité des documents de nos pays et refusent systématiquement de prendre en compte ceux obtenus. Ils ne tiennent pas compte des soutiens que nous recevons de nos éducateurs, enseignants, employeurs Nous , jeunes étrangers, demandons la délivrance de titres de séjour avec droit au travail pour pouvoir vivre dignement.
 JEUDI 13 JUIN 2019 Départ à 14h du lycée du Castel Rassemblement à 16h devant la préfecture
Un collectif de jeunes étrangers soutenus par Le Collectif soutien asile nord 21 :
 Amnesty international Semur en Auxois-CCFD Terre solidaire – Emmaüs Planay – Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur Seine et Montbard Auxois- MJC André Malraux de Montbard – RESF – Secours catholique Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants: ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire Cimade / Ligue de l’enseignement